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21/01/2020

Vers encore plus de censure sur le Net

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On notera l'hypocrisie de la démocratie libérale qui dénonce sans cesse la censure ailleurs en faisant pleurer pour des réseaux sociaux occidentaux militants acharnés de la censure. La démocratie n'admet qu'une vérité, celle de l'intérêt du marché.

La haine sur Internet est le nom placé sur toute critique cohérente du système de domination. Elle est donc un mythe appuyé par des nervis militants du système (et parfois en faisant profession faute de qualification pour vivre d'autre chose), chargés de provoquer, poster des messages extrémistes afin de légitimer censure et répression mais aussi dans le but de décrédibiliser les analyses critiques, les sources d'informations autres (non soumises à l'argent, l'état ou étrangères) mais aussi des personnes.

Rejoindre la meute chassant la haine est sans nul doute collaborer à l'extinction d'un droit fondamental, celui à l'expression base de tous les autres et mettre la population en danger.

Il y a des questions qui sont déjà des trahisons.


Frédéric Taddeï reçoit sur RT  France le 20 janvier 2020.
- Marc Rees, journaliste, rédacteur en chef de Next INpact
- Benjamin Bayart, ex-fondateur de La Quadrature du Net
- Philippe Coen, président de Respect Zone
- Philippe Latombe, député MoDem

09:52 Publié dans Actualité | Tags : censure, inquisition, lobbies, loi, internet, web, net, crise, critique, liberté | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

23/07/2019

Un commentaire négatif sur le Web conduira bientôt au tribunal

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La censure n'est pas une nouveauté mais elle prend avec la démocratie marchande et en raison de la crise terminale du capitalisme en ligne d'horizon, une tournure plus violente à chaque instant.

La rentabilité étant désormais le seul étalon des valeurs, il devient impossible d'analyser, de commenter ou pire de critiquer toute forme de la marchandise. On sait comment l'intolérante Union Européenne s'est attaqué au droit de citation plaçant tout médias indépendant sous une épée de Damoclès s'il veut commenter l'actualité, tester un produit et donc illustrer son propos.

Le bilan de l'opération s'est traduit par des chaînes fermées, des internautes privés de revenus du jour au lendemain et des centaines de milliers d'heures de créations supprimées, parfois pour 3 ou 4 secondes, sur une vidéo de plusieurs heures. 

Il s'agit dans un objectif politique, donc commercial, d'attribuer un monopole de l'information et on entend bien par là imposer une vérité officielle, aux grands médias sous la coupe de la banque, du complexe militaro-industriel et de l'état, cette autre filiale de la finance désignée par ses médias marchands.

Le résultat imprévu des dernières Présidentielles américaines, la montée des Gilets Jaunes ne sont pas étrangers à ce phénomène de cadenassage intégral.

Ainsi, après la chasse à l'esprit critique, aux blogueurs et autre youtubeurs, une nouvelle tendance fait son apparition. Il s'agit de pourfendre jusqu'au simple consommateur invité voire encouragé, jusque là, à donner son avis sur un produit ou un service.

Tout avis se doit d'être exclusivement positif donc inciter à la consommation, l'alternative étant bien entendu la fameuse cyberhaine.

 Car à l'heure de l'hyper-juridisme démocratique boutiquier, votre avis sur un restaurant, un circuit touristique, un dentiste, un smartphone, une lessive, un programme télévisé pourra bientôt comme aux États-Unis vous conduire devant un juge pour des dommages et qui sait peut-être de la prison car quel particulier aura les moyens de lutter contre une grande entreprise et les moyens d'aller en appel devant différentes cours voir devant une instance européenne ?

Le triste sort des citoyens, plus que modestes lanceurs d'alerte, venant, bénévolement (circonstance aggravante) au service de leur prochain est écrit et inévitable.

Quand la crise et le si facile profit boursier permettent le licenciement donc tuent le consommateur, il faut bien imposer l'existence du bonheur et extorquer l'argent autrement d'autant que la martingale climatique a ses limites.

 


Malgré le célèbre premier amendement de la Constitution américaine Kendra McConnell a du retirer son commentaire pour faire cesser une procédure.

A lire :

Posting a negative review online can get you sued

Lire la suite sur CBS News


La multiplication des procédures et leur extrême rentabilité pour le monde juridique ne laisse aucun doute sur leur arrivée en France dans les valises du catastrophique CETA.

 

10:48 Publié dans Actualité | Tags : liberté, expression, censure, web | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

12/01/2018

Facebook ? La vérité est ailleurs !

 

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Quand le bateau commence à tanguer pour Facebook avec des fournées d'utilisateurs mécontents, on nous sort du chapeau une refonte du fil d'actualité chargée de distraire l'attention en semant une pagaille pas toujours facile à réparer. Cette fois, il s'agit de dissimuler une fuite des habitué antérieure aux présidentielles américaines et liée à un engagement politique malsain du réseau social dégénérant désormais régulièrement vers la fermeture surprise temporaire ou définitive de pages de particuliers, d'association, etc.

Afin de ne pas évoquer la question de la liberté d'expression qui étalerait au grand jour un militantisme non revendiqué et dissimulé derrière une charte à géométrie variable, la modification en marche sera la mise en avant des contenus privés et surtout familiaux sur les contenus publics.

Car le soucis est bien là. Si réseau social rime avec espionnage du citoyen, du consommateur à des fins marchandes et politiques, ce dernier n'a pas du tout la même analyse des choses et a surtout une vision citoyenne tentant de retrouver un espace démocratique d'échange, de dialogue, de débat ce que les médias traditionnels subventionnés par les états et/ou vivant de la publicité lui refusent par mépris de classe quand il n'est pas communautaire.

" Vous verrez moins de contenus publics comme des publications d'entreprises, de marques et de médias " assure ainsi Mark Zuckerberg, grand manitou de Facebook mais la visibilité d'articles initiant des débats ne devrait pas en pâtir. La totale obscurité des critères de tri étant comme d'habitude de rigueur et le rythme des pages fermées s'accélérant, on ne peut que rire d'un tel engagement. Car ce genre de promesse, nous avons déjà donné, bien rares sont ceux qui sont encore Charlie, on a payé et on paye encore (en attendant un possible scandaleux impôt !) cette manipulation trop cher.
Il ne s'agit que de complaire aux grands médias, lobbies heureusement défaits par le camp Trump et qui cherchent un bouc émissaire dans un réseau qui a pourtant fait tout son possible auprès du camp démocrate. Tout comme il s'agit de faire croise chez nous à une quelconque légitimité d'un régime ne représentant même pas un Français sur cinq.
Mais bon, tout prétexte est bon pour censurer et imposer la pensée unique de la démocratie marchande dont la critique est bien entendu complotiste, haineuse, réac, fasciste, *****phobe (vous pouvez les mettre tous) et donc populiste soit un discours regorgeant de fake news.
 

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Premières cibles de toute évidence les sites d'information trop libres comme RT, les portails d'information dissidents et même les vidéos. Trop souvent aujourd'hui, regarder des vidéos, lire des actualités ou obtenir une mise à jour d'une Page est une expérience passive assure Mark Zuckerberg avec un objectif que doivent remplir ces contenus, nos services ne sont pas seulement agréables à utiliser, mais qu'ils sont aussi bénéfiques pour le bien-être des gens.


Cette vision du bien-être des gens n'est pas très éloignée de celle interprétée par l'excellent Bernard Blier ici en patron confronté à des grévistes.

En effet, les longues vidéos comme les longs textes permettent contrairement à la télévision de construire, développer un raisonnement. Il ne s'agit pas du tout d'un projet utile à la consommation aveugle et au vote émotionnel.

Dans les faits, l'évaporation des utilisateurs commence à poser un réel problème  (car visible) à Facebook et la croissance de l'entreprise virtuelle pourrait bien tourner à un effondrement bien réel car les 40% de croissance l'an dernier chez le rival russe Vkontakte ne sont pas le fait de la génération spontanée d'internautes russes. Les censurés, les agacés, les partisans de la liberté d'expression et les ennemis des lobbies divers et variés ne désertent pas pour Mars mais juste pour un clone bien plus respectueux de leurs droits fondamentaux et moins dangereux pour leur sécurité.

Si vous préférez l'esprit tonton flingueur, la liberté d'expression traditionnelle de la France aux vitrines lissées et châtrées de la communication marchande sauce Facebook, si vous ne supportez plus ces modifications permanentes, toutes dans le sens de la neutralisation par le bas du réseau, passez donc sur Vkontakte.

15:26 Publié dans Actualité | Tags : facebook, vkontakte, liberté, réseaux, twitter, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

27/09/2017

Persécutions : Jacques Sapir nouvelle cible du régime

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L'inquisition dans l'ensemble des grand médias qui frappe journalistes, chercheurs, artistes autrefois réservée à la télévision concerne maintenant l'ensemble des supports même ceux à audience réduite comme les blogs très spécialisés et techniques.

Une dictature même si elle ne dit pas son nom ne peut procéder autrement et il faut bien constater que les faits se cumulent, soldats dans les rues, espionnage des réseaux et fermetures de pages personnelles, refus de comptes bancaires aux associations sans justification des établissements, fermetures de blogs, listes noires avouées et revendiquées sur radio et télés, enfants pas Charlie devant les gendarmes, normalisation incohérente de l'état d'urgence, etc.

liberté,censure,inquisition,sapir,intoléranceIl faut donc soutenir Jacques Sapir (directeur d'études à l'EHESS depuis 1996, après y être entré comme maître de conférences en 1990. Il dirige le Centre d'études des modes d'industrialisation (CEMI-EHESS) et a été le responsable de la formation doctorale Recherches comparatives sur le développement de 1996 à 2006). C'est un expert qualifié de l'économie russe et des questions stratégiques, mais aussi un théoricien de l'économie dont le seul crime sanctionné est de constater et dire ce qu'il voit ce qui est pourtant conforme à la déclaration universelle des droits de l'homme. Après Olivier Delamarche ou les poux cherchés (sans succès) à Natacha Polony un nouveau maccarthysme tout aussi atlantiste et servile tente d'imposer sa loi.

Accepter ce délire, se soumettre et collaborer n'est pas une solution mais une trahison.

Sur les dérives actuelles particulièrement sectaires de l'information, la purification idéologique des secteurs de la recherche, la régression des libertés fondamentales on lira à l'occasion de cette sordide chasse aux sorcières dont Jacques Sapir fait les frais on lira avec intérêts les alertes confirmées désormais trop souvent d'un autre chercheur le démographe et sociologue  de Nicolas Bourgoin .

 

A lire :

Jugé trop «partisan», le blog de Jacques Sapir bloqué sur le portail universitaire OpenEdition

L’économiste et professeur Jacques Sapir, connu pour ses critiques de l’euro, ne dispose plus des droits de publication pour son blog. Le portail universitaire OpenEdition, sur lequel il est hébergé, le juge déconnecté du «contexte académique».

Le blog Russeurope, animé par Jacques Sapir dans la rubrique Hypothèses du portail OpenEdition, qui héberge des publications d'universitaires à destination d'un public scientifique, est désormais clos et archivé. C'est en tout cas ce qu'a annoncé Marin Dacos, chercheur au CNRS et fondateur d'OpenEdition dans un dernier billet publié sur ce qui fut donc, le blog de Jacques Sapir. Ce dernier ne sera désormais plus en mesure d'y publier de nouveaux articles, mais ses publications antérieures resteront en accès libre pour les visiteurs. 

Dans son court texte, le fondateur du portail qui héberge les publications de nombreux chercheurs, universitaires et scientifiques, justifie cette exclusion en reprochant à Jacques Sapir des textes «s’inscrivant dans une démarche de tribune politique partisane, déconnectés du contexte académique et scientifique».

L'économiste se voit donc banni d'un blog qu'il anime de façon régulière et constante depuis 2011 et dans lequel il commente l'actualité économique et politique, souvent dans ses secteurs de prédilection comme l'économie, l'analyse des crises au sein de la zone euro ou la Russie.

11:21 Publié dans Actualité | Tags : liberté, censure, inquisition, sapir, intolérance | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!