14/11/2014
Il va vous rendre chèvre
Enfin une idée originale et amusante dans l'univers si répétitif des MMOs dans lequel TESO est en train de se casser les dents faute de scénario sur la durée. Coffee Stain Studios va offfrir, ce 20 novembre, sur Steam une extension gratuite pour son Goat Simulator (10$ seulement, édité sur Android, iOS, Linux, OS X, Windows et Xbox One et lancé le 1ᵉʳ avril 2014) qui le transforme en MMO. Le but du jeu reste simple mais on peut espérer que le succès donne naissance, un jour, à un projet plus ambitieux que de cumuler des points au moyen d'une chèvre bodybuildée devant gagner ses points en détruisant le plus souvent des objets en interagissant avec les PNJs, en se faisant renverser par des véhicules (c'est décalé!), et en accomplissant certaines quêtes encore bien trop rares.
A l'origine, ce jeu ne devait pas voir le jour est se limitait à un superbe trailer parodique. Mais face au succès du buzz, à la pression de la communauté des fans, le studio s'est courageusement pris à son jeu et à engager un développement conformément au trailer.
Le monde est vaste et on peut même y prendre son envol...
La bande annonce officielle du jeu développé par Double Eleven
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12/11/2014
Rihanna est aveugle
Rihanna, (Robyn Rihanna Fenty) est née en 1988 à Saint Michael (Barbade), c'est désormais une chanteuse ayant sept albums derrière elle. Faute de grand talent (sur le plan artistique) mais bénéficiant d'un physique dont elle ne cache rien, elle passe son temps à changer de style et enrichir une presse ado et à scandales par ses changements perpétuels de styles musicaux ou de sous vêtements. Support de mode frais et rentable, elle est donc un outil précieux de manipulation de la jeunesse. N'ayant même pas achevé un cycle d'études secondaire, elle n'est sans doute pas consciente de cette fonction. Rihanna est l'artiste la plus visionnée sur YouTube en 2014 en ayant dépassé les 5 milliards de vues. Sans la télévision, l'image, elle peinerait surement à vendre autre chose que des raviolis dans une superette.
Après le récent dérapage de Michelle Obama on pensait que l'analyse politique et les motivations de vote étaient tombées au plus bas en Amérique. Il semble que non après les propos de la chanteuse à la mode Rihanna qui enregistrée après sa visite de la Maison Blanche n'a rien trouver de mieux à exprimer que la meilleure chose de la visite est que son "president is black.” On n'ose imaginer le sort funeste de toute personne blanche vantant un président pour sa couleur blanche.
On ne peut trop souligner la profonde mais sans doute sincère stupidité de tels propos car c'est la stratégie que l'on tente d'imposer de chaque coté de l'Atlantique au sein des partis qualifiés de "républicains", ces partis convenables qui conservent et s'échangent le pouvoir et mènent une politique tout à fait semblable depuis des dizaines d'années contre toute réelle alternance laissant rêver une amélioration du sort des plus défavorisés.
Car si Rihanna avait un peu jugeote, elle saurait que la condition économique et sociale des afro-américains s'est profondément dégradée sous les deux mandats Obama. Oui, sous ce président présenté comme de "gauche" en France et à ce titre admiré, l'écart riches-pauvres s'est aggravé, le chômage à fortement augmenté et en politique étrangère on a encore plus bombardé que sous Bush en trahissant en prime ses promesses électorales concernant Guantanamo et en maintenant le Patriot Act.
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07/11/2014
Quand Apple croque Eve
Sans doute la femme idéale pour le Marché...
La nouvelle a fait sursauter plus d'un spectateur puis plus d'un lecteur, mi-octobre, quand NBC a révélé le projet dément des sociétés Apple et Facebook mais deux semaines de recul ne sont pas de trop pour avoir confirmation, par nombreux commentaires, de la nature et des soutiens de cette entreprise. Par soucis d'égalitarisme et au nom du féminisme les deux géants entendraient financer par personne à hauteur de 20.000 dollar l'extraction et la conservation des ovocytes (la cryoconservation permet de stocker des ovocytes afin de les mettre à disposition pour plus tard comme une pizza surgelée) de leur personnel féminin volontaire pour lui permettre de faire carrière sans être pénalisé par la question de l'enfantement
Hors le simple fait que ce coût de 20.000 dollars est réservé au personnel féminin et donc exclu les hommes de cette subvention (pour l'égalité c'est raté), on doute aussi de sa généralisation un jour à l'ensemble des employées car le personnel subalterne lui ne fait pas carrière. En dehors de cette mauvaise plaisanterie, on découvre donc un nouveau et inquiétant délire par pure soif de profit car ces deux entreprises ne sont pas en difficulté et on peut légitimement s'interroger sur cette volonté de donner le mauvais exemple à la société.
NBC révèle le nouveau dérapage de firmes qui ont une étrange conception de l'humanité.
Derrière cette ambition, on retrouve le néo-libéralisme extrême utilisant ses armes habituelles, l'égalitarisme et le féminisme. Car cette irruption dans la la vie privée du couple serait un progrès (!) et on nous ressort la gestion du corps par la femme, comme si la femme était une épicerie. C'est oublier un peu vite qu'un enfant se fait à deux personnes (précisons de sexe différent pour éclairer les neuneus des lobbies à la mode).
La fausse générosité d'Apple et de Facebook est purement au service du marché car sauf vision déformée du monde les femmes et les hommes ne sont pas en concurrence professionnelle mais sont comme toujours différents et complémentaires. Le fait qu'une femme fasse des pauses durant sa vie professionnelle n'a rien d'anormal ni de négatif. C'est naturel et simplement la reconnaissance de sa nature différente, une altérité dont la négation pourrait être source de problèmes psychologiques, et il serait dangereux de refuser un enrichissement personnel que l'on voudrait gommer pour un motif bien vulgaire, l'argent. Après avoir voulu faire de la femme un homme comme les autres, on a l'impression qu'on voudrait en faire une unité de production souffrant de phases de maintenance inappropriées. Avoir des enfants, en temps et heure, en ne faisant pas passer les besoins matérialistes d'actionnaires avant sa famille n'est donc pas un obstacle dans la vie mais naturel, respectable tout en étant, on semble l'oublier, sage car c'est un élément important de la réduction des risques maternaux-foetaux.
L'enfant est un facteur d'épanouissement et le lien avec la prochaine génération, on comprend mal son rejet au nom de considérations marchandes. Contrairement aux élucubrations de certaines firmes cherchant à priver la femme de son rôle de mère, une étude Suisse de 2005 démontre qu’une politique d'entreprise favorable à la famille s'avère payante. Dans le cadre d'un modèle de calcul et sur la base d'hypothèses réalistes, la firme bâloise Prognos fait ressortir, pour un programme de mesures simples, un retour sur investissement de 8%. L’étude se veut une estimation prudente et n’inclut pas d'autres effets bénéfiques additionnels pourtant reconnus par les responsables des ressources humaines. Une entreprise trouverait par exemple le progrès avec une crèche interne, une participation aux frais de garde des enfants. La prise en compte de la charge financière et le respect de la famille sont des élément de motivation réelle pour les salariés.
L'autre argument, toujours élégant mis en avant, serait pour les femmes d'obtenir un salaire supérieur et plus bridé par des interruptions de carrière. Malheureusement, ce concept éculé ne tient plus car les organismes étatiques observent une stricte égalité, les professions libérales indépendantes des deux cotés de l'Atlantique révèlent que même sans sexisme ou patron la différence de rémunération moyenne est différente selon les sexes et que si nous applaudissons le à travail égal, salaire égal, personne n'a jamais empêché les groupes privés de l'appliquer.
Facebook et Apple mettent donc en avant des arguments aussi méprisables que ridicules par leur priorités.
Demolition man, film américain de Marco Brambilla, sorti en 1993 montre une société policière hautement informatisée, puritaine, où la liberté d'expression est bannie et la sexualité virtuelle, le modèle tente les puissants.
Le prétendu progrès n'est en fait qu'une violation de plus de la vie privée et cette fois par l'entreprise. On pensait cette dérive réservée aux dictatures ou aux États fort peu démocratiques souhaitant camoufler par des réformes sociétales provocantes et aux services d'intérêts privés, de lobbies un total échec économique et politique. Les français et leurs familles bien malmenés en savent quelque chose. Outre la pression inacceptable que ferait peser une telle offre par une entreprise sur une employée dépendante financièrement (une multitudes d'études montrent que les femmes sont plus obéissantes et respectueuses de leur hiérarchie) mais pas intéressée, il faut aussi prendre en considération que les Grands Traités Transatlantiques négociés actuellement par des technocrates en dehors du champs démocratique ont toutes les chances de faire débarquer ces options en France dans les prochaines années et qu'il sera totalement impossible au législateur de s'y opposer en raison de la supériorité insensée du droit européen sur le droit national. N'oublions pas que la GPA est, circonstance aggravante, légale aux États-Unis.
Notre service surveillance réseau aimerait en passant suggérer à Apple et Facebook la mise en place de caméras de surveillance dans les chambres à coucher des cadres féminines car il s'avère qu'une activité sexuelle abusive et non correcte fait chuter la productivité le lendemain matin au bureau. Non? Cela va pourtant dans le sens de la gestion de la vie privée au service de l'entreprise comme pourrait l'être une inscription de l'avortement obligatoire dans le contrat au titre de la croissance des bénéfices du groupe.
Dans la première moitié des années 1980, Singapour mène une politique incitative destinée à favoriser les naissances dans les milieux aisés et à les réduire dans les milieux modestes. Ainsi, en 1983, le Graduate Mums Scheme entend encourager la fertilité des femmes diplômées (réduction d’impôts au-delà du troisième enfant). Ce dispositif est suivi en 1984 d’une politique d’incitation à la stérilisation pour les femmes de moins de 30 ans dont le revenu est inférieur à 1 500 dollars, sous la forme d’une prime de 10 000 dollars. Sévèrement critqué le Graduate Mums Scheme est enfin abandonné en 1985. C'est l'intention qui compte...
Fausse reforme égalitaire, ce financement d'une grossesse décalée malgré les risques pour la santé qu'elle implique (malus non négligeable, une première naissance tardive augmente aussi le risque de cancers ultérieurs) n'est en réalité qu'une soumission supplémentaire des femmes aux intérêts de l'entreprise. L'inversion des valeurs est hélas une mode dans les milieux corrompus par l'argent. Que dire aussi des questions de sécurité soulevées par de telles manipulations à l'heure ou les profils génétiques se vendent et font l'objet de trafic via Internet ou quand les services de renseignement, les armées sont étroitement liés aux grands groupes du monde numérique? Les ovocytes de cerveaux ne sont pas des produits et ne sont pas neutre à l'heure du réveil sordide de l'eugénisme et de la GPA.
Le Lebensborn était une association de l'Allemagne nationale-socialiste sous haut patronage de l'État et gestion de l'organisation SS née à l'initiative de Heinrich Himmler le 12 décembre 1935 dans le cadre de la politique d'eugénisme et de promotion des naissances. Sa fonction était la progression en nombre "d'une race aryenne". A la fois crèche et orphelinat, le Lebensborn devient aussi à l'occasion un lieu de rencontre où des femmes militantes aryennes pouvaient concevoir des enfants avec des SS, accoucher anonymement et offrir leur nouveau-né à l'Ordre afin de contribuer à la génération constituant la future "élite politique et raciale" du pays. A cela il faudrait ajouter l'éducation d'un nombre considérable d'enfants de type aryen issus des pays conquis. (Lebensborn de Klosterheide).
Un enfant à vocation à naître d'un homme et sa compagne dans un cadre strictement privé. Il n'a pas à transiter dans sa conception par un laboratoire et encore moins par l’État ou pire l'employeur d'un des parents. Ce n'est pas un gadget, un animal de compagnie, une marchandise ou un service et toute autre conception de sa création doit continuer à être proscrite et sanctionnée par la loi.
Au final, les ambitions des entreprises Facebook et Apple sont détestables. Sans doute, on ne peut exiger de Mark Zuckerberg (Facebook) un sens chrétien de la famille éloigné de ses valeurs, pas plus qu'on ne demandera à Tim Cook qui vient d'exhiber son homosexualité dans Business Week (ce dont on se moque car l'intérêt enthousiaste pour la sodomie n'a jamais amélioré le rapport qualité prix d'un smartphone) une haute idée de la Femme qui ne semble pas sa préoccupation. Par chance, nous pouvons très bien vivre sans leurs services et leurs produits pour le plus grand bien de nos familles car la civilisation place l'économie et le profit au rang le plus bas des valeurs et dans aucun cas au niveau des priorités et surtout pas devant la famille sauf peut être chez les plus hideux usuriers.
Février 2013, un réseau roumano-israélien de trafic d'ovocytes est démantelé en Roumanie. Ce n'est pas rare et hélas le filet ne peut fonctionner que très imparfaitement hors d'Europe sur un trafic en pleine explosion en raison de l'évolution des législations PMA, GPA qui ouvrent les portes à la marchandisation de l'humain, de l'enfant. Les acteurs de ce groupe, représentants d'une clinique privée de Bucarest et des ressortissants israéliens spécialistes des techniques de procréation assistée racolaient des femmes qui pour 600-800 euros acceptaient qu'on leur prélève des ovocytes ont précisé le parquet et la police. La majorité de ces victimes étaient des étudiantes provinciales en situation précaire. Les ovocytes étaient ensuite vendus entre 3.000 et 4.000 euros à des couples qui utilisaient les services de fertilisation in vitro de la clinique. La majorité des couples bénéficiaires habitaient Israël et venaient en Roumanie pour les procédures d'insémination. Parmi les condamnés, un ancien président de l'Agence nationale pour les transplantations.
09:15 Publié dans Actualité | Tags : apple, facebook, féminisme, gpa, pma | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
04/11/2014
Le Yuan partout
La Chine et Singapour substituent désormais très largement dans leurs leurs paiements réciproques leur devise nationale au dollar. Cette conversion révélatrice est désormais officialisée entre le yuan et le dollar de Singapour sur le marchés interbancaires chinois et la bourse de Singapour.
La guerre mondiale est de plus en plus visible entre la Chine et les États-Unis qui refusent la naissance d'unun monde multipolaire. Certes ces deux puissances sont encore très dépendantes l'une de l'autre mais l'effort actuel chinois en terme de stratégie économique porte sur le développement d'un marché intérieur vital. Le débouché essentiel jusque là, le marché américain étant en passe de disparaitre en raison de l'absence de reprise américaine, d'un fort taux de chômage autour de 20% et aussi d'un marché européen qui suit la même direction. Le meilleur moyen de se débarrasser d'un dollar à la valeur toute virtuelle est donc de propulser le yuan sur le devant de la scène en tant que nouvelle monnaie de référence, de réserve. Dans un premier temps, l'objectif est d'être une alternative mais l'intégration de la Chine dans les BRICS, les liens tissés avec les pays émergents fournisseurs de matières premières et tentés par des échanges en monnaie nationale sans intermédiaires douteux et coûteux est évident.
Yi Gang, Director of the State Administration of Foreign Exchange and Deputy Governor of the People's Bank « ce n'est plus dans l'intérêt de la Chine d'accumuler des réserves en devises étrangères».
Déjà, il y a quelques semaines, le yuan a cessé de passer par l'intermédiaire du dollar américain dans les échanges avec l'euro. Il était déjà convertible directement avec les dollars américain, australien et néo-zélandais, la livre sterling britannique, le rouble russe, le ringgit malaisien mais aussi malgré des tensions de politique étrangère avec le yen japonais. Le japon en train de couler économiquement avec une inflation monstrueuse et une dette gigantesque ne peut plus se permettre de souveraineté dans son économie. Selon Iakov Berguer expert de l'Institut de l'Extrême-Orient dans un entretien à la Voix de la Russie :
« Cette tendance gagne en force par rapport à de nombreuses monnaies. La Chine développe le swap dans des contrats avec près de 30 pays. L'internationalisation du yuan accroît la stabilité du système monétaire mondial et diminue la domination du dollar exposé à de fortes fluctuations. Le yuan fait participer aux échanges monétaires sans dollars les monnaies des pays avec lesquels la Chine développe ses échanges commerciaux et monétaires ».
Et ce spécialiste d'attirer l'attention sur l'énergie des évolutions actuelles lancées par la Chine dans l'internationalisation du yuan. La création par la Chine d'une Banque asiatique d'investissements dans les infrastructures poursuit le même objectif. 21 pays dont l'Inde et le... Qatar ont signé à Pékin leur entrée dans ce projet chinois :
« C'est un défi évident lancé aux institutions financières internationales: la Banque mondiale et le FMI. Il va de soi que cette banque d'investissement sert à la Chine pour construire avec ses partenaires un nouveau système financier et bancaire. La Chine investit dans cette banque en yuans et invite les partenaires à l'imiter. Une alternative au système reposant sur le dollar américain est mise en place ».
Cette politique qui contre leur hégémonie et illustre de manière tangible leur déclin politique et économique affole les États-Unis qui ont tenté de stopper la formation de la Banque asiatique d'investissements. Ils n'ont obtenu qu'une maigre non participation de pays alliés stratégiques, colonisés et/ou souvent corrompus (UE, l'Australie et la Corée du Sud).
La Chine et la Russie ont signé il y a quelques mois un accord de fourniture de gaz pour un montant estimé à 400 milliards de dollars. Cet accord offre à la Chine l'énergie indispensable à son développement et à Moscou un débouché bienvenu à un moment de tension avec ses traditionnels clients européens qui sanctionnent, sous virulentes pressions américaines et contrairement à leurs intérêts nationaux, la critique russe du renversement par la force et l'Occident démocrate quand ça l'arrange du gouvernement légal ukrainien. 2 980 milliards d’euros ont été échangés en yuan durant le 1er trimestre 2014. Selon la HSBC, ce montant pourrait augmenter de 30% d’ici un an. Encore une fois, la France est la grande absente d'une évolution qui pourrait lui permettre de se libérer de l'Union Européenne et de l'OTAN. Il faut croire que notre économie se porte trop bien.
La politique américaine actuelle de mise à l'écart du Yuan, de refus du partage est une totale aberration car avec ce petit jeu et la volonté de monopole (qui s'accompagne en outre du rejet de tout contrôle et gestion saine de son déficit) il y a le risque d'un rejet mondial croissant du dollar et le risque de tout perdre d'autant que si l'économie chinoise s'est ralentie, elle se porte bien mieux que l'américaine malgré la bulle sur l'immobilier. Le ralentissement ne jouera donc pas sur la stabilité de la devise chinoise car n'oublions pas que la stabilité du taux de change du yuan est garantie par environ 4 000 milliards de dollars de réserves de change de la Chine. Bien entendu, la très réactive bourse de Francfort a su immédiatement placer des titres en yuans.
La Chine n'est que peu intéressée par l'aspect juridique du problème ukrainien et même si la position russe est validée par le droit international contre les déclarations occidentales, malgré que le long courrier malaisien soit de toute évidence tombé sous une attaque d'un chasseur ukrainien ce qui compte avant et surtout pour la Chine (comme pour la Russie) est son intérêt national. Dans ce cadre, la fermeté russe lui est utile d'autant que les récents trouble de Hong Kong dont on sait désormais le financement américain montrent qu'elle n'est pas à l'abri de tentatives de déstabilisation à travers ses minorités musulmanes travaillées dans ce sens par Washington à travers l'islamisme radical.
La conversion directe yuan-euro est une passerelle pour les milieux d'affaires chinois et européens et l'opportunité de réduire les frais de conversion inévitables par l'intermédiaire du dollar. Ajoutons à cette économie substantielle, la simplification du règlement bancaires des transactions commerciales. Cette accélération à l'international de la Chine pourrait entrainer assez vite des prises de contrôle d'entreprise européennes. Une guerre économique sans doute mais mais qui change cependant de la conquête coloniale en Ukraine ou en Afrique d'une Amérique qui ne semble pas trouver d'autre solution à sa crise économique. L'histoire se passe ailleurs et nous n'en sommes pas partie.
09:15 Publié dans Actualité | Tags : dollar, yuan, chine | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |