22/09/2014
Les morts-vivants se portent bien
Nosferatu (1922) patriarche d'une grande famille
Ils sont à la mode, ils sont partout. Séries télévisées, cinéma, romans, jeux vidéos et même politique, ils sont retour et on ne peut leur échapper. Les morts-vivants vampires, zombies envahissent tout. On aurait pu croire le phénomène passé de mode après les années 70 et la disparition des productions Hammer puis de rares Dracula peu convaincants. Mais la télévision et les série pour adolescentes ont relancé le vampire alors que le zombie lui sombrait avec le vaudou dans les oubliettes. Il a fallu la littérature de supermarché gore, le cinéma de niche et surtout la crise, le catastrophisme pour redonner vie au mort vivant.
Car ce mort-vivant, celui qui n'a plus d'humanité et dont la seule obsession est de se nourrir sur nous, les survivalistes le connaissent bien, c'est notre voisin de demain si la situation continue à dégénérer. Ce zombie tous le prévoient, jusqu'à l'armée américaine qui sollicite des fonds pour se préparer et signale son inadaptation au combat urbain dans... ses propres métropoles.
En attendant ces lendemains joyeux, le monde des jeux vidéos n'est pas avare de logiciels exploitant le filon. Citons juste The Secret World et son excellent contenu aventure (free to play) mais aussi 7 Days to die mêlant (combat, artisanat) actuellement en alpha ou un prometteur DayZ qui dès décembre 2013 a réveillé les passionnés et pourrait bien être chez Microsoft un produit star.
DayZ, un monde paisible... de loin.
Mais le gros produit très attendu devrait venir de chez Sony avec le MMO H1Z1. Ce free to play respecte le scénario traditionnel des films. Un virus a contaminé la planète divisant la population entre morts-vivants affamés et friandises, c'est à dire vous.
Une dizaine de minutes de gameplay H1Z1. S'alimenter, se protéger de morts-vivants mais aussi des animaux et autres survivants cela veut dire beaucoup de vigilance, d'artisanat.
Si le produit Sony est au niveau des animations un peu en avance dans son développement sur un 7 Days to die, on constate vite cependant que tout cela est loin d'être une version commercialisable même si on l'annonce pour cet hiver (on avance aussi fin octobre). Je reste aussi sceptique sur l'intérêt à long terme car un jeu même graphiquement magnifique comme The Elders scroll Online avec des adversaires variés peine faute de scénario à fidéliser ses joueurs. Les interactions avec le monde, la conduite des véhicules suffiront elles à compenser un contenu? A voir lors de l'accès anticipé qui sera proposé par Steam. En attendant voici quelques captures d'écran pour patienter à l'abri.
13:43 Publié dans Actualité, Loisirs Jeux Salons | Tags : sony, h1z1, mmo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
19/09/2014
Semaine de deuil en France, en Écosse...
Malgré les espérances d'idéologues, interdire de "parler breton et de cracher par terre" ou truquer des élections n'ont jamais empêché la survie de l'âme d'un peuple ni tué ses aspiration à l'indépendance. Seul le génocide parvient à ce résultat, les indiens d'Amérique en savent quelque chose et la méthode a encore ses adeptes.
Nous annoncions, il y a peu, des semaines à venir extrêmement pénibles, elles se confirment. Tout d'abord, ayons, par générosité, une pensée pour l’Écosse dont le rêve de liberté est repoussé une nouvelle fois. Certes, le score final des indépendantistes est de 30% supérieurs aux prophéties de début de campagne qui niaient même ce droit à un vote n'intéressant soit disant personne.
Le trucage des résultats devant la caméra
Mais ce scrutin révèle surtout le dysfonctionnement total du processus électoral en Europe avec des pressions énormes exercées sur les électeurs, avec des menaces de sanction, de représailles, de licenciements en cas de vote oui. Outre la corruption purement mafieuse avec les valises de billets (comme à l'époque de Maastricht en France), les nombreuses cartes d'électeurs attribuées à des enfants,, il faut noter le militantisme actif des médias publics, des administrations en faveur du non. Le vote en pleine semaine, un jeudi est aussi une belle trouvaille tout comme l'interdiction aux écossais à l'étranger ou tout simplement en Angleterre de voter (près d'un million de personnes privées de leur droit). Nous sommes bien loin des conditions de vote d'une démocratie, mais on sait que le modèle ukrainien ouvre les portes de l'Union Européenne alors comment s'étonner d'une telle pitrerie.
