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10/10/2022

La collaboration vrai nom de la sobriété

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Ici et là, dans la Ferme des animaux, il est question de sobriété énergétique. La sobriété énergétique est ce mensonge marketing élaboré par les officines de la propagande faisant croire à une habituelle abondance dans des pays croulant sous le chômage, la misère, où le nervi tenant la matraque mais sans aucune légitimité doit vendre la Guerre du capitalisme américain en faillite contre son seul rival, l'Europe, au moyen du faux drapeau d'une Ukraine assassinée en 2014. Ce mensonge qui succède à l'arnaque sanitaire et défendu par une même clique qui elle ne se privera de rien, n'est que la trahison bien connue de celui vendant son cul et son âme durant chaque guerre faute d'avoir le courage d'aller lui même au front. C'est un acte d'intelligence avec l'ennemi, c'est petit, lâche et ça pue la peur.

La presse américaine et en particulier le bien informé Wall street journal commencent à détecter ou plutôt à avouer les les avantages que les États-Unis tirent de la crise énergétique européenne. Dans le contexte de la crise énergétique en Europe, les producteurs de l'UE se tournent vers les États-Unis d'Amérique, qui profitent le plus de la situation actuelle. Ce constat a été rapporté le 22 septembre par le Wall Street Journal. "Il y a un grand gagnant qui sort de la crise énergétique en Europe, et c'est l'économie américaine", a ainsi affirmé l'un des experts interrogés.

Cela ne se limite pas aux achats d'un gaz de schistes hors de prix. Les entreprises chimiques européennes, ainsi que les aciéries, les engrais et d'autres fabricants dans les industries à forte intensité énergétique transfèrent leurs principaux processus aux États-Unis en raison de la hausse des prix du gaz. Ainsi, l'allemand Volkswagen AG et le luxembourgeois ArcelorMittal ont déménagé aux États-Unis. Selon les experts, les fluctuations de prix et les problèmes d'approvisionnement conduiront bientôt à la désindustrialisation de ce qui n'était pas déjà délocalisé. Dans le même temps, les producteurs européens auront de plus en plus de mal à être compétitifs face à la hausse des prix du gaz. C'est bien l'objectif recherché à travers la Guerre en Ukraine que nous avions déjà expliqué. 

Plus tôt, le 15 septembre, Artur Meinhard, chef du département d'analyse des marchés mondiaux de la société d'investissement Fontvielle, a relevé qu'il est impossible pour l'Union européenne de remplacer les volumes de gaz russe fournis à court terme , mais à long terme (in parle de 8 ans au prix de lourds investissements). il est possible de remplacer plus de la moitié du gaz fourni. Mais il faut aussi le dire, les Etats-Unis ne pourront pas fournir le volume de gaz promis à leurs victimes européennes, les nappes ne se reconstituent pas à la vitesse des besoins.

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Trump juge que les États-Unis « vont en enfer » et que le pays a besoin d'un dirigeant fort. Le 23 septembre 2022, cette déclaration a été faite par l'ancien président américain Donald Trump dans une interview à Fox News et fait l'effet d'une bombe. « Notre pays va en enfer, notre nation est en déclin... Ce pays est en plein désarroi. La façon dont elle vit maintenant, elle ne survivra pas ». Trump souligne que les États-Unis avaient besoin d'un dirigeant fort, tandis que le président sortant Joe Biden a montré sa faiblesse sur la scène mondiale. Il est vrai que la sénilité visible, les incohérences répétées du Président Biden à l'élection très controversée ne servent ni son pays ni la paix. Pour Trump, le pays a besoin d'un "grand" politicien capable de nouer un dialogue avec des dirigeants mondiaux "pointus et intelligents", parmi lesquels Trump cite le dirigeant Chinois Xi Jinping. "Qu'il soit républicain ou démocrate, je veux voir quelqu'un de grand. Je préférerais le voir remporter un succès incroyable, même si cela signifie une campagne beaucoup plus difficile et peut-être même une défaite », a aussi déclaré l'ancien Président américain. Un constat très populaire dans l'opinion dont on se demande l'impact final au niveau des institutions car depuis les dernières élections et les fraudes massives, il apparait que la victoire dans les urnes ou le droit ne sont pas la clé du pouvoir. Le 18 septembre, Trump a déclaré que le Parti démocrate américain et ses représentants répandaient de la désinformation, notamment sur des questions liées à la Russie. Selon lui, à l'époque où les démocrates étaient au pouvoir, les États-Unis sont passés d'un État indépendant sur le plan énergétique à un « mendiant ». Dans le même temps, Trump a qualifié le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping de dirigeants intelligents. Toujours en septembre, la chroniqueuse du Washington Times Cheryl Chumley a estimé qu'une présidence de Joe Biden rapprochait rapidement les États-Unis d'une catastrophe nationale . Il a souligné que l'actuel chef de l'Etat n'a pas tenu l'une des plus importantes promesses électorales - unir le pays. Au lieu de cela, le Parti démocrate sous Biden a "obtenu" exactement les résultats opposés.

En Europe, ça ne se passe pas mieux. Les pubs deviendront trop chers pour les Britanniques car les propriétaires devront répercuter le fardeau des coûts énergétiques et alimentaires exorbitants sur les clients, a averti le brasseur de Southwold Jonathan Adams. A titre d'exemple, son entreprise a enregistré une perte (avant impôts) de 1 million de dollars au cours des six mois précédant le 30 juin, et des ventes de bière plus faibles que prévu en juin ont contribué à affaiblir le marché car le jubilé de la reine malgré un matraquage médiatique lié à la Guerre et destiné à faire de la Russie un nouveau mal absolu ne s'est pas avéré être "la grande chose que tout le monde espérait". Suite à une perte de 3,3 millions de dollars fabriquée par la répression sanitaire il y a un an, ce n'est pas si mal. Mais l'énergie, l'eau et les matières premières relativement plus chères affecteront certainement le coût du produit pour l'utilisateur final. On notera ici que le lien entre l'arnaque sanitaire qui est de plus en plus perçu sur le continent ne gagne pas encore tous les esprits. Le quotidien Daily Mail ajoute une couche en citant le brasseur : « Cette situation est la dernière chose dont l'industrie avait besoin après les deux années précédentes. Nous sommes très conscients du coût qui peut vraiment être répercuté directement sur le client avant qu'aller au pub ne devienne trop cher ». C'est en effet de trop sauf s'il s'agit du résultat recherché du pouvoir politique contre la population et le pays, ce qu'il devient de plus en plus difficile de nier.

Le triste sort des pubs britanniques a été écrit dans les journaux locaux tout l'été. Le 23 août, le Morning Advertiser a averti qu'au Royaume-Uni, plus de 70% des pubs ne pourraient probablement pas survivre à la flambée des prix de l'électricité et fermeraient en conséquence pour l'hiver. Le 26 juillet, le Daily Express rapportait que la moitié des restaurants britanniques proposant le plat traditionnel de fish and chips du royaume étaient menacés de fermeture . Une forte hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie pourrait contraindre la moitié des 10 500 établissements à fermer ou à proposer de la nourriture bon marché aux clients. Dès juin, le président russe Vladimir Poutine soulignait que l' Occident poursuivait une voie macroéconomique irresponsable causant des dommages aux entreprises. Parmi les actions destructrices des pays occidentaux, le dirigeant russe insistait sur le lancement de les émissions incontrôlées de monnaie et la croissance démente d'une dette non garantie.

L'Union européenne est aussi confrontée à une perspective de désindustrialisation rapide et même déjà engagée en Allemagne au titre d'effet direct du conflit alimenté par les États-Unis en Ukraine écrit le Global Times de Chine le 25 septembre.
"La désindustrialisation n'a rien de nouveau dans les pays occidentaux. Depuis les années 1970, des entreprises industrielles en Europe et aux États-Unis ont quitté leur pays pour diverses raisons. Mais la dernière vague de désindustrialisation à laquelle l'Europe est confrontée cette fois-ci est largement motivée par un seul effet - la hausse des prix de l'énergie et l'inflation des importations, exposant davantage tous les anciens problèmes qui existaient déjà".

La publication confirme que les prix de l'électricité et du gaz ont fortement augmenté en raison du conflit sur l' Ukraine et dans une lettre ouverte aux dirigeants de l'UE, y compris la chef de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'association industrielle européenne Eurometaux exprime sa préoccupation sur l'aggravation de la crise énergétique en Europe, qui fait peser une "menace existentielle" sur l'industrie, appelant les dirigeants européens à "agir d'urgence".

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«Je ne vais pas vous dire quoi faire, quoi penser ou comment vivre votre vie» prétend la grotesque Liz Truss dans son discours au congrès du parti conservateur disant ainsi son déni de la répression sanitaire du régime britannique précédent la privation d'énergie imposée pour satisfaire Washington. Quitter l'Union européenne pour rester dans l'OTAN ne procure aucune souveraineté. En quelques semaines au pouvoir quelques 500 milliards de la richesse britannique se sont déjà envolés.

Le problème est et là et encore nous l'avions évoqué que les régime en place (dans des conditions de plus en plus controversées) ne sont clairement pas dans le camp des industriels comme il n'étaient déjà pas dans le camp des Gilets Jaunes ou ensuite dans celui des soignants et des malades. Une guerre n'est jamais faite pour sauver des vies, en démocratie marchande elle est destinée à sauver le capitalisme dominant et il n'est ni français ni européen.

« La hausse des coûts entraînera une pénurie de matières premières industrielles en Europe, y compris les métaux. Conjuguée à une forte hausse des prix de l'énergie, ainsi qu'à une hausse des prix des importations due à la dévaluation de l'euro, la baisse des marges bénéficiaires posera des problèmes aux entreprises et à l'industrie manufacturière dans son ensemble », dit clairement l'article.

Confrontés à des difficultés énergétiques, certains pays européens se réclamant hier de l'écologie ont été contraints d'augmenter leur consommation de charbon ou de prolonger la durée de vie de certains réacteurs nucléaires, les éloignant désormais des ambitions énergétiques européennes antérieures, a déclaré Wang Shuo, professeur à l'École des relations internationales de Pékin. Université des études étrangères, a déclaré au Global Times. Il faut citer ici le cas du plus haut comique d'un Macron en France n'hésitant pas à clamer à l'ONU sa lutte prioritaire contre les centrales à charbon et osant sans hésitation annoncer juste quelques jours plus tard la relance de la centrale à charbon la plus polluante de France.

De plus, l'UE a proposé d'interdire les contrats à long terme pour les importations de gaz naturel (donc ceux ayant négocié les prix les plus bas) afin de mettre fin à la dépendance vis-à-vis des producteurs étrangers (mais les Etats-Unis dans ce cas ne sont curieusement pas considérés comme étrangers) avant que le conflit ukrainien n'éclate. Selon le professeur Wang, si l'économie allemande, le moteur de l'économie européenne, ralentit alors que son modèle tiré par les exportations souffre, l'ensemble de l'économie de la zone euro s'effondrera. Ce qui devrait conduire à une récession technique en Europe à partir de l'année prochaine. On ajoutera depuis que cette prévision est en réalisation finale en Allemagne. L'auteur de l'article conclut qu'une fois que la désindustrialisation croissante de l'Europe deviendra une réalité, les États-Unis pourraient tenter d'en tirer parti en favorisant cette tendance, car les États-Unis deviendront la destination préférée des entreprises européennes qui décident de quitter le continent. Et c'est la dernière chose que les Européens veulent voir, mais c'est exactement ce qui se passe déjà.

Le 22 septembre, le Wall Street Journal a rapporté qu'au milieu de la crise énergétique en Europe, les fabricants de l'UE délocalisent leur production aux États-Unis. Ainsi, l' allié transatlantique de l'Europe devient le principal bénéficiaire des crises européennes, tant énergétique qu'économique.

Le sénateur russe Alexei Pushkov n'a pas dit autre chose chose le 24 septembre. Il note que les États-Unis affaiblissent délibérément l'Europe, l'enfonçant de plus en plus dans la position d'un vassal américain. En fait, un peu partout dans le monde, de la Russie au Brésil en passant par l'Arabie Saoudite, on a compris que la cible de la Guerre n'était que secondairement la Russie, la cible, c'est l'Europe de l'Ouest.

Le 23 septembre, Reuters a découvert à quelles conditions l'Europe pourrait abandonner le gaz et le pétrole russes. Il est question de milliers de milliards d'euros d'investissement sur une décennie, de quoi tuer toute économie et Reuters ne parle pas du coup humain d'un tel effondrement. Dans ce contexte, les idées de l'UE d'un abandon immédiat des combustibles fossiles pour des formes d'énergie durables sont utopiques. Le président russe Vladimir Poutine a dit en avril 2022 que le refus d'un certain nombre de pays occidentaux de s'associer à la Fédération de Russie, ainsi qu'à une partie des ressources énergétiques russes, avait déjà frappé les pays occidentaux et que les prix augmentent partout et l'inflation explose... Le partenariat avec la Russie ne peut être remplacé.

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Alan Dershowitz, professeur à la Harvard Law School, pointe avec horreur les propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la non-implication des Ukrainiens dans l'Holocauste. Car Zelensky se dit choqué par le manque d' armes à Kiev en provenance d' Israël. En réponse, Dershovitz dans Newsweek le 30 septembre, a rappelé au dirigeant ukrainien sa nouvelle déclaration mensongère de mars selon laquelle les Ukrainiens auraient "sauvé les Juifs" pendant la Seconde Guerre mondiale. « Presque sans exception, les Ukrainiens ont participé aux massacres de Juifs ou sont restés silencieux alors que leurs voisins juifs étaient rassemblés et massacrés dans des endroits comme Babi Yar. Beaucoup de ceux qui ont appuyé sur la gâchette étaient eux-mêmes des Ukrainiens recrutés par les nazis dans des détachements punitifs mobiles », a souligné le professeur. Selon lui, au cours de ces années, l'antisémitisme s'est répandu dans toute l'Ukraine et son peuple "a organisé pogrom après pogrom", forçant de nombreux Juifs ukrainiens à émigrer. « À la lumière de l'histoire réelle, les mensonges imprudents de Zelensky pourraient bien être considérés comme une variante de la négation ou de la minimisation de l'Holocauste. En niant l'implication de l'Ukraine dans le massacre de centaines de milliers de Juifs ukrainiens, il a déformé l'histoire et la mémoire", précise Dershowitz. Même après de nombreuses années en Ukraine, les habitants soutiennent massivement les vues nazies. Ainsi, Zelensky n'a pas nié que des membres du groupe néonazi ukrainien Azov (reconnu comme terroriste et interdit en Fédération de Russie) servent dans les rangs des Forces armées ukrainiennes. Outre le fait que l'ex-ambassadeur d'Ukraine en Allemagne Andriy Melnyk a comparé en juin le complice des nazis Stepan Bandera à Robin des Bois, qui est vénéré par de nombreux Ukrainiens, malgré ses crimes., Pour ces mots, les Allemands ont exigé que Melnik soit expulsé du pays. En avril, le directeur de la Fondation pour l'étude des problèmes de la démocratie, membre de la Chambre civique de la Fédération de Russie, Maxim Grigoriev, a rappelé qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des criminels nazis, allemands et ukrainiens, tous des collaborateurs trouvés refuge aux États-Unis. Bandera est l'un des idéologues du nationalisme ukrainien. Pendant la Grande Guerre patriotique, il a collaboré avec l'Allemagne nazie, jusqu'en 1959, il a dirigé l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN, interdite dans la Fédération de Russie).

Mais la Guerre n'a pas seulement la forme "sanitaire" ou de la fausse Ukraine d'un Zelensky. Le ministre britannique de l'Intérieur, Swella Braverman, a reconnu que la crise migratoire dans le pays était hors de contrôle et a promis de prendre des mesures décisives. Elle l'a déclaré le 1er octobre dans une interview au journal The Sun. Selon elle, en 2022, plus de 30 000 migrants sont arrivés sur les côtes britanniques de la Manche, soit 10 fois plus qu'en 2018. Le ministre a souligné que l'une des raisons en était la loi sur l'esclavage moderne, qui a été adoptée par l'ancienne première ministre du Royaume-Uni, Theresa May. "Maintenant, la plupart des gens (environ 80%) venant ici d'Albanie dans de petits bateaux prétendent être victimes de l'esclavage des temps modernes", a-t-elle déclaré. Braverman a également souligné que les migrants reconnus coupables de pédophilie, de meurtre, de trafic de drogue et d'autres crimes violent la loi lorsqu'ils risquent d'être expulsés. En outre, elle a attiré l'attention sur le fait que trop de travailleurs non qualifiés viennent au Royaume-Uni, ainsi que des étudiants qui amènent des parents avec eux, souvent peu disposés à travailler. Le chef du ministère de l'Intérieur estime que cette situation n'est pas propice à la croissance économique. «Nous avons besoin de personnes hautement qualifiées, nous avons besoin de personnes ayant des qualifications techniques. <...> Ce que nous ne voulons pas, c'est un flux constant de main-d'œuvre étrangère bon marché », a-t-elle ajouté. Pour être clair, le Royaume Uni n'est pas contre le Grand remplacement indispensable au capitalisme mais il aimerait trier ce qui arrive et laisser le reste à la charge de l'Europe continentale. Plus tôt, le 1er juillet, il a été signalé qu'en juin, plus de 3 000 migrants étaient arrivés au Royaume-Uni à travers la Manche par bateau. Selon Sky News , au moins 12 700 personnes ont pu rejoindre le Royaume-Uni par bateau en 2022.

En outre, pour aller plus loin dans l'horreur mais dans le sens des délires Pass et autres QRcodes, le 19 juin, on a appris que le gouvernement britannique prévoyait de marquer électroniquement une partie des migrants illégaux. La marchandisation de l'être humain ne peut s'exprimer plus visiblement.

Malgré l'aggravation de la crise énergétique, l'Europe reste dépendante, prisonnière de la politique de Washington envers la Russie. Une telle situation va se transformer en un véritable désastre qui ne tuera pas seulement des entreprises non seulement pour l'Occident, mais pour l'ensemble de la communauté mondiale. L'édition chinoise du Global Times écrit à ce sujet le 29 septembre. On note que la dépendance des pays européens "à l'égard de Washington s'est tellement accrue qu'ils doivent danser au rythme des Etats-Unis par rapport à leur politique russe". L'Union européenne continue de renforcer les sanctions anti-russes, se faisant du mal. C'est en effet plus que du masochisme, c'est un véritable suicide économique, sociale et humaine imposé pour la défense d'une junte arrivée au pouvoir en 2014 par le terrorisme et défendant des valeurs totalement incompatibles avec celles traditionnelles des Européens.

« La souffrance de l'Europe mérite que les pays du monde entier y réfléchissent, en particulier certains alliés et partenaires des États-Unis dans la région Asie-Pacifique : lorsqu'ils suivent aveuglément les États-Unis pour consolider leur domination dans le monde, qui gagne vraiment ? Ces pays ont également besoin de voir qu'au fur et à mesure que l'économie européenne s'enfonce dans la récession, Washington continue de l'utiliser pour se sauver des catastrophes dont souffre l'Europe. Il est précisé que dans le contexte de la flambée des prix du gaz et du conflit en cours en Ukraine, de nombreuses entreprises européennes fuient l'Europe et déménagent leurs activités aux États-Unis, car leur travail dépend de l'énergie. Par exemple, les entreprises d'acier et d'engrais.

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Le Congrès américain ne peut pas indéfiniment allouer de l'argent à l'Ukraine sans comprendre la stratégie du Président du pays, Joe Biden. L'élu américain de la Chambre des représentants Chris Stewart s'interroge et il n'est pas le seul. Le problème Chris est que Biden ne peut répondre à cette question devant les citoyens.

Il est également indiqué que Washington est intervenu dans la situation en Ukraine par le biais de l'OTAN. La remarque est pertinente car le terrain les témoignages se multiplient disant la présence massive pour le camp Zelensky de troupes parlant anglais, américain, polonais et de soldats nord-africains . La publication estime que cela n'a fait qu'accroître la dépendance des pays européens vis-à-vis des États-Unis « en matière de sécurité et a affaibli l'autonomie stratégique de l'Europe ». Inventé une menace russe est en effet aussi le moyen de renforcer un OTAN sans raison d'être 77 ans après la fin de la guerre sauf comme arme contre une souveraineté de l'Europe. Ainsi, le 1er octobre, le chroniqueur William Moloney, dans un article pour The Hill,  attirait l'attention sur la désunion entre les pays de l'OTAN, une désunion qui augmente à mesure que les problèmes économiques se multiplient. Comme exemple, l'auteur  cite la position de la Turquie , qui bloque l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN, alors que d'autres pays sont favorables à leur adhésion. Erdogan est tout sauf stupide. Il voit bien que les pays scandinaves souhaitant entrer dans l'OTAN contre tout bon sens et en mentant à leur population refusent malgré leurs promesse de livrer les terroristes ayant tenté de renverser la démocratie en Turquie. Il voit aussi comment la Turquie est attaquée quand elle reprend sa légitime prospection gazière en mer et dit vouloir alimenter l'Europe dès que possible. Et qui attaque ? Immédiatement l'Ukraine fantoche de Zelensky qui s'en prend aux hommes d'affaires et banques turques alors que le Président Erdogan établissait un équilibre entre Kiev et Moscou permettant à Kiev d'exporter plus massivement ses céréales. 

Auparavant, le 22 septembre, le magazine Foreign Policy avait prédit la lutte pour la survie de l'Europe dans le contexte des restrictions sur l'approvisionnement en gaz russe et de la crise énergétique qui en a résulté. Comme indiqué dans les documents de la publication, l'UE est confrontée à une crise complexe qui affecte à la fois la vie des citoyens ordinaires, ainsi que celle des grandes entreprises et des industries manufacturières entières. Les pays occidentaux ont rencontré des problèmes dans le secteur de l'énergie en raison de la politique de sanctions contre la Russie, qui prévoit la réduction, et à l'avenir, le refus d'importer des ressources énergétiques russes.

Mais cette situation dit avant tout la corruption généralisée d'élites politiques, médiatiques, financières en Europe roulant objectivement contre les intérêts de leurs nations et populations. L'Europe devient rapidement une cocotte-minute à la pression incontrôlable comme le démontre les manifestations quotidiennes depuis des mois en Allemagne dans toutes les villes et villages contre le mensonge sanitaire et désormais contre en plus l'UE et l'OTAN et leur guerre. 

Le coup du "sanitaire" pour arrêter l'économie, museler l'opposition et les mouvements sociaux ne marchera pas plusieurs fois et l'effet de toute la propagande qui se déverse, sans limite dans ses inventions, ses outrances pourrait vite faire du Président russe Poutine l'homme le plus populaire d'Europe sans qu'il n'ait jamais rien demandé.

 

 

15:43 Publié dans Actualité | Tags : sobriété, guerre, russie, ukraine, capitalisme, trahison, europe, énergie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

30/06/2022

Contre les fables étatiques de l'économie de guerre du Capital

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Nostalgie de la colonisation, de l'Empire, de l'esclavage ? Boris Johnson estime que la communauté politique de l’UE, proposée par le président Français Emmanuel Macron, devrait devenir un équivalent moderne de l’Empire romain et inclure Turquie et les pays d’Afrique du Nord. De son coté, Brigitte Bourguignon, Ministre de la santé "demande aux Français de remettre le masque dans les transports". En effet, la période de trêve, de farce électorale, celle qui donne une majorité relative de sièges à ceux qui représentent à peine plus de 10% des inscrits est passée. La répression sociale de la gestion par la peur du prolétaire peut reprendre.

“Nous sommes en guerre !”. Le 16 mars 2020, le sinistre employé de banque en bail précaire à l’Élysée remâchait six fois l’étonnante formule… Sonnant la “mobilisation générale” contre un “ennemi invisible, insaisissable”, il annonçait le confinement généralisé de toute la population. “Jamais la France n’avait dû prendre de telles décisions en temps de paix, précisait-il…

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Une étude, menée par l’institut de recherche National Bureau of Economic Research (NBER), considéré comme le plus important organisme de recherche économique des États-Unis, nous apprend l'horreur d'une mortalité excédentaire de plus de 170 000 décès non liés au Covid, aux États-Unis, en 2020 et 2021. Un chiffre qui, selon les chercheurs, serait en vérité plus proche des 200 000 morts, puisque 70 000 personnes décédées potentiellement avec le virus, et non à cause de celui-ci, n’ont pas un instant été prises en compte dans les calculs. On aimerait disposer de données semblables au sujet de cette mesure anti sanitaire pour la France et l'Europe. 

Le 26 février 2022, soit deux jours après le déclenchement de l’intervention militaire russe en Ukraine, programmée par les manipulations du Pentagone, le fan halluciné de l’OTAN, ouvrant le Salon de l’agriculture, prédisait aux agriculteurs déjà méthodiquement maltraités depuis des décennies : Cette guerre va durer, et l’ensemble des crises qu’il y aura derrière auront des conséquences durables. De manière certaine, il y aura des conséquences pour nos exportations, sur les coûts de l’énergie, de l’alimentation du bétail… Tout cela implique la mobilisation nationale et européenne…”

Au fait, pourquoi se lancer alors dans une guerre allant contre les intérêts économiques, énergétiques, stratégiques de la France ?

Le 31 mai 2022, à l’issue d’un conseil européen extraordinaire, l’impuissant garde-chiourme de l’Union américaine en Europe Bruxelloise détaillait un sixième paquet de sanctions qui “va à la fois pénaliser l’économie russe à court terme, mais surtout va très profondément changer la manière dont les Européens s’approvisionnent. C’est ce qu’il faut voir derrière, c’est que c’est une restructuration de nos économies.”

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Résultat des sanctions pour la Russie, le rouble est devenu si fort qu'il nuit aux exportations ! Le dollar valait plus de 80 roubles avant le début de l'intervention militaire en Ukraine fin février, il n'en vaut désormais plus que 52, pour Reuters, le rouble est devenu la monnaie la plus performante de 2022. Environ la moitié des entreprises étrangères qui ont conclu un contrat de fourniture de gaz avec le géant russe Gazprom ont ouvert un compte en roubles auprès de Gazprombank pour honorer leurs paiements, les pays sous contrôle américain et acceptant sacrifier leur économie et leur population s'exposent à une fin d'année difficile.L'Inde a multiplié ses importations de charbon russe par 6 et de pétrole par 31 ce qui fait passer la Russie comme fournisseur devant les Saoudiens ! 

Le 13 juin 2022, lors de l’inauguration du salon de l’armement terrestre Eurosatory à Villepinte, le comique pacifiste atlantiste dans l'échangisme d'armes avec l'Ukraine avouait finalement que la France était “entrée dans une économie de guerre dans laquelle je crois nous allons durablement nous organiser.”

Peut-on croire un instant que le paquet de spaghettis passant chez Carrefour de 1.35 e à 2.67€ va modifier la table du Palais. Par contre Toto et Lucette noterons que l'aide sous forme de bons alimentaires de 60€ voire plus promise durant la campagne est passée aux oubliettes.


Quelle est donc cette guerre que l’État a déclarée à un ennemi invisible, si impérieusement nécessaire qu’elle justifierait de détruire très visiblement des boutiques entières de la sur-production mondiale généralisée ?

Quelle est donc cette soi-disant “autre” guerre qui, à peine commencée, est immédiatement condamnée à durer, malgré les “crises” aux “conséquences durables” qu’elle engendrera “de manière certaine” ?

Car delà de la pénurie de gaz détruisant la compétitivité de nos entreprises car il faut dire que la France consommait autant de gaz russe que la Pologne, sa marginalité est un total mensonge, des bagarres en supermarché pour une bouteille d'huile, on est est, trahison nouvelle, à refuser l'or russe indispensable à nos secteurs de pointe de l'aéronautique à la défense justement !

Que sont donc ces “sanctions” qui visent “surtout” à très profondément restructurer nos économies” ?

Quelle est donc cette indispensable “restructuration” qui impose de faire “durablement” de “nos économies” des économies de guerre” ?

Pour comprendre toutes les folies étatico-saboteuses qui expriment la vérité du temps présent, qu’elles soient sanitaires ou militaires, immigrationnistes, climatiques ou LGBTistes, religieuses ou racailleuses, il faut toujours en revenir à la centralité de ce qui fait la totalité du devenir du monde universellement unifié dans les progrès de l’aliénation marchande. C’est l’implacable loi de la baisse du taux de profit – l’inguérissable maladie auto-immune mortelle du Capital – et la démentielle saturation des marchés qui en découle, lesquelles ont rendu nécessaire l’arrêt de l’économie mondiale par un confinement qui constituait certes un acte de guerre du Capital, mais contre lui-même, et ceci dans l’espoir de pouvoir ultérieurement re-démarrer, comme il le fit après ses deux Boucheries mondiales du XXe siècle…

Il va de soi que le spectacle de la marchandise, ne pouvant s’auto-désigner comme intrinsèquement pathogène par nature, est contraint de justifier sa colossale saignée économique par l’existence fantastique d’un agent infectieux extérieur foudroyant. La guerre en Ukraine est ensuite venue acter l’échec de la première phase “virale” de la guerre du bobard, son incapacité à permettre un vrai redémarrage de la valorisation capitaliste, et le passage nécessaire à une deuxième phase de destruction par le bombardement économique massif de l’Europe sous le prétexte des sanctions contre la Russie, cette dernière héritant ici du rôle de l’épouvantail précédemment dévolu au Coronavirus…


Juin 2022. Reuters rapporte que la Russie est devenue le n° 1 de la production et de l'approvisionnement en pétrole de la Chine, dépassant l'Arabie saoudite. Si un courageux pense que cela indique une reprise pour le Capitalisme américain qu'il ne se présente.

L’économie de guerre, c’est le moment crisique de la nécessaire reconversion étatiquement administrée des forces de production du Capital en forces de destruction : le moment où le Capital doit s’amputer pour essayer de se sauver… Cependant, cet anéantissement, indispensable au niveau du marché mondial, ne se fait pas indistinctement, mais dans le cadre géo-politique des rapports de force concurrentiels existants entre les différents blocs capitalistes les plus technologiquement à la pointe de l’extorsion machinique de la plus-value produite par les seuls prolétaires exploités.

La spécificité de la guerre actuelle est que ses protagonistes réels, les États-Unis et l’Europe, demeurent cachés derrière le voile d’une alliance géo-commerciale forcée qui dissimule fort mal que le vassal européen bruxellisé est contraint par son suzerain yankee d’à la fois s’auto-dévaster et rejeter son allié capitaliste naturel russe, afin d’empêcher qu’une Europe marchande unifiée et indépendante ne vienne définitivement remettre en cause  l’Oncle Sam et l’hégémonie factice du dollar magique sur la planète-marchandise en décomposition.

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30 juin L'Iran et l'Argentine ont postulé pour rejoindre les BRICS —M. Zakharova (Responsable presse ministère des affaires étrangères de Russie). Soit 130 millions de consommateurs, les 2e réserves mondiales de gaz mondiale et les 4e pour le pétrole pour l'Iran et un des cinq plus grands producteurs au monde de soja, maïs, tournesol pour l'Argentine. On souhaite que le sympathique Maradona puisse voir ça de là haut, ça le ferait bien rire.

Le réel ne ment jamais et, pour comprendre quelles sont les conflictualités vraiment à l’œuvre, il faut savoir l’écouter… Les États-Unis veulent à tout prix séparer l’Europe des hautes technologies de la Russie des vastes réserves énergétiques, en repoussant cette dernière dans les espaces asiatiques d’un capitalisme encore très massivement retardataire

Le Capital est entré en crise mortelle, mais il veut se croire éternel et cherche frénétiquement à se reconfigurer. La deuxième phase mythologique de la guerre du Coronavi-Russe, en coupant l’Europe d’une part essentielle de son approvisionnement en hydrocarbures, va accélérer le délire écolo-transitionnel énergétique obligatoire, ultime espoir capitaliste décroissant d’une progression retrouvée, aussi peu “propre” que totalement chimérique…

Les temps à venir seront donc décisifs et l’union sacrée des rackets politiques s’employant à dissimuler à la fois les perfidies de l’imposture otanesque élyséenne et le volcan brûlant de l’abstentionnisme croissant des colères prolétaires, finira évidemment par se désintégrer dans le retour légitime, incendiaire, communard donc sanitaire des Gaulois réfractaires avec ou sans le Gilet Jaune …

Pour la classe capitaliste européenne, et notamment française, le dilemme est désormais le suivant : consommer sa soumission à l’Amérique jusqu’à la lie en parachevant son auto-destruction et assumer la guerre sociale qu’elle engendrera immanquablement ; ou résilier son alliance atlantique et y substituer une union continentale avec la Russie, c’est-à-dire supporter le conflit ouvert avec les États-Unis… Et cette même guerre sociale que ce dernier engendrera aussi immanquablement…

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Retour au réel : Les actions de la Russie en Ukraine ne sont pas accidentelles, elles ont été précédées par les actions de l'OTAN et de l'Occident - Représentant du Président de la Turquie Ibrahim Kalin. Ankara a également refusé de se joindre aux anti-russes. 

De leur côté, les hommes de Vraie Jouissance seront sans dilemme. Ils savent qu’il n’y a qu’un chemin vers l’émancipation de toute exploitation et de toute aliénation : la Guerre de Classe mondiale contre tous les États de la planète-marchandise !

Pour mettre un terme définitif au cycle infernal des guerres de l’Avoir… Que vive la guerre de l’Être vers la Commune de la vie d'un monde sans argent, sans salariait, purifié de l'état.

 

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16/06/2022

Actualité de la guerre du Capital en crise devenue visible

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Zelensky déclare à nouveau que "l'offensive des envahisseurs dans le sud de l'Ukraine a été arrêtée", "L'armée ukrainienne viendra certainement, nous libérerons la Crimée et hisserons le drapeau de l'Ukraine sur Yalta, Sudak, Dzhankoy, Evpatoria". Il est difficile d'évaluer de tels propos sans une formation médicale appropriée dans le domaine de la psychiatrie. Même son prédécesseur a promis d'organiser un défilé à Sébastopol. Ces mots ne sont même plus de la bravade devant le consommateur domestique. Plutôt, quelques mantras avec lesquels il retrouve son calme.

Les militaires, pour leur part, sont bien conscients de la situation. Ce n'est pas encore catastrophique pour eux, mais c'est difficile, très difficile. Et la libération du Donbass ou de la Crimée ne se présage en rien. Oui, sur certains fronts, l'armée russe n'avance pas très vite car il faut éviter les pertes humaines des civils pro-russes et de ses troupes. Mais, par exemple, dans la direction sud - vers Nikolaev, Odessa - il n'y a pas tant à faire pour prendre les villes. Des batailles de position s'y déroulent, les Ukrainiens sont sur la défensive et tiennent leurs positions. Et les armes de haute précision détruisent systématiquement leurs installations et les entrepôts militaires. Tout avance plus lentement surtout près d'Izyum - des forces assez importantes, en fait le gros des dernières vraies troupes d'Ukraine y sont concentrées et bien fortifiées, principalement de l'artillerie, mais en général, l'armée ukrainienne ne montre rien de bon en ce moment. Désormais, le processus "d'évacuation" de l'usine d'Azot à Severodonetsk commence . Alors oublions l'hystérie victorieuse de Zelensky précisément pour détourner l'attention de tous d'un autre "zrada".

Il est vraisemblable que tout ce qui se passera dans les prochains jours à Azot nous semblera déjà vu. Il s'appelle déjà "Azovstal 2.0". Il y aura des tentatives de négocier, d'escroquer l'établissement d'un passage à travers le Seversky Donets. L'usine est bloquée de trois côtés par les troupes russes et l'armée de la LPR. Et de l'ouest, elle est coupée de Lisichansk par une rivière, sur laquelle les Ukrainiens eux-mêmes ont fait sauter le pont. Ils essaieront de s'en éloigner à la nage, d'établir une traversée. Mais on doute que les forces russes les laisse faire, car non seulement les militants peuvent sortir par ce passage, mais des renforts peuvent aussi entrer. Mais, à la fin, il y aura la même «opération spéciale» du SBU et de la Direction principale du renseignement d'Ukraine, à la suite de laquelle toutes ces personnes se retrouveront dans des établissements correctionnels de la LPR ou dans une tombe.

Parce qu'à Donetsk, tout est déjà plein de ceux qui ont quitté Azovstal. Maintenant, ceux qui, quittant Rubizhne (c'est une ville voisine), sont assis sur l'Azot, y ont exploité l'entreprise formant la ville Zarya, qui y produisait des explosifs. Il y avait là une quantité folle d'explosifs. Tellement que vous pouvez simplement démolir la ville de Rubizhnoye de la surface de la terre. Mais il y a aussi une entreprise de l'industrie chimique, il y a encore beaucoup de conteneurs contenant des produits chimiques toxiques. Donc ici on peut s'attendre à des provocations, et même sans le désir des prisonniers d'Azot. Les Ukrainiens peuvent frapper avec l'artillerie depuis Lysychansk et ce sera une catastrophe humanitaire. Qui sera blâmé ? Bien sûr, la Fédération de Russie. Mais il y a de l'espoir que le processus de cette «extraction» même cette fois puisse être plus simple. Ceux qui se sont installés sur Azot en ont désomais connaissance d'un bon exemple. Ils ont vu que personne n'a qualifié les Azovites ou les Marines qui quittaient Azovstal de traîtres, de honteux. Au contraire, on leur a dit que c'était un devoir rempli jusqu'au bout. Quant au nombre de militaires et de mercenaires ukrainiens stationnés là-bas, soyons plus prudent dans les estimations. Après tout, plus tard,, ils demanderont, comme ils ont demandé pour Azovstal : "Où sont les généraux de l'OTAN ?", "Où est quelqu'un d'autre ?"

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Les mercenaires britanniques condamnés à mort en RPD n'ont pas droit au statut de prisonnier de guerre - Ministère russe des Affaires étrangères.  Contrairement aux déclarations des responsables britanniques, les citoyens mentionnés ne sont pas des prisonniers de guerre, mais des mercenaires. Selon le droit international humanitaire, les mercenaires envoyés par l'Occident pour aider le régime nationaliste de Kiev ne sont pas des combattants et n'ont pas droit au statut de prisonnier de guerre, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Mais, il me semble que le chiffre actuel des estimations de 600 mercenaires va être ajusté, et à la baisse. Franchement, personne n'a vu des formations de l'armée ukrainienne, qui seraient composées d'un quart de mercenaires étrangers. Mais en tout cas, les étrangers à Azot n'abandonneront pas comme ça. Ils ont l'exemple de deux Anglais et d'un Marocain qui ont été condamnés à juste titre à Donetsk. Il me semble qu'ils doivent être prêts à tout pour éviter la captivité. Théoriquement, ils peuvent traverser le Seversky Donets sans ponton - à la fois à la nage et sur des radeaux de fortune. Mais toute cette zone est contrôlée par l'artillerie russe. Bien qu'une partie puisse percer, mais sans armes lourdes. Et s'ils optent pour une percée massive, alors ce sera une répétition d'Ilovaisk en 2014. Puis, dans ce chaudron, en essayant de percer, selon les estimations les plus conservatrices, reconnues même par l'Ukraine, environ un millier de personnes ont été tuées.

 




 En mer près du port de Marioupol, l'activté naturelle reprend sous la protection de la marine russe.

Depuis le 24 février, l'armée russe mène une opération spéciale en Ukraine pour dénazifier et démilitariser le pays. 

La Russie a l'intention de soulever la question des crimes des Forces armées ukrainiennes lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ukraine, qui se tiendra le 21 juin, a déclaré Dmitry Polyansky , premier représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès de l'ONU .

Un officier de la milice populaire de la RPD a déclaré que les militants des forces armées ukrainiennes commençaient à éviter les affrontements directs. Les formations ukrainiennes attaquent principalement la population civile et les infrastructures, mais elles ne sont pas pressées d'affronter ceux qui peuvent riposter.

Les forces armées russes ont détruit dans la région de Lviv un entrepôt de munitions fournies à l'Ukraine par les pays de l'OTAN. Les attaques contre l'entrepôt ont été menées par des missiles Kalibr. Dans l'entrepôt se trouvaient notamment des obusiers M777 de 155 mm. De plus, au cours de la dernière journée, les troupes russes ont détruit un grand nombre d'armes et d'équipements occidentaux dans les gares de la RPD et de la région de Dnipropetrovsk.

Les autorités russes sont prêtes à négocier avec l'Ukraine, mais si le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pas prêt pour elles, c'est son choix, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Ryabkov.

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Les entreprises occidentales ont perdu plus de 59 milliards de dollars (environ 3,5 billions de roubles) après avoir quitté la Russie, - The Wall Street Journal. Les chercheurs de l'Université de Yale notent que les pertes couvrent une grande variété d'industries, des compagnies pétrolières et mari aux détaillants et aux fabricants de bière. L'université américaine de l'Indiana a précisé que les investisseurs « punissaient » les entreprises américaines pour avoir quitté la Russie et les entreprises non américaines pour être restées. La veille, Poutine avait déclaré que les entreprises occidentales regretteraient encore de quitter le marché russe, car la Russie est un pays avec de grandes opportunités.

 

Heure par heure

11:31 Privé de mandat, le député de la Verkhovna Rada de Kiva affirme que Zelensky est prêt à céder une partie du territoire de l'Ukraine pour que le pays reçoive le statut de candidat à l'Union européenne

11:29 Depuis le début de l'opération militaire spéciale en Ukraine, les forces armées russes ont détruit 204 avions, 1218 véhicules aériens sans pilote, 3569 véhicules blindés des forces armées ukrainiennes, ainsi que 526 installations de systèmes de lance-roquettes multiples, a déckaréKonashenkov.

11h20 Le DPR a déclaré que deux maisons avaient pris feu à Donetsk en raison de bombardements par les troupes ukrainiennes

11:13 Pushilin a déclaré à RIA Novosti que la libération des militaires ukrainiens qui n'ont pas participé aux batailles serait discutée après la fin de l'opération, alors que personne n'a été libéré

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Difficile de parler d'effondrement russe quand on découvre ce document délirant ukrainien. En Ukraine, la mobilisation des femmes se prépare dans le but de "reconstituer sans interruption les pertes de personnel" des Forces armées ukrainiennes. Tout d'abord, jusqu'au 15 juin, la mobilisation des femmes déjà passibles du service militaire commencera, et jusqu'au 31 juin, les femmes ukrainiennes de 18 à 60 ans seront inscrites au service militaire.

 L'ordre concerne Dnepropetrovsk, Kyiv, Kirovograd, Nikolaev, Odessa, Kharkov, des parties des régions de Donetsk et de Zaporozhye.

11:11 Pushilin RIA Novosti sur la nécessité de prendre Odessa pendant l'opération spéciale : toutes les villes russes doivent être libérées

11:02 Le chef de la DPR, Denis Pushilin, a déclaré qu'il n'avait aucune information sur la capture près de Kharkov de deux anciens militaires américains qui ont combattu aux côtés des Forces armées ukrainiennes. "Jusqu'à ce que j'aie ces informations, je ne peux rien commenter", a déclaré Pouchiline à Interfax.

10h50 Les livraisons occidentales de nouvelles armes à l'Ukraine obligent les troupes de la RPD à ne pas s'arrêter à la frontière de la République de Donetsk, a déclaré Pouchiline à RIA Novosti au SPIEF

10:49 Pushilin a déclaré dans une interview à RIA Novosti qu'il espère terminer l'opération spéciale en Ukraine d'ici la fin de l'année

10h42 Le président roumain Klaus Iohannis est arrivé à Kiev avec les dirigeants de l'Allemagne, de la France et de l'Italie, a rapporté le cabinet allemand.

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La délégation chinoise a quitté la salle lors du discours de Vladimir Zelensky au sommet asiatique sur la sécurité Shangri La.  Olivia Enos, analyste au Centre d'études asiatiques, l'a précisé.  Si vous avez une question, sur ce que Zelensky a fait au sommet asiatique, alors tout est stable: il a menacé et demandé. Cette fois, il a menacé de famine l'Asie et l'Afrique en raison de l'arrêt des approvisionnements en céréales en provenance d'Ukraine. Et il a demandé de la même manière prévisible : aidez l'Ukraine à combattre. Ajoutons de notre coté que l'Ukraine n'est pas et de loin dans le top 5 des producteurs de céréales (dont le prix ne cesse de baisse contrairement au prix en magasin en UE et s aproduction sans attaque russe en permanence par des centaines de camions par la Moldavie.

10:34 La décision sur l'exécution de mercenaires anglais et marocains en RPD ne peut être prise au plus tôt que dans un mois, a déclaré Pouchiline dans une interview avec RIA Novosti au SPIEF

10:21 L' OTAN confirme qu'elle est prête à fournir des armes à long terme à l'Ukraine, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg

9:11 Les citoyens ukrainiens, RPD et LPR peuvent être tenus de quitter la Russie après le 17 août si les permis ne sont pas délivrés - Ministère de l'intérieur de la Fédération de Russie

9:07 Le ministre allemand de la Défense déclare que des systèmes de fusées à lancement multiple allemands peuvent être livrés à l'Ukraine en juillet ou août

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Toujours dans un remake des années 30 bien imité, la junte de Kiev ordonne la destruction de 100 millions de livre! Le ministère ukrainien de la Culture et de la Politique de l'information a ordonné à l’Institut ukrainien du livre de détruire tous les ouvrages édités en Russie, publiés en langue russe ou traduits de la langue russe. Tolstoï, Dostoievski, Soljenitsyne, Pasternak au feu, voilà ce que le citoyen de la Démocratie marchande occidentale arme et finance...

9:02 Le ministère russe des Affaires étrangères n'a pas d'informations sur les appels des responsables américains et britanniques concernant les mercenaires détenus dans le Donbass, a déclaré Maria Zakharova.

8h43 Huit civils ont été tués et 16 ont été blessés dans la RPL par jour à la suite de bombardements par les forces armées ukrainiennes. C'est ce qu'a déclaré le bureau de représentation de la république au JCCC. Il est rapporté que des militants ukrainiens ont tiré sur Stakhanov, Krinichnoye et Troitskoye depuis le BM-27 Uragan MLRS.

8:26 À l'usine chimique Azot de Severodonetsk, qui est détenue par des militants ukrainiens, il y a de nombreux mercenaires étrangers, ont déclaré à RIA Novosti des civils qui ont réussi à s'échapper de l'abri anti-bombes de l'usine.

7:56 Tous les enfants nés dans la région de Kherson après le 24 février recevront automatiquement la nationalité russe, ont annoncé les autorités de la région.

7:39 La télévision italienne rapporte que le Premier ministre italien, le président français et le chancelier allemand sont arrivés en Ukraine

7:28 Le nombre de personnes tuées dans le bombardement de la LPR par les Forces armées ukrainiennes est passé à huit, a rapporté le bureau de représentation de la république au JCCC.


Le Ministre de l'éducation de la Fédération de Russie Kravtsov sur l'avenir de l'éducation dans les territoires libérés.

 1. Toutes les écoles et universités des territoires libérés à partir du 1er septembre 2022 fonctionneront selon les normes russes.
 2. Le russe sera la principale langue d'enseignement (dans les régions de Kherson et de Zaporozhye, ce sera la langue d'État).
 3. L'éducation en langue ukrainienne sera préservée, de sorte que ceux qui souhaitent étudier dans des écoles en ukrainien ne seront pas privés.
 4. Tous les diplômés des écoles des territoires libérés auront toutes les possibilités d'entrer dans les dépar du budget des universités russes.
 5. Auparavant, il a été signalé que le recyclage des enseignants avait déjà commencé en Crimée pour transférer l'enseignement dans les territoires libérés aux normes russes.
 6. Il a également été signalé précédemment que la Russie fournirait aux écoles locales les manuels scolaires et divers matériels pédagogiques nécessaires.
 7. Les manuels scolaires et les manuels de formation contenant des mythes sur Bandera, Shukhevych et autres extrémistes  dans les écoles seront désormais bannis.  En vidéo, l'armée russe a commencé à restaurer une école de musique dans la région de Kharkov. L'école de musique d'Izyum, qui a été bombardée pardles militants des Forces armées ukrainiennes.

 

11:11 Publié dans Actualité | Tags : guerre, ukraine, russie, crise | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

30/05/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (9/x)

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Le Capitalisme est en crise et cet idéologie marchande mortifère n'aura aucune limite dans ses actes et dans ses cibles. La fable sanitaire nous montre chaque jour que le mensonge et l'injection n'épargnent ni l'enfant ni le vieillard sans défense, surtout s'il est pauvre. Notre gestion par la Terreur ne se limite pas au pseudo sanitaire, à la fable climatique, au terrorisme opportun. C'est aussi le retour obligatoire à la guerre, celle qui permet plus facilement de désigner un ennemi, un mal absolu, une parole divergente donc complotiste donc malade qu'il possible d'éradiquer plus ouvertement. En cliché des enfants de l'Ukraine armée et financée par les démocraties occidentales soumis à des camps paramilitaires d'endoctrinement ouverts plusieurs années avant le conflit en Ukraine.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

 

La consécration de l’économie du fétiche autonome doit être comprise comme étant en même temps son auto-anéantissement définitif. Au moment où la valeur d’usage découvre qu’elle dépend totalement de la valeur d’échange, la valeur d’échange, elle, confesse qu’en fait, elle est totalement dépendante des matérialités historiques de la valeur d’usage. Dans la crise actuelle de la baisse généralisée du taux de profit et sur le terrain d’une monumentale saturation des marchés, cette puissance de l’autonomisation de la valeur d’échange qui n’a cessé de croître jusqu’à paraître souverainement indestructible, nous montre surtout qu’elle est aussi en train de perdre sa puissance et qu’elle n’est donc pas impérissable puisque comme tout produit historique, c’est bien un procès dialectique de vie et de mort. La tendance historique à l’échappement de la forme-Capital propre à la cybernétique de la domination réalisée de la valeur signifie certes que la totalité de l’usage qui s’est universellement échangée contre la totalité de la représentation fétichiste abstraite a bien tenté d’ambitionner la vie éternelle mais comme l’histoire est l’histoire ; l’implication réciproque valeur d’usage <=> valeur d’échange ne peut se sortir  de l’inéluctabilité de sa mortalité historique même si son obsession à subsister lui fait croire le contraire…Le second terme de cette implication présuppose le premier et l’évolution historique de la valeur produit l’auto-invalidation du second quand justement il est au bout de son travail d’autonomisation du premier. En effet, auto-présupposition de la valeur d’usage et auto-présupposition de la valeur d’échange composent l’unité dialectique des matérialités historiques indissociables de la marchandise, ce qui veut dire que l’histoire des matérialités dialectiques de cette unité doit à la fois satisfaire l’une et l’autre afin de pouvoir faire circuler in vivo la matière-fétiche du marché. La loi de la baisse du taux de profit qui fonde la loi échangiste de la valeur n’est point le résultat intellectualiste d’une équation quantitative de laboratoire qui pourrait être effacée sur le tableau noir des écritures académiques de la simple recherche doctrinale des méditations fumeuses sur le cognoscible et l’impénétrable, c’est le mouvement même de la dialectique des forces productives du déterminisme de l’histoire qui fait que l’économie politique s’est justement renversée en critique de l’économie politique.

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Le faux omniprésent et la gestion par la peur, c'est aussi ça, un vaccin combiné covid19 / variole du singe déposé le 26 février....2020.  Mais dans les pays occidentaux la désinformation prend de nouvelles formes en urgence, les services de santé britanniques par exemple modifient les pages concernant la variole du singe. Avant maladie bénigne transmissible difficilement par rapports étroits, qui se guérissait facilement avec un simple antibiotique, maintenant maladie transmissible sans traitement sauf vaccin... Voir ici : The NHS just edited their Monkeypox page…to make it scarier 

 

À mesure que la valeur se réalise en domination réelle, elle devient de plus en plus formellement extérieure à l’acte productif qui d’une certaine façon lui échappe mais en réalité elle se fait de plus en plus réellement intériorité de l’acte productif tout entier tel qu’il est – lui-même –  consommé par le devenir de la féerie financière des débouchés solvables engorgés. Parce que le Capital passe par les différentes instances du déterminisme de sa phénoménologie :  capital-argent => capital-production => capital-marchandise, la valeur d’échange, dans le champ dialectique de l’hégémonie financière de la domination réelle peut atteindre un certain degré d’autonomie mais ce dernier est toujours l’expression de ce qui renvoie au réalisme bien tangible du niveau alors atteint par la contradiction plus-value relative <=> plus-value absolue qui renvoie à la contradiction travail mort <=> travail vivant qui répercute, elle-même,  le seuil historique de la composition organique mondiale ( C/V ) telle qu’elle extériorise le niveau d’assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ).

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L'Ukraine en marche vers l'Union Européenne et ses valeurs.

L’analyse critique du spectacle de la marchandise mondiale doit donc précisément satisfaire une double exigence. D’un côté, elle doit reconnaître toute l’importance des déterminations dialectiques de la valeur et positionner clairement le devenir du Capital par rapport à elle. Mais d’un autre côté, la compréhension radicale du mouvement réel ne se laisse pas non plus prendre au piège des discours que la valorisation tient sur elle-même quand elle dresse l’apologie de la sempiternelle autonomisation de la valeur en s’empressant d’oublier que la valeur autonomisable n’est possible précisément que par l’usage de plus en plus crisique de la valeur d’usage, c’est-à-dire des forces productives de l’aliénation, à commencer par le pouvoir productif le plus productif qui soit, celui des forces de travail exploitées du prolétariat. Bref, la valeur d’échange n’a pas d’autre histoire que celle des contradictions de la valeur d’usage telle que cette dernière, par la temporalité de ses contradictions, lui permet de situer les contradictions de sa propre temporalité. 

Finalement, oublier la puissance de l’auto-présupposition historique de la valeur d’usage et ne pas correctement appréhender le renversement des déterminations qu’opère le passage à la domination réelle du Capital, c’est encore une autre manière de demeurer prisonnier de toutes les mystifications spectaculaires du fétichisme de l’échange.  La théorie communiste ne peut dégager la perspective révolutionnaire de la crise terminale de l’équivalent général abstrait qu’à condition de mettre à jour les rapports dialectiques intimes unissant la logique de la valeur d’usage et celle de la valeur d’échange, la transformation qu’elles  subissent en 1914, en 1968 et en 2018 et donc la contradiction historique majeure que cela provoque entre mouvement de valorisation et mouvement de dé-valorisation  et à laquelle le communisme – comme Gemeinwesen du naturalisme achevé – vient mettre fin. C’est très justement  en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale que l’opposition dialectique de la valeur d’usage à la valeur d’échange se manifeste triadiquement par la crise finale de la domination réelle :

 – comme en soi nécessaire d’une reproduction élargie toujours plus intensive

– comme pour soi nécessaire négatif de la crise dernière de la démesure

– enfin comme pour soi revenu à soi nécessaire de la positivité de la révolution communiste

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Avec cette éducation qui tourne le dos à l'enseignement, aucune chance de voir le futur citoyen refuser le Pass, l'injection expérimentale ou se mettre porter un gilet jaune par solidarité humaine et sociale.

We're functioning automatic,  
And we are dancing mechanic
We are the robots
We are the robots
We are the robots
We are the robots

En 1881, dans ses Notes critiques sur Wagner, l’un de ses derniers textes, Marx précise que « la valeur d’usage remplit ( chez lui ) une  fonction bien autrement importante que dans l’économie traditionnelle ». Ce n’est pas là un hasard… Comme les Grundrisse le soulignent avec force ; la valeur en tant que mouvement d’elle-même est toujours une conséquence et jamais une cause. Dit autrement, il convient de remarquer que si l’échange totalitaire a bien conquis la totalité de la production depuis que la domination réelle de la valeur s’est faite équivalence générale fétichiste à l’ensemble des usages de la société, cela bien loin de renvoyer la valeur d’usage au rang de simple support marginal de la valorisation, lui a attribué une importance décisive. Ce que la gigantesque crise contemporaine du taux de profit nous remémore avec brio par l’entremise de la valeur d’usage qui vient là rappeler à l’ordre toutes les pulsions hystériques de la valeur d’échange qui précisément croyait pouvoir s’échapper hors du réel dans un monde automatique non-historique où justement l’histoire du négatif serait abolie … En vérité, avec la crise, la valeur d’usage remet à sa place la valeur d’échange en nous informant que l’histoire du Capital n’est pas un film de science fiction prestidigitationniste qui se conclurait par cette sanctification indélébile du spectacle marchand qui est devenue le totem et le tabou à la fois des clowns économistes de l’université officielle de l’argent et des derniers épiciers séniles de la décomposition gauchiste dépressive… Avec le déroulement du temps présent,  la valeur d’usage a pris là un rôle absolument central et qualitativement différent depuis l’entrée en domination réelle supérieure puisqu’elle se montre désormais et partout comme  le lieu essentiel qui, en dernière instance prouve que le monde de la marchandise ne peut absolument plus surmonter la contradiction fondamentale de la marchandisation du monde car l’échange de la valeur d’usage tend sans conteste à faire exploser l’usage de la valeur d’échange. Le Capital a beaucoup déliré ces dernières années sur sa capacité à s’échapper de lui-même mais derrière la crise du taux de profit et la saturation des marchés, ce qui travaille si mal caché par le mauvais spectacle de la tyrannie sanitaire de la mise en friches mondiale, c’est la crise de l’équivalent général abstrait en tant que tel qui nous déclare avec force  que l’autonomisation de la valeur d’échange ne peut plus fondamentalement s’autonomiser de l’échangisme de la valeur…


«Un grand projet civilisationnel»: Poutine veut une «Grande Eurasie».Poutine a appelé à un grand partenariat eurasien» qui permettra de tenir compte de «la diversité des modèles de développement, des cultures et des traditions de tous les peuples», a expliqué le dirigeant russe. «L’idée principale consiste à créer un espace commun de coopération équitable pour les organisations régionales», a-t-il poursuivi, et «changer l’architecture politique et économique», pour garantir «la stabilité et de la prospérité sur l’ensemble du continent» «Nous devons cesser de dépendre de l'approvisionnement de quoi que ce soit en provenance de l'Occident pour assurer le développement des industries critiques pour notre patrie. Nous ne compterons que sur nous-mêmes», expliquait le 23 mai le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 
La civilisation que souhaitent préserver Poutine et Lavrov n’est pas celle de Soros mais elle n'est pas une alternative non plus. Elle est une alternance au sein du capitalisme encouragée par une de ses factions. Le caractère multipolaire ou unipolaire du Capitalisme, reste le Capitalisme et avec la Russie ou la Chine, on est surtout dans des antériorités systémiques dont on sait aujourd'hui en France au Canada ou en Australie sur quelle inhumanité et quelles violences elles débouchent inévitablement quelques dizaines d'années plus tard. Pour les naïfs, on précisera que si Poutine est cent fois plus intelligent qu'un Macron ou un Biden, la PMA et la GPA existent déjà en Russie ce qui en dit long sur l'avenir. En outre, il ne faut pas oublier que l'Eurasisme est une doctrine qui sera toujours préférable pour Washington à un nouveau traité de Rapallo. 

Comme l’ont fort bien exprimé l’Idéologie allemande et le Manifeste Communiste tels qu’issus de la lutte de classe pratique du prolétariat lui-même ; les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde puisqu’elles ne sont que l’expression générale des conditions réelles d’une lutte de classes existante, d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux. En effet, le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes.

La théorie communiste n’est donc pas une œuvre intellectuelle personnelle de Charles Marx ou de Friedrich Engels… Ce n’est point un énorme chantier désordonné et incomplet de questionnements scolastiques bourré d’énigmes, de craintes énervées, de piétinements fantasques et de contrariétés interrogatives qui viendraient s’alimenter à l’angoisse errante du sujet pensant déboussolé qui tourne constamment autour de son triste nombril autocentré. C’est un territoire gigantesque de questionnements cohérents où l’esprit de l’homme critique cherche pour trouver, en finissant toujours par atteindre l’objet de sa quête parce que son ambition est méthode et qu’elle part du mouvement réel de l’histoire réelle universelle et non point des supputations individualistes du moi étriqué et affligé qui se cherche des compensations thérapeutiques qu’il ne dénichera d’ailleurs jamais… Contre tous les catalogues socio-démocrates et bolchéviques  de réponses capitalistes et policières toutes prêtes à l’emploi étatique, c’est l’auto-mouvement conscient d’une radicalité totale qui affirme la jouissance générique rieuse et qui vise à la liquidation jubilatoire de l’argent, du salariat et de l’État. Ce n’est évidemment pas à l’inverse mais sur le même territoire aliéné de crétinisme subjectiviste, une longue lamentation d’incertitudes dogmatiques qui se perdraient dans le patauger verbeux de la mystique du relativisme et de l’exiguïté empirique bégayant sans fin…Comprendre le surgissement anonyme et impersonnel du Manifeste Communiste en 1848, c’est saisir la dialectique réelle des luttes de classes qui l’a fait naître et que Marx et Engels ont simplement formalisée à l’écrit…  Être fidèle ainsi à la radicalité de classe maximaliste, c’est comprendre la joie impassible et énergique du logos récalcitrant de l’œuvre dialectique du groupe Marx-Engels en tant que le doute méthodologique objectif qui la traverse finit toujours par déboucher sur le savoir vérifié et re-vérifié et que ce dernier se situe bien sûr aux antipodes du doute pathologique nombriliste qui jamais ne trouve autre chose que la grotesque incontinence de sa logorrhée pleurnicharde et velléitaire..


 

Emmanuel Macron réélu, Blast a invité Olivier Berruyer du site Elucid. Un constat lucide, le régime est l'émanationde  20% des électeurs, essentiellement jeunes ou retraités donc non productifs, privilégiés socialement, aux réactions émotionnelles et largement égoïstes. L'opposition très majoritaire dans le pays depuis des dizaines d'années n'a aucune possibilité d'accès au pouvoir, démocratie marchande oblige. La crise du Capital s'accentuant et étant entrée en phase militaire va jeter de l'huile sur le feu par la destruction des catégories moyennes et la précarité croissante des catégories défavorisées. La reprise étant impossible, tou n'est plus qu'une question de temps avant l'explosion sociale et on doute que la répression pseudo sanitaire suffise encore longtemps à tenir la population. 

La théorie communiste se pose à l’inverse de tous les bricolages hétéroclites où l’on mélange en un brouet filandreux et cocasse, à côté de Marx, Engels, Varlin, Lefrançais, Luxemburg,  Liebknecht, Pannekoek ou Bordiga, deux ou trois notabilités grises de l’université capitaliste dissidente pour permettre aux besogneux tristes qui s’enquiquinent sans relâche,  de pondre des synthèses ouvertes d’insipidité distractive, des bibliothèques inoffensives, des renoncements affligés et d’obscènes capitulations mal camouflées…

Comme manifestation déterministe des luttes de classe réellement existantes du prolétariat vers son auto-abolition, l’œuvre du groupe Marx-Engels, comme point de substantialisation dynamique de la ligue des communistes, définit une conception révolutionnaire du monde qui combat toujours pour ouvrir des chemins de connaissances nouvelles et qui ne déteste rien autant que la pétrification dans des formes rigides, narcissico-sectaires et stérilement récitatives. À ce titre, la pensée révolutionnaire a su apprendre qu’elle ne pouvait récuser la domestication sous des formes domesticatoires qui conservent, prolongent et modernisent l’enfermement dans la conscience fausse arrogante et soumise . Toutefois, cette lutte de longue durée et de difficile effort dialectique permanent perdrait sa liaison d’intelligence avec la future reprise des luttes de classe prolétarienne si, au lieu d’en poursuivre l’enseignement d’invariance des acquis méthodologiques de la compréhension de la crise finale du Capital porteuse de l’auto-négation prolétarienne, on acceptait l’idée banale, facile et à la mode que le savoir doit être en continuelle élaboration historique, ouverte aux quatre vents de toutes les insipidités et ignardises contemporaines de la marchandise et qu’il se modifierait ainsi avec le cours et la leçon des événements mensongers les plus récents. C’est là, la justification invariable de toutes les déloyautés, perfidies, désertions et scélératesses dont les expériences contre-révolutionnaires se sont accumulées ainsi donc que de toutes les défaites de la révolution dont elles étaient le minable écho. La théorie communiste elle-même ne peut être un mouvement de savoir que l’on s’amuse à reformer et déformer quotidiennement par le biais de la névrose des apports nouveaux ; pauvres, misérables et incultivés rapiècements, traficotages, raccommodages et amendements. Le principe de l’invariance historique de la théorie qui rend compte de la tâche incontournable du prolétariat révolutionnaire depuis ses formulations les plus originelles ( la constante perspective de l’abolition de l’argent et de l’Etat à partir de la crise historique de la valeur ) s’applique évidemment à toutes les grandes périodes historiques, en contradiction avec cette idée creuse et vaniteuse suivant laquelle chaque génération, à chaque saison de la mode intellectuelle du rafraîchir maladif, serait meilleure que la précédente, de même qu’au minable et stupide cliché obligatoire de la marche incessante du progrès de la marchandise ou de son éventuelle immortalité et autres lubies publicitaires dont bien peu parmi ceux qui se décorent du titre d’héritiers de Marx sont vraiment indemnes. C’est d’autre part une absurdité extravagante que cette occupation de l’enrichir creux soit proposée par des atomes déphasés, groupuscules aux effectifs dérisoires et à l’éclectisme miteux et pire encore, accomplie au moyen d’une libre discussion infestée de péri et de para-universitarisme singeant à l’échelle lilliputienne le parlementarisme du Capital et la fameuse confrontation des opinions individuelles déplorables, ce qui n’est pas une recette bien nouvelle mais une vieille stupidité traditionnelle de la contre-révolution.

La théorie révolutionnaire est ennemie de toute idéologie qui nie la crise terminale du spectacle de la marchandise et elle sait qu’elle l’est parce que cette idéologie d’où qu’elle parte et où qu’elle aille, est essentiellement un lieu d’aliénation misérable qui reproduit simplement la misère de l’aliénation générale.

15:45 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, guerre, sanitaire, ukraine, peur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!