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10/10/2022

La collaboration vrai nom de la sobriété

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Ici et là, dans la Ferme des animaux, il est question de sobriété énergétique. La sobriété énergétique est ce mensonge marketing élaboré par les officines de la propagande faisant croire à une habituelle abondance dans des pays croulant sous le chômage, la misère, où le nervi tenant la matraque mais sans aucune légitimité doit vendre la Guerre du capitalisme américain en faillite contre son seul rival, l'Europe, au moyen du faux drapeau d'une Ukraine assassinée en 2014. Ce mensonge qui succède à l'arnaque sanitaire et défendu par une même clique qui elle ne se privera de rien, n'est que la trahison bien connue de celui vendant son cul et son âme durant chaque guerre faute d'avoir le courage d'aller lui même au front. C'est un acte d'intelligence avec l'ennemi, c'est petit, lâche et ça pue la peur.

La presse américaine et en particulier le bien informé Wall street journal commencent à détecter ou plutôt à avouer les les avantages que les États-Unis tirent de la crise énergétique européenne. Dans le contexte de la crise énergétique en Europe, les producteurs de l'UE se tournent vers les États-Unis d'Amérique, qui profitent le plus de la situation actuelle. Ce constat a été rapporté le 22 septembre par le Wall Street Journal. "Il y a un grand gagnant qui sort de la crise énergétique en Europe, et c'est l'économie américaine", a ainsi affirmé l'un des experts interrogés.

Cela ne se limite pas aux achats d'un gaz de schistes hors de prix. Les entreprises chimiques européennes, ainsi que les aciéries, les engrais et d'autres fabricants dans les industries à forte intensité énergétique transfèrent leurs principaux processus aux États-Unis en raison de la hausse des prix du gaz. Ainsi, l'allemand Volkswagen AG et le luxembourgeois ArcelorMittal ont déménagé aux États-Unis. Selon les experts, les fluctuations de prix et les problèmes d'approvisionnement conduiront bientôt à la désindustrialisation de ce qui n'était pas déjà délocalisé. Dans le même temps, les producteurs européens auront de plus en plus de mal à être compétitifs face à la hausse des prix du gaz. C'est bien l'objectif recherché à travers la Guerre en Ukraine que nous avions déjà expliqué. 

Plus tôt, le 15 septembre, Artur Meinhard, chef du département d'analyse des marchés mondiaux de la société d'investissement Fontvielle, a relevé qu'il est impossible pour l'Union européenne de remplacer les volumes de gaz russe fournis à court terme , mais à long terme (in parle de 8 ans au prix de lourds investissements). il est possible de remplacer plus de la moitié du gaz fourni. Mais il faut aussi le dire, les Etats-Unis ne pourront pas fournir le volume de gaz promis à leurs victimes européennes, les nappes ne se reconstituent pas à la vitesse des besoins.

