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10/10/2024

Inversion de la vie et marchandisation ultime du sexe ( 2/3 )

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"Les dernières traces du système social et moral d'origine religieuse ont disparu. L’état zéro de la religion a été atteint. L'absence de croyances, de normes et d'habitudes de caractère ou d'origine religieuse laisse cependant l'angoisse d'être un homme, mortel, et qui ne sait pas ce qu'il fait sur terre. La réaction la plus banale face à ce vide est la déification du vide : le nihilisme, qui conduit à l’impulsion de détruire les choses, les gens et la réalité. Pour moi, un symptôme central en est l’idéologie transgenre qui amène nos classes moyennes supérieures à vouloir croire qu’un homme peut devenir une femme et une femme un homme. C'est une fausse déclaration. La biologie du code génétique nous dit que cela est impossible. Je parle ici en tant qu’anthropologue, en tant qu’érudit et non en tant que moraliste. Nous devons protéger les personnes qui pensent être d’un sexe différent du leur. Quant à la partie LGB de l’idéologie LGBT (lesbianisme, homosexualité masculine et bisexualité), ce sont des préférences sexuelles qui ont ma bénédiction. Il est également surprenant mais significatif que, en acceptant la rigidité du code génétique, la science et l’Église soient aujourd’hui du même côté. Contre l'affirmation nihiliste du faux", Emmanuel Todd, démocraphe, historien dans le Corriere di Bologna, octobre 2024.

 

 

L'économie politique du mariage gay n'est pas neutre, elle a des conséquences, notamment la PMA et la GPA. L'instrumentalisation des corps, s'inscrit dans un cadre capitaliste où même les relations humaines les plus intimes deviennent des objets de consommation et de profit. Elle est rupture avec "la vieille communauté de l’Être", renvoyant aux structures sociales et économiques plus anciennes, marquées par des luttes collectives et populaires telles que les révoltes paysannes, la Commune de Paris ou les grandes grèves ouvrières. Ces événements symbolisant un certain ancrage communautaire et subversif, opposé à l'individualisme exacerbé et marchandisé de la modernité.

En effet, dans ce nouvel ordre social, l’être humain, et en particulier la femme, est réduit à une simple marchandise. La location d'un utérus ou l'achat d'un enfant, dans le cadre de la GPA ou de la PMA, n'est qu'un prolongement de cette logique mercantile, où tout devient objet d'échange. Cette marchandisation des corps n'est pas seulement une conséquence des avancées biotechnologiques, mais une conséquence inévitable du système capitaliste contemporain, qui intègre et recycle toute forme de relation humaine pour en faire un produit commercialisable.

La déshumanisation progressive de l'individu au sein du système capitaliste est annoncée depuis longtemps. Dès le Livre Premier du Capital de Karl Marx, le capitalisme se révèle et transforme les êtres humains en simples rouages d'une machine économique. La phrase « fabriquer des surnuméraires » fait référence à la création d'une population excédentaire, exploitable à souhait par le marché, et corrobore l’idée de Marx sur l’armée industrielle de réserve, c’est-à-dire cette masse de travailleurs remplaçables et bon marché.

Cette logique capitaliste se traduit par une substitution des forces humaines coûteuses par des forces plus "bon marché". En remplaçant "un Yankee par trois Chinois" ou "l’homme par la femme", le capitalisme s’emploie à maximiser les profits en utilisant les individus de manière interchangeable, dévalorisant ainsi leur humanité. Cela mène à une forme d’exploitation accrue des femmes, qui sont jetées en masse dans les usines à des conditions de travail dégradantes, sous couvert de la lutte pour l'égalité et l'émancipation féminine.

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Septembre 2024, Russie : La Douma d'État a adopté en première lecture un projet de loi selon lequel il sera interdit aux enfants russes d'être adoptés par des citoyens de pays autorisant le changement de sexe. La nouvelle interdiction affectera en fait la grande majorité des pays de l'OTAN - le changement de sexe est autorisé à la fois en Turquie et dans les pays européens. Ce n'est qu'en Hongrie qu'il est officiellement interdit de changerle sexe indiqué à la naissance dans les documents. L'initiative affectera l'interdiction de l'adoption pour les citoyens d'Australie, d'Autriche, d'Argentine, de Belgique, de Grande-Bretagne, d'Allemagne, du Danemark, d'Islande, d'Espagne, d'Italie, du Canada et de Norvège. , Finlande, Suisse, Estonie et autres pays. Le Code de la famille interdit déjà aux personnes mariées entre personnes de même sexe et aux personnes non mariées mais citoyennes d'un État dans lequel les unions entre personnes de même sexe sont autorisées d'être parents adoptifs. Encore plus tôt, en 2012, l'adoption d'enfants russes par des citoyens américains avait été interdite.

Le féminisme joue un rôle dans la légitimation de cette exploitation. L’émancipation des femmes dans la sphère salariale est un moyen de rendre la main-d’œuvre féminine bon marché et disponible pour les industries. Les revendications féministes auraient été cooptées par le capitalisme pour mieux exploiter les femmes sous couvert d’égalité professionnelle.

Un autre aspect important est la manipulation des corps humains par le capitalisme à travers la maîtrise de la reproduction et de la mort. Il ne faut pas imaginer le droit à l’avortement comme une conquête sociale visant à garantir l’autonomie des femmes sur leur corps, mais comme un mécanisme de contrôle des populations, destiné à réguler une surproduction de fœtus. Cela fait écho à une logique productiviste où même la reproduction est soumise à des impératifs économiques.

Cette manipulation va jusqu’à la gestion de la mort, elle sera le stade suivant. La une “sédation terminale” commence à faire son chemin dans le discours du progressime de gauche. Il renvoie à l’euthanasie ou aux dispositifs médicaux qui encadrent la fin de vie. Ce contrôle des corps, de la naissance à la mort, serait l’expression ultime du capitalisme, qui réduit chaque être humain à une simple ressource exploitable, du début à la fin de son existence. Le corps devient ainsi un matériau dont dispose le marché, un "anti-humain" dépossédé de sa liberté, soumis aux lois du profit et de la rentabilité.

L'infamie technologique dit comment les avancées technologiques sont mises au service du capitalisme, plutôt qu'au service de l'humain. PMA, la GPA et les technologies de la reproduction ne sont en rien des progrès pour l'humanité, mais des outils qui exacerbent la déshumanisation. Cela fait écho à la critique plus large du progrès technique dans une perspective marxiste, où les innovations ne sont pas neutres, mais servent à renforcer les rapports de domination et d'exploitation.

Le progrès scientifique, au lieu de libérer l’individu, devient un instrument d’aliénation. Les corps deviennent des « choses hébétées et purement automates », fait échoe à l’automatisation des tâches et à la dépersonnalisation des individus dans le cadre de la production industrielle. Ce processus, initié au cours de la révolution industrielle, atteint ici son paroxysme, où même les dimensions les plus intimes de l’existence humaine (la naissance et la mort) sont absorbées par la logique du marché.

Ce quotidien, en marche, introduit les notions de transhumanisme, de fétichisme de la marchandise et de post-humanité. Il met en évidence le lien entre ces phénomènes contemporains et les dynamiques capitalistes, en soulignant comment la technologie, les biotechnologies et le capitalisme transforment l’être humain en un simple instrument, déconnecté de sa nature originelle et de ses émotions. Cette réflexion s’articule autour de plusieurs concepts clés, que nous allons examiner en détail.

Le transhumanisme est une étape ultime de la logique capitaliste de déshumanisation, où l’homme se transforme en machine à travers une série de modifications technologiques et bioéthiques. Le transhumanisme, ce n’est pas simplement une quête de dépassement des limites biologiques de l’homme, mais plutôt une perversion de la nature humaine, une étape vers l’« anti-humanité » où l’homme devient un objet reconfigurable à l’infini par le marché et la technologie.

Cette transformation comme l'accomplissement d'une logique de "réification du désir", c'est-à-dire une objectivation et une marchandisation des émotions et des aspirations humaines. La société capitaliste postmoderne, dans cette vision, vise à faire de l’être humain un simple outil productif, privé de ses attaches émotionnelles et sensibles. L'homme devient une "machine de désir réifiée", c'est-à-dire un être dont les besoins et les désirs sont entièrement conditionnés par les exigences du marché, et non par ses instincts naturels.

Dans cette perspective, la PMA, la GPA, le mariage homosexuel et la théorie du genre ne sont pas des avancées sociales, mais bien des manifestations de cette logique transhumaniste et capitaliste, où tout, y compris la reproduction et l'identité de genre, est déstructuré et reconstruit selon les besoins du marché. Ce constructivisme radical, qui dénature les relations humaines et les réduit à des rapports de marché, est une forme d’aliénation ultime. L’homme devient « étranger à lui-même », un être dont l’essence profonde est effacée par la domination de la technologie et du capital.

Le transhumanisme illustre le "fétichisme de la marchandise", un concept identifié par Marx. Il désigne le processus par lequel les relations sociales entre individus sont masquées par les relations entre les marchandises. Dans la société capitaliste, les biens et les services prennent une valeur qui semble indépendante du travail humain qui les a produits, et cette mystification renforce l’exploitation des travailleurs.

Cette mystification atteint un nouveau stade avec le transhumanisme, où l’humain lui-même devient une marchandise. L’être humain est déshumanisé et transformé en un objet parmi d’autres, un rouage du système capitaliste global. Cette "post-humanité", où l’humain est chosifié, marque l’avènement d’une société entièrement artificialisée, où les distinctions entre nature et technologie, humain et machine, sont abolies.

Cette transformation est présentée comme un projet inévitable de la société capitaliste : tout ce qui est naturel, y compris la nature humaine, est progressivement déconstruit et reconstruit selon les exigences du marché. Le capitalisme pousse ainsi l’humanité à s’émanciper de ses propres racines naturelles, nous somes dans un ’"anti-naturalisme achevé". Cela conduit à une post-humanité où l’homme est remplacé par des simulacres technologiques, vidés de leur humanité originelle.

Le capitalisme s’approprie aussi le vivant, cela ne se limite plus aux semances du paysan, le capitalisme intervient non seulement à travers la technologie, mais aussi à travers l’industrie du bio-capitalisme. Cette industrie, qui englobe les biotechnologies, la médecine reproductive, et plus généralement tout ce qui touche à la manipulation du corps humain, est décrite comme un terrain d’investissement lucratif pour les entreprises. Le capitalisme transforme tout aspect de l’existence humaine en une source de profit, que ce soit à travers la PMA, la GPA ou d’autres technologies biotechnologiques.

La notion de "liberté", dans ce cadre, n’est pas la liberté de l’individu, mais la liberté du marché. Ce que l’auteur appelle la "libre circulation infinie des techniques de la bio-rentabilité omniprésente" renvoie à l'idée que tout, y compris les corps humains, devient un objet de profit. Le capitalisme moderne, dans cette optique, est une "démocratie totalitaire" où les individus sont soumis à des obligations imposées par le marché et la technologie. La liberté est ainsi réduite à une forme d’asservissement, où les individus sont contraints d’adopter des modes de vie et des identités qui servent les intérêts du capital.

Le capitalisme, en prétendant libérer les individus des contraintes de la nature humaine, les emprisonne en réalité dans un système de dépendance technologique et économique. Le projet transhumaniste, loin de libérer l’homme, l’assujettit davantage à la logique du marché. Le corps humain devient un simple instrument de production et de consommation, une "chose humaine" qui participe au vaste système de valorisation capitaliste.

Il faut aussi poser la question de la fusion entre l’homme et la machine, stade ultime du processus de déshumanisation capitaliste. La « machinisation de l’affectivité » évoquée dans le texte décrit une société où même les émotions et les relations humaines sont mécanisées et standardisées. Cette fusion aboutit à une ultra-automatisation de l’existence humaine, où les individus ne sont plus que des « instruments du vaste univers des ustensiles de l’onanisme mécanique ».

Les individus, dans cette société post-humaniste, ne sont plus des êtres vivants dotés de sentiments et de désirs autonomes, mais des objets mécaniques, manipulés par le marché pour satisfaire des besoins artificiels créés par le capitalisme. Les émotions, les relations, et même la vie elle-même sont réduites à des simulations et des simulacres, où la véritable humanité est absente.

Le capitalisme est un système totalitaire qui cherche à contrôler tous les aspects de l’existence humaine, des corps à la technologie, en passant par les émotions et les relations. Le projet transhumaniste, loin d’émanciper l’homme, le condamne à une existence chosifiée, où il devient un simple rouage dans la machine globale de production et de consommation. Cette critique appelle à une réflexion profonde sur les  conséquences de la technologie et du capitalisme sur la nature humaine, et sur la manière dont ces dynamiques transforment les relations humaines, les corps, et finalement, l’essence même de l’humanité.

L'industrialisation de la procréation et de la génétique montre comment le capitalisme s'approprie la biologie humaine pour la transformer en un nouveau champ de profit. Le corps humain, dans ce cadre, n’est plus qu’un ensemble de ressources biologiques – cellules, gènes, organes – qui peuvent être échangées sur le marché comme n’importe quelle autre marchandise. Cette tendance vers une marchandisation croissante de la biologie illustre un processus où la vie elle-même est de plus en plus contrôlée par des logiques économiques et technologiques.

L’objectif du capitalisme n’est pas seulement de maximiser le profit à partir des produits manufacturés ou des services, mais aussi de s’approprier les mécanismes naturels de la vie pour les instrumentaliser à des fins commerciales. Cette instrumentalisation touche même à des domaines aussi intimes que la sexualité et la procréation, où l’utilisation de techniques comme la PMA et la GPA (ou gestation pour autrui) démontre que même la création de la vie humaine est désormais soumise aux lois du marché.

En objectivant ces processus, le capitalisme participe à une forme de "déshumanisation" où l’humain devient un simple moyen de production et de reproduction, exploité par un système économique qui cherche à transformer tout aspect de la vie en bien commercialisable.

La sexualité contemporaine est un point central de révélation du réel marchand. La sexualité humaine, autrefois liée à des relations émotionnelles profondes et à des liens interpersonnels, est désormais transformée en un objet de consommation. Le capitalisme moderne s'immisce dans l’intimité des individus en exploitant leurs désirs sexuels, les transformant en consommateurs de plaisir "factice" et d'une jouissance artificielle, fabriquée par les industries du sexe et la pornographie.

Cette marchandisation de la sexualité ne libère pas les individus, elle les aliène. Ce qui est présenté comme une "libération sexuelle" dans la société contemporaine n'est en fait qu'une forme d’asservissement déguisée. La "liberté" sexuelle, dans cette perspective, n’est pas une émancipation authentique, mais une soumission aux impératifs de consommation. Les individus sont encouragés à consommer des images et des objets sexuels qui n’ont pour but que de les éloigner d’une jouissance humaine véritable, c’est-à-dire d’une sexualité libre et spontanée fondée sur l’amour et la connexion émotionnelle.

La domination capitaliste impose ainsi un modèle de sexualité "robotisée", où la rencontre des corps se fait dans un cadre régi par le profit et l’exploitation. La sexualité devient un produit que l'on achète et que l'on vend, une interaction qui n'a plus rien d'humain. Le capitalisme produit ainsi des individus narcissiques et aliénés, dont la quête de plaisir est réduite à la satisfaction immédiate de désirs artificiels, sans aucun lien avec une véritable épanouissement émotionnel ou spirituel.

Le discours dominant de la "libération" sexuelle, particulièrement depuis les révolutions sociétales des années 1960, doit être déconstruit. Ce que l'on appelle "libération" n'est en réalité qu'une extension de la logique capitaliste dans les sphères les plus intimes de la vie humaine. Le marché a réussi à s’approprier la sexualité en la transformant en un terrain d’exploitation et de profit. La libération sexuelle, loin d'émanciper les individus, les réduit à des objets sexuels manipulables, des consommateurs d’images et de fantasmes fabriqués par l’industrie du sexe et des médias.

Cette "libération" n’est donc qu’une nouvelle forme d’aliénation. Les individus pensent être libres, mais en réalité, leur sexualité est conditionnée par des images et des attentes imposées par la société de consommation. Cette manipulation est particulièrement visible dans l’industrie de la pornographie, qui promeut une sexualité déconnectée des émotions humaines et basée sur une objectification violente des corps, où les relations humaines sont réduites à des actes mécaniques de consommation sexuelle.

Cela s'étend également aux dynamiques mondiales du capitalisme, en particulier en ce qui concerne les migrations internationales et le commerce des corps. La "libération" sexuelle, couplée à l'exploitation économique, conduit à un marché globalisé de la sexualité où les corps humains sont marchandisés et échangés à travers des frontières nationales et culturelles. Ce phénomène est souvent lié à des formes d’exploitation, comme la traite des femmes et des enfants, et révèle comment le capitalisme transforme même la migration en un moyen de profit.

La mondialisation du capitalisme s'accompagne d'une industrialisation de la sexualité, où les corps sont déplacés, exploités et vendus dans des contextes de pauvreté et de domination économique. Cette dynamique contribue à une déshumanisation accrue, où les êtres humains ne sont plus que des marchandises dans un marché globalisé qui cherche à maximiser les profits en exploitant les ressources humaines les plus vulnérables.

Le texte critique en profondeur la manière dont le capitalisme moderne, dans son obsession de la croissance et du profit, conduit à une "anti-humanité". L'humain, en tant qu'être doté d'émotions, de conscience et de dignité, est progressivement dégradé en un simple objet manipulé par les forces économiques. La marchandisation de la sexualité n’est qu’un exemple de cette tendance plus large, où chaque aspect de la vie humaine est soumis à une logique de consommation et de profit.


Le capitalisme en crise terminale est chaos et indistinction, il fait fleurir les pathologies de l'identité, ces expression du déni du réel devenant la norme du pouvoir politique et marchand. Pour un système en faillite, tout doit être objet de commerce, de profit, l'identité, le sexe et l'aliénation marchande de la compétition olypique vient de la démontrer à la face du monde. L'enfant ne pouvait y échapper.

Cette "anti-humanité" résulte d'une accumulation de faussetés – des plaisirs factices, des libertés illusoires – qui éloignent les individus de leur véritable humanité. La société de consommation, en vendant des images et des objets sexuels, détruit la possibilité d'une sexualité authentique et d’une véritable jouissance. Elle génère un monde où les relations humaines sont remplacées par des échanges de marchandises, où les corps deviennent des objets de profit et de manipulation.

Le capitalisme moderne, en s'emparant de la sexualité et de la procréation, conduit ainsi à une déshumanisation généralisée. La vie humaine, dans ce cadre, est vidée de son essence et réduite à une série de processus technologiques et marchands. L’individu n'est plus qu'un rouage dans une machine globale qui cherche à maximiser le profit à tout prix, au détriment de l'épanouissement humain véritable.

La prise de conscience des conséquences de la marchandisation de la vie humaine dans le cadre du capitalisme contemporain est d'une urgente nécessité. Elle met en lumière les dangers d'une société où même les aspects les plus intimes de l'existence sont exploités pour le profit. La sexualité, qui devrait être un espace de liberté et d'épanouissement personnel, est transformée en un objet de consommation, aliénant les individus et détruisant la possibilité d'une jouissance authentique.

Dans cette perspective, il est crucial de repenser les dynamiques économiques et sociales qui conditionnent la manière dont nous vivons notre sexualité et nos relations humaines. 

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03/10/2024

Google contre l'Afrique debout

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African Stream est un média en ligne basé à Nairobi qui refuse de s'aligner, contrairement à la majorité des grands médias occidentaux, sur le narratif de l'actualité dicté par Washington et ose prétendre à une vision africaine du monde, un projet tout à fait inacceptable pour le capitalisme dominant en crise qui a la nécessité d'imposer la vérité unique, climatique, sanitaire, kiévienne... de sa propagande de guerre. Le média est désormais interdit par Youtube et Meta ( Facebook ) mais on peut heureusement le retrouver sur  TikTokReddit, Rumble et X

L'organisation panafricaine de médias numériques African Stream accuse Google de censure après que l'entreprise amércaine proche du Parti Democrate l'a exclu de l'espace de travail Gmail.
Ici John Kerry, ancien délégué du Parti Democrate en charge du pipeau climatique. Si on le comprend bien, le réseau social qui ne permet pas d'imposer la propagande donc le consensus de la marchandise et de l'état est un problème et dangereux. On comprend que ce type d'analyse toxique pointée par Africa Stream soit source de répresailles. Africa Stream devient donc russe dans l'instant mais on aurait pu, selon l'heure et le jour, le dire tout aussi bien iranien, antivax, Gilet Jaune, palestinien ou gaulois réfractaire.
 
Le gouvernement américain a récemment affirmé que le site était un outil de désinformation... russe ( ! ).
La décision a entraîné la perte de l'accès à deux années d'e-mails et de fichiers stockés dans les installations de stockage cloud de Google précise le média.
« Google n'a fourni aucune raison crédible pour nous bannir, si ce n'est que nous avons « violé la politique de Google Workspace », qui comprend « l'envoi de spam ou l'utilisation du compte pour tout type de fraude »
Avec ce principe n'importe quel média dans le monde peut donc être interdit par pur caprice du jour au lendemain.
 
 
N'oublions pas que nous sommes en période de crise économique sans solution et d'élections, les Présidentielles américaines. Il ne faudrait pas que le migrant africain devenu américain vote Trump par solidarité avec la famille restée au pays. Alors, comme au bon temps de la plantation, il suffit de le priver d'information, de la parole.

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23/09/2024

Inversion de la vie et marchandisation ultime du sexe ( 1/3 )

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« Extrapolé à partir de l’état actuel de la recherche sur la fertilité », Hashem Al-Ghaili, homme de communication, biologiste moléculaire et communicateur scientifique yéménite, imagine en 2022 le concept Ectolife.des centaines de  « nacelles de croissance », entendez par  là des utérus artificiels transparents au sein d'environnement vendeur capable de séduire le bobo de demain. Selon lui, ce modèle de parentalité sera possible d’ici quelques années, et généralisé à moyen terme.

 

Durant sa phase de domination formelle, le mode de production capitaliste émerge progressivement, se nourrissant des structures économiques et sociales préexistantes sans les transformer immédiatement en profondeur. Cette phase s’étend du développement médiéval des grandes cités marchandes, telles que Venise, Anvers, Gênes, et Amsterdam, jusqu'à la première guerre mondiale de 1914, une boucherie qui marque un tournant historique et l’aboutissement de tensions économiques et géopolitiques latentes.

Dans cette période, le capitalisme n'est pas encore pleinement formé : il s'appuie sur des formes de production qui lui sont extérieures, qu'il absorbe et transforme progressivement pour les modeler selon ses propres principes. Ce processus d’assimilation implique une lente digestion des anciennes pratiques économiques, des traditions commerciales et des modes de vie qui résistent initialement à la logique capitaliste. Les structures précapitalistes, notamment féodales et marchandes, sont incorporées et reconfigurées en fonction des besoins du capital, qui exige une expansion constante et une restructuration permanente des rapports de production.

C’est aussi l’époque des accumulations premières, marquée par la recherche d’un enrichissement personnel et collectif, dictée par une éthique de l’épargne et de la retenue. Les premiers entrepreneurs capitalistes se trouvent en quelque sorte contraints par une morale qui valorise l’autodiscipline, la frugalité et l’accumulation de richesses dans une optique de réinvestissement productif. Ce cadre moral, qui accorde une place centrale à l’effort et à la prudence, correspond à un moment où le capitalisme doit encore se constituer ses bases matérielles, humaines et financières pour se développer pleinement.

Avec le temps, cette dynamique évolue vers une phase de consommation des accumulations dernières, caractérisée par une nouvelle morale, celle de la débauche, de la consommation effrénée et de l’exploitation sans bornes des désirs humains. Le corps humain lui-même, ainsi que ses pulsions les plus intimes, deviennent des objets de marchandisation et d’accumulation, alimentant un cycle sans fin de production et de consommation. Le sexe, les loisirs, le divertissement sont transformés en machines de profit, intégrant chaque aspect de la vie dans la logique expansive du capital.

La domination du Capital devient véritablement réelle lorsque le procès de travail, c’est-à-dire l'ensemble des activités productives et créatives humaines, se transforme pour devenir spécifiquement capitaliste. Cela signifie que toutes les dynamiques sociales, économiques et culturelles sont désormais façonnées par les impératifs du profit, de la compétitivité et de la valorisation continue du capital. Ce n’est plus seulement le travail en tant que tel qui est mis au service du capital, mais toute l’activité vivante, chaque interaction humaine, chaque instant de la journée devient potentiellement une source de valeur.

Ce processus d’absorption totale de la vie par le capital aboutit à ce que l’on appelle le spectacle du fétichisme de la marchandise. Ce concept, issu des théories critiques du capitalisme, décrit un monde où les relations humaines sont médiatisées par les marchandises, c’est-à-dire des objets auxquels sont conférés des pouvoirs et une importance qu’ils n’ont pas en réalité. Dans ce monde, les objets deviennent les véritables sujets de la société, dictant les comportements, les désirs et les relations entre les individus.

La marchandise, en tant que forme achevée de la réification des rapports sociaux, envahit alors toutes les sphères de la vie humaine. Le capitalisme contemporain, qui a fini par liquider toute son antériorité, se manifeste comme un système totalisant où l’échange marchand ne se limite plus à l’économie, mais s’étend à la culture, à la politique, à l’intime. La logique marchande devient le prisme à travers lequel la réalité est perçue et vécue, jusqu'à occuper l’intégralité de l’existence humaine. La vie, dans ce cadre, est totalement subordonnée aux impératifs de l’économie de marché, conduisant à une aliénation généralisée.

La réalisation complète du mode de production capitaliste entraîne ainsi une occupation totale de la vie humaine, marquée par une réification extrême. Les individus deviennent des supports de valeur, des éléments fonctionnels d’un système qui les dépasse et les transforme en simples rouages d’une machine économique sans autre fin que sa propre perpétuation. Le capitalisme parvenu à ce stade ne laisse aucune place à l’extérieur ; il englobe tout, annihilant les formes alternatives et imposant une unique rationalité, celle de la valorisation ininterrompue.

Il y a bientôt deux siècles, au moment où se formait la Première Internationale, les débats théoriques et les luttes pratiques autour des conceptions révolutionnaires de Marx s’articulaient autour de principes maximalistes visant à abolir l’argent et l’État. Ces positions, radicales pour l'époque, exprimaient une volonté de rupture totale avec les structures capitalistes et étatiques, perçues comme des instruments d’asservissement. Les mouvements radicaux, qu’ils soient intellectuels ou militants, cherchaient à défendre une vision ontologique et émancipée de la vie humaine, où la liberté et l’autonomie n’étaient pas seulement des slogans, mais des réalités à conquérir et à préserver. Ils avaient compris, avec une intelligence prophétique et une profondeur analytique remarquable, que la civilisation du profit, en colonisant progressivement toutes les sphères de l’existence, ne pouvait mener qu’à une société où la valeur marchande écrase la vie humaine dans toute sa richesse et sa complexité.

Cette critique radicale portait sur la domestication totale de la vie par le capitalisme, où l’ensemble des relations humaines, des activités culturelles et des aspirations individuelles étaient intégrées dans un processus de marchandisation sans fin. Pour ces théoriciens et militants, la logique du profit n’était pas seulement économique, mais bien une force totalisante qui restructure les rapports humains et sociaux à son image, imposant une vision réifiée du monde. Cette dynamique historique, perçue comme inéluctable, ne pouvait conduire qu’à l’horreur de la prostitution universelle, où tout devient une transaction, et où l’artifice de la marchandise remplace les liens vivants de solidarité, d’amour et de communauté. L’artificiel illimité, caractérisé par une aliénation totale des besoins et des désirs, se dresse comme l’ultime horizon d’une civilisation qui ne sait plus produire que pour accumuler, dévorant toute possibilité d’un sens plus profond de l’existence humaine.

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Depuis les vieilles insurrections paysannes des siècles passés jusqu'aux soulèvements ouvriers qui se sont succédé contre l'oppression moderne du capitalisme, les résistances populaires ont toujours été marquées par la force de solidarités organiques et vivantes caractéristiques de l'Europe helléno-chrétienne. Elles n'existent pas ailleurs et surtout pas dans le village oriental que le Capital fait tout pour importer depuis 1968.

Ces luttes n’étaient pas seulement des révoltes contre des conditions économiques insupportables, mais aussi des batailles pour préserver des modes de vie fondés sur des liens communautaires intenses et durables. À travers l’histoire, les réseaux de solidarité familiaux, les traditions communautaires et les pratiques de soutien mutuel ont constitué des remparts contre l’atomisation imposée par les logiques marchandes. Ces solidarités ont fourni des bases dynamiques pour l’indiscipline et la mutinerie, offrant aux insurgés non seulement une cause, mais aussi un sens de l’appartenance et de l’identité collective qui rendait la lutte plus tenace et plus profonde.

Le chouan de 1793, le communard de 1871 et le sidérurgiste de 1968 n’étaient pas seulement des figures de la révolte contre des régimes politiques et économiques oppressifs, mais incarnaient également la défense de valeurs et de traditions enracinées dans des pratiques communautaires anciennes. Leur lutte de classe s’articulait autour d’une détermination affective et d’un enracinement dans des réseaux familiaux et sociaux qui offraient une alternative concrète aux individualismes imposés par le capitalisme. Ces relations affectives et ces liens de filiation représentaient non seulement une source de soutien matériel, mais aussi un socle idéologique et moral qui donnait à la résistance une dimension profondément humaine et vivifiante.

Cette détermination historique était ancrée dans une longue tradition de résistance aux forces de l’atomisation et de la marchandisation. Contrairement aux caricatures d’un Ancien Régime monolithique et oppressif, les communautés rurales et urbaines parvenaient encore, malgré les contraintes et les pressions, à préserver des espaces de liberté et d’autonomie. Les communaux ancestraux, les coutumes locales et les réseaux de solidarité offraient des contre-pouvoirs à l’emprise de l’État et du marché. Ces espaces, où la loi de l’argent et de l’autorité centralisée n’avaient pas encore tout à fait supplanté les pratiques collectives, permettaient la subsistance d’une vie où la production était orientée non pas vers le profit, mais vers le bien-être commun.

Ces modes de vie communautaires, qui subsistaient malgré la modernisation et l’expansion capitaliste, conservaient le sens d’une tradition millénaire où la production et l’échange n’étaient pas dictés par la logique marchande, mais par les besoins humains et les impératifs de la vie en société. La communauté organique, qui ignorait délibérément les lois de l’argent et de l’État, offrait une alternative radicale au capitalisme moderne en produisant pour le bien-vivre humain et non pour l’accumulation de richesses. Ce modèle, ancré dans des pratiques ancestrales et une conception collective de l’existence, représentait une forme de résistance silencieuse mais puissante à l’hégémonie croissante des valeurs marchandes.

Ainsi, ces luttes historiques, qu’elles soient paysannes, ouvrières ou communautaires, témoignent d’une continuité de résistance à l’atomisation sociale et à l’exploitation économique. Elles rappellent que, malgré la domination grandissante du capitalisme, des poches de résistance, basées sur des liens affectifs et des solidarités enracinées, ont toujours existé et continuent de fournir des bases pour imaginer des alternatives à un monde totalement réifié. Les mouvements radicaux, qu’ils soient d’hier ou d’aujourd’hui, puisent leur force dans cette tradition vivante qui refuse de se soumettre entièrement à la logique marchande, et qui continue de lutter pour un avenir où l’humain ne sera plus réduit à un simple rouage de la machine économique.

Avec la domination pleinement réalisée de la marchandise, les lignages humains d’avant le règne absolu de l’accaparement qui s’étaient affirmés comme positions récalcitrantes lors de la phase d’ascension du Capital, sont devenus décidément d’aucune utilité puisqu’ils témoignent justement de ce temps révolu où la généalogie des hommes échappait encore pour une part au cannibalisme de l’appropriation. Par la dialectique de l’obscurantisme illimité de la démocratie du calcul et de l’avilissement, la séparation généralisée des hommes de leur propre existence exulte, et ainsi doit disparaître toute pratique unitaire de la réalité, toute communication personnelle directe entre les humains qui ne serait point préalablement médiée par la représentation narcissique des échanges. Selon le progrès moderniste de l’accumulation capitaliste d’une production obligatoirement séparée et séparante, l’unité et la communication deviennent l’attribut exclusif du fétichisme de la marchandise. La réussite du système historique de la séparation spectaculaire est alors la marchandisation exemplaire du monde de tous les comportements des humains asservis.

Comme l’indiquait pertinemment Guy Debord au siècle dernier, maintenant l’homme cesse de pouvoir ressembler aux combats de son père ou de son grand-père, il doit être étroitement accordé à l’image prosternée du présent éternel de la soumission à l’argent…

Comme le souligne Marx dès ses premiers écrits, en opposition totale à l’idéologie des défenseurs aveugles du progressisme mondialiste et du bénéfice, la société de l’Avoir ne se contente pas de produire des marchandises matérielles : elle façonne également l’homme en une marchandise. Dans ce processus de marchandisation, l’homme n’est pas simplement un être vivant ou un travailleur ; il devient une « marchandise humaine », destinée à remplir le seul rôle que le système capitaliste lui assigne : celui d’être consommé, échangé, utilisé et jeté au gré des besoins du marché. Marx décrit ce processus comme une déshumanisation totale, touchant à la fois l’intellect et le corps de l’individu, réduisant l’humain à un état de dégénérescence morale, physique et intellectuelle. Cette condition produit un être aliéné, dénué de sens critique, où les notions d’immoralité et d’ilotisme, c’est-à-dire une incapacité à comprendre et à agir sur le monde, deviennent les traits dominants de la condition humaine.

Le capitalisme moderne a perfectionné cette aliénation à travers le système du fétichisme marchand, qui repose sur l’isolement des individus. Ce fétichisme ne se limite pas à l’adoration des objets et des biens de consommation ; il englobe une dynamique circulaire qui engendre un isolement toujours plus profond. Les individus sont séparés les uns des autres, non seulement par les murs invisibles de la concurrence et de l’égoïsme, mais aussi par une logique narcissique qui les pousse à se replier sur eux-mêmes, prisonniers de leur propre image. L’isolation spectaculaire – ce spectacle permanent de la marchandise qui envahit tous les aspects de la vie sociale – fonctionne comme une technique sophistiquée de contrôle. Elle assure le développement de la marchandisation en rendant l’isolement social non seulement acceptable, mais désirable, renforçant l’illusion d’une liberté individuelle qui n’est en réalité qu’une servitude volontaire.

Chaque avancée technique, chaque nouvel outil de communication ou de consommation, loin de rapprocher les gens, les éloigne encore davantage les uns des autres. Le progrès technique, qui devrait théoriquement servir à améliorer la condition humaine, est détourné par le capitalisme pour renforcer la marchandisation des rapports humains. Dans cette société, chaque interaction est médiée par des dispositifs marchands, des plateformes numériques, des écrans qui se dressent entre les individus, leur interdisant tout contact réel et authentique. Ce phénomène, bien que déguisé sous les habits trompeurs de la modernité et de la libération des mœurs, aboutit à une solitude profonde et à une aliénation croissante. L’extrême gauche du Capital, qui se présente souvent comme avant-gardiste et progressiste, joue en réalité un rôle complice en promouvant des valeurs qui ne font qu’intensifier la marchandisation des corps, des cœurs et des esprits.

Les prétendues « libérations » des mœurs, célébrées comme des avancées sociales et culturelles, ne sont en fait que des stratégies du Capital pour intégrer chaque aspect de la vie humaine dans sa logique de profit. La libération sexuelle, par exemple, promue comme une émancipation des contraintes morales et religieuses du passé, se traduit dans la pratique par une marchandisation accrue des corps. Les relations sexuelles, autrefois basées sur l’intimité, l’affection ou le désir mutuel, deviennent des transactions banalisées, évaluées à l’aune de critères marchands. Les sentiments, les émotions et les désirs sont convertis en produits à vendre et à consommer, et les individus eux-mêmes deviennent des marchandises dans un marché où tout peut être monétisé. Cette évolution, loin d’émanciper, conduit à une réification extrême de l’être humain, transformant chaque relation personnelle en un simulacre orchestré par le système marchand.

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Le développement technique de la marchandisation crée ainsi des foules solitaires, des masses d’individus isolés les uns des autres, privés de toute véritable communauté ou solidarité.

Loin de créer des liens authentiques, les technologies de l’information, les réseaux sociaux et autres médias ne font que renforcer l’isolement, en offrant une illusion de connexion sans profondeur ni réalité. La « communication » moderne, réduite à des échanges de données, à des likes et à des commentaires superficiels, renforce l’isolement émotionnel et psychologique des individus. Ce phénomène est orchestré par le système spectaculaire, qui, en cultivant une image permanente de la vie parfaite, du bonheur consommable et de la réussite mesurable, éloigne les individus de leurs aspirations véritables et les enferme dans un état de dépendance perpétuelle à l’égard des images et des produits qu’on leur impose.

Chaque pas en avant dans la prétendue libération des mœurs, chaque nouvelle « conquête » sociale ou culturelle, n’est finalement qu’un moyen de renforcer l’emprise du capitalisme sur les corps et les esprits. Les avancées sélectionnées par le système spectaculaire ne sont pas neutres : elles sont les armes nouvelles de la marchandisation, conçues pour accentuer l’isolement et l’asservissement des individus. L’émancipation apparente se révèle être une servitude nouvelle, où l’homme, au lieu de se libérer, s’enferme davantage dans la cage dorée de la consommation et du spectacle. Ce processus aboutit à la prolifération d’une multitude de « foules solitaires » : des masses d’individus isolés, aliénés, et réduits à des spectateurs passifs d’un monde qu’ils ne contrôlent plus.

L’homme moderne, tel que le produit le système du fétichisme marchand, n’est plus maître de ses choix, de ses désirs ou de ses relations. Il est façonné par un environnement où chaque aspect de sa vie est transformé en marchandise, y compris lui-même. Cet isolement narcissique, qui se nourrit du spectacle et du consumérisme, crée un cycle sans fin où l’homme devient étranger à sa propre existence, dépossédé de toute authenticité et de tout sens profond. La domination du capitalisme atteint ainsi son apogée dans la création de l’homme-marchandise, un être déshumanisé, privé de toute capacité de résistance, et condamné à vivre dans un monde où l’isolement et l’aliénation sont devenus les nouvelles normes de l’existence humaine.

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16/09/2024

Configuration PC Rentrée 2024

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La configuration de rentrée change peu en raison des nombreuses incertitudes de l'actualité. Elle reste polyvalente pour le loisir et la création et nous attendrons l'éventuel Windows 12 pour la modifier.

Les circonstances très particulières actuelles et le renforcement partout d'une censure de guerre très violente et aux arguments très menteurs ( elle n'épargne plus la Suisse, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis ) disent qu'il est important d'être présent sur un nombre croissant de réseaux sociaux, Telegram et X bien entendu mais il est aussi utile de disposer de comptes de repli sur Parler, Gab, VK, Odyssee, BitChute, Gettr, Rumble, Truth Social, Mastodon, Tiktok.

Ne comptez pas sur une amélioration de la situation quand la crise économique ne fait que s'accentuer, quand le changement politique est devenu interdit en Occident et quand le favori des Présidentielles américaines Donald Trump est la cible régulière du tir au pigeons. Installez enfin un VPN pour contrer la censure politique et marchande de crise et sa toxique propagande.

Bon courage !

 

Processeur :  Intel Processeur Core i5-12400F (on se procure en plus la pâte thermique ARCTIC MX-4 )

Alimentation : Corsair RM850 80PLUS Gold (Alimentation modulaire ATX 850W ATX 12V 2.52 / EPS 2.92 - 80PLUS Gold)

Carte mère : ASUS TUF GAMING B760-PLUS WIFI D4

Ventilateur :  ARCTIC Freezer 34 Esports Duo (en région chaude) sinon Deepcool AK400 

Boîtier :  be quiet! Silent Base 601 (Argent)

Mémoire : Corsair Vengeance LPX CMK32GX4M2E3200C16 Module de mémoire 32 Go DDR4 3200 MHz

Carte graphique : XFX Speedster QICK319 Radeon RX 6750XT 12Gb (et on ne se laisse pas tenter par la comique 4060 !)

Carte son :  Peu de slots donc on passe en carte externe ! Attention à la connerie suprême, le Super X-Fi de Creative des deux première cartes (utile seulement au casque) implique l'installation d'une application sur smartphone mais de communiquer  en plus de vos coordonnées mail et téléphone, une photo du visage et de vos oreilles !! Scandaleux !

A) Pour le joueur : Creative Sound Blaster X4 Hi-Res 24bit/192kHz DAC USB Externe

B) Pour le streaming et le jeu :  Creative - Sound Blaster GC7 Next Gen Gaming USB

C) Pour la musique (créa + streaming) ; Focusrite Scarlett 8i6 3rd Gen à la très bonne connectivité

Disque SSD (C) :  SSD Crucial MX500 1 To

Disque  pour les jeux : Crucial P3 Plus 1To M.2 PCIe Gen3 NVMe SSD interne - Jusqu’à 5000Mo/s - CT1000P3PSSD8

Disque dur :  Seagate BarraCuda 4 To (ST4000DM004)  3.5" 4 To 5400 RPM 256 Mo Serial ATA 6 Gb/s

Graveur BD :  QDSYLQ Lecteur Blu Ray Externe 50G, USB 3.0 & Type-C (Amazon)

Moniteur LG UltraWide 34WP500-B Moniteur 34", format 21:9 ultra-large, dalle IPS résolution UWFHD (2560x1080), 5ms GtG 75Hz, HDR 10, sRGB 95%, AMD FreeSync, inclinable et actuellement disponible à 219€ !

Pour le graphisme photo intensif  Fox Spirit 34" LED - PGM340 3440 x 1440 pixels - 4 ms - Format 21/9 - Dalle VA incurvée 1500R - FreeSync - 100 Hz - HDMI/DisplayPort environ 330€ (le créatif ne voulant pas de dalle incurvé optera pour le LG 34" LED - 34WP65C-B 400€)

 Clavier Corsair K95 RGB MX Speed Platinum

Souris Kova AIMO - Ambidextrous RGB 

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