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10/10/2022

La collaboration vrai nom de la sobriété

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Ici et là, dans la Ferme des animaux, il est question de sobriété énergétique. La sobriété énergétique est ce mensonge marketing élaboré par les officines de la propagande faisant croire à une habituelle abondance dans des pays croulant sous le chômage, la misère, où le nervi tenant la matraque mais sans aucune légitimité doit vendre la Guerre du capitalisme américain en faillite contre son seul rival, l'Europe, au moyen du faux drapeau d'une Ukraine assassinée en 2014. Ce mensonge qui succède à l'arnaque sanitaire et défendu par une même clique qui elle ne se privera de rien, n'est que la trahison bien connue de celui vendant son cul et son âme durant chaque guerre faute d'avoir le courage d'aller lui même au front. C'est un acte d'intelligence avec l'ennemi, c'est petit, lâche et ça pue la peur.

La presse américaine et en particulier le bien informé Wall street journal commencent à détecter ou plutôt à avouer les les avantages que les États-Unis tirent de la crise énergétique européenne. Dans le contexte de la crise énergétique en Europe, les producteurs de l'UE se tournent vers les États-Unis d'Amérique, qui profitent le plus de la situation actuelle. Ce constat a été rapporté le 22 septembre par le Wall Street Journal. "Il y a un grand gagnant qui sort de la crise énergétique en Europe, et c'est l'économie américaine", a ainsi affirmé l'un des experts interrogés.

Cela ne se limite pas aux achats d'un gaz de schistes hors de prix. Les entreprises chimiques européennes, ainsi que les aciéries, les engrais et d'autres fabricants dans les industries à forte intensité énergétique transfèrent leurs principaux processus aux États-Unis en raison de la hausse des prix du gaz. Ainsi, l'allemand Volkswagen AG et le luxembourgeois ArcelorMittal ont déménagé aux États-Unis. Selon les experts, les fluctuations de prix et les problèmes d'approvisionnement conduiront bientôt à la désindustrialisation de ce qui n'était pas déjà délocalisé. Dans le même temps, les producteurs européens auront de plus en plus de mal à être compétitifs face à la hausse des prix du gaz. C'est bien l'objectif recherché à travers la Guerre en Ukraine que nous avions déjà expliqué. 

Plus tôt, le 15 septembre, Artur Meinhard, chef du département d'analyse des marchés mondiaux de la société d'investissement Fontvielle, a relevé qu'il est impossible pour l'Union européenne de remplacer les volumes de gaz russe fournis à court terme , mais à long terme (in parle de 8 ans au prix de lourds investissements). il est possible de remplacer plus de la moitié du gaz fourni. Mais il faut aussi le dire, les Etats-Unis ne pourront pas fournir le volume de gaz promis à leurs victimes européennes, les nappes ne se reconstituent pas à la vitesse des besoins.

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Trump juge que les États-Unis « vont en enfer » et que le pays a besoin d'un dirigeant fort. Le 23 septembre 2022, cette déclaration a été faite par l'ancien président américain Donald Trump dans une interview à Fox News et fait l'effet d'une bombe. « Notre pays va en enfer, notre nation est en déclin... Ce pays est en plein désarroi. La façon dont elle vit maintenant, elle ne survivra pas ». Trump souligne que les États-Unis avaient besoin d'un dirigeant fort, tandis que le président sortant Joe Biden a montré sa faiblesse sur la scène mondiale. Il est vrai que la sénilité visible, les incohérences répétées du Président Biden à l'élection très controversée ne servent ni son pays ni la paix. Pour Trump, le pays a besoin d'un "grand" politicien capable de nouer un dialogue avec des dirigeants mondiaux "pointus et intelligents", parmi lesquels Trump cite le dirigeant Chinois Xi Jinping. "Qu'il soit républicain ou démocrate, je veux voir quelqu'un de grand. Je préférerais le voir remporter un succès incroyable, même si cela signifie une campagne beaucoup plus difficile et peut-être même une défaite », a aussi déclaré l'ancien Président américain. Un constat très populaire dans l'opinion dont on se demande l'impact final au niveau des institutions car depuis les dernières élections et les fraudes massives, il apparait que la victoire dans les urnes ou le droit ne sont pas la clé du pouvoir. Le 18 septembre, Trump a déclaré que le Parti démocrate américain et ses représentants répandaient de la désinformation, notamment sur des questions liées à la Russie. Selon lui, à l'époque où les démocrates étaient au pouvoir, les États-Unis sont passés d'un État indépendant sur le plan énergétique à un « mendiant ». Dans le même temps, Trump a qualifié le dirigeant russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping de dirigeants intelligents. Toujours en septembre, la chroniqueuse du Washington Times Cheryl Chumley a estimé qu'une présidence de Joe Biden rapprochait rapidement les États-Unis d'une catastrophe nationale . Il a souligné que l'actuel chef de l'Etat n'a pas tenu l'une des plus importantes promesses électorales - unir le pays. Au lieu de cela, le Parti démocrate sous Biden a "obtenu" exactement les résultats opposés.

En Europe, ça ne se passe pas mieux. Les pubs deviendront trop chers pour les Britanniques car les propriétaires devront répercuter le fardeau des coûts énergétiques et alimentaires exorbitants sur les clients, a averti le brasseur de Southwold Jonathan Adams. A titre d'exemple, son entreprise a enregistré une perte (avant impôts) de 1 million de dollars au cours des six mois précédant le 30 juin, et des ventes de bière plus faibles que prévu en juin ont contribué à affaiblir le marché car le jubilé de la reine malgré un matraquage médiatique lié à la Guerre et destiné à faire de la Russie un nouveau mal absolu ne s'est pas avéré être "la grande chose que tout le monde espérait". Suite à une perte de 3,3 millions de dollars fabriquée par la répression sanitaire il y a un an, ce n'est pas si mal. Mais l'énergie, l'eau et les matières premières relativement plus chères affecteront certainement le coût du produit pour l'utilisateur final. On notera ici que le lien entre l'arnaque sanitaire qui est de plus en plus perçu sur le continent ne gagne pas encore tous les esprits. Le quotidien Daily Mail ajoute une couche en citant le brasseur : « Cette situation est la dernière chose dont l'industrie avait besoin après les deux années précédentes. Nous sommes très conscients du coût qui peut vraiment être répercuté directement sur le client avant qu'aller au pub ne devienne trop cher ». C'est en effet de trop sauf s'il s'agit du résultat recherché du pouvoir politique contre la population et le pays, ce qu'il devient de plus en plus difficile de nier.

Le triste sort des pubs britanniques a été écrit dans les journaux locaux tout l'été. Le 23 août, le Morning Advertiser a averti qu'au Royaume-Uni, plus de 70% des pubs ne pourraient probablement pas survivre à la flambée des prix de l'électricité et fermeraient en conséquence pour l'hiver. Le 26 juillet, le Daily Express rapportait que la moitié des restaurants britanniques proposant le plat traditionnel de fish and chips du royaume étaient menacés de fermeture . Une forte hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie pourrait contraindre la moitié des 10 500 établissements à fermer ou à proposer de la nourriture bon marché aux clients. Dès juin, le président russe Vladimir Poutine soulignait que l' Occident poursuivait une voie macroéconomique irresponsable causant des dommages aux entreprises. Parmi les actions destructrices des pays occidentaux, le dirigeant russe insistait sur le lancement de les émissions incontrôlées de monnaie et la croissance démente d'une dette non garantie.

L'Union européenne est aussi confrontée à une perspective de désindustrialisation rapide et même déjà engagée en Allemagne au titre d'effet direct du conflit alimenté par les États-Unis en Ukraine écrit le Global Times de Chine le 25 septembre.
"La désindustrialisation n'a rien de nouveau dans les pays occidentaux. Depuis les années 1970, des entreprises industrielles en Europe et aux États-Unis ont quitté leur pays pour diverses raisons. Mais la dernière vague de désindustrialisation à laquelle l'Europe est confrontée cette fois-ci est largement motivée par un seul effet - la hausse des prix de l'énergie et l'inflation des importations, exposant davantage tous les anciens problèmes qui existaient déjà".

La publication confirme que les prix de l'électricité et du gaz ont fortement augmenté en raison du conflit sur l' Ukraine et dans une lettre ouverte aux dirigeants de l'UE, y compris la chef de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'association industrielle européenne Eurometaux exprime sa préoccupation sur l'aggravation de la crise énergétique en Europe, qui fait peser une "menace existentielle" sur l'industrie, appelant les dirigeants européens à "agir d'urgence".

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«Je ne vais pas vous dire quoi faire, quoi penser ou comment vivre votre vie» prétend la grotesque Liz Truss dans son discours au congrès du parti conservateur disant ainsi son déni de la répression sanitaire du régime britannique précédent la privation d'énergie imposée pour satisfaire Washington. Quitter l'Union européenne pour rester dans l'OTAN ne procure aucune souveraineté. En quelques semaines au pouvoir quelques 500 milliards de la richesse britannique se sont déjà envolés.

Le problème est et là et encore nous l'avions évoqué que les régime en place (dans des conditions de plus en plus controversées) ne sont clairement pas dans le camp des industriels comme il n'étaient déjà pas dans le camp des Gilets Jaunes ou ensuite dans celui des soignants et des malades. Une guerre n'est jamais faite pour sauver des vies, en démocratie marchande elle est destinée à sauver le capitalisme dominant et il n'est ni français ni européen.

« La hausse des coûts entraînera une pénurie de matières premières industrielles en Europe, y compris les métaux. Conjuguée à une forte hausse des prix de l'énergie, ainsi qu'à une hausse des prix des importations due à la dévaluation de l'euro, la baisse des marges bénéficiaires posera des problèmes aux entreprises et à l'industrie manufacturière dans son ensemble », dit clairement l'article.

Confrontés à des difficultés énergétiques, certains pays européens se réclamant hier de l'écologie ont été contraints d'augmenter leur consommation de charbon ou de prolonger la durée de vie de certains réacteurs nucléaires, les éloignant désormais des ambitions énergétiques européennes antérieures, a déclaré Wang Shuo, professeur à l'École des relations internationales de Pékin. Université des études étrangères, a déclaré au Global Times. Il faut citer ici le cas du plus haut comique d'un Macron en France n'hésitant pas à clamer à l'ONU sa lutte prioritaire contre les centrales à charbon et osant sans hésitation annoncer juste quelques jours plus tard la relance de la centrale à charbon la plus polluante de France.

De plus, l'UE a proposé d'interdire les contrats à long terme pour les importations de gaz naturel (donc ceux ayant négocié les prix les plus bas) afin de mettre fin à la dépendance vis-à-vis des producteurs étrangers (mais les Etats-Unis dans ce cas ne sont curieusement pas considérés comme étrangers) avant que le conflit ukrainien n'éclate. Selon le professeur Wang, si l'économie allemande, le moteur de l'économie européenne, ralentit alors que son modèle tiré par les exportations souffre, l'ensemble de l'économie de la zone euro s'effondrera. Ce qui devrait conduire à une récession technique en Europe à partir de l'année prochaine. On ajoutera depuis que cette prévision est en réalisation finale en Allemagne. L'auteur de l'article conclut qu'une fois que la désindustrialisation croissante de l'Europe deviendra une réalité, les États-Unis pourraient tenter d'en tirer parti en favorisant cette tendance, car les États-Unis deviendront la destination préférée des entreprises européennes qui décident de quitter le continent. Et c'est la dernière chose que les Européens veulent voir, mais c'est exactement ce qui se passe déjà.

Le 22 septembre, le Wall Street Journal a rapporté qu'au milieu de la crise énergétique en Europe, les fabricants de l'UE délocalisent leur production aux États-Unis. Ainsi, l' allié transatlantique de l'Europe devient le principal bénéficiaire des crises européennes, tant énergétique qu'économique.

Le sénateur russe Alexei Pushkov n'a pas dit autre chose chose le 24 septembre. Il note que les États-Unis affaiblissent délibérément l'Europe, l'enfonçant de plus en plus dans la position d'un vassal américain. En fait, un peu partout dans le monde, de la Russie au Brésil en passant par l'Arabie Saoudite, on a compris que la cible de la Guerre n'était que secondairement la Russie, la cible, c'est l'Europe de l'Ouest.

Le 23 septembre, Reuters a découvert à quelles conditions l'Europe pourrait abandonner le gaz et le pétrole russes. Il est question de milliers de milliards d'euros d'investissement sur une décennie, de quoi tuer toute économie et Reuters ne parle pas du coup humain d'un tel effondrement. Dans ce contexte, les idées de l'UE d'un abandon immédiat des combustibles fossiles pour des formes d'énergie durables sont utopiques. Le président russe Vladimir Poutine a dit en avril 2022 que le refus d'un certain nombre de pays occidentaux de s'associer à la Fédération de Russie, ainsi qu'à une partie des ressources énergétiques russes, avait déjà frappé les pays occidentaux et que les prix augmentent partout et l'inflation explose... Le partenariat avec la Russie ne peut être remplacé.

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Alan Dershowitz, professeur à la Harvard Law School, pointe avec horreur les propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la non-implication des Ukrainiens dans l'Holocauste. Car Zelensky se dit choqué par le manque d' armes à Kiev en provenance d' Israël. En réponse, Dershovitz dans Newsweek le 30 septembre, a rappelé au dirigeant ukrainien sa nouvelle déclaration mensongère de mars selon laquelle les Ukrainiens auraient "sauvé les Juifs" pendant la Seconde Guerre mondiale. « Presque sans exception, les Ukrainiens ont participé aux massacres de Juifs ou sont restés silencieux alors que leurs voisins juifs étaient rassemblés et massacrés dans des endroits comme Babi Yar. Beaucoup de ceux qui ont appuyé sur la gâchette étaient eux-mêmes des Ukrainiens recrutés par les nazis dans des détachements punitifs mobiles », a souligné le professeur. Selon lui, au cours de ces années, l'antisémitisme s'est répandu dans toute l'Ukraine et son peuple "a organisé pogrom après pogrom", forçant de nombreux Juifs ukrainiens à émigrer. « À la lumière de l'histoire réelle, les mensonges imprudents de Zelensky pourraient bien être considérés comme une variante de la négation ou de la minimisation de l'Holocauste. En niant l'implication de l'Ukraine dans le massacre de centaines de milliers de Juifs ukrainiens, il a déformé l'histoire et la mémoire", précise Dershowitz. Même après de nombreuses années en Ukraine, les habitants soutiennent massivement les vues nazies. Ainsi, Zelensky n'a pas nié que des membres du groupe néonazi ukrainien Azov (reconnu comme terroriste et interdit en Fédération de Russie) servent dans les rangs des Forces armées ukrainiennes. Outre le fait que l'ex-ambassadeur d'Ukraine en Allemagne Andriy Melnyk a comparé en juin le complice des nazis Stepan Bandera à Robin des Bois, qui est vénéré par de nombreux Ukrainiens, malgré ses crimes., Pour ces mots, les Allemands ont exigé que Melnik soit expulsé du pays. En avril, le directeur de la Fondation pour l'étude des problèmes de la démocratie, membre de la Chambre civique de la Fédération de Russie, Maxim Grigoriev, a rappelé qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des criminels nazis, allemands et ukrainiens, tous des collaborateurs trouvés refuge aux États-Unis. Bandera est l'un des idéologues du nationalisme ukrainien. Pendant la Grande Guerre patriotique, il a collaboré avec l'Allemagne nazie, jusqu'en 1959, il a dirigé l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN, interdite dans la Fédération de Russie).

Mais la Guerre n'a pas seulement la forme "sanitaire" ou de la fausse Ukraine d'un Zelensky. Le ministre britannique de l'Intérieur, Swella Braverman, a reconnu que la crise migratoire dans le pays était hors de contrôle et a promis de prendre des mesures décisives. Elle l'a déclaré le 1er octobre dans une interview au journal The Sun. Selon elle, en 2022, plus de 30 000 migrants sont arrivés sur les côtes britanniques de la Manche, soit 10 fois plus qu'en 2018. Le ministre a souligné que l'une des raisons en était la loi sur l'esclavage moderne, qui a été adoptée par l'ancienne première ministre du Royaume-Uni, Theresa May. "Maintenant, la plupart des gens (environ 80%) venant ici d'Albanie dans de petits bateaux prétendent être victimes de l'esclavage des temps modernes", a-t-elle déclaré. Braverman a également souligné que les migrants reconnus coupables de pédophilie, de meurtre, de trafic de drogue et d'autres crimes violent la loi lorsqu'ils risquent d'être expulsés. En outre, elle a attiré l'attention sur le fait que trop de travailleurs non qualifiés viennent au Royaume-Uni, ainsi que des étudiants qui amènent des parents avec eux, souvent peu disposés à travailler. Le chef du ministère de l'Intérieur estime que cette situation n'est pas propice à la croissance économique. «Nous avons besoin de personnes hautement qualifiées, nous avons besoin de personnes ayant des qualifications techniques. <...> Ce que nous ne voulons pas, c'est un flux constant de main-d'œuvre étrangère bon marché », a-t-elle ajouté. Pour être clair, le Royaume Uni n'est pas contre le Grand remplacement indispensable au capitalisme mais il aimerait trier ce qui arrive et laisser le reste à la charge de l'Europe continentale. Plus tôt, le 1er juillet, il a été signalé qu'en juin, plus de 3 000 migrants étaient arrivés au Royaume-Uni à travers la Manche par bateau. Selon Sky News , au moins 12 700 personnes ont pu rejoindre le Royaume-Uni par bateau en 2022.

En outre, pour aller plus loin dans l'horreur mais dans le sens des délires Pass et autres QRcodes, le 19 juin, on a appris que le gouvernement britannique prévoyait de marquer électroniquement une partie des migrants illégaux. La marchandisation de l'être humain ne peut s'exprimer plus visiblement.

Malgré l'aggravation de la crise énergétique, l'Europe reste dépendante, prisonnière de la politique de Washington envers la Russie. Une telle situation va se transformer en un véritable désastre qui ne tuera pas seulement des entreprises non seulement pour l'Occident, mais pour l'ensemble de la communauté mondiale. L'édition chinoise du Global Times écrit à ce sujet le 29 septembre. On note que la dépendance des pays européens "à l'égard de Washington s'est tellement accrue qu'ils doivent danser au rythme des Etats-Unis par rapport à leur politique russe". L'Union européenne continue de renforcer les sanctions anti-russes, se faisant du mal. C'est en effet plus que du masochisme, c'est un véritable suicide économique, sociale et humaine imposé pour la défense d'une junte arrivée au pouvoir en 2014 par le terrorisme et défendant des valeurs totalement incompatibles avec celles traditionnelles des Européens.

« La souffrance de l'Europe mérite que les pays du monde entier y réfléchissent, en particulier certains alliés et partenaires des États-Unis dans la région Asie-Pacifique : lorsqu'ils suivent aveuglément les États-Unis pour consolider leur domination dans le monde, qui gagne vraiment ? Ces pays ont également besoin de voir qu'au fur et à mesure que l'économie européenne s'enfonce dans la récession, Washington continue de l'utiliser pour se sauver des catastrophes dont souffre l'Europe. Il est précisé que dans le contexte de la flambée des prix du gaz et du conflit en cours en Ukraine, de nombreuses entreprises européennes fuient l'Europe et déménagent leurs activités aux États-Unis, car leur travail dépend de l'énergie. Par exemple, les entreprises d'acier et d'engrais.

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Le Congrès américain ne peut pas indéfiniment allouer de l'argent à l'Ukraine sans comprendre la stratégie du Président du pays, Joe Biden. L'élu américain de la Chambre des représentants Chris Stewart s'interroge et il n'est pas le seul. Le problème Chris est que Biden ne peut répondre à cette question devant les citoyens.

Il est également indiqué que Washington est intervenu dans la situation en Ukraine par le biais de l'OTAN. La remarque est pertinente car le terrain les témoignages se multiplient disant la présence massive pour le camp Zelensky de troupes parlant anglais, américain, polonais et de soldats nord-africains . La publication estime que cela n'a fait qu'accroître la dépendance des pays européens vis-à-vis des États-Unis « en matière de sécurité et a affaibli l'autonomie stratégique de l'Europe ». Inventé une menace russe est en effet aussi le moyen de renforcer un OTAN sans raison d'être 77 ans après la fin de la guerre sauf comme arme contre une souveraineté de l'Europe. Ainsi, le 1er octobre, le chroniqueur William Moloney, dans un article pour The Hill,  attirait l'attention sur la désunion entre les pays de l'OTAN, une désunion qui augmente à mesure que les problèmes économiques se multiplient. Comme exemple, l'auteur  cite la position de la Turquie , qui bloque l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN, alors que d'autres pays sont favorables à leur adhésion. Erdogan est tout sauf stupide. Il voit bien que les pays scandinaves souhaitant entrer dans l'OTAN contre tout bon sens et en mentant à leur population refusent malgré leurs promesse de livrer les terroristes ayant tenté de renverser la démocratie en Turquie. Il voit aussi comment la Turquie est attaquée quand elle reprend sa légitime prospection gazière en mer et dit vouloir alimenter l'Europe dès que possible. Et qui attaque ? Immédiatement l'Ukraine fantoche de Zelensky qui s'en prend aux hommes d'affaires et banques turques alors que le Président Erdogan établissait un équilibre entre Kiev et Moscou permettant à Kiev d'exporter plus massivement ses céréales. 

Auparavant, le 22 septembre, le magazine Foreign Policy avait prédit la lutte pour la survie de l'Europe dans le contexte des restrictions sur l'approvisionnement en gaz russe et de la crise énergétique qui en a résulté. Comme indiqué dans les documents de la publication, l'UE est confrontée à une crise complexe qui affecte à la fois la vie des citoyens ordinaires, ainsi que celle des grandes entreprises et des industries manufacturières entières. Les pays occidentaux ont rencontré des problèmes dans le secteur de l'énergie en raison de la politique de sanctions contre la Russie, qui prévoit la réduction, et à l'avenir, le refus d'importer des ressources énergétiques russes.

Mais cette situation dit avant tout la corruption généralisée d'élites politiques, médiatiques, financières en Europe roulant objectivement contre les intérêts de leurs nations et populations. L'Europe devient rapidement une cocotte-minute à la pression incontrôlable comme le démontre les manifestations quotidiennes depuis des mois en Allemagne dans toutes les villes et villages contre le mensonge sanitaire et désormais contre en plus l'UE et l'OTAN et leur guerre. 

Le coup du "sanitaire" pour arrêter l'économie, museler l'opposition et les mouvements sociaux ne marchera pas plusieurs fois et l'effet de toute la propagande qui se déverse, sans limite dans ses inventions, ses outrances pourrait vite faire du Président russe Poutine l'homme le plus populaire d'Europe sans qu'il n'ait jamais rien demandé.

 

 

15:43 Publié dans Actualité | Tags : sobriété, guerre, russie, ukraine, capitalisme, trahison, europe, énergie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

30/05/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (9/x)

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Le Capitalisme est en crise et cet idéologie marchande mortifère n'aura aucune limite dans ses actes et dans ses cibles. La fable sanitaire nous montre chaque jour que le mensonge et l'injection n'épargnent ni l'enfant ni le vieillard sans défense, surtout s'il est pauvre. Notre gestion par la Terreur ne se limite pas au pseudo sanitaire, à la fable climatique, au terrorisme opportun. C'est aussi le retour obligatoire à la guerre, celle qui permet plus facilement de désigner un ennemi, un mal absolu, une parole divergente donc complotiste donc malade qu'il possible d'éradiquer plus ouvertement. En cliché des enfants de l'Ukraine armée et financée par les démocraties occidentales soumis à des camps paramilitaires d'endoctrinement ouverts plusieurs années avant le conflit en Ukraine.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

 

La consécration de l’économie du fétiche autonome doit être comprise comme étant en même temps son auto-anéantissement définitif. Au moment où la valeur d’usage découvre qu’elle dépend totalement de la valeur d’échange, la valeur d’échange, elle, confesse qu’en fait, elle est totalement dépendante des matérialités historiques de la valeur d’usage. Dans la crise actuelle de la baisse généralisée du taux de profit et sur le terrain d’une monumentale saturation des marchés, cette puissance de l’autonomisation de la valeur d’échange qui n’a cessé de croître jusqu’à paraître souverainement indestructible, nous montre surtout qu’elle est aussi en train de perdre sa puissance et qu’elle n’est donc pas impérissable puisque comme tout produit historique, c’est bien un procès dialectique de vie et de mort. La tendance historique à l’échappement de la forme-Capital propre à la cybernétique de la domination réalisée de la valeur signifie certes que la totalité de l’usage qui s’est universellement échangée contre la totalité de la représentation fétichiste abstraite a bien tenté d’ambitionner la vie éternelle mais comme l’histoire est l’histoire ; l’implication réciproque valeur d’usage <=> valeur d’échange ne peut se sortir  de l’inéluctabilité de sa mortalité historique même si son obsession à subsister lui fait croire le contraire…Le second terme de cette implication présuppose le premier et l’évolution historique de la valeur produit l’auto-invalidation du second quand justement il est au bout de son travail d’autonomisation du premier. En effet, auto-présupposition de la valeur d’usage et auto-présupposition de la valeur d’échange composent l’unité dialectique des matérialités historiques indissociables de la marchandise, ce qui veut dire que l’histoire des matérialités dialectiques de cette unité doit à la fois satisfaire l’une et l’autre afin de pouvoir faire circuler in vivo la matière-fétiche du marché. La loi de la baisse du taux de profit qui fonde la loi échangiste de la valeur n’est point le résultat intellectualiste d’une équation quantitative de laboratoire qui pourrait être effacée sur le tableau noir des écritures académiques de la simple recherche doctrinale des méditations fumeuses sur le cognoscible et l’impénétrable, c’est le mouvement même de la dialectique des forces productives du déterminisme de l’histoire qui fait que l’économie politique s’est justement renversée en critique de l’économie politique.

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Le faux omniprésent et la gestion par la peur, c'est aussi ça, un vaccin combiné covid19 / variole du singe déposé le 26 février....2020.  Mais dans les pays occidentaux la désinformation prend de nouvelles formes en urgence, les services de santé britanniques par exemple modifient les pages concernant la variole du singe. Avant maladie bénigne transmissible difficilement par rapports étroits, qui se guérissait facilement avec un simple antibiotique, maintenant maladie transmissible sans traitement sauf vaccin... Voir ici : The NHS just edited their Monkeypox page…to make it scarier 

 

À mesure que la valeur se réalise en domination réelle, elle devient de plus en plus formellement extérieure à l’acte productif qui d’une certaine façon lui échappe mais en réalité elle se fait de plus en plus réellement intériorité de l’acte productif tout entier tel qu’il est – lui-même –  consommé par le devenir de la féerie financière des débouchés solvables engorgés. Parce que le Capital passe par les différentes instances du déterminisme de sa phénoménologie :  capital-argent => capital-production => capital-marchandise, la valeur d’échange, dans le champ dialectique de l’hégémonie financière de la domination réelle peut atteindre un certain degré d’autonomie mais ce dernier est toujours l’expression de ce qui renvoie au réalisme bien tangible du niveau alors atteint par la contradiction plus-value relative <=> plus-value absolue qui renvoie à la contradiction travail mort <=> travail vivant qui répercute, elle-même,  le seuil historique de la composition organique mondiale ( C/V ) telle qu’elle extériorise le niveau d’assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ).

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L'Ukraine en marche vers l'Union Européenne et ses valeurs.

L’analyse critique du spectacle de la marchandise mondiale doit donc précisément satisfaire une double exigence. D’un côté, elle doit reconnaître toute l’importance des déterminations dialectiques de la valeur et positionner clairement le devenir du Capital par rapport à elle. Mais d’un autre côté, la compréhension radicale du mouvement réel ne se laisse pas non plus prendre au piège des discours que la valorisation tient sur elle-même quand elle dresse l’apologie de la sempiternelle autonomisation de la valeur en s’empressant d’oublier que la valeur autonomisable n’est possible précisément que par l’usage de plus en plus crisique de la valeur d’usage, c’est-à-dire des forces productives de l’aliénation, à commencer par le pouvoir productif le plus productif qui soit, celui des forces de travail exploitées du prolétariat. Bref, la valeur d’échange n’a pas d’autre histoire que celle des contradictions de la valeur d’usage telle que cette dernière, par la temporalité de ses contradictions, lui permet de situer les contradictions de sa propre temporalité. 

Finalement, oublier la puissance de l’auto-présupposition historique de la valeur d’usage et ne pas correctement appréhender le renversement des déterminations qu’opère le passage à la domination réelle du Capital, c’est encore une autre manière de demeurer prisonnier de toutes les mystifications spectaculaires du fétichisme de l’échange.  La théorie communiste ne peut dégager la perspective révolutionnaire de la crise terminale de l’équivalent général abstrait qu’à condition de mettre à jour les rapports dialectiques intimes unissant la logique de la valeur d’usage et celle de la valeur d’échange, la transformation qu’elles  subissent en 1914, en 1968 et en 2018 et donc la contradiction historique majeure que cela provoque entre mouvement de valorisation et mouvement de dé-valorisation  et à laquelle le communisme – comme Gemeinwesen du naturalisme achevé – vient mettre fin. C’est très justement  en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale que l’opposition dialectique de la valeur d’usage à la valeur d’échange se manifeste triadiquement par la crise finale de la domination réelle :

 – comme en soi nécessaire d’une reproduction élargie toujours plus intensive

– comme pour soi nécessaire négatif de la crise dernière de la démesure

– enfin comme pour soi revenu à soi nécessaire de la positivité de la révolution communiste

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Avec cette éducation qui tourne le dos à l'enseignement, aucune chance de voir le futur citoyen refuser le Pass, l'injection expérimentale ou se mettre porter un gilet jaune par solidarité humaine et sociale.

We're functioning automatic,  
And we are dancing mechanic
We are the robots
We are the robots
We are the robots
We are the robots

En 1881, dans ses Notes critiques sur Wagner, l’un de ses derniers textes, Marx précise que « la valeur d’usage remplit ( chez lui ) une  fonction bien autrement importante que dans l’économie traditionnelle ». Ce n’est pas là un hasard… Comme les Grundrisse le soulignent avec force ; la valeur en tant que mouvement d’elle-même est toujours une conséquence et jamais une cause. Dit autrement, il convient de remarquer que si l’échange totalitaire a bien conquis la totalité de la production depuis que la domination réelle de la valeur s’est faite équivalence générale fétichiste à l’ensemble des usages de la société, cela bien loin de renvoyer la valeur d’usage au rang de simple support marginal de la valorisation, lui a attribué une importance décisive. Ce que la gigantesque crise contemporaine du taux de profit nous remémore avec brio par l’entremise de la valeur d’usage qui vient là rappeler à l’ordre toutes les pulsions hystériques de la valeur d’échange qui précisément croyait pouvoir s’échapper hors du réel dans un monde automatique non-historique où justement l’histoire du négatif serait abolie … En vérité, avec la crise, la valeur d’usage remet à sa place la valeur d’échange en nous informant que l’histoire du Capital n’est pas un film de science fiction prestidigitationniste qui se conclurait par cette sanctification indélébile du spectacle marchand qui est devenue le totem et le tabou à la fois des clowns économistes de l’université officielle de l’argent et des derniers épiciers séniles de la décomposition gauchiste dépressive… Avec le déroulement du temps présent,  la valeur d’usage a pris là un rôle absolument central et qualitativement différent depuis l’entrée en domination réelle supérieure puisqu’elle se montre désormais et partout comme  le lieu essentiel qui, en dernière instance prouve que le monde de la marchandise ne peut absolument plus surmonter la contradiction fondamentale de la marchandisation du monde car l’échange de la valeur d’usage tend sans conteste à faire exploser l’usage de la valeur d’échange. Le Capital a beaucoup déliré ces dernières années sur sa capacité à s’échapper de lui-même mais derrière la crise du taux de profit et la saturation des marchés, ce qui travaille si mal caché par le mauvais spectacle de la tyrannie sanitaire de la mise en friches mondiale, c’est la crise de l’équivalent général abstrait en tant que tel qui nous déclare avec force  que l’autonomisation de la valeur d’échange ne peut plus fondamentalement s’autonomiser de l’échangisme de la valeur…


«Un grand projet civilisationnel»: Poutine veut une «Grande Eurasie».Poutine a appelé à un grand partenariat eurasien» qui permettra de tenir compte de «la diversité des modèles de développement, des cultures et des traditions de tous les peuples», a expliqué le dirigeant russe. «L’idée principale consiste à créer un espace commun de coopération équitable pour les organisations régionales», a-t-il poursuivi, et «changer l’architecture politique et économique», pour garantir «la stabilité et de la prospérité sur l’ensemble du continent» «Nous devons cesser de dépendre de l'approvisionnement de quoi que ce soit en provenance de l'Occident pour assurer le développement des industries critiques pour notre patrie. Nous ne compterons que sur nous-mêmes», expliquait le 23 mai le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 
La civilisation que souhaitent préserver Poutine et Lavrov n’est pas celle de Soros mais elle n'est pas une alternative non plus. Elle est une alternance au sein du capitalisme encouragée par une de ses factions. Le caractère multipolaire ou unipolaire du Capitalisme, reste le Capitalisme et avec la Russie ou la Chine, on est surtout dans des antériorités systémiques dont on sait aujourd'hui en France au Canada ou en Australie sur quelle inhumanité et quelles violences elles débouchent inévitablement quelques dizaines d'années plus tard. Pour les naïfs, on précisera que si Poutine est cent fois plus intelligent qu'un Macron ou un Biden, la PMA et la GPA existent déjà en Russie ce qui en dit long sur l'avenir. En outre, il ne faut pas oublier que l'Eurasisme est une doctrine qui sera toujours préférable pour Washington à un nouveau traité de Rapallo. 

Comme l’ont fort bien exprimé l’Idéologie allemande et le Manifeste Communiste tels qu’issus de la lutte de classe pratique du prolétariat lui-même ; les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde puisqu’elles ne sont que l’expression générale des conditions réelles d’une lutte de classes existante, d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux. En effet, le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes.

La théorie communiste n’est donc pas une œuvre intellectuelle personnelle de Charles Marx ou de Friedrich Engels… Ce n’est point un énorme chantier désordonné et incomplet de questionnements scolastiques bourré d’énigmes, de craintes énervées, de piétinements fantasques et de contrariétés interrogatives qui viendraient s’alimenter à l’angoisse errante du sujet pensant déboussolé qui tourne constamment autour de son triste nombril autocentré. C’est un territoire gigantesque de questionnements cohérents où l’esprit de l’homme critique cherche pour trouver, en finissant toujours par atteindre l’objet de sa quête parce que son ambition est méthode et qu’elle part du mouvement réel de l’histoire réelle universelle et non point des supputations individualistes du moi étriqué et affligé qui se cherche des compensations thérapeutiques qu’il ne dénichera d’ailleurs jamais… Contre tous les catalogues socio-démocrates et bolchéviques  de réponses capitalistes et policières toutes prêtes à l’emploi étatique, c’est l’auto-mouvement conscient d’une radicalité totale qui affirme la jouissance générique rieuse et qui vise à la liquidation jubilatoire de l’argent, du salariat et de l’État. Ce n’est évidemment pas à l’inverse mais sur le même territoire aliéné de crétinisme subjectiviste, une longue lamentation d’incertitudes dogmatiques qui se perdraient dans le patauger verbeux de la mystique du relativisme et de l’exiguïté empirique bégayant sans fin…Comprendre le surgissement anonyme et impersonnel du Manifeste Communiste en 1848, c’est saisir la dialectique réelle des luttes de classes qui l’a fait naître et que Marx et Engels ont simplement formalisée à l’écrit…  Être fidèle ainsi à la radicalité de classe maximaliste, c’est comprendre la joie impassible et énergique du logos récalcitrant de l’œuvre dialectique du groupe Marx-Engels en tant que le doute méthodologique objectif qui la traverse finit toujours par déboucher sur le savoir vérifié et re-vérifié et que ce dernier se situe bien sûr aux antipodes du doute pathologique nombriliste qui jamais ne trouve autre chose que la grotesque incontinence de sa logorrhée pleurnicharde et velléitaire..


 

Emmanuel Macron réélu, Blast a invité Olivier Berruyer du site Elucid. Un constat lucide, le régime est l'émanationde  20% des électeurs, essentiellement jeunes ou retraités donc non productifs, privilégiés socialement, aux réactions émotionnelles et largement égoïstes. L'opposition très majoritaire dans le pays depuis des dizaines d'années n'a aucune possibilité d'accès au pouvoir, démocratie marchande oblige. La crise du Capital s'accentuant et étant entrée en phase militaire va jeter de l'huile sur le feu par la destruction des catégories moyennes et la précarité croissante des catégories défavorisées. La reprise étant impossible, tou n'est plus qu'une question de temps avant l'explosion sociale et on doute que la répression pseudo sanitaire suffise encore longtemps à tenir la population. 

La théorie communiste se pose à l’inverse de tous les bricolages hétéroclites où l’on mélange en un brouet filandreux et cocasse, à côté de Marx, Engels, Varlin, Lefrançais, Luxemburg,  Liebknecht, Pannekoek ou Bordiga, deux ou trois notabilités grises de l’université capitaliste dissidente pour permettre aux besogneux tristes qui s’enquiquinent sans relâche,  de pondre des synthèses ouvertes d’insipidité distractive, des bibliothèques inoffensives, des renoncements affligés et d’obscènes capitulations mal camouflées…

Comme manifestation déterministe des luttes de classe réellement existantes du prolétariat vers son auto-abolition, l’œuvre du groupe Marx-Engels, comme point de substantialisation dynamique de la ligue des communistes, définit une conception révolutionnaire du monde qui combat toujours pour ouvrir des chemins de connaissances nouvelles et qui ne déteste rien autant que la pétrification dans des formes rigides, narcissico-sectaires et stérilement récitatives. À ce titre, la pensée révolutionnaire a su apprendre qu’elle ne pouvait récuser la domestication sous des formes domesticatoires qui conservent, prolongent et modernisent l’enfermement dans la conscience fausse arrogante et soumise . Toutefois, cette lutte de longue durée et de difficile effort dialectique permanent perdrait sa liaison d’intelligence avec la future reprise des luttes de classe prolétarienne si, au lieu d’en poursuivre l’enseignement d’invariance des acquis méthodologiques de la compréhension de la crise finale du Capital porteuse de l’auto-négation prolétarienne, on acceptait l’idée banale, facile et à la mode que le savoir doit être en continuelle élaboration historique, ouverte aux quatre vents de toutes les insipidités et ignardises contemporaines de la marchandise et qu’il se modifierait ainsi avec le cours et la leçon des événements mensongers les plus récents. C’est là, la justification invariable de toutes les déloyautés, perfidies, désertions et scélératesses dont les expériences contre-révolutionnaires se sont accumulées ainsi donc que de toutes les défaites de la révolution dont elles étaient le minable écho. La théorie communiste elle-même ne peut être un mouvement de savoir que l’on s’amuse à reformer et déformer quotidiennement par le biais de la névrose des apports nouveaux ; pauvres, misérables et incultivés rapiècements, traficotages, raccommodages et amendements. Le principe de l’invariance historique de la théorie qui rend compte de la tâche incontournable du prolétariat révolutionnaire depuis ses formulations les plus originelles ( la constante perspective de l’abolition de l’argent et de l’Etat à partir de la crise historique de la valeur ) s’applique évidemment à toutes les grandes périodes historiques, en contradiction avec cette idée creuse et vaniteuse suivant laquelle chaque génération, à chaque saison de la mode intellectuelle du rafraîchir maladif, serait meilleure que la précédente, de même qu’au minable et stupide cliché obligatoire de la marche incessante du progrès de la marchandise ou de son éventuelle immortalité et autres lubies publicitaires dont bien peu parmi ceux qui se décorent du titre d’héritiers de Marx sont vraiment indemnes. C’est d’autre part une absurdité extravagante que cette occupation de l’enrichir creux soit proposée par des atomes déphasés, groupuscules aux effectifs dérisoires et à l’éclectisme miteux et pire encore, accomplie au moyen d’une libre discussion infestée de péri et de para-universitarisme singeant à l’échelle lilliputienne le parlementarisme du Capital et la fameuse confrontation des opinions individuelles déplorables, ce qui n’est pas une recette bien nouvelle mais une vieille stupidité traditionnelle de la contre-révolution.

La théorie révolutionnaire est ennemie de toute idéologie qui nie la crise terminale du spectacle de la marchandise et elle sait qu’elle l’est parce que cette idéologie d’où qu’elle parte et où qu’elle aille, est essentiellement un lieu d’aliénation misérable qui reproduit simplement la misère de l’aliénation générale.

15:45 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, guerre, sanitaire, ukraine, peur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/02/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

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Le QRcode, version bidimensionnelle du code-barres est le dernier outil politique et marchand de la guerre de la Démocratie du Capital contre l'être humain. Il est la tendance à la mode permettant votre fichage, votre espionnage, votre répression. Il est ce laissez passer permanent vous autorisant ou vous sanctionnant aussi bien face à l'inquisition de l'administration, à sa violence pseudo sanitaire que la clef de réductions au supermarché de la malbouffe industrielle du coin de la rue. Comme la puce que le système rêve de vous injecter, il est l'expression d'un esclavage high-tech vous réduisant à l'état de marchandise, une marchandise se devant d'être soumise sous peine d'être déconnectée donc exclue des moyens matériels de la survie au quotidien. Plus le QRcode est présent autour de vous, de la consommation aux démarches citoyennes, plus la dictature est moderne donc inhumaine, aggressive et présente.

 

“ En même temps, et tout à fait en dehors de l’asservissement général qu’implique le régime du salariat, les ouvriers ne doivent pas s’exagérer le résultat final de cette lutte quotidienne. Ils ne doivent pas oublier qu’ils luttent contre les effets et non contre les causes de ces effets, qu’ils ne peuvent que retenir le mouvement descendant, mais non en changer la direction, qu’ils n’appliquent que des palliatifs, mais sans guérir le mal. Ils ne doivent donc pas se laisser absorber exclusivement par les escarmouches inévitables que font naître sans cesse les empiétements ininterrompus du capital ou les variations du marché. Il faut qu’ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société. Au lieu du mot d’ordre conservateur: «Un salaire équitable pour une journée de travail équitable», ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire: «Abolition du salariat».”
Karl Marx – Salaire, prix et profit – 1865

“… le passage de la propriété foncière au travail salarié constitue un véritable mouvement dialectique en tant que processus historique accompli puisque le dernier produit de la propriété foncière moderne est bien l’instauration généralisée du travail salarié qui, ensuite, apparaît comme la base de toute la merde contemporaine.”
Karl Marx – Lettre à Engels du 2 avril 1858

Quand on regarde le concept du Bitcoin, on se rend compte que de nombreux de ses concepts puent bien la merde...La volatilité du Bitcoin est similaire au Dollar Zimbabwéen à l’époque de la grosse inflation. En janvier 2017, le Bitcoin coutait 1 000 dollars. Fin décembre 2017, il coutait 18 000 dollars, en mars 2018, il était aux alentours de 7 000 dollars. Essayez de faire votre marché ou de négocier votre salaire avec ça ! Au début du mois, votre employeur s’accorde pour vous donner un salaire de 0,5 Bitcoin. Si on prend le cours de mars 2018, alors vous gagnez 3 500 dollars. Mais début avril 2018, le Bitcoin est passé à 5 000 dollars et donc, votre employeur ne donnera que 2 500 dollars... En janvier 2018, Founder Fund, un fond d’investissement a balancé 20 millions de dollars sur le Bitcoin et le prix a augmenté de 13 %. C’est à votre sécurité de merde contre le monopole ? Un fond d’investissement brasse des milliards et donc, 20 millions, c’est juste de la menue monnaie pour lui. Et pourtant avec cette menue monnaie, un seul investisseur a influencé le prix du Bitcoin de 13 %. Tous les bitpéquenots ont applaudis, mais qu’est-ce qui se passe s’il fait l’inverse. Si un seul gros investisseur vend tous ces Bitcoin ?

 Houssen Moshinaly

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

 

Ainsi l’histoire du Capital dans son passage de la domination formelle à la domination réelle de la domestication marchande, n’a pas pu échapper aux contraintes de la dialectique du procès de production global de la représentation fétichiste de l’équivalence centrale, c’est-à-dire du caractère échangeable des objets multiples dont l’usage devient finalement impossible en domination totalement réalisée de la valeur devenue donc – par là même – in-valorisable… Cela d’ailleurs exprime la pleine confirmation de ce que Marx avait précisément envisagé en dé-couvrant les déterminations objectives de la loi de la baisse historique du taux de profit. Lorsque la théorie communiste nous apprend que toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de la domination réalisée de la valeur s’annonce comme une immense accumulation indistinctive de fétichisations spectaculaires, elle indique bien que tout ce qui était directement vécu en production concrète s’est éloigné dans une représentation spéculative et fabuleuse. Mais si la fable des spéculations représentatives constitue une fuite en avant du Capital pour tenter d’esquiver son destin, cette représentation ne résout rien et bien loin d’aider à éviter les barrières matérielles concrètes des contradictions du procès de production, elle les reproduit de façon mille fois plus insidieuse et dévastatrice.

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Le Premier ministre canadien Trudeau a annoncé lundi 14 février 2022 recourir à la loi sur les mesures d’urgence pour mettre un terme aux blocages réalisés à divers endroits à Ottawa et à certains postes frontaliers par les manifestants du Convoi de la liberté. Au moyen de cette législation d’exception, le gouvernement émet une ordonnance autorisant banques et autres fournisseurs de services financiers à geler ou suspendre un compte sans ordre de la cour dans l’éventualité où celles-ci soupçonneraient que le compte soit utilisé par une personne participant aux blocages ou à une manifestation d’occupation (on apprendra et comprendra ensuite que la mesure peut aussi viser leurs proches, parents ou amis. Merci au fichage des réseaux prétendus sociaux roulant du Canada à l'Ukraine pour le pouvoir démocratique et pas fasciste comme le pensent ceux encore en déni). En clair, en cas de crise et nous sommes entrés dans la Crise, dernière et heureusement finale depuis 2018, l'état de droit de la Démocratie du Capital, dans son mensonge, vole en éclats pour devenir alors au grand jour l'absolutisme du besoin du Capital n'ayant ni le temps ni le besoin de l'artifice de la loi (qui est toujours sa loi) pour frapper ses ennemis, à savoir les populations en révolte humaine et sociale car victimes d'une guerre sanglante, d'une Guerre de classe sous le camouflage sanitaire matraqué par les officines de la propagande. Comme le souligne avec perspicacité depuis les États-Unis l’animatrice américaine Candace Owens « tous les Canadiens devraient tout de suite venir en aide aux routiers en leur apportant un abri et de la nourriture » car « Justin Trudeau vient de se proclamer dictateur du Canada et son administration qualifie des citoyens pacifiques de "terroristes" en vue de justifier ce qui va être fait par la suite ».  En cliché, des chevaux de la police piétinent des manifestants lors de la manifestation du Freedom Convoy non pas à Moscou, à Téhéran, Istanbul ou en Corée du Nord mais à Ottawa, capitale du Canada, démocratie libérale éthique donnant à longueur d'année des leçons au monde. 

La financiarisation cybernétique des images du monde de la valeur se retrouve, totalement accomplie, dans le monde de la domination réalisée de l’image de la valeur d’échange autonomisée, là où la mystification se mystifie elle-même. Ainsi, le spectacle du fétichisme de la marchandise, comme inversion concrète de la vie et pollution infinie d’Éros, se pose bien en ce siècle de souveraineté autocratique absolue de l’argent comme le mouvement autonome de Thanatos en tant que diffusion effrénée du non-vivant. Et cette diffusion du devenir- représentation fétichiste est l’espace-temps de la perception égarée et de la conscience falsifiée comme vision du monde qui s’est objectivée dans le travail mort débordant de la machinerie de la valeur insatiable… La dictature du spectacle des images-objets qui fonde la production de la crise de la société actuelle produit une unification aliénatoire spécifique qui en s’accomplissant n’est rien d’autre finalement que le dénouement historique par lequel le langage officiel de la séparation généralisée avoue qu’il ne parvient plus dorénavant à escamoter le mensonge et les simulations par lesquels la valeur d’échange ne pouvait se reproduire qu’en tant que commissionnaire autiste de la valeur d’usage … De la sorte, la marchandise est bien cet illusionnisme pathologique toujours et partout effectivement réel pendant que le spectacle de la domination réalisée de la valeur est bien la manifestation générale du fait que la production capitaliste tend sans cesse à ambitionner de dépasser les limites matérielles qui lui sont immanentes alors même qu’elle n’y parvient qu’en employant des moyens qui, de nouveau et à une échelle plus imposante, dressent devant elle les mêmes barrières, encore plus lourdes, de matérialité in-surpassable. Malgré tous ses efforts, la production du procès de l’équivalent général abstrait ne peut évidemment éviter le procès de production de l’abstraction de sa généralité équivalente; elle a beau imaginer qu’elle n’a plus besoin de se rapporter à sa propre matérialité pour acquérir une réalité, la réalité de sa matérialité a pour propre besoin d’avoir toujours évidemment une matérialité indispensable; celle du développement efficient de son sur-développement. Grâce à la représentation de l’anticipation, toute anticipation de plus-value peut élaborer l’hallucination de sa représentation mais même la folie a sa raison qui renvoie d’ailleurs en négatif à la rationalité historique de l’inévitable mouvement réel. Et cette histoire de la rationalité finit toujours – à partir du négatif – par faire tituber la fausseté pendant que celle-ci se heurte au mur de la vie véritable…


Voici venir non pas le temps des rires et des chants mais celui du dernier délire investigateur et répressif du régime, l'espace santé. Il est donc urgent de se rendre sur Ameli.fr pour refuser la collaboration politique et marchande de l'activation de cet "Espace santé". Derrière ce mensonge se profile en effet la création de l'identité numérique européenne donc le renforcement de votre fichage par partage (qui ressemble surtout à un sordide piratage politique et commercial abusant de l'ignorance de la population) des données. Cette évolution du progrès démocratique est comme toujours le premier pas d'une régression humaine majeure, celle menant au "crédit social". Le "crédit social" ravage déjà la Chine et s'installe même au Canada. Il consiste à noter les personnes en fonctions de leurs comportements, de leur suivi des consignes sanitaires ou autres et en fonction de leur note, à leur infliger des sanctions ou à leur donner des autorisations. Cela peut aller loin et vous priver demain sans explication d'un crédit, de remboursement de santé, d'accès aux transports ou à des centres de loisir, vous faire subir des taxes supplémentaires ou des primes d'assurance complémentaires voire vous fermer vos comptes en banque donc vous mener directement à la mort sociale.  Si vous ne souhaitez être ni un esclave ni un cobaye, agissez rapidement pour refuser cette activation (la démarche prend 2 mn avec sa carte vitale) et surtout, alertez parents et amis !

Le Capital rêve de parvenir à la capitalisation parfaite de tous les êtres humains afin d’échapper aux conséquences dévastatrices de la loi de la valeur. Mais cette divagation capitaliste quant à un échappement hors des lois de l’histoire qui voudrait bloquer le temps et s’exempter précisément de la domination réelle parachevée de la valeur sur la planète, néglige cette réalité essentielle que si la capitalisation a pu dissoudre l’exhaustivité historique de toutes ses antécédences, elle ne peut s’affranchir des antinomies de sa temporalité. La société féodale n’a pu que disparaître à partir du moment où s’étaient développées toutes les forces productives que la représentation espace-temps de sa matérialité était assez large pour contenir. La société de l’équivalence centrale fétichiste ne pourra que disparaître à partir du moment où se seront développées toutes les forces productives que la matérialité de sa représentation temps-espace est assez large pour contenir, c’est-à-dire au  moment où son entreprise de réalisation d’un despotisme généralisé voulu comme définitif sur tous les êtres humains, démontrera que la représentation-réalité du Capital qui se voulait  la seule et unique, n’a en fait plus de réalité-représentation. La loi de la valeur peut s’autonomiser de toute réalité sauf de la sienne car il ne faut jamais oublier que la valeur est un produit de la longue histoire des matérialités humaines et que toute représentation de l’autonomisation du capital est d’abord une matérialité symbolique inséparable de la corporalité matérielle qui l’a historiquement produit comme telle.

Lorsque la loi de la valeur tend à l’autonomisation, cela ne signifie pas qu’elle s’éthérise et passe à l’état de sur-naturalité intouchable. Cela signifie que les activités industrielles de la domination formelle et de la domination réelle inférieure qui ont été ingérées par la domination réelle supérieure sortie des années 1968-1971 deviennent – non point secondaires ou accessoires– mais simplement périphérisées par la centralité financière de la valeur d’échange absolument arbitraire laquelle n’est point là un nuage insubstantiel de démence suprasensible mais la réalité manifeste bien sensible de la mise en scène de l’autisme généralisé du capitalisme impossible comme certitude de substance substantiellement certaine. La marchandise est l’unité dialectique de la valeur d’usage et de la valeur d’échange et cette unité est contradictoire dans le devenir historique de l’équivalent général abstrait. Et il existe là, par essence,  un mouvement d’autonomisation, dont les trois fonctions du mouvement triadique de la monnaie ;

–       inter-médiation dans les échanges de l’aliénation-capitalisation
–       réserve de valeur pour le devenir de l’aliénation-capitalisation
–       unité de comptabilité  de la valeur des échanges de  l’aliénation-capitalisation

………… en s’opposant entre elles, sont l’une des manifestations historiques les plus visibles.

Certes, la valeur d’échange domine toujours plus la valeur d’usage, qui ne peut manifester sa force qu’en négatif par des crises de plus en plus accablantes mais ce qui fait le fond de l’histoire de l’histoire, c’est que plus se renforce le poids de la valeur d’échange plus son intensité s’affaiblit et doit se compenser par l’économie financière du crédit à outrance laquelle n’est point là un au-delà de l’économie réelle mais bien au contraire le cœur crisique de la réalité économique elle-même dont le trompe-l’œil de la dette tente désespérément d’écarter la crise totale du spectacle de la mainmise de la valeur sur la valeur. Mais la dette du trompe-l’œil est condamnée à coup sûr à se retourner contre elle-même puisque la valeur d’échange n’a pu se former qu’en tant que matérialité symbolique redondante de la matérialité initiale de la valeur d’usage et que sa consécration par la domination réalisée de la loi de la valeur en créant les conditions supérieures de sa domination autonome a simultanément rappelé que cette autonomie dominante qui est aussi et d’abord une matérialité historique ne parvient plus à régenter les usages. La dialectique de l’échange s’est assimilée à tous les possibles de l’usage réalisable et a subjugué ce dernier mais la valeur d’échange comme matérialité contradictoire à sa propre matérialité et donc en tant que vénalité de la valeur d’usage qui avait fini par ne plus songer qu’au seul avantage de sa propre rémunération avait omis de se souvenir qu’elle n’a pas de scénario historique auto-suffisant…La valeur d’usage a permis à la valeur d’échange de croire qu’elle pourrait vivre seule dans la réalité totalement inversée de la domination réelle mais justement parce que la réalité effective de l’échangisme est aujourd’hui consumée par la marchandise surdéveloppée, la surproduction de masse des usages tangibles vient  violemment jeter à bas les mirements et mirages de la valeur par lesquels cette dernière tentait de s’évader fantasmagoriquement pour fuir le mouvement réel de son histoire.

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Kay-Achim Heino Schönbach né le 9 juillet 1965 à Cassel, est Vizeadmiral de la Bundeswehr dans la Marine allemande. Du 24 mars 2021 au début de cette année, il est inspecteur de la Marine, à la tête de la Marine allemande. Le 22 janvier 2022 son constat du réel incompatible avec les nécessités de la guerre sanitaire le contraint sur pression du pouvoir réel à démissionner. En effet, le gouvernement allemand soumis à l'OTAN donc à Washington depuis 1945 goûte peu ses propos en contradiction avec la propagande car n'ayant  pas sa langue dans sa poche et imaginant devoir vraiment défendre son pays il traite d’« ineptie » les allégations occidentales selon lesquelles Moscou envisagerait d’envahir l’Ukraine. On sait, avec le recul, ce qu'il en est de la fameuse invasion russe du 16 février (Selon des sources au sein des services secrets américains citées par le Sun, la Russie va envahir l'Ukraine là cette date. Mieux, le Tabloïd fournit l'heure exacte : 3 heures du matin!). Si la Russie exprime des craintes justifiées quant à sa sécurité, liée à l’extension de l’OTAN vers l’est et à la perspective de livraisons constantes d’armements offensifs à l’Ukraine, ce n'est pas elle qui aggresse, elle se livre juste à de réguliers exercices comme les pays de l'OTAN. Le Sun sera ainsi oblige de dire, sans s'excuser que 15 février, un porte-parole du ministère russe de la Défense a fait savoir que les troupes russes stationnées à proximité de la frontière avec l'Ukraine avaient entamé un retour vers leurs garnisons, mettant fin aux exercices militaires menés par la Russie. «Les unités des districts militaires du Sud et de l'Ouest qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons aujourd'hui», a expliqué Igor Konachenkov, cité par plusieurs agences de presse russes. Mais si la Russie montre une absence d'intentions offensives, ce n'est pas le cas de l'Ukraine qui en violation des accords de Minsk pilonne depuis plusieurs jours les républiques indépendantes de l'Est du pays à l'arme lourde. Selon l'agence de presse TASS, les forces armées ukrainiennes auraient tiré le 19 février quelque 200 obus, grenades et autres munitions, pendant près de trois heures, sur le territoire de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD). Elles auraient de même bombardé les villes de Donetsk et Dokuchayevsk, la communauté d'Ozeryanovka, mais aussi les villages de Belaya Kamenka, Kommunarovka, Dzerzhinskoye, Zaïtsevo et Spartak utilisant lance-grenades, mortiers ainsi que des canons d'artillerie. La guerre contre l'Europe de l'Ouest ne se fait pas seulement au moyen des fables Covid et climatiques, il s'agit aussi de couler les rivaux économiques par une énergie chère, très chère donc en fermant les centrales nucléaires et en faisant le plus possible obstacle au gaz russe que le consommateur pourrait payer 5 fois moins cher. Enfin, il s'agit d'empécher toute développement associé entre Européens et la Russie qui sortirait déffinitivement les Etats-Unis en faillite de leur rôle leader désomrais sans fondement.

Autrement dit, la domination réelle supérieure qui a surgi en ce  XXIesiècle, en  marquant la prépondérance raffermie de la plus-value relative sur la plus-value absolue au regard d’une hausse considérable de la composition organique ( C/V ) a fait connaître l’entière assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ) en signifiant que l’industrie de la finance avait bien digéré la finance de l’industrie dans la fuite en avant des anticipations de plus-value englouties dans le fameux crédit hallucinatoire. Cela bien loin de dire que le Capital se dissipe, se vaporise ou se volatilise vient démontrer qu’il se condense, se concrétise dans la sur-matérialisation de ses contradictions. L’autonomisation accélérée de la valeur d’échange n’est point un nuage littéraire, une brume poétique ou une nuée physico-chimique… En tant que production matérielle de l’historicité de la crise du mode de production capitaliste, c’est une matérialité de production de la crise historique du mode capitaliste de production… Bref, ce n’est point un objet inouï ou insolite, mais une relation sociale qui a sa dialectique, autrement dit, sa naissance, sa croissance puis sa mort… Ainsi, cette folie sociale dont parle Marx lorsqu’il fait, notamment dans le livre III du Capital,  la critique radicale de la dématérialisation monétaire du capital porteur d’intérêt est strictement déterminée par le devenir fétichiste de l’équivalence générale à ce que la domination réelle de la valeur doit être et faire. Le Capital s’auto-réalisant en devenant ainsi l’anti-naturalisme achevé de l’humain réifié n’a pas disparu de lui-même et de la vie historique réelle pour faire surgir une étrange extravagance invulnérable et immortelle. En liquidant toutes les formations sociales de la réalité d’autrefois, le spectacle de la marchandise a enfin fait pleinement transmutation-accouchement de lui-même par le saut qualitatif historique qui a vu la domination formelle donner naissance à la domination réelle.

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02/11/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

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La boucherie de 1914, illustrée ici par une des journée d'horreur de la bataille de la Marne est l'ancêtre directe de la Guerre actuelle, sanitaire, climatique, parfois terroriste. On y retrouve la même désinformation, la même cible l'Europe, les mêmes victimes l