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21/01/2020

Vers encore plus de censure sur le Net

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On notera l'hypocrisie de la démocratie libérale qui dénonce sans cesse la censure ailleurs en faisant pleurer pour des réseaux sociaux occidentaux militants acharnés de la censure. La démocratie n'admet qu'une vérité, celle de l'intérêt du marché.

La haine sur Internet est le nom placé sur toute critique cohérente du système de domination. Elle est donc un mythe appuyé par des nervis militants du système (et parfois en faisant profession faute de qualification pour vivre d'autre chose), chargés de provoquer, poster des messages extrémistes afin de légitimer censure et répression mais aussi dans le but de décrédibiliser les analyses critiques, les sources d'informations autres (non soumises à l'argent, l'état ou étrangères) mais aussi des personnes.

Rejoindre la meute chassant la haine est sans nul doute collaborer à l'extinction d'un droit fondamental, celui à l'expression base de tous les autres et mettre la population en danger.

Il y a des questions qui sont déjà des trahisons.


Frédéric Taddeï reçoit sur RT  France le 20 janvier 2020.
- Marc Rees, journaliste, rédacteur en chef de Next INpact
- Benjamin Bayart, ex-fondateur de La Quadrature du Net
- Philippe Coen, président de Respect Zone
- Philippe Latombe, député MoDem

09:52 Publié dans Actualité | Tags : censure, inquisition, lobbies, loi, internet, web, net, crise, critique, liberté | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

08/08/2018

La purge en marche sur Internet

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Media Center, Internet, radio FM et ondes courtes, câble TV, Alex Jones gagne en audience au moment où la crise s'approche et les requins se battent pour le monopole de l'information donc le pouvoir et le fond de nos poches.

Cette fois le contrôle absolu de l'état profond sur les réseaux sociaux (et donc une collusion prétendue jusque là complotiste) éclate au grand jour en s'en prenant à une figure connue des médias indépendants aux Etats-Unis, Alex Jones. En une douzaines d'heures, l'énergique patron de Infowars.com vient de voir ses comptes Apple, Spotify, Facebook, Youtube... suspendus et des milliers d'heures de ses vidéos disparaître.

Alex Jones 44 ans n'est pourtant en rien un extrémiste, on lui concèdera un peu plus de virilité et de neurones qu'un Raptor dit sans dents ou autre Conversano et si son équivalent n'existe pas en France, pays sinistré en matière d'information libre et pluraliste, on peut le décrire comme un conservateur modéré, libertaire, particulièrement attaché aux droits constitutionnels des citoyens (ne cherchez pas, en France ça n'existe plus non plus).

Son audience fluctuante (environ 3 millions de fidèles en audio ou vidéo live) et très liée à l'actualité ne représente rien face aux géants des médias. Pourtant, depuis l'élection de Trump qu'il a soutenu, elle dérange, elle dérange d'autant plus qu'elle aborde des sujets sensibles.


Alex Jones n'est pas seul, Infowars.com est une équipe (ici Paul Joseph Watson) traitant de nombreux sujets, de l'alimentation industrielle aux délires féministes en passant par la question énergétique ou la géopolitique. Ces engagements sont bien entendu parfois discutables ou américano-américains mais ils ne sont pas moins fiables ou moins militants que ceux du 20h télévisé français ou des grands groupes de médias américains et s'ils peuvent véhiculer des erreurs ces derniers sont mal placés pour donner des leçons car ce sont eux qui aliment la planète sur ce plan.

Par exemple, la corruption publique, la désinformation des grands médias ou des politiciens, les trafics financiers, la propagande de guerre et ses mensonges, la criminalité pédophile, le terrorisme et les incohérences des rapports officiels, les persécutions des lanceurs d'alertes, les rapports troubles entre le renseignement et le marché de la drogue ou le terrorisme, etc.

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Mais on trouvera bien un idiot utile pour prétendre que Wikileaks est d'extrême droite !

Au final, rien de réellement dangereux pour le système de domination et son élite au dessus des lois mais quelque chose devenant gênant car le travail de Jones et de son équipe (une quinzaine de personnes) est épaulé par de nombreux intervenant au CV technique, militaire, universitaire, long comme le bras et pas suspect d'être pro-russe, pro-chinois, antipatriote.

Car malgré ce que matraquent les médias mainstream Jones n'est en rien extrémiste, ni nazi et ne veut pas renverser le régime. Jones n'a pas caché sont soutien critique à Trump, nous avons juste là un poujadiste moderne, à l'américaine soucieux de savoir où passe son argent et pourquoi des politiciens véreux sont en place, pourquoi des lois s'attaquent à la santé, à l'éducation, aux enfants, à la sécurité du pays. Des interrogations légitimes et conformes aux droits énoncés dans la Constitution américaine.

Vous savez, ce premier amendement de la constitution américaine que des centaines de films et de séries ont enseigné au petit occidental dès le plus jeune âge : Le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis.

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Plusieurs fois agressées, les équipes Infowars.com ont filmé la réalité de la violence antifa cachée par les médias traditionnels, sa curieuse immunité, et ont aussi dévoilé son financement très peu de "gauche". Une révélation cause de multiple agressions de la part d'une mouvance aux habitudes dignes du fascisme des années 20.

Le gros problème pour Alex Jones est qu'on ne lui pardonne pas d'avoir soutenu le Tea Party, de demander avec raison la disparition de la Fed, ce cancer bancaire et surtout d'avoir de l'audience au moment où celle des démocrates soutenue par les grands réseaux sociaux, les médias mainstream s'effondre et où la finance panique et sait qu'un très grand krach arrive dans un proche avenir.

