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28/02/2022

Russie : La menace fantôme

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Après des dizaines d'années de violations du droit international par l'OTAN, après 8 ans de terrorisme et de persécutions de civils, la Russie s'est décidé à dire stop et pas seulement par les mots mais par les actes, sur le terrain. Doit-on être surpris de voir en face surgir chez les fameuses démocraties éthiques pourtant toutes en faillite des financements et des livraisons d'armes pour la junte arrivée au pouvoir en Ukraine par le coup d'état, la terreur dans la rue et le meurtre, un équipement qui ira donc à des bataillons se réclamant du pire extémisme et célébrant le nazisme mais qui ira aussi à des ex-combattants de Daesh. Les Français ayant des parents tombés à cause du nazisme ou des attentats islamistes apprécieront certainement cet engagement qui en dit long sur la farce de l'antifascisme et de la lutte contre l'extrême droite qui sort du chapeau à chaque élection. En cliché, le bataillon ukrainien Azov, de la Garde Nationale, affichant ses valeurs donc compatibles avec les valeurs des démocraties occidentales qui lui fourniront un équipement payé par le contribuable européen. 

 

31 décembre 2021 Macron annonce "des semaines difficiles". "Des décisions dont on parlait depuis des décennies seront prises qui changeront la vie".

Bill Gates : "2022 ? Nous n'aurons pas pas à nous soucier du Covid mais d'autre chose". (31/12/2021).

 

Petit retour au réel. Octobre 2021 Victoria Nuland, Sous-secrétaire d'État pour les Affaires politiques des États-Unis, de passage à Moscou menace de détruire l'économie russe et exige la démission du Président Poutine.

Le 4 février 2014, l’enregistrement d'un appel téléphonique datant du 28 janvier 2014 entre Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt, ambassadeur des États-Unis en Ukraine, est publié sur Youtube, la diffusion de la conversation téléphonique a provoqué un scandale en raison du langage employé « And, you know… Fuck the EU »

Décembre 2021 la Russie fait parvenir aux Etats-Unis une proposition de traité garantissant la paix et la sécurité demandant simplement à ces derniers le respect du droit international soit de la Charte des nations unies complétée en avril 1955 par la résolution de Bandung.

Il s'agit d'obtenir le retrait des troupes de l'OTAN des pays d'Europe centrale et orientale, extension militaire à l'Est violant le Traité de Postdam d'août 1945 pourtant confirmé par les signatures ultérieures des 57 états de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (novembre 1999 Déclaration du Sommet d'Istanbul et signature de la Charte de sécurité européenne puis en 2010 la Déclaration Commémorative d'Astana "Vers une Communauté de Sécurité").

Il s'agit aussi d'obtenir le départ d'arme nucléaires en Europe de l'Ouest dans des pays (Italie, Pays Bas) qui n'en sont pas producteurs, autre violation du droit international.

A cette réalité du droit, les Etats-Unis et leur outil l'OTAN opposent leur volonté de décider des règles pour tous.

Défendre le droit international n'est pas la même chose que défendre la simple opinion de la minoritaire communauté internationale, pseudonyme de la communauté marchande des partenaires complices de l'OTAN et de ses filiales. 


C'est même le contraire.


Ce n'est pas la Russie qui a détruit l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, la Libye, le Panama, la Yougoslavie depuis 30 ans.
Ce n'est pas la Russie qui stocke illégalement des armes nucléaires en Italie et aux Pays Bas.
Ce n'est pas elle qui nous fait la guerre. 

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré ce 27 février que les médias RT et Sputnik allaient être bannis de l'Union européenne. Telegram est aussi menacé dans plusieurs pays et en particulier en Allemagne. La Démocratie marchande en phase de crise économique sans retour possible est incompatible avec la liberté d'expression ni le pluralisme. Peut-être parce qu'elle nous ment tout le temps et sur tous les sujets et qu'il est urgent de nous imposer de nouvelles fables. Il faut dire que la résistance au dogme au covidiste profite des médias alternatifs ou du Net pour diffuser une information bannies des grands médias vivant de la publicité et/ou de la subvention étatique. C'est d'ailleurs une avalanche de vidéos des reportages de guerre bidonnés et anti-Russie qui est visible partout et dit tout sur le spectacle menteur qu'on veut nous vendre. Procurez vous un VPN en urgence si ce n'est pas déjà fait et connectez vous à partir d'une zone plus libre (provisoirement), comme la Suisse. En cliché, Discord qui va aussi renforcer sa censure. Comme par hasard tout cela tombe juste avant des présidentielles en France qui ce 28 février ne verront pourtant aucun candidat d'opposition pouvoir se présenter.

Ce sont par contre les coupables de ces actes qui prétendent en notre nom, contre le droit international bafoué, sanctionner la Russie pour sa défense de populations ayant majoritairement la nationalité russe (on se garde bien de le dire) et subissant le terrorisme et les bombardements depuis 8 ans en raison de leurs violations de ce droit.

Les provocations terroristes contre le Donetsk et la Russie ne sont pas des hasards, elles ont été planifiées afin d'obtenir la réponse défensive russe autorisant le renouvellement des sanctions et la fin de NordStream2.

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Le recours par le gouvernement français à McKinsey cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre la Covid-19 suscite la polémique, coûtant des millions d'euros au contribuable pour un résultat peu probant. Un rapport de la Cour des comptes de 2018 prévenait pourtant déjà que « en matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques ». Le laisser-passer dit sanitaire a été instauré sur les conseils de McKinsey, comme dans tous les pays ayant eu recours à ses services. Le 19 janvier 2022, un juge fédéral autorise des poursuites contre des associés-dirigeants de McKinsey pour violation de la loi anti-criminalité RICO ("Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act") .



Nous constatons dans ce cadre que la classe politique est intégralement entrée en collaboration active avec Washington ce qui est naturel après sa validation des précédentes fables climatiques et Covid.
Voter sera donc demain ouvertement légitimer ce système servant des intérêts étrangers et purement marchands.

Dans une interview sur la station Europe 1, Jean-Louis Bourlanges, député et président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, a affirmé s'attendre à des mouvements» de population dont il est difficile d'estimer l'ampleur. Mais, selon cet élu, les Ukrainiens qui s'apprêtent à quitter leur pays seront pour l'essentiel des intellectuels et apporteront aux pays d'accueil une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit. Quel aveu ! Quant aux intellectuels, des trottoirs de Hambourg à ceux de Cannes ou de Prague, on sait de quoi il s'agit en réalité.

Le Grand Remplacement annoncé en son temps par Marx consiste à remplacé un autochtone par un migrant qui ne sera jamais solidaire des combats sociaux, ne portera aucun Gilet Jaune et ne sera pas plus antiPass ou antiVax. C'est aussi le moyen de faire baisser les salaires et augmenter le chômage donc de précarisé donc de prévenir les révoltes humaines et sociales.

 

La guerre de la Démocratie du Capitalisme en crise

n'est pas en priorité contre la Russie

Elle est contre nous

 

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Pour découvrir le twerk du Président ukrainien Zelensky en latex et talons aiguilles pour lequel on vous demandera peut-être bientôt de mourir (pour l'instant on s'en prend juste à vos impôts) cliquez ici.

 

Discours du Président russe Poutine absent du sens de la déontologie des grands médias éthiques occidentaux mais qui permet de comprendre 

 

Allocution du président de la Fédération de Russie

24 février 2022

Moscou, Kremlin

 

Chers citoyens russes, chers amis,

Aujourd’hui, il me semble nécessaire de revenir sur les événements tragiques qui se déroulent dans le Donbass et sur les questions clés liées à la sécurité de la Russie.

Je vais commencer par ce que j’ai dit dans mon discours du 21 février de cette année. Je me réfère à ce qui nous préoccupe particulièrement, à savoir les menaces fondamentales que font peser sur notre pays de manière démesurée et arrogante, pas à pas, année après année, les hommes politiques occidentaux irresponsables. Il s’agit de l’expansion de l’OTAN vers l’est, du fait que ses infrastructures militaires s’approchent des frontières de la Russie.

On sait très bien que depuis 30 ans nous nous efforçons avec persistance et patience de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes de sécurité, égale et indivisible, en Europe. En réponse à nos propositions, ça n’a toujours été que soit des tromperies et des mensonges cyniques, ou bien des tentatives de pression et de chantage, alors que l’Alliance atlantique, malgré toutes nos protestations et préoccupations, ne cesse de s’élargir. La machine de guerre est en marche et, je le répète, elle s’approche très près de nos frontières.

Pourquoi tout cela arrive-t-il ? Pourquoi cette attitude arrogante consistant à parler dans l’optique de sa propre exclusivité, infaillibilité et permissivité ? D’où vient cette attitude indifférente et dédaigneuse à l’égard de nos intérêts et de nos demandes absolument légitimes ?

La réponse est claire, tout est clair et évident. L’Union soviétique s’est affaiblie à la fin des années 1980, puis elle s’est effondrée. Tout ce qui s’est passé à l’époque est une bonne leçon pour nous aujourd’hui ; cela a mis en exergue que la paralysie du pouvoir et de la volonté est le premier pas vers la dégradation complète et l’oubli. Dès que nous avons perdu notre confiance en nous-mêmes un certain temps, l’équilibre des pouvoirs dans le monde a été rompu.

Cela a conduit à une situation où les traités et accords existants ne sont plus réellement en vigueur. La persuasion et les demandes n’ont aucun effet. Tout ce qui ne convient pas au détenteur de l’hégémonie, aux grands de ce monde, est qualifié d’archaïque, obsolète et inutile. Et inversement : tout ce qui leur semble avantageux est présenté comme la vérité ultime, est imposé à tout prix, de manière insolente, par tous les moyens. Сeux qui ne sont pas d’accord finissent à genoux.

Ce dont je parle maintenant ne concerne pas seulement la Russie et nous ne sommes pas les seuls à être préoccupés par cela. Il s’agit de l’ensemble du système des relations internationales, et parfois même les alliés des États-Unis eux-mêmes. Après l’effondrement de l’URSS, le monde a été, de fait, remodelé, et les normes établies du droit international, dont les principales, fondamentales, ont été adoptées à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont largement consolidé ses résultats, ont commencé à gêner ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide.

Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales, dans les règles pour les organiser, il était nécessaire de prendre en compte les changements de la situation dans le monde et de l’équilibre même des forces. Mais cela aurait dû être fait de manière professionnelle, progressivement, avec patience, en prenant en compte et en respectant les intérêts de tous les pays et en pleine conscience de leur responsabilité. Mais non : en raison de l’euphorie due à la supériorité absolue, d’une sorte de forme moderne d’absolutisme, et dans le contexte d’un faible niveau de culture générale et de fatuité de ceux qui ont préparé, pris et promu des décisions qui étaient rentables uniquement pour eux-mêmes, la situation a pris une tournure différente.

Voici des exemples tout trouvés. Tout d’abord, sans aucune autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont mené une opération militaire sanglante contre Belgrade, ils ont utilisé des avions, des missiles en plein cœur de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements continus sur des villes pacifiques, sur des infrastructures vitales. Il est nécessaire de rappeler ces faits car certains collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et quand nous en parlons, ils préfèrent faire référence non pas aux normes du droit international mais aux circonstances qu’ils interprètent comme ils l’estiment nécessaire.

Puis est venu le tour de l’Irak, de la Libye, de la Syrie. L’utilisation illégitime de la force militaire contre la Libye, la dénaturation de toutes les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question libyenne ont conduit à la destruction complète de l’État, au fait qu’un énorme foyer de terrorisme international est apparu, au fait que le pays s’est trouvé plongé dans une catastrophe humanitaire, dans l’abîme de la guerre civile, qui a duré plusieurs années et se poursuit encore. La tragédie, à laquelle des centaines de milliers, des millions de personnes ont été condamnées, non seulement en Libye, mais dans toute cette région, a provoqué un exode migratoire massif de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe.

Un sort similaire a été réservé à la Syrie. Les opérations militaires de la coalition occidentale sur le territoire de ce pays sans le consentement du gouvernement syrien et sans la sanction du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont rien d’autre qu’une agression, une intervention.

Cependant, l’invasion de l’Irak, qui n’avait aucun fondement juridique non plus, occupe une place particulière. Comme prétexte, ils ont choisi les prétendues informations fiables dont auraient disposé les États-Unis sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Pour preuve, le secrétaire d’État américain agitait publiquement, devant le monde entier, un tube rempli de poudre blanche, assurant tout le monde qu’il s’agissait d’une arme chimique en cours de développement en Irak. Et puis il s’est avéré que tout cela était une manipulation, du bluff : il n’y avait pas d’armes chimiques en Irak. C’est incroyable, surprenant, mais le fait est là. Il y a eu des mensonges au plus haut niveau étatique et du haut de la tribune de l’ONU. Et en conséquence de cela, il y a eu des sacrifices énormes, des destructions, une progression incroyable de terrorisme.

En fait, on a l’impression que pratiquement partout, dans de nombreuses régions dans le monde, là où l’Occident vient mettre en place son ordre, cela se termine en blessures sanglantes qui ne cicatrisent pas, en plaies que sont le terrorisme international et l’extrémisme. Tout ce que j’ai évoqué en est l’exemple le plus flagrant, mais ce n’est en aucun cas le seul exemple du mépris du droit international.

S’ajoutent à cela les promesses faites à notre pays de ne pas étendre l’OTAN d’un pouce vers l’est. Je le répète : ils ont menti ou, en termes populaires, ils nous ont tout simplement arnaqués. Oui, on entend souvent dire que la politique est quelque chose de sale. Peut-être. Mais quand même pas à ce niveau-là ! Après tout, un tel comportement de tricheur contredit non seulement les principes des relations internationales, mais surtout les normes de moralité et d’éthique généralement reconnues. Où sont la justice et la vérité ici ? Ce ne sont que des mensonges et de l’hypocrisie.

Par ailleurs, des hommes politiques, des politologues et des journalistes américains eux-mêmes écrivent et parlent du fait qu’un véritable « empire du mensonge » a été créé aux États-Unis ces dernières années. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela, c’est ainsi. Mais il ne faut pas jouer les modestes : les États-Unis restent un grand pays, une puissance avec un rôle moteur. Tous leurs satellites non seulement leur donnent raison, avec résignation et humilité ils se joignent à leur rhétorique pour n’importe quelle raison, mais ils copient également leur comportement, acceptent avec enthousiasme les règles proposées. Par conséquent nous avons toutes les raisons d’affirmer avec certitude que l’ensemble de ce qu’on appelle le bloc occidental, formé par les États-Unis à leur image, est dans son ensemble cet « empire du mensonge ».

Quant à notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré toute l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie moderne, la volonté de coopérer honnêtement avec les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, et dans les conditions d’un désarmement quasi unilatéral, ils ont immédiatement essayé d’aller jusqu’au bout, de nous achever, de nous détruire complètement. C’est exactement ce qui s’est passé dans les années 1990, au début des années 2000, lorsque l’Occident dit collectif a soutenu très activement le séparatisme et les gangs de mercenaires dans le sud de la Russie. Quels sacrifices, quelles pertes tout cela nous a-t-il alors causés, quelles épreuves avons-nous dû traverser avant de briser définitivement le terrorisme international dans le Caucase ? Nous nous en souvenons et ne l’oublierons jamais.

En fait, jusqu’à récemment, ils n’ont cessé de chercher à nous utiliser dans leurs propres intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles, de nous imposer leurs pseudo-valeurs, ce qui nous consumerait – nous, notre peuple – de l’intérieur ; ces attitudes qu’ils imposent déjà agressivement dans leurs pays et qui conduisent directement à la dégradation et à la dégénérescence car ils contredisent la nature humaine. Cela n’arrivera pas et personne n’y est jamais arrivé. Cela ne fonctionnera pas non plus maintenant.

Malgré tout, en décembre 2021, nous avons une nouvelle fois tenté de nous mettre d’accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes pour assurer la sécurité en Europe et sur le non-élargissement de l’OTAN. Tout a été en vain. La position américaine ne change pas. Ils ne considèrent pas comme nécessaire de négocier avec la Russie sur cette question clé pour nous. Ils poursuivent leurs propres objectifs et négligent nos intérêts.

Et bien sûr, dans cette situation, nous nous demandons : que faire ensuite, à quoi s’attendre ? L’histoire nous apprend qu’en 1940 et au début de 1941, l’Union soviétique a tenté d’empêcher ou du moins de retarder la guerre par tous les moyens. Pour ce faire, elle a essayé littéralement jusqu’à la dernière minute de ne pas provoquer un agresseur potentiel, n’a pas pris ou reporté les mesures les plus nécessaires et les plus évidentes visant à se préparer et repousser une attaque inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises étaient dramatiquement tardives.

En conséquence, le pays n’était pas prêt à faire face à pleine capacité à l’invasion de l’Allemagne nazie qui a attaqué notre Patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. L’ennemi a été arrêté puis écrasé, mais à un coût colossal. La tentative d’amadouer l’agresseur à la veille de la Grande Guerre Patriotique s’est avéré être une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Au cours des premiers mois de la guerre, nous avons perdu de vastes territoires stratégiquement importants et des millions de personnes. Nous ne ferons pas une telle erreur une deuxième fois, nous n’en avons pas le droit.


La situation au 28 février.  Bulletin Stratpol N°68. Blitzkrieg russe en Ukraine.

Ceux qui revendiquent la domination mondiale, publiquement, en toute impunité et, je le souligne, sans aucune justification, nous déclarent, nous, la Russie, leur ennemi. En effet, ils disposent aujourd’hui de grandes capacités financières, scientifiques, technologiques et militaires. Nous en sommes conscients et évaluons objectivement les menaces qui nous sont adressées constamment dans le domaine de l’économie, ainsi que notre capacité à résister à ce chantage impudent et permanent. Je le répète, nous les évaluons sans illusions, de manière très réaliste.

En ce qui concerne le domaine militaire, la Russie moderne, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une grande partie de son potentiel, est aujourd’hui l’une des puissances nucléaires les plus fortes du monde et dispose en outre d’avantages en ce qui concerne un certain nombre d’armes de pointe. Il ne devrait donc faire aucun doute qu’une attaque directe contre notre pays entraînerait une défaite et des conséquences désastreuses pour tout agresseur potentiel.

Cependant, les technologies, y compris en matière de défense, évoluent rapidement. Le leadership dans ce domaine a changé et changera encore de main, tandis que la conquête militaire des territoires adjacents à nos frontières, si nous laissons cela se produire, se poursuivra pendant des décennies ou, peut-être, pour toujours, et constituera une menace toujours plus grande et totalement inacceptable pour la Russie.

Aujourd’hui même, alors que l’OTAN s’étend vers l’est, la situation pour notre pays se dégrade et devient chaque année plus dangereuse. En outre, ces derniers jours, les dirigeants de l’OTAN ont explicitement évoqué la nécessité d’accélérer, de forcer l’avancée des infrastructures de l’Alliance vers les frontières de la Russie. En d’autres termes, ils renforcent leur position. Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ce qui se passe. Ce serait complètement irresponsable de notre part.

La poursuite de l’expansion de l’infrastructure de l’Alliance atlantique, la conquête militaire des territoires de l’Ukraine qui a commencé, est inacceptable pour nous. Le problème, bien sûr, n’est pas la structure de l’OTAN elle-même, elle n’est qu’un instrument de la politique étrangère des États-Unis. Le problème est que sur les territoires qui nous sont adjacents, je vous fais remarquer, sur nos propres territoires historiques, une « anti-Russie » est en train d’être créée, qui a été placée sous un contrôle extérieur total, qui est colonisée de manière active par les forces armées des pays de l’OTAN et où il y a un afflux d’armes les plus modernes.

Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit de ce qui est qualifié de politique de dissuasion de la Russie, de dividendes géopolitiques évidents. Et pour notre pays, c’est finalement une question de vie ou de mort, la question de notre avenir historique en tant que peuple. Et ce n’est pas une exagération, c’est la vérité. C’est une menace réelle, non seulement pour nos intérêts, mais pour l’existence même de notre État, pour sa souveraineté. C’est cette même ligne rouge dont on a parlé à plusieurs reprises. Ils l’ont franchie.

À cet égard, [il faut parler de] la situation dans le Donbass. Nous voyons que les forces qui ont effectué un coup d’État en Ukraine en 2014, ont pris le pouvoir et le conservent, de fait, à l’aide de procédures électorales décoratives, et ont finalement renoncé à un règlement pacifique du conflit. Pendant huit années, huit années infiniment longues, nous avons fait tout notre possible pour que la situation soit résolue par des moyens pacifiques et politiques. Tout cela en vain.

Comme je l’ai dit dans mon précédent discours, on ne peut pas regarder sans compassion ce qui se passe là-bas. Il n’était tout simplement plus possible de supporter tout cela. Il était nécessaire de mettre fin immédiatement à ce cauchemar, au génocide des millions de personnes qui y vivent, dont le seul espoir est la Russie, dont le seul espoir est en nous. Ce sont ces aspirations, ces sentiments, la douleur des gens qui ont été pour nous le principal motif pour décider de reconnaître les républiques populaires du Donbass.

Voici ce qu’il me paraît important de souligner davantage. Les principaux pays de l’OTAN, pour parvenir à leurs propres objectifs, soutiennent en Ukraine les nationalistes extrêmes et les néo-nazis, qui à leur tour ne pardonneront jamais aux Сriméens et aux habitants de Sébastopol leur libre choix, à savoir la réunification avec la Russie.

Bien sûr, ils iront en Crimée, tout comme dans le Donbass, portant la guerre, afin de tuer, tout comme les punisseurs des gangs de nationalistes ukrainiens, complices d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique, qui massacraient des personnes sans défense. Et ils déclarent aussi ouvertement revendiquer un certain nombre d’autres territoires russes.

Tout le cours des événements et l’analyse des informations reçues montrent que l’affrontement de la Russie avec ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps : ils se préparent, ils attendent un moment favorable. Maintenant, ils revendiquent également la possession d’armes nucléaires. Nous ne laisserons pas faire ça.

Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, après l’effondrement de l’URSS, la Russie a accepté de nouvelles réalités géopolitiques. Nous respectons et nous traiterons avec respect tous les pays nouvellement formés dans l’espace post-soviétique. Nous respectons et respecterons leur souveraineté, comme en témoigne l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan qui a fait face à des événements tragiques et à un défi lancé à son statut d’État et à son intégrité. Mais la Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer, exister avec une menace constante venant du territoire de l’Ukraine contemporaine.

Je rappelle que dans les années 2000-2005, nous avons riposté militairement aux terroristes du Caucase, défendu l’intégrité de notre État, préservé la Russie. En 2014, nous avons soutenu les Criméens et les résidents de Sébastopol. En 2015, nous avons utilisé les forces armées pour mettre un obstacle sûr à l’infiltration de terroristes de Syrie en Russie. Nous n’avions pas d’autre moyen de nous protéger.

La même chose se produit à l’heure actuelle. On ne nous a tout simplement pas laissé d’autre possibilité de protéger la Russie, notre peuple, à l’exception de celle que nous devrons utiliser aujourd’hui. Les circonstances exigent que nous prenions des mesures décisives et immédiates. Les républiques populaires du Donbass ont demandé de l’aide à la Russie.

À cet égard, conformément à l’article 51, partie 7, de la Charte des Nations unies, conformément à l’autorisation votée par le Sénat de la Fédération de Russie et en application des traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec la République Populaire de Donetsk et la République Populaire de Lougansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février dernier, j’ai décidé de mener une opération militaire spéciale.

Son objectif est de protéger les personnes qui souffrent des abus et du génocide de la part du régime de Kiev depuis huit ans. Et à cette fin, nous nous efforcerons de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine, et de poursuivre en justice ceux qui ont commis des crimes nombreux et sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nous ne planifions pas d’occuper des territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. Cependant, nous entendons de plus en plus souvent dire en Occident que les documents signés par le régime totalitaire soviétique qui instaurèrent les résultats de la Seconde Guerre mondiale ne devraient plus être appliqués. Eh bien, quelle est la réponse à cette question ?

Les résultats de la Seconde Guerre mondiale sont sacrés, tout comme les sacrifices de notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme. Et cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits de l’homme et des libertés, fondées sur les réalités de toutes les décennies d’après-guerre. Cela n’annule pas non plus le droit des peuples à l’autodétermination stipulé par l’article premier de la Charte des Nations unies.

Je tiens à vous rappeler que ni lors de la création de l’URSS, ni après la Seconde Guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux habitants de certains territoires faisant partie de l’Ukraine d’alors comment ils voulaient eux-mêmes organiser leur vie. Notre politique est fondée sur la liberté, la liberté de choix permettant à chacun de déterminer en toute indépendance son propre avenir et celui de ses enfants. Et nous considérons qu’il est important que ce droit – le droit de faire son choix – puisse être exercé par tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine contemporaine, par tous ceux qui le souhaitent.

À cet égard, je m’adresse également aux citoyens ukrainiens. En 2014, la Russie a été obligée de protéger les habitants de Crimée et de Sébastopol de ceux que vous traitez vous-même de « nazis ». Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont choisi de rejoindre leur patrie historique, la Russie, et nous avons soutenu cela. Je le répète : il était tout simplement impossible de faire autrement.

Les événements d’aujourd’hui ne sont pas liés à la volonté de porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien ; ils sont liés à la [nécessité] de protéger la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

Je le répète : nos actions relèvent de l’autodéfense contre les menaces qui pèsent sur nous et contre un désastre encore plus grave que celui d’aujourd’hui. Aussi difficile que cela puisse être, je vous demande de le comprendre et je vous appelle à la coopération pour tourner au plus vite cette page tragique et avancer ensemble, pour ne permettre à personne de s’immiscer dans nos affaires, dans nos relations, mais les développer de manière indépendante, afin que cela réunisse les conditions nécessaires à la résolution de tous les problèmes et, malgré l’existence de frontières entre les États, nous renforcerait de l’intérieur comme si nous ne formions qu’un. Je crois en cela, je crois que tel est notre avenir.

Je dois également m’adresser aux militaires des Forces armées ukrainiennes. Chers camarades ! Ce n’est pas pour que les néo-nazis d’aujourd’hui prennent le pouvoir en Ukraine que vos pères, vos grands-pères, vos arrière-grand-pères se sont battus contre les nazis en défendant notre patrie commune. Vous avez prêté serment d’allégeance au peuple ukrainien et non à la junte hostile au peuple qui pille l’Ukraine et persécute ce même peuple. Ne suivez pas ses ordres criminels. Je vous exhorte à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous.

Je tiens à le préciser : tous les militaires de l’armée ukrainienne qui obéissent à cette exigence pourront librement quitter la zone des hostilités et retourner auprès de leur famille. Une fois de plus, j’insiste fortement : toute responsabilité pour une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.

Maintenant quelques mots importants, très importants pour ceux qui seraient tentés de s’ingérer dans les événements en cours. Quiconque essaiera d’interférer contre nous, et plus encore de créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous mènera à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais fait face dans votre histoire. Nous sommes prêts à n’importe quelle évolution de la situation. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère être entendu.

 

Chers citoyens russes,

Le bien-être, l’existence même d’États et de peuples entiers, leur succès, leur viabilité trouvent toujours leur origine dans le puissant système des racines englobant leur culture et leurs valeurs, l’expérience et les traditions de leurs ancêtres et, bien sûr, dépendent directement de la capacité à s’adapter rapidement à une vie en constante évolution, de la cohésion de la société, de sa volonté de se consolider, de rassembler toutes les forces pour aller de l’avant.

Les forces sont toujours nécessaires, toujours, mais la force peut être de qualité diverse. La politique de « l’empire du mensonge » que j’ai évoquée au début de mon discours, repose avant tout sur la force brutale et directe. Dans de tels cas, nous disons : « Quand il y a de la force, pas besoin d’avoir quelque chose dans la tête ». Or, nous savons que la vraie force réside dans la justice et la vérité, qui sont de notre côté. Et s’il en est ainsi, alors il est difficile de ne pas être d’accord avec le fait que c’est la force et la volonté de se battre qui sont les fondements de l’indépendance et de la souveraineté, les fondations nécessaires et uniquement sur lesquelles on peut construire son avenir de manière fiable, construire sa maison, fonder sa famille, sa patrie.

 

Chers compatriotes,

Je suis sûr que les soldats et les officiers des Forces armées russes fidèles à leur pays accompliront leur devoir avec professionnalisme et courage. Je ne doute pas que tous les niveaux du pouvoir et les spécialistes responsables de la stabilité de notre économie, du système financier et du domaine social, ainsi que les dirigeants de nos entreprises et tous les milieux d’affaires russes travailleront d’une manière harmonieuse et efficace. Je compte sur une position consolidée et patriotique de tous les partis représentés au parlement et les forces publiques.

Après tout, comme cela a toujours été dans l’histoire, le destin de la Russie se trouve entre les mains fiables de notre peuple multinational. Cela signifie que les décisions adoptées seront exécutées, que nos objectifs seront atteints et que la sécurité de notre Patrie sera garantie d’une manière sûre. Je crois en votre soutien et en la force invincible que nous donne l’amour de la Patrie.

Vladimir Poutin

11:17 Publié dans Actualité | Tags : ukraine, russie, guerre, droit, covid, propagande, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

12/01/2021

Censure, ça continue

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Le troisième plus grand groupe radiophonique américain interdit la dissidence et menace de renvoyer les conservateurs qui remettent en question les résultats des élections.
Cumulus Media, le troisième propriétaire américain de stations de radio AM et FM, menace de renvoyer les animateurs d’émissions demandant justice au sujet des résultats controversés de l’élection présidentielle de 2020.
Cumulus, dont les stations abritent des noms connus tels que Mark Levin, Chris Plante et Dan Bongino, atteint plus d'un quart de milliard d'auditeurs chaque mois, avec une programmation diffusée à travers 416 stations détenues et exploitées par l'entreprise, ainsi qu'un près de 8 000 affiliés supplémentaires via Westwood One, une filiale de Cumulus.
Interdire la possibilité pour l'opposition de s'exprimer sur le sondes et sur les réseaux sociaux, de demander l'arbitrage de la justice semble donc le premier objectif du progrès dans l'optique Democrate.

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11/01/2021

Résistance à l'intolérance

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Un fournisseur de services Internet du nord de l'Idaho a bloqué Facebook et Twitter de son service WiFi en raison des préoccupations des clients concernant la censure généralisée des Big Tech.
 
T1 WIFI, qui fournit un accès Internet à la région du nord de l'Idaho et de Spokane, a déclaré aux clients dans un e-mail que les géants des médias sociaux seraient bloqués de ses services d'ici le mercredi 13 janvier.
«Il est venu à notre attention que Twitter et Facebook sont engagés dans la censure de nos clients et de nos informations», lit-on dans l'e-mail aux clients.
«Il y a trop de gens qui nous ont demandé de faire un [client] à la fois, nous allons donc bloquer [Facebook et Twitter] et tout autre site Web qui pourrait également être censuré (sic) que ce soit via leur algorithme qu'ils utilisent pour leur site ou tout autre moyen. »
"Notre société ne croit pas qu'un site Web ou un site de réseautage social ait le pouvoir de censurer ce que vous voyez et de publier et de vous cacher des informations, de vous empêcher de voir ce que vos amis et votre famille publient", poursuit le courriel. «C'est pourquoi, compte tenu du nombre de préoccupations, nous avons pris la décision de bloquer l'accès à ces deux sites Web depuis notre réseau.»

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Gab décolle

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«Notre trafic a augmenté de 753% au cours des dernières 24 heures. Des dizaines de millions de visites », a déclaré Gab en réponse à une question sur les vitesses de chargement lentes.
Le réseau de la liberté d'expression a annoncé qu'il mettrait dix nouveaux serveurs en ligne pour gérer l'augmentation du volume de trafic.
Gab a été la première alternative pour cause de censure de la liberté d'expression à Twitter. Il adopte une position ferme, autorisant tous les contenus légaux à l'exception de la pornographie. Les utilisateurs sont autorisés à contrôler leur propre expérience sur la plate-forme grâce à la création de filtres et de blocs de mots personnalisés.

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