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17/04/2015

Le fascisme était-il de droite?

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L'extrême gauche en action, cette nouvelle violence urbaine autorisée car au service du pouvoir financier et de ces dogmes para-religieux.

Décidément l'Europe n'a jamais été aussi uniforme sous son maître américain car du protectorat français à la nouvelle colonie ukrainienne la stratégie de contrôle de la population est la même. Ici et là on agite un épouvantail chargé de faire terre l'opposition et de cacher le désastre économique. En Ukraine, la Russie est le bouc émissaire, en France ce sont les indissociables grabataires antisémitisme et fascisme alors que dans les deux cas on serait bien en peine de trouver dans la moindre rue du pays des hordes de l'ex-armée rouge ou des milices néo-fascistes.

Déjà, en 68, la jeunesse bourgeoise nous avait fait le coup des CRS baptisés SS alors qu'elle ne serait pas restée 5mn dans la rue face à ces troupes de choc. Quand à l'antisémitisme il y a de quoi sourire et on se demande bien quelle considération on porte à l'intellect d'une minorité religieuse de quelques 600 000 personnes (la première communauté juive d'Europe étant en France) car resterait elle si elle subissait la moindre persécution après avoir connu les douleurs de la seconde guerre mondiale? Soyons sérieux.


Une nouvelle loi ukrainienne transforme les collabos de l'Allemagne nazie en combattants de la liberté. Réaction de l'Union Européenne? Aucune.

Par contre tout porte à croire à l'émergence d'un nouveau fascisme qui, comme hier, vient de la gauche (n'oublions pas que Mussolini a été le directeur du journal du parti socialiste italien. Et de quel bord venaient Doriot, Déat, Laval?). Car qui saccage hier le centre de ville de Renne? Qui attaque les librairies parisiennes? Qui tente de museler le Net et de fliquer ses utilisateurs au point que des hébergeurs et acteurs du Web annoncent leur exil? Qui s'en prend aux pays arabes laïques,  la Syrie, la Libye... ce ne sont pas les leaders de l'extrême droite traditionnels mais bien de prétendues forces de progrès dont le changement semble être au service d'un ordre nouveau qui affiche son intolérance en France mais approuve aussi les milices néo-nazies en Ukraine pays où les opposants disparaissent et les civils sont bombardés.

Aujourd'hui, il ne faut avoir ni la mémoire courte ni être aveugle car voilà que ça recommence.

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Kiev, Stepan Bandera sur les drapeaux; le collaborateur local de l'Allemagne nazie retrouve la faveur d'un nouveau régime sanglant et pourtant soutenu par l'Occident au nom des valeurs.

 

Kiev réhabilite les collaborationnistes ukrainiens et interdit le communisme

Le 9 avril, le régime pro-occidental de Kiev a adopté des lois pour réhabiliter les collaborationnistes ukrainiens qui ont participé aux génocide ethnique nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, et pour interdire tout symbole communiste en Ukraine, une ancienne république soviétique.

La loi, intitulée « Sur le statut et la mémoire des combattants pour l’indépendance ukrainienne au 20e siècle », légitime officiellement des dizaines des groupes nationalistes, dont l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) pro-nazis. Les autorités nationales et locales doivent à présent fournir une aide sociale aux membres de ces organisations et à leurs familles.

La loi interdit aussi toute critique publique de ces organisations: « La dénonciation publique du rôle de l’OUN-UPA pour rétablir l’indépendance de l’Ukraine est illégale ».

De même, le régime de Kiev a approuvé une loi qui déplace la fête des « Défenseurs de l’Ukraine » du 23 février au 14 octobre. Le 23 février était à l’origine une fête soviétique marquant la fondation de l’Armée rouge après la Révolution d’octobre – quand elle s’opposait à une intervention militaire des puissances impérialistes pour rétablir le capitalisme dans ce qui allait devenir l’URSS. La nouvelle fête, par contre, marque la date présumée de la fondation de l’UPA.

Une dernière loi interdit tout symbole communiste en Ukraine, conformément à l’appel du ministre de la Justice Pavel Petrenko d’achever la « décommunisation » de l’Ukraine avant le 70e anniversaire de la victoire de l’URSS contre l’Allemagne nazie à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le 9 mai. En annonçant les mesures à la télévision nationale la semaine passée, Petrenko a dit qu’interdire les symboles communistes « était quelque chose que nous aurions dû faire il y a vingt ans ».

La loi anti-communiste, adoptée par 274 voix contre 0, dénonce les régimes communiste et nazi comme « criminels devant la loi », interdisant toute propagande en leur faveur et tout port ostentatoire de leurs symboles. La loi criminalise ainsi des millions de noms d’avenue, de statues, de décorations militaires rattachés à la Deuxième Guerre mondiale qui font référence aux hommes politiques, aux victoires militaires, ou aux événements culturels soviétiques.

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20:57 Publié dans Actualité | Tags : ukraine, fascisme, dictature | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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