Car en 2018 on ne va plus chercher l'info sur sa télévision, mais sur le Net. D'où une même chasse à RT, la chaîne russe.

Le Système, un temps plus tolérant aux Etats-Unis par rapport à l'Europe, en est donc là, à bafouer la Constitution et à chasser de plus en plus petit pour retarder une chute inévitable car la dictature marchande conduit toujours à la même chose, la faillite, le chômage et la guerre pour éviter la prison aux responsables financiers.

Ne cherchez pas ailleurs la disparition de dizaines de milliers de comptes Twitter, Facebook...américains ou français sur les réseaux sociaux cet été, le patriotisme et la défense du peuple contre la Banque, ça ne paye pas.


Réaction du célèbre blogger Mark Dice

 

18:33 Publié dans Actualité | Tags : censure, internet, infowars, alexjones, réseaux, facebook, youtube | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

22/09/2015

Le Net et le cancer publicitaire

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C'est un lieu commun sauf pour ses victimes enfantines de constater la plaie que constitue la publicité dans notre société. La publicité a été une des armes ayant mené à la disparition du pluralisme des médias en France, au profit d'une soupe, la pensée unique qui monopolise aujourd'hui la presse et la télévision.

Les moyens de fichage du Net au service tout d'abord de la publicité mais aussi aujourd'hui au service des États sont une menace réelle au sein des système occidentaux déjà privés de démocratie.

Il importe donc de ne pas fournir (ou de fournir le moins possible) d'éléments concernant notre vie privée, notre consommation et nos centre d'intérêts.

Cette attitude rebelle qui doit être celle de tout démocrate est bien entendu combattue par le marché qui fera tout pour pénétrer la vie privée des citoyens et la livrer non seulement au marché mais aussi à un État de plus en plus policier.

Le pseudo mariage pour tous mis en place malgré les homosexuels et en abusant de leur nom est la meilleure illustration de cette dérive. État ou marchand n'ont rien à faire dans votre tête ou dans votre chambre à coucher.


Le philosophe Michel Onfray face à l'hydre bicéphale de l'inquisition. Le résultat terrifiant du règne de l'argent sur l'information et la culture.

Autre exemple de la surveillance dont nous sommes les victimes, le ciblage publicitaire.

Nous entendons beaucoup parler depuis quelque temps de l'espionnage invraisemblable subit sous Windows 10 mais c'est oublier que d'autres acteurs tel Google ou Facebook ne sont guère plus recommandables.

Regardez donc ce que Facebook se permet de collecter : Politique d’utilisation des données

Ces politiques, les entreprises actives du Web les rendent opaques à gérer par l'utilisateur et les font évoluer sans cesse. Tôt ou tard des données que vous souhaitez garder privées seront diffusées.

Il est utile de savoir qu'on peut partiellement restreindre la collecte de Facebook ou d’autres entreprises à la faveur de notre navigation. En Europe, European Digital Advertising Alliance  donne quelques pistes immédiatement utilisables.

Un Guide en ligne vous fournira  de précieux conseils adaptés aux principaux navigateurs. Voici le lien direct pour l'outil en ligne qui vous permettra de refuser auprès des sociétés détectées sur votre machine (avec les fameux cookies!) votre identification à des fins de publicités comportementales.

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Un petit clic contre les mauvaises odeurs publicitaires!

 

14:38 Publié dans Actualité, Dépannage Astuces | Tags : publicité, web, internet | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/09/2015

De l’avènement des ONG néo-coloniales

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USAid est dans la théorie des bisounours une agence de coopération bilatérale américaine ciblant les décideurs politiques, scientifiques et les institutions en charge du développement. Son intérêt se porte tout particulièrement sur les opérateurs nationaux de télécommunication sans négliger les entreprises privées dans les secteurs de l'environnement, de agriculture, de la santé et de l'éducation.

Son action se manifeste dans de nombreux pays Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Côte d'Ivoire, Érythrée, Éthiopie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Madagascar, Mali, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe. Les moyens sont donc importants.

Une des préoccupations, un des vecteur mis en avant consiste à fournir des infrastructures pour des connexions àFijpg.jpg l'Internet à haut débit dans une sélection de ces pays africains. Ce programme est soumis à des conditions strictes qui sont l'ouverture du marché des télécommunications aux entreprises privées (fin du monopole d’État) et l'engagement des autorités de mettre en place une politique libérale de prix. Les autorités nationales doivent de plus signer un accord bilatéral avec les autorités américaines, le Memorandum of Understanding par lequel elles s'engagent officiellement à mettre en place un Plan d'action libéral pour la gestion et l'extension des infrastructures de télécommunications. 

En d'autres termes, il s'agit d'ingérence politique au service du secteur privé et souvent sous contrôle étranger et américain, de maîtrise technique et de main mise sur la sécurité du secteur communication numérique. En résumé, nous avons là une pacte avec le diable donc pas du tout d'un échange gagnant-gagnant. Cette mise sous tutelle dangereuse, de type néo-coloniale, heureusement certains n'en sont pas dupes.

Ne croyez pas que ce type de situation est réservée à l'Afrique, en France on appelle ce genre de trahison une loi sur le renseignement.


 A propos de Financement du développement et diplomatie: l'attitude du Sénégal: La Diplomatie économique sénégalaise à l'épreuve du local et du global: pour une administration de développement de Alioune Dione. Extrait et commentaire pertinent de Kemi Seba.


L'émission Le Grand Rendez-Vous sur  2STV consacrée à la diplomatie du développement dans son intégralité.

 

13:17 Publié dans Actualité | Tags : ong, afrique, télécommunications, internet | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!