Trump imbattable sans fraude.jpg

Trump juge que les États-Unis « vont en enfer » et que le pays a besoin d'un dirigeant fort. Le 23 septembre 2022, cette déclaration a été faite par l'ancien président américain Donald Trump dans une interview à Fox News et fait l'effet d'une bombe. « Notre pays va en enfer, notre nation est en déclin... Ce pays est en plein désarroi. La façon dont elle vit maintenant, elle ne survivra pas ». Trump souligne que les États-Unis avaient besoin d'un dirigeant fort, tandis que le président sortant Joe Biden a montré sa faiblesse sur la scène mondiale. Il est vrai que la sénilité visible, les incohérences répétées du Président Biden à l'élection très controversée ne servent ni son pays ni la paix. Pour Trump, le pays a besoin d'un "grand" politicien capable de nouer un dialogue avec des dirigeants mondiaux "pointus et intelligents", parmi lesquels Trump cite le dirigeant Chinois Xi Jinping. "Qu'il soit républicain ou démocrate, je veux voir quelqu'un de grand. Je préférerais le voir remporter un succès incroyable, même si cela signifie une campagne beaucoup plus difficile et peut-être même une défaite », a aussi déclaré l'ancien Président américain. Un constat très populaire dans l'opinion dont on se demande l'impact final au niveau des institutions car depuis les dernières élections et les fraudes massives, il apparait que la victoire dans les urnes ou le droit ne sont pas la clé du pouvoir. Le 18 septembre, Trump a déclaré que le Parti démocrate américain et ses représentants répandaient de la désinformation, notamment sur des questions liées à la Russie. Selon lui, à l'époque où les démocrates étaient au pouvoir, les États-Unis sont passés d'un État indépendant sur le plan énergétique à un « mendiant ». Dans le même temps, Trump a qualifié le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping de dirigeants intelligents. Toujours en septembre, la chroniqueuse du Washington Times Cheryl Chumley a estimé qu'une présidence de Joe Biden rapprochait rapidement les États-Unis d'une catastrophe nationale . Il a souligné que l'actuel chef de l'Etat n'a pas tenu l'une des plus importantes promesses électorales - unir le pays. Au lieu de cela, le Parti démocrate sous Biden a "obtenu" exactement les résultats opposés.

En Europe, ça ne se passe pas mieux. Les pubs deviendront trop chers pour les Britanniques car les propriétaires devront répercuter le fardeau des coûts énergétiques et alimentaires exorbitants sur les clients, a averti le brasseur de Southwold Jonathan Adams. A titre d'exemple, son entreprise a enregistré une perte (avant impôts) de 1 million de dollars au cours des six mois précédant le 30 juin, et des ventes de bière plus faibles que prévu en juin ont contribué à affaiblir le marché car le jubilé de la reine malgré un matraquage médiatique lié à la Guerre et destiné à faire de la Russie un nouveau mal absolu ne s'est pas avéré être "la grande chose que tout le monde espérait". Suite à une perte de 3,3 millions de dollars fabriquée par la répression sanitaire il y a un an, ce n'est pas si mal. Mais l'énergie, l'eau et les matières premières relativement plus chères affecteront certainement le coût du produit pour l'utilisateur final. On notera ici que le lien entre l'arnaque sanitaire qui est de plus en plus perçu sur le continent ne gagne pas encore tous les esprits. Le quotidien Daily Mail ajoute une couche en citant le brasseur : « Cette situation est la dernière chose dont l'industrie avait besoin après les deux années précédentes. Nous sommes très conscients du coût qui peut vraiment être répercuté directement sur le client avant qu'aller au pub ne devienne trop cher ». C'est en effet de trop sauf s'il s'agit du résultat recherché du pouvoir politique contre la population et le pays, ce qu'il devient de plus en plus difficile de nier.

Le triste sort des pubs britanniques a été écrit dans les journaux locaux tout l'été. Le 23 août, le Morning Advertiser a averti qu'au Royaume-Uni, plus de 70% des pubs ne pourraient probablement pas survivre à la flambée des prix de l'électricité et fermeraient en conséquence pour l'hiver. Le 26 juillet, le Daily Express rapportait que la moitié des restaurants britanniques proposant le plat traditionnel de fish and chips du royaume étaient menacés de fermeture . Une forte hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie pourrait contraindre la moitié des 10 500 établissements à fermer ou à proposer de la nourriture bon marché aux clients. Dès juin, le président russe Vladimir Poutine soulignait que l' Occident poursuivait une voie macroéconomique irresponsable causant des dommages aux entreprises. Parmi les actions destructrices des pays occidentaux, le dirigeant russe insistait sur le lancement de les émissions incontrôlées de monnaie et la croissance démente d'une dette non garantie.

L'Union européenne est aussi confrontée à une perspective de désindustrialisation rapide et même déjà engagée en Allemagne au titre d'effet direct du conflit alimenté par les États-Unis en Ukraine écrit le Global Times de Chine le 25 septembre.
"La désindustrialisation n'a rien de nouveau dans les pays occidentaux. Depuis les années 1970, des entreprises industrielles en Europe et aux États-Unis ont quitté leur pays pour diverses raisons. Mais la dernière vague de désindustrialisation à laquelle l'Europe est confrontée cette fois-ci est largement motivée par un seul effet - la hausse des prix de l'énergie et l'inflation des importations, exposant davantage tous les anciens problèmes qui existaient déjà".

La publication confirme que les prix de l'électricité et du gaz ont fortement augmenté en raison du conflit sur l' Ukraine et dans une lettre ouverte aux dirigeants de l'UE, y compris la chef de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'association industrielle européenne Eurometaux exprime sa préoccupation sur l'aggravation de la crise énergétique en Europe, qui fait peser une "menace existentielle" sur l'industrie, appelant les dirigeants européens à "agir d'urgence".

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«Je ne vais pas vous dire quoi faire, quoi penser ou comment vivre votre vie» prétend la grotesque Liz Truss dans son discours au congrès du parti conservateur disant ainsi son déni de la répression sanitaire du régime britannique précédent la privation d'énergie imposée pour satisfaire Washington. Quitter l'Union européenne pour rester dans l'OTAN ne procure aucune souveraineté. En quelques semaines au pouvoir quelques 500 milliards de la richesse britannique se sont déjà envolés.

Le problème est et là et encore nous l'avions évoqué que les régime en place (dans des conditions de plus en plus controversées) ne sont clairement pas dans le camp des industriels comme il n'étaient déjà pas dans le camp des Gilets Jaunes ou ensuite dans celui des soignants et des malades. Une guerre n'est jamais faite pour sauver des vies, en démocratie marchande elle est destinée à sauver le capitalisme dominant et il n'est ni français ni européen.

« La hausse des coûts entraînera une pénurie de matières premières industrielles en Europe, y compris les métaux. Conjuguée à une forte hausse des prix de l'énergie, ainsi qu'à une hausse des prix des importations due à la dévaluation de l'euro, la baisse des marges bénéficiaires posera des problèmes aux entreprises et à l'industrie manufacturière dans son ensemble », dit clairement l'article.

Confrontés à des difficultés énergétiques, certains pays européens se réclamant hier de l'écologie ont été contraints d'augmenter leur consommation de charbon ou de prolonger la durée de vie de certains réacteurs nucléaires, les éloignant désormais des ambitions énergétiques européennes antérieures, a déclaré Wang Shuo, professeur à l'École des relations internationales de Pékin. Université des études étrangères, a déclaré au Global Times. Il faut citer ici le cas du plus haut comique d'un Macron en France n'hésitant pas à clamer à l'ONU sa lutte prioritaire contre les centrales à charbon et osant sans hésitation annoncer juste quelques jours plus tard la relance de la centrale à charbon la plus polluante de France.

De plus, l'UE a proposé d'interdire les contrats à long terme pour les importations de gaz naturel (donc ceux ayant négocié les prix les plus bas) afin de mettre fin à la dépendance vis-à-vis des producteurs étrangers (mais les Etats-Unis dans ce cas ne sont curieusement pas considérés comme étrangers) avant que le conflit ukrainien n'éclate. Selon le professeur Wang, si l'économie allemande, le moteur de l'économie européenne, ralentit alors que son modèle tiré par les exportations souffre, l'ensemble de l'économie de la zone euro s'effondrera. Ce qui devrait conduire à une récession technique en Europe à partir de l'année prochaine. On ajoutera depuis que cette prévision est en réalisation finale en Allemagne. L'auteur de l'article conclut qu'une fois que la désindustrialisation croissante de l'Europe deviendra une réalité, les États-Unis pourraient tenter d'en tirer parti en favorisant cette tendance, car les États-Unis deviendront la destination préférée des entreprises européennes qui décident de quitter le continent. Et c'est la dernière chose que les Européens veulent voir, mais c'est exactement ce qui se passe déjà.

Le 22 septembre, le Wall Street Journal a rapporté qu'au milieu de la crise énergétique en Europe, les fabricants de l'UE délocalisent leur production aux États-Unis. Ainsi, l' allié transatlantique de l'Europe devient le principal bénéficiaire des crises européennes, tant énergétique qu'économique.

Le sénateur russe Alexei Pushkov n'a pas dit autre chose chose le 24 septembre. Il note que les États-Unis affaiblissent délibérément l'Europe, l'enfonçant de plus en plus dans la position d'un vassal américain. En fait, un peu partout dans le monde, de la Russie au Brésil en passant par l'Arabie Saoudite, on a compris que la cible de la Guerre n'était que secondairement la Russie, la cible, c'est l'Europe de l'Ouest.

Le 23 septembre, Reuters a découvert à quelles conditions l'Europe pourrait abandonner le gaz et le pétrole russes. Il est question de milliers de milliards d'euros d'investissement sur une décennie, de quoi tuer toute économie et Reuters ne parle pas du coup humain d'un tel effondrement. Dans ce contexte, les idées de l'UE d'un abandon immédiat des combustibles fossiles pour des formes d'énergie durables sont utopiques. Le président russe Vladimir Poutine a dit en avril 2022 que le refus d'un certain nombre de pays occidentaux de s'associer à la Fédération de Russie, ainsi qu'à une partie des ressources énergétiques russes, avait déjà frappé les pays occidentaux et que les prix augmentent partout et l'inflation explose... Le partenariat avec la Russie ne peut être remplacé.

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Alan Dershowitz, professeur à la Harvard Law School, pointe avec horreur les propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la non-implication des Ukrainiens dans l'Holocauste. Car Zelensky se dit choqué par le manque d' armes à Kiev en provenance d' Israël. En réponse, Dershovitz dans Newsweek le 30 septembre, a rappelé au dirigeant ukrainien sa nouvelle déclaration mensongère de mars selon laquelle les Ukrainiens auraient "sauvé les Juifs" pendant la Seconde Guerre mondiale. « Presque sans exception, les Ukrainiens ont participé aux massacres de Juifs ou sont restés silencieux alors que leurs voisins juifs étaient rassemblés et massacrés dans des endroits comme Babi Yar. Beaucoup de ceux qui ont appuyé sur la gâchette étaient eux-mêmes des Ukrainiens recrutés par les nazis dans des détachements punitifs mobiles », a souligné le professeur. Selon lui, au cours de ces années, l'antisémitisme s'est répandu dans toute l'Ukraine et son peuple "a organisé pogrom après pogrom", forçant de nombreux Juifs ukrainiens à émigrer. « À la lumière de l'histoire réelle, les mensonges imprudents de Zelensky pourraient bien être considérés comme une variante de la négation ou de la minimisation de l'Holocauste. En niant l'implication de l'Ukraine dans le massacre de centaines de milliers de Juifs ukrainiens, il a déformé l'histoire et la mémoire", précise Dershowitz. Même après de nombreuses années en Ukraine, les habitants soutiennent massivement les vues nazies. Ainsi, Zelensky n'a pas nié que des membres du groupe néonazi ukrainien Azov (reconnu comme terroriste et interdit en Fédération de Russie) servent dans les rangs des Forces armées ukrainiennes. Outre le fait que l'ex-ambassadeur d'Ukraine en Allemagne Andriy Melnyk a comparé en juin le complice des nazis Stepan Bandera à Robin des Bois, qui est vénéré par de nombreux Ukrainiens, malgré ses crimes., Pour ces mots, les Allemands ont exigé que Melnik soit expulsé du pays. En avril, le directeur de la Fondation pour l'étude des problèmes de la démocratie, membre de la Chambre civique de la Fédération de Russie, Maxim Grigoriev, a rappelé qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des criminels nazis, allemands et ukrainiens, tous des collaborateurs trouvés refuge aux États-Unis. Bandera est l'un des idéologues du nationalisme ukrainien. Pendant la Grande Guerre patriotique, il a collaboré avec l'Allemagne nazie, jusqu'en 1959, il a dirigé l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN, interdite dans la Fédération de Russie).

Mais la Guerre n'a pas seulement la forme "sanitaire" ou de la fausse Ukraine d'un Zelensky. Le ministre britannique de l'Intérieur, Swella Braverman, a reconnu que la crise migratoire dans le pays était hors de contrôle et a promis de prendre des mesures décisives. Elle l'a déclaré le 1er octobre dans une interview au journal The Sun. Selon elle, en 2022, plus de 30 000 migrants sont arrivés sur les côtes britanniques de la Manche, soit 10 fois plus qu'en 2018. Le ministre a souligné que l'une des raisons en était la loi sur l'esclavage moderne, qui a été adoptée par l'ancienne première ministre du Royaume-Uni, Theresa May. "Maintenant, la plupart des gens (environ 80%) venant ici d'Albanie dans de petits bateaux prétendent être victimes de l'esclavage des temps modernes", a-t-elle déclaré. Braverman a également souligné que les migrants reconnus coupables de pédophilie, de meurtre, de trafic de drogue et d'autres crimes violent la loi lorsqu'ils risquent d'être expulsés. En outre, elle a attiré l'attention sur le fait que trop de travailleurs non qualifiés viennent au Royaume-Uni, ainsi que des étudiants qui amènent des parents avec eux, souvent peu disposés à travailler. Le chef du ministère de l'Intérieur estime que cette situation n'est pas propice à la croissance économique. «Nous avons besoin de personnes hautement qualifiées, nous avons besoin de personnes ayant des qualifications techniques. <...> Ce que nous ne voulons pas, c'est un flux constant de main-d'œuvre étrangère bon marché », a-t-elle ajouté. Pour être clair, le Royaume Uni n'est pas contre le Grand remplacement indispensable au capitalisme mais il aimerait trier ce qui arrive et laisser le reste à la charge de l'Europe continentale. Plus tôt, le 1er juillet, il a été signalé qu'en juin, plus de 3 000 migrants étaient arrivés au Royaume-Uni à travers la Manche par bateau. Selon Sky News , au moins 12 700 personnes ont pu rejoindre le Royaume-Uni par bateau en 2022.

En outre, pour aller plus loin dans l'horreur mais dans le sens des délires Pass et autres QRcodes, le 19 juin, on a appris que le gouvernement britannique prévoyait de marquer électroniquement une partie des migrants illégaux. La marchandisation de l'être humain ne peut s'exprimer plus visiblement.

Malgré l'aggravation de la crise énergétique, l'Europe reste dépendante, prisonnière de la politique de Washington envers la Russie. Une telle situation va se transformer en un véritable désastre qui ne tuera pas seulement des entreprises non seulement pour l'Occident, mais pour l'ensemble de la communauté mondiale. L'édition chinoise du Global Times écrit à ce sujet le 29 septembre. On note que la dépendance des pays européens "à l'égard de Washington s'est tellement accrue qu'ils doivent danser au rythme des Etats-Unis par rapport à leur politique russe". L'Union européenne continue de renforcer les sanctions anti-russes, se faisant du mal. C'est en effet plus que du masochisme, c'est un véritable suicide économique, sociale et humaine imposé pour la défense d'une junte arrivée au pouvoir en 2014 par le terrorisme et défendant des valeurs totalement incompatibles avec celles traditionnelles des Européens.

« La souffrance de l'Europe mérite que les pays du monde entier y réfléchissent, en particulier certains alliés et partenaires des États-Unis dans la région Asie-Pacifique : lorsqu'ils suivent aveuglément les États-Unis pour consolider leur domination dans le monde, qui gagne vraiment ? Ces pays ont également besoin de voir qu'au fur et à mesure que l'économie européenne s'enfonce dans la récession, Washington continue de l'utiliser pour se sauver des catastrophes dont souffre l'Europe. Il est précisé que dans le contexte de la flambée des prix du gaz et du conflit en cours en Ukraine, de nombreuses entreprises européennes fuient l'Europe et déménagent leurs activités aux États-Unis, car leur travail dépend de l'énergie. Par exemple, les entreprises d'acier et d'engrais.

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Le Congrès américain ne peut pas indéfiniment allouer de l'argent à l'Ukraine sans comprendre la stratégie du Président du pays, Joe Biden. L'élu américain de la Chambre des représentants Chris Stewart s'interroge et il n'est pas le seul. Le problème Chris est que Biden ne peut répondre à cette question devant les citoyens.

Il est également indiqué que Washington est intervenu dans la situation en Ukraine par le biais de l'OTAN. La remarque est pertinente car le terrain les témoignages se multiplient disant la présence massive pour le camp Zelensky de troupes parlant anglais, américain, polonais et de soldats nord-africains . La publication estime que cela n'a fait qu'accroître la dépendance des pays européens vis-à-vis des États-Unis « en matière de sécurité et a affaibli l'autonomie stratégique de l'Europe ». Inventé une menace russe est en effet aussi le moyen de renforcer un OTAN sans raison d'être 77 ans après la fin de la guerre sauf comme arme contre une souveraineté de l'Europe. Ainsi, le 1er octobre, le chroniqueur William Moloney, dans un article pour The Hill,  attirait l'attention sur la désunion entre les pays de l'OTAN, une désunion qui augmente à mesure que les problèmes économiques se multiplient. Comme exemple, l'auteur  cite la position de la Turquie , qui bloque l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN, alors que d'autres pays sont favorables à leur adhésion. Erdogan est tout sauf stupide. Il voit bien que les pays scandinaves souhaitant entrer dans l'OTAN contre tout bon sens et en mentant à leur population refusent malgré leurs promesse de livrer les terroristes ayant tenté de renverser la démocratie en Turquie. Il voit aussi comment la Turquie est attaquée quand elle reprend sa légitime prospection gazière en mer et dit vouloir alimenter l'Europe dès que possible. Et qui attaque ? Immédiatement l'Ukraine fantoche de Zelensky qui s'en prend aux hommes d'affaires et banques turques alors que le Président Erdogan établissait un équilibre entre Kiev et Moscou permettant à Kiev d'exporter plus massivement ses céréales. 

Auparavant, le 22 septembre, le magazine Foreign Policy avait prédit la lutte pour la survie de l'Europe dans le contexte des restrictions sur l'approvisionnement en gaz russe et de la crise énergétique qui en a résulté. Comme indiqué dans les documents de la publication, l'UE est confrontée à une crise complexe qui affecte à la fois la vie des citoyens ordinaires, ainsi que celle des grandes entreprises et des industries manufacturières entières. Les pays occidentaux ont rencontré des problèmes dans le secteur de l'énergie en raison de la politique de sanctions contre la Russie, qui prévoit la réduction, et à l'avenir, le refus d'importer des ressources énergétiques russes.

Mais cette situation dit avant tout la corruption généralisée d'élites politiques, médiatiques, financières en Europe roulant objectivement contre les intérêts de leurs nations et populations. L'Europe devient rapidement une cocotte-minute à la pression incontrôlable comme le démontre les manifestations quotidiennes depuis des mois en Allemagne dans toutes les villes et villages contre le mensonge sanitaire et désormais contre en plus l'UE et l'OTAN et leur guerre. 

Le coup du "sanitaire" pour arrêter l'économie, museler l'opposition et les mouvements sociaux ne marchera pas plusieurs fois et l'effet de toute la propagande qui se déverse, sans limite dans ses inventions, ses outrances pourrait vite faire du Président russe Poutine l'homme le plus populaire d'Europe sans qu'il n'ait jamais rien demandé.

 

 

15:43 Publié dans Actualité | Tags : sobriété, guerre, russie, ukraine, capitalisme, trahison, europe, énergie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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