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15/01/2017

Trump sans filtre, what else ?

 

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 Trump étrille non seulement des médias haineux mais aussi une coterie politicienne alliant faux conservateurs et progressistes menteurs dans une même intoxication des électeurs au service de la finance.

 Crise oblige les clans de dominations au pouvoir dans les différents pays occidentaux ont de plus en plus de difficultés pour se maintenir au pouvoir. Ainsi, malgré un monopole sur les médias traditionnels, les menaces, les fraudes, il arrive que des candidats pas nécessairement de réelle rupture mais imprévus soient élus.

Leur contrôle ou leur élimination physique reste possible mais elle devient dans ces conditions de plus en plus visible et contre productive, attisant la colère populaire.

L'électron libre Trump est un de ces incidents qui donne lieu à des affrontements avec le Système alors qu'il n'est même pas encore entré en fonction. Alors que nous vivons les derniers jours avant une investiture qu'on annonce mouvementée (des bikers patriotes s'étant engagés à la protéger!) ses déclarations lors d'une conférence de presse largement déformée et peu ou pas reprise en France puis les entretiens pour le Times et Bild soulignent une fine analyse et la parfaite identification de ses ennemis par le futur Président.

Parmi les cibles, Angela Merkel, l’OTAN et sa façade civile, l'Union Européenne. Difficile de faire un meilleur choix dans longue liste des nuisibles. Au menu des félicités, la Grande Bretagne pour le Brexit.

De la la politique migratoire de la chancelière allemande Elle a commis une erreur catastrophique en ayant accueilli tous ces illégaux. Personne ne sait même d’où ils viennent. Trump va même plus loin en évoquant une explosion de l'Union sur la question des migrants, touchons du bois !

Autre hypothèse heureuse, la fin de l'OTAN, cet organisme anachronique et agressif responsable de tant de conflits et de chômage par son coût et la destruction de toute recherche en matière de défense au nom de l'uniformisation au profit bien entendu de l'industrie américaine.

Cette conférence est donc à savourer car outre l'humour et le bon sens on n'y retrouve pas, ce qui change, la paranoïa hypocrite des médias des années Bush, Clinton, Obama pour qui la guerre est le masque pratique des désastres économiques, de l'affairisme ou des scandales de mœurs. Ainsi, la guerre contre l'Irak est fermement condamnée et la volonté de dialogue avec la Russie répétée. Un bon début.


 Conférence intégrale du Président Trump à Manhattan le 11 janvier.

17:10 Publié dans Actualité | Tags : trump, discours, censure, propagande, programme, médias | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

16/11/2016

Occident, la censure aussi par le portefeuille

 

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 Facebook et Google vont-ils déclarer une guerre aux grands médias ? Non, bien entendu, car ils vivent largement de ces contenus qu'ils sont incapables de produire. Il s'agit dans cette histoire rocambolesque de faire la chasse aux médias dissidents en très forte croissance, ceux qu'on accuse avec les échanges entre internautes d'avoir causé le Brexit puis l'élection de Trump.

Alors la censure va s'étendre encore, toujours plus et cette fois à l'échelon mondial des réseaux sociaux et on n'invoquera pas le si pratique prétexte du terrorisme qui abuse le gogo en Europe. Cette fois, on agira au nom de la déontologie de l'information, de quoi mourir de rire après les mensonges et la propagande incroyable des grands médias pendant les deux campagnes. Car disons le encore et toujours, il n'y a pas eu d'erreurs mais du militantisme actif comme il y a aussi du militantisme contre la Russie, la Syrie et l'ensemble des forces de résistance au globalisme.

Alors, pour faire taire et réduire la description du réel, il est question de ressortir des logiciels déjà prévus masquant ou chassant des moteurs de recherche ces contenus indésirables ou considérés par les élus de la science immanente comme des mensonges, de la désinformation ou de rendre invisibles des sites ne fournissant pas... le nom de leur propriétaire.  Effectivement, comment lui causer des ennuis, le faire arrêter ou poursuivre dans ce cas ?

On imagine le progrès pour un blogueur Ukrainien ou Palestinien et maintenant Américain (il suffit de voir le nombre de suicides chez les personnes s'intéressant à la carrière et la fondation Clinton). Mais il est vrai que ces personnes ne rapportent rien sauf des vérités dérangeantes. 

Il s'agit donc en prime de taper au portefeuille ces concurrents des médias traditionnels boudés ou tournés en dérision par un nombre grandissant de citoyens ne supportant plus le mensonge révélé par la réalité quotidienne, l'arrogance perpétuelle d'une mafia politique, médiatique qui incante sans jamais démontrer.

Cette stratégie là consiste à faire chanter Sting (tiens il sort un album en plus) pour l'anniversaire de l'attentat du Bataclan mais à en interdire l'accès au groupe Eagles of Death Metal présent lui le jour du drame mais qui n'a n'a ni les yeux ni la langue dans sa poche. Voilà la déontologie qu'on nous propose!

Mais restons sur l'autre rive de l'Atlantique pour juger des vrais responsabilités.

Si l'Amérique de Clinton était prospère ou avait connu la moindre reprise, un plein emploi et une hausse du pouvoir d'achat (il est tombé au niveau de celui de 1958 !)  la candidate Hillary aurait été élu sans problème et il en serait de même  pour un Président assez proche qui me semble lui évoluer à 4% d'opinions favorables.

Certains sites alternatifs vont bien entendu souffrir de cette soudaine censure mais restons optimistes. On peut dormir longtemps mais tôt ou tard on se réveille, surtout s'il y a du ménage à faire.

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Question. Va t-on priver de ressources publicitaires voire masquer le DailyMail qui en ligne, sur son site MailOnline évoque enfin à son tour la question censurée sur le continent du Lolita Express ? Car si nos médias n'en parlent pas il s'agit surement de désinformation non ?

 

A lire :

Google et Facebook coupent les revenus publicitaires des faux sites d'informations

Les géants internet américains Google et Facebook ont pris des mesures mardi pour couper les revenus publicitaires des faux sites d'informations en ligne, après une volée de critiques sur leur rôle supposé dans l'élection de Donald Trump. L'initiative des deux groupes, qui s'adjugent par leurs régies publicitaires respectives le plus gros du marché mondial de la publicité en ligne, vise à étouffer en la privant de financements une industrie alimentée par des informations sensationnelles et souvent fausses circulant en ligne, et vilipendée ces derniers jours pour son influence potentielle sur l'opinion publique. 

"Nous allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères", a indiqué Google dans un communiqué à l'AFP. "A l'avenir nous allons restreindre les publicités sur les pages qui dénaturent ou masquent les informations sur l'éditeur, ses contenus ou le but premier du propriétaire du site." Dans une interview à la BBC, le patron de Google Sundar Pichai a reconnu qu'il y avait "eu plusieurs incidents" dans lesquels de fausses informations avaient été signalées "et nous n'avons pas pris les bonnes décisions". "C'est donc un moment d'apprentissage pour nous et nous allons vraiment travailler pour régler ça", a-t-il ajouté. Interrogé sur la possibilité que les faux sites d'informations aient pu influencer le vote de certains électeurs à la présidentielle américaine, il a répondu "bien sûr".

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Lire la suite sur le www.lefigaro.fr

15:09 Publié dans Actualité | Tags : censure, facebook, google, clinton, trump | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

23/06/2016

Valls, la démission ou la crise

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Valls, la démission ou la crise

 

La manifestation du 23 juin aura finalement lieu : c’est une victoire contre l’entêtement malsain du gouvernement, contre sa dérive autoritaire et anti-démocratique. C’est une victoire de la liberté d’expression. Mais son parcours – de la Bastille à l’Arsenal et retour – accumule les risques de heurts violents avec la police. La décision prise par le préfet de police est donc grosse de risques. Le gouvernement prend la responsabilité de désordres dont les conséquences sont potentiellement graves. Il sera donc pleinement et totalement responsable du déroulement de cette manifestation.

Une gestion calamiteuse

Ce gouvernement a géré de manière particulièrement lamentable ce problème. On aurait pu comprendre, dans une situation tendue et avec un risque terroriste élevé, que TOUTES les manifestations publiques, et ceci inclut aussi les compétitions sportives, soient interdites. Cela impliquait néanmoins que ce gouvernement ait été en mesure de prouver qu’existait un risque grave, immédiat, et particulier sur ces manifestations. Mais l’interdiction des seules manifestations syndicales révèle à ce point la volonté cachée du gouvernement, imposer à tout prix le vote de la loi El Khomri, qu’elle en devient odieuse et constitue une atteinte évidente à la liberté de manifester.

La décision initialement prise mardi après-midi était bien l’interdiction. Ce geste inouï était sans équivalent depuis la guerre d’Algérie. Devant la fronde justifiée des organisations syndicales, les protestations de la Ligue des Droits de l’Homme, et la condamnation d’une large part de la classe politique, ce gouvernent à dû reculer. Il l’a fait dans la honte et la dissimulation, en se refusant d’assumer ses propres décisions et en en faisant porter la responsabilité au seul Préfet. Quel spectacle donc nous donne ce gouvernement et ce Président qui se déchargent de leurs responsabilités sur un simple exécutant. La politique du lampiste a certes des précédents dans notre pays. Du moins était-elle jusqu’à présent usée à posteriori. La création d’un lampiste a-priori est une innovation dont on aurait aimé se passer tant elle est honteuse.

Souveraineté et crise de nerf

Alors que les sondages confirment qu’une majorité de français rejette cette loi El Khomri, le gouvernement s’entête. Au-delà les postures, les attitudes caractérielles et les crises de nerf, cela révèle un problème évident : ce gouvernement n’a aucune marge de manœuvre. Il « veut » cette loi car elle est exigée par l’Union européenne qui n’aura de cesse que d’imposer son système de normes et son austérité. Il « veut » cette loi car il espère en échange obtenir un accommodement quant à l’ampleur du déficit public de la part de la commission de Bruxelles. Il « veut » cette loi car il n’est, en cette occurrence que le simple exécutant de mesures décidées à l’étranger et que cela ferait mauvais genre s’il devait expliquer à ses maîtres qu’il est dans l’incapacité de tenir ce à quoi il s’est engagé.

Nous sommes effectivement tombés bien bas. La déclaration des Droits de l’Homme de 1789 stipule que la « souveraineté réside principalement dans la Nation ». Il est cruel qu’elle ait été gravée sur les murs de l’hôtel Matignon, résidence du Premier-ministre. Ce dernier a donc en permanence sous les yeux le rappel de son indignité. Dans « Le Roi s’amuse », Victor Hugo fait dire à Triboulet, « quand on n’a plus d’honneur, on n’a plus de famille ». Nous constatons, quant à nous que quand on n’a plus de souveraineté, la démocratie se défait. Les comportements les plus autoritaires se donnent libre cours quand on n’a plus d’autorité.

Une démission nécessaire

La leçon que l’on peut tirer de tout cela, et en formant les espoirs les plus vifs pour qu’aucun incident grave ne vienne marquer la manifestation de demain, c’est que Manuel Valls doit démissionner. S’il ne lui restait au sein de son ambition et de sa folie du pouvoir qu’une once d’honneur et de raison, il aurait déjà dû le faire. Il aurait dû prendre acte du fait que sa politique est minoritaire et que les méthodes qu’il emploie divisent profondément les français. Dans ces conditions, on ne peut plus gouverner. Mais, puisque chez lui l’hubrys de l’ambition a tout recouvert, il doit être rappelé à la raison, sous peine d’entraîner dans sa chute l’ensemble du gouvernement et le Président, et au-delà la Nation toute entière. Nous sommes aujourd’hui dans une crise sociale et politique grave. Nous pourrions être, dès demain, dans une crise de régime.

 

Jacques Sapir

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

 

29/02/2016

Rock en stock

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 Le 29 février mérite une attention particulière et il faut en profiter pour se détendre un peu avant un mois de mars qui risque d'être agité entre les délires guerriers turco-saoudiens, les salutaires manifestations et grèves du 9 mars et une actualité qui apporte chaque jour son lot de mauvaises nouvelles économiques et sociales.



Alors au menu une petite conférence amusante menée par Philippe Manœuvre autour de la question du rock et tout particulièrement du rock français. Le personnage Manœuvre a ses fans et ses détracteurs et ce sujet ici peut surprendre (d'autant qu'il s'agit d'une histoire très lisse et très officielle qui est dressée) mais il fera aussi sourire lorsque la naissance de ce style musical en France est brossée. En effet, on ne peut s'empêcher de songer après l'anecdote concernant le passage du premier disque de Johnny Halliday sur Europe 1, à la persistance dans notre univers trop proche de blaireaux mais aujourd'hui contrôlant non seulement le secteur de la musique mais ceux de la pensée et de l'information, ils s'attaquent aux livres et à l'humour. Souhaitons leur le même insuccès.


Conférence Isègoria : Philippe Manoeuvre

07:56 Publié dans Actualité | Tags : rock, censure, manœuvre, salvador | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!