Ces élections ont cependant permis de confirmer que la richesse du Royaume venait bien de l’Écosse seule nation encore capable de produire et d'exporter (alcool, épicerie, vêtement, pétrole, tourisme...) alors que les produits "made in England" chez nous, on les cherchera en vain!
Voilà ce que nous pourrons croiser tôt ou tard sur la route de Trégastel ou de Castelnaud si le fanatisme poursuit son implantation en France.
Pendant que nos voisins écossais tentaient de se libérer, l'Assemblée dite nationale a voté jeudi son fameux projet de loi "lutte contre le terrorisme". La crise économique n'est donc pas la priorité du gouvernement qui n'ayant plus que quelques semaines de vie n'a rien trouvé d'autre à faire que de soutenir un texte abracadabrant. Son objectif est je le rappelle, le blocage des sites internet par le pouvoir exécutif et ce sans décision préalable du pouvoir judiciaire. Vous aimez les films de Costa-Gavras, gagné , vous êtes dedans.
En bon Français, je pense qu'on aurais pu parler de censure d’État aggravée de présomption de culpabilité. Artisan et défenseur dynamique du texte, Bernard Cazeneuve a notamment précisé "nous sommes là pour être utiles à la République en la protégeant du terrorisme". Pauvre couillon, je pensais que la fonction des élus était de protéger les citoyens... Le problème est que dans un pays où on enseigne, dès le plus jeune age, l'amour de la Démocratie, l'avenir et la protection de la République, on en a "rien à cirer" pour reprendre la formule concise mais explicite de Madame Édith Cresson. On attend juste qu'elle disparaisse et on attend cela avec impatience comme pour un furoncle ou une belle-mère en séjour prolongé car ce système institutionnel est nuisible est criminogène comme l'a fort bien démontré pour le grand public Étienne Chouard.
La France n'est pas une Démocratie. La démonstration en quelques minutes par E. Chouard.
Devant le délire, certains élus PS ont tenté de calmer le jeu. Ainsi, Madame Erhel s'est émue en évoquant le grotesque du filtrage des sites web. Contrairement aux défenseurs du projet, elle possède quelques notions sur le sujet. Déjà, en 2008, elle cosignait (avec Jean Dionis du Séjour) un rapport sur la mise en application de la loi de juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique. Trois ans plus tard, elle proposait un second rapport sur la neutralité du Net, puis en décembre 2011, une nouvelle étude consacrée à l'application de la loi relative à la lutte contre la fracture numérique. C'est encore elle qui en 2013 rendait les conclusions de la mission d’information sur l’impact de la régulation des télécoms sur la filière.
Lutter contre la fracture numérique n'a jamais voulu dire mettre les moyens de communications actuels à la portée de tous avec la garantie d'un bon rapport performance/prix ou la protection de la vie privée. Il s'agit avant tout de juteux marchés entre élus et opérateurs.
Puis la même année, elle est devenue Rapporteur de la proposition de résolution européenne sur la stratégie numérique de l’Union européen pour la commission des Affaires économiques du parlement. Avant l'été, elle présentait le bilan d’une nouvelle mission d’information sur le développement de l’économie numérique française. Cerise sur le gâteau, c'est aussi Corine Erhel qui assure les fonctions de Rapporteur pour avis du budget communications électroniques et économie numérique pour le projet de loi de Finances depuis 2 ans.
Que dit cette brave dame un peu qualifiée quand même à Monsieur Cazeneuve, elle lui soumet les conclusions explosives des experts: la Commission de l'Assemblée nationale sur les droits et libertés numériques, le Conseil national du numérique, Guillaume Poupard le directeur de l'Agence nationale de cyber-défense (ANSSI)... Tous sont unanimes et affirment haut et fort que le projet "est une erreur et je vous invite, je nous invite, à ne pas la commettre" et va même tenter sans succès de plaider le député Christian Paul particulièrement agacé par la folie qu'on tente de mettre en place et qui irrite en lui le fervent défenseur de la neutralité du Net.
Même au cœur des rangs du PS, personne ne comprend cet acharnement quasi religieux à promouvoir un arbitraire qui rompt avec la tradition légale française et impose de fait une censure à la tête du client. Christian Paul, député PS de la Nièvre soutient une neutralité du Net devant s'imposer comme une protection à la marchandisation du Web et aux discriminations qui émergent dans son utilisation. Il devient nécessaire d'inscrire le principe de neutralité du Net dans la loi, afin de garantir sa libre utilisation, devenue aujourd'hui un droit fondamental. La loi soit disant antiterroriste va à contre sens de cet objectif en allant vers un communautarisme du web source d'intolérance et de division.
En effet, outre l'absurdité technique qui incitera les citoyens à vouloir connaître, par eux même, la raison de la censure et donc à utiliser des moyens techniques qui pourront aussi les entrainer à un piratage autre, c'est couper la France de la réalité du monde et faire ce que nos donneurs de leçons reprochent à longueur d'année à la Chine , la Corée du Nord, l'Iran... Mais peut être que cette fois encore, comme pour la torture à Guantanamo c'est bien si tout cela est fait au nom des valeurs.
En 11 ans bien des pantalons se sont baissés, bien des trahisons ont rapporté... (Ce n'est pas un montage)
Ainsi et comme l'a fort justement souligné le député UMP Tardy (Faut-il faire reculer encore la liberté, contre le terrorisme ? ou la France s'engage à petits pas dans la direction de la NSA), le PS a retourné sa veste (il gagne un niveau) et abandonné son cheval de bataille durant des dizaines d'années, la liberté d'expression. Exit le il est interdit d'interdire et on enfourche le dada d'un ordre nouveau, républicain, et son cortège de matraques. Mais bon une trahison de plus après l'abandon de son analyse économique il y a 30 au profit du néo-libéralisme, ça ne compte plus et c'est logique.
Hors du pouvoir judiciaire, nous allons donc voir s'appliquer comme durant les heures les plus sombres de nos histoire un pouvoir administratif qui de sa propre initiative pourra bloquer un site et j'ai peur que nul ne soit à l'abri dans cet optique autorisant tout et n'importe quoi, alors que déjà journalistes ou humoristes sont poursuivis à l'occasion comme terroristes. Seule consolation dans cette histoire, cette sottise actuelle que même Courteline n'aurait oser imaginer, sera l'occasion de vous faire découvrir (du moins aux plus innocents (mais ça n'existe sans doute plus aux yeux du pouvoir) les offres VPN, les réseaux virtuels pour sécuriser votre connexion et voir et récupérer ce qui vous intéresse tout comme un bien intéressant outil baptisé Tor.
En attendant le passage de la loi devant un Sénat qui reste encore pour quelques longues semaines de septembre sous la domination du gouvernement rien ne nous empêche par précaution de prévoir le pire. La génération Snowden malheureusement, ça sera nous.
16:57 Publié dans Actualité | Tags : censure, terrorisme, loi, web, démocratie, élections, ecosse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
17/09/2014
L'Occident dans un trou noir
De chaque coté de l'Atlantique le sociétal permet de dissimuler les vrais problèmes
Il y a des rentrées qu'on ne sait pas par quel bout prendre. Coté multimédia, on a vite fait le tour montres connectées (hahaha), écrans 4k, imprimantes 3D, il faudra faire avec. Mais pour le sérieux, politique, économie, ce qui conditionne l'accès à nos loisirs informatiques, à l'information libre et pluraliste, il en est autrement. Mais regardons tout d'abord où nous en sommes:
Dette américaine au 16/09/2014: 17,741,170,643,844.86$ autant dire qu'elle ne sera jamais remboursée et que le dollar vaut entre pas grand chose et rien du tout.
Dette française: 1 948 129 183 113 €. Preuve évidente que la loi Pompidou-Giscard de 1973 est loin d'être inefficace pour enrichir artificiellement le secteur financier privé.
Chômage officiel: 3 505 073. Il y aurait à dire sur ce chiffre bien loin de refléter la réalité car si l'on se penche un peu sur données qui nous sont gratuitement proposées en cherchant un peu par la DARES (organisme produisant des informations détaillées sur les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, l’Insee sur le chômage au sens du BIT et Pôle emploi sur le chômage indemnisé).
Demandeurs d'emploi par catégories 07/2014
A : 3 424 400 +0,8 % ( + 4,3 % sur 1 an ).
B : 665 100 +0,2 % ( + 3,3 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 994 300 +1,3% ( + 8,4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
D : 268 500 -4,1 % ( + 2,1 % sur 1 an ) stages parking, "occupationnels" etc.
E : 395 000 -0,3% ( + 11,5 % sur 1 an ) contrats aidés etc.
Sans tenir compte de 296500 radiations discutables, nous arrivons à 6 080 020 de personnes. Précisons que la moitié ne sont pas indemnisés. Si on ajoute les non-inscrits à Pôle Emploi, mais détectés quand même grâce au RSA, des pensions veuvage ou alimentaire, des auto-entrepreneurs en recherche parallèle et tentant de sauvegarder un savoir faire etc. Nous arrivons a environ 10 millions de personnes en quête d'emploi et survivant tant bien que mal. Doit on aussi relever que Pôle emploi organisme qui culpabilise tant de malheureux, ce sont seulement 208 335 offres d'emplois pas toujours vraisemblables et à l'occasion des contrats en contradiction totale avec la réglementation des professions?
Pour ceux qui ont voyagé il ne s'agit pas de Nairobi, mais bien de... Detroit.
Mais et la reprise américaine me direz vous. Et bien on la cherche désespérément et on doute très fortement non seulement qu'elle arrive un jour mais disons le clairement même avec une croissance réelle à 7% (ce qui doit faire 5 fois la réalité de l'actuelle corrigée) et des semaines de 70h on ne pourrait inverser la marche au désastre. J'ai eu la curiosité de regarder où en étaient les fameux Food Stamps, ces tickets permettant aux plus démunis d'accéder au Supplemental Nutrition Assistance Program car les chiffres circulant de 40 millions de bénéficiaires de ces bons alimentaires de 133,12$ me semblaient ne plus évoluer depuis longtemps. Bonne pioche, nous sommes passés à 48 millions d'allocataires. Là bas aussi le changement, c'est maintenant. Non pas que Barrack Obama ait mené une plus mauvaise politique que Bush, il a simplement mené la même.
Enfin pas tout à fait, car il quand même plus bombardé que Bush durant son premier mandat et va sans doute finir son second en beauté en attaquant la Syrie sous le superbe prétexte de venir en aide aux chrétiens. Certes personne ne lui reprocherait cette aide si elle constituait une constante et une réalité de la politique américaine.
Mais force est de constater qu'autrefois au Liban, hier dans la destruction de l'Irak et cet été dans l'acharnement contre Gaza ou le Donetsk cette christianophilie est passée bien inaperçue. Alors, on s'interroge dans les médias américains sur l'actuelle surenchère guerrière d'un président actuellement très malmené au sujet de ses préférences sexuelles et supposées homosexuelles. S'agit il d'établir une virilité remise en cause par des témoignages gênants ou au contraire d'occuper le téléspectateur comme il ya quelques années avec l'affaire Monica Lewinsky pour secourir l'économie par le plus vieux moyen du monde, la guerre?
Obama et son colocataire pakistanais des années d'université. A droite avec son ami Kal Penn. Acteur de série (24h chrono, Dr House...) il quitte brusquement le métier pour rejoindre l'équipe Obama à la Maison blanche. Il devient ainsi un temps et contre la tradition qui donnait ce rôle à une femme, Associate Director of the White House Office of Public Liaison. Attribuer ce poste à une personne connue et ouvertement homosexuelle a relancé une multitude de témoignages sur une biographie (depuis le certificat de naissance) controversée mise en cause au long des deux mandats.
Car on peut tirer l'actualité par les cheveux, faire pleurer ou irriter chez nous des misères d'une courtisane et là-bas des galipettes d'un simple porte parole des milieux financiers dans un bain public turc. La dure réalité, celle qui au final décide de tout est économique et dans l'ensemble de l'Occident, même en Allemagne le masque de la reprise, des lendemains qui chantent plus personne d'informé ne peut y croire (le dieu QE a plus d'adeptes!). Le taux de chômage américain semble bien désormais au delà des 19% comme le prétend de manière isolée dans les médias un courageux Olivier Delamarche.
Cette situation devient explosive pour une population qui a de moins à moins à perdre dans un profond changement de régime. Le phénomène Ferguson, celui des bonnets rouge ne sont que des alertes annonçant une vague de fond qui a toute les chances d'aller bien au delà des alternances politiques de gauche ou de droite jugées extrémistes.
Pinocchio à la Maison Blanche, ça donne ce genre de plaisanterie qui outre un grossier bidonnage des chiffres se garde bien de dire que sur la même période la population a augmenté et que les créations sont pour l'essentiel pas du tout l'équivalent de CDI mais des emplois à temps partiels donc ne donnant pas accès à la protection sociale du slogan de campagne et principalement dans le domaine des services aux particuliers. Un serveur de pizzas qui fait 80h/mois voilà, en gros, de quoi il est question.
Nous assistons donc dans une panique totale à une surenchère médiatique pour occuper l'attention des classes moyennes, celles qui toujours sont la clefs des bouleversements. Trois axes semblent lancés dans cette intention Ebola en Afrique, une nouvelle opération contre la Syrie (sous le camouflage de défense des chrétiens) et enfin la démente affaire d'Ukraine. Cette dernière mérite un oscar à Hollywood avec un scénario surréaliste qui nous est imposé chaque soir depuis des mois. Il faut quand même rappeler que dans ce conte l'Union Européenne va quand même perdre 130 000 emplois cette année et ruiner des milliers d'entreprises, se fermer (pas cet hiver mais progressivement) une source proche de matières premières et d'énergie et un marché en croissance depuis 10 ans. Comble du ridicule, nous allons même contre tous les principes accepter dans l'Union un état bombardant à coup de missiles sa population et abattant un avion de ligne avec ses 300 passagers car les premiers éléments du rapport d'enquête établissent clairement que l'appareil a été attaqué au canon donc la thèse du missile pro-russe tombe à l'eau (pas les sanctions curieux non?).
Comment devant de telles sottises parler de défense des intérêts français, de patriotisme, de droits de l'homme et de démocratie dans la politique française? Ou s'arrête la bêtise pour céder la place à la corruption et à la trahison? Peut on alors que depuis mi-septembre le pays vit à crédit, devant emprunter pour subvenir à son fonctionnement et au paiement de ses personnels (encore que dans bien des régions les entreprises en charge du réseau routier vont passer en... chômage technique!) soutenir une telle politique étrangère?
La soumission française saluée par un pro qui doit bien rire. La France renonce à son rôle traditionnel d'arbitre, joue les va-t-en-guerre, traite la Russie comme le client d'une baraque à frites avec une "suspension" stupide qui agace autant russes qu'américains. Triste signe d'incompétence et de lâcheté
Pendant que nous nous appauvrissons, la Russie avec son partenaire chinois vont construire sur la mer du Japon, en territoire russe mais à 18km de la frontière chinoise, un des plus grands port d'import-export du monde. Les sanctions occidentales peu importe, l'avenir est ailleurs et nos pays ruinés n'ont plus de quoi payer. Encore qu'on apprend encore cette semaine que nous allons participer financièrement à l'effort de guerre irakien. Cela fera plaisir à nos soldats en Afrique qui payent de leur poche une partie de leur uniforme, leurs sous vêtements ou un couteau de combat décent...
2014 on commence dans les rangs du patronat des grandes entreprises à rêver d'une suppression du smic. Que la productivité de la main d’œuvre française soit 10% supérieure à celle des américains ou 20% supérieure à celle moyenne en Europe n'est pas un sujet à évoquer.
Non seulement la France détruit son image mais elle se fait un ennemi de son client (le 10e partenaire commercial après les États-Unis) et ce en pleine crise. Déjà les hôteliers de la Côte d'Azur ont annoncé -30% de clients russes le mois dernier mais les plus lourds effets restent à venir dans les secteurs des vins, alcools, automobiles...
Ainsi la sanglante Ukraine va peu à peu rejoindre l'Union Européenne. Dès le 1er novembre 2014, les produits ukrainiens, largement agricoles débarqueront sur le marché à des tarifs qu'on peut prévoir très en dessous des produits des pays du sud qui ruinent nos producteurs. Une zone de libre-échange sera mise en place à partir du 31 décembre 2015. Sachant que l'Ukraine qui vient de recevoir une aide de 8 milliards d'euros vient, accord à peine signé, d'en demander deux de plus, je vous laisse deviner l'avenir de vos prélèvements (en particulier de la TVA) car il faudra bien trouver un payeur. Les ouvriers licenciés des chantiers ayant construit les Mistral feront bien l'affaire et vous aussi.
11:25 Publié dans Actualité | Tags : hollande, obama, russie, europe, delamarche | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
15/09/2014
Je suis ingénieur système, je sais, je ne devrais pas m'en vanter.
Au début de ma carrière, je travaillais sur Olivetti. Sur ces systèmes, il fallait formater les bandes avant de faire une copie de sécurité. Un client, soucieux d'économiser quelques cassettes, se contentait d'utiliser la même chaque jour. Jusque là, rien d'étonnant, ça arrive souvent.
A l'époque, il fallait chaque fois reformater les cassettes avant de pouvoir y écrire. Évidement, ce traitement prenait beaucoup de temps, et le client eu une idée géniale. Dès que les copies étaient terminées, il reformatait les cassettes afin de gagner du temps pour le lendemain.
Quelle ne fut pas notre surprise lors du premier restore : "Tape empty" !!! (ici le fameux VAX 11/750).
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine méprisante qui apparaît instantanément dans l’œil de l'interlocuteur le mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je suis lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le relâchement des mœurs étant ce qu'il est, cela devrait moins choquer.
C'est un métier gratifiant à bien des points de vue, c'est vraisemblablement le seul où le néophyte total, celui qui vient d'ouvrir son premier carton d'ordinateur se sent en mesure de vous expliquer votre métier dans le quart d'heure qui suit le montage de sa bécane.
A ma connaissance conduire une voiture ne transforme personne en mécanicien, pas plus que raboter une porte ne fait de vous un ébéniste, mais taper sur un clavier fait de tout un chacun un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi les clés du savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le temps ou les ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités derrière leurs incantations absconses. Nenni. Bien au contraire, étant d'un naturel assez paresseux, pour ne pas dire d'une fainéantise crasse, je préfère de très loin un utilisateur qui se débrouille sans moi.Mais je reste persuadé qu'informaticien c'est aussi un métier.
Par contre je regrette - parfois - le temps où le métier consistait à surveiller un Vax, ceux qui ont connu cela savent à quel point c'était reposant, ou alors à rebooter une station Unix tous les trente six du mois pour justifier son existence.
Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows nous sommes entrés de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère du Chapelier Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce qu'il a de plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un monde jusque là bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a bien fallu s'adapter.Aujourd'hui être IS dans le monde merveilleux de PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole, de Bobologue, de charlatan et de psychopathe.
Pas plus tard qu'hier, ma voisine vient me voir, un peu paniquée : "Dites, j'ai envoyé un E-mail avec un fichier attaché et je viens d'effacer ce fichier de mon ordinateur. Vous pensez qu'elle pourra le lire quand même, à l'autre bout ?
Je ne remercierai jamais assez Bill Gates pour avoir transformé un métier relativement terne et basé sur une approche bêtement technique et rigoureuse des faits, en challenge quotidien, nécessitant une remise en question permanente à l'échelle du quart d'heure.
Quoi de plus stimulant sinon de savoir que résoudre un problème ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il est convenu d'appeler l'expérience, puisque le même problème nécessitera lorsqu'il se posera à nouveau une solution radicalement différente. On évite ainsi la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer pour le compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la Sociéte Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est pas un atout mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les hypothèses les plus farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir éliminé les causes raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené à envisager le reste, qui se situe généralement tout de suite entre les histoires de petit lutin et la quatrième dimension. La seule chose que je me refuse encore à pratiquer c'est l'imposition des mains et le voyage à Lourdes, plus par réaction de mécréant que par doute quant à l'efficacité des méthodes en question. je sens qu'avec l'arrivée de Windows 98 il va me falloir opérer une révision déchirante quant à mes convictions profondes.
Quand je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et que l'on me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie est bien injuste, allez.
Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi. Victime d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque et collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer quelque chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas les plus graves envisager un retour sur investissement.
Aujourd'hui l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux du style "Jusqu'où irez vous ?" exige que ça marche, et c'est bien là où tout se gâte, le décalage entre cette légitime attente et ce que l'illuminé de Redmond est capable d'apporter me déprime. "Jusqu'où irez vous ?", jusqu'à l'asile le plus proche sans doute.
Comment voulez vous qu'un truc qui est à un système d'exploitation ce que Mireille Mathieu est à Edith Piaf, ce bricolage improbable écrit avec les pieds par une nuée de pervers schizoïdes puisse fonctionner.
Lu dans un cahier des charges fonctionnel rédigé par une jeune chef de projets:
"Les données sont récupérées sous forme de fichiers à skis".
Vérification faite, ce n'était ni une blague, ni une faute de frappe (ça doit être pour mieux descendre les répertoires)...
Le mensonge le plus grossier colporté par les sectateurs microsoftiens est celui selon lequel un PC convenablement équipé de l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont j'ai oublié le millésime car il change en permanence, fonctionnerait seul et sans assistance.
Le récit d'une journée ordinaire au royaume du Chapelier Fou contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur des mondes possible. Ce doit être une question de numéro de version, sans doute.
Mardi 8 heures
Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en repos me consacrer à un projet qui me tient à coeur; émuler une calculette quatre opérations sur un Vax de la série 8000. Je tenterai l'inverse dès que j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures
Un premier coup de téléphone laconique, "Tu peux venir jeter un coup d'oeil, mon PC est bloqué", sous cette apparence anodine peut se dissimuler le cauchemar le plus absolu, les raisons qui peuvent amener un PC à se bloquer sont légions, la première étant d'appuyer sur le bouton marche. Je suis d'autant plus inquiet que mon client est un dingue de la vitesse.C'est un peu l'équivalent du chauffard, il parle de bus AGP là où les autres parlent de carburateur double corps, mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant d'égarement de son chef de service il a réussi à se faire payer le dernier Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq secondes sur la mise en page de sa feuille de calcul. C'est comme on le voit une avancée considérable à la mesure de l'investissement consenti.Je le trouve un peu déprimé car on annonce déjà le Pentium à 400 Mhz ou plus et il contemple avec amertume ce qu'il considère déjà comme l'équivalent d'une caisse à
savon.
J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec la bête qu'il possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres en même temps pour ne pas faire de courants d'air. Une boutade bien innocente, c'est le côté Ménie Grégoire de la profession, mais je sens bien qu'il n'y croit pas. Les grandes douleurs sont souvent au delà des mots.
Mais revenons à nos moutons, PC bloqué. Effectivement passé le démarrage tout ce que nous obtenons c'est un sablier désespérément figé, je suis tenté de répondre que c'est parfait pour faire des oeufs à la coque mais quelque chose dans son air égaré me dit que je ferais aussi bien de me taire.C'est alors que j'envisage du coin de l'oeil un CD-ROM offert par PC truc "Mesurez les performances de votre PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark 98, High End Disk WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier à l'heure du café les ploucs avec leurs Pentium 133.
On ne sait pas ce qu'ils ont fumé les créateurs du marketing mais il est question de se protéger des rayonnements aliens...
Je lui demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est d'ailleurs mentionné en tout petit sur le CD que l'installation de cette suite de tests devrait être effectuée sur une machine quasi vierge et pas sur un système normalement opérationnel, "cela pouvant provoquer des dysfonctionnements". Des "dysfonctionnements", tu l'as dit bouffi. Diagnostic; je t'envoie quelqu'un pour te remettre un système d'équerre celui-ci étant parti en villégiature à la campagne, pour une durée indéterminée.Rendez-vous est pris pour la parution du prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures
Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT. Quelqu'un a vraisemblablement éternué devant, c'est très sensible comme système. Bon, reset, redémarrage, la routine quoi. Deuxième coup de téléphone: "Tu n'aurais pas cinq minutes des fois, il se passe parfois des choses curieuses sur ma machine". Connaissant mon correspondant la seule chose curieuse dans tout cela c'est le parfois, il est stupéfiant que ce ne soit pas toujours.
C'est qu'il s'agit de la variété dite de "l'esthète taquin", épouvanté par l'uniformité il a installé sur sa machine tous les thèmes possibles, le pointeur de souris est un calamar, le sablier une horloge Comtoise, l'économiseur d'écran qui se déclenche toutes les minutes est un jeu de baston intergalactique avec force sifflements et explosions. Car il a bien évidemment une carte son.
C'est indispensable pour reproduire le rire de Johny Hallyday selon les Guignols de l'info, rire qui accompagne les messages d'avertissement. Tout cela est un peu perturbant. Ayant de surcroît accès à l'Internet il a récupéré et installé tous les sharewares possibles, il n'y a plus aucune pièce d'origine sur sa machine, il a tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en servir. Il est assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa machine qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste envers PetitMou.
A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe plusieurs petits qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la grande évasion, il suffit de coller l'oreille contre le boîtier pour les entendre se carapater. Tout ce joli monde doit se battre en permanence pour prendre le contrôle du système. C'est un cas désespéré. Je m'en sort lâchement en lui disant d'aller récupérer sur www.crap.com la dernière version de son anti-virus/ gestionnaire de fichiers/ explorateur/ compacteur/ logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur internet, et me tire vite fait sans toucher à la souris de peur de déclencher un Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures
De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un autre serveur NT, par solidarité avec le premier sans doute. L'instinct grégaire ou le début d'un mouvement de revendications. A surveiller. Autre coup de téléphone, en provenance d'une espèce bien particulière, la variété qui se shoote à la presse informatique, on ne dira jamais assez les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises va révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique.Comment Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie avec Apple et que Compaq ne vienne pas jouer les trouble-fête. Il me prédit la mort prochaine d'Intel victime de ses challengers, et écrasé sous son gigantisme. Au bout d'un moment atterré par toutes ces apocalypses à venir, je ne sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement comateux que je raccroche en espérant ardemment que tout cela voudra bien patienter jusqu'à ma retraite.
Vécu avec une secrétaire prometteuse : Elle m'appelle un jour en me disant que Windows 3.11 ne fonctionnait plus correctement (et oui, ça date). En fait, tous les icônes, barres de tâches, menus déroulants, etc étaient bien là, mais il n'y avait plus aucun nom nulle part. Même les menus déroulants étaient vides. Présents, mais vides ! Je n'avais jamais vu une chose pareille !
En fait, elle était tout simplement allé dans le panneau de configuration pour personnaliser les couleurs de windows, et elle avait choisi le blanc comme couleur de caractères. Par conséquent, blanc sur blanc, vous voyez ce que ça peut donner...
Mardi 13 heures
Coup de téléphone angoissée en provenance d'une secrétaire, "Quand je lance mon Word avec un document que j'ai tapé hier, j'ai le message suivant; cette application va s'arrêter car elle a effectuée une opération non conforme", je suis tenté de lui répondre qu'il s'agit là d'un fonctionnement normal de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi est sincère et la perte de plusieurs heures de travail ne porte pas à rire.
Bon en route vers de nouvelles aventures. Cette charmante personne au demeurant, appartient à la catégorie de ceux qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur quotidien comme une calamité. L'espèce de truc ronronnant qu'on lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec le genre humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le banalisant, en installant un pot de fleurs sur le boîtier et la photo de ses gosses sur l'écran, mais rien n'y fait, habité d'une vie propre il s'ingénie à lui pourrir l'existence.
Elle serait je crois soulagée, si je suspendais des gousses d'ail et des crucifix au plafond et apsergeait sa machine d'eau bénite, c'est le côté chaman de la profession.
A la vingtième tentative je réussis à charger son document sans déclencher l'infâmant message de vacances pour cause de non conformité des opérations effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau coupé par un saut de section, quelque chose de tellement grave selon Microsoft que cela méritait un plantage radical. Peut-être qu'une destruction totale de la machine aurait été plus appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps ci. Problème corrigé. Au suivant.
Un ingénieurs avant-vente, a lu "Nos configurations s'intègreront sans problème dans votre réseau TALK AND RING"...
Bah quoi ? J'cause et je fais le numéro après ???
Mardi 15 heures.
De suivant il n'y en eu point ce jour là, je terminais ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT, et mes travaux sur la reconversion d'un Vax en calculette. J'en étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver à la division à l'horizon 2005. J'aurai certainement besoin de 512 mégas de mémoire vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est le directeur financier qui va encore râler.
C'est une certitude demain amènera son nouveau lot de victimes.Si tous ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère plus qu'eux tout cela, que le métier est de bien peu de secours quand Word ou Excel ou que sais-je se bauge lamentablement, que le temps ou une entreprise vivait sur des applications maisons est définitivement révolu.
Bah je fais comme si je dominais, c'est ce qu'ils attendent de moi, c'est le côté charlatan du métier. Et puis ils ont au moins quelqu'un d'identifié à engueuler.
Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux tortures que je ferais subir à Bill Gates s'il venait à me tomber sous la main. C'est le côté psychopathe du métier.
16:04 Publié dans Actualité, Humour geek | Tags : humour, geek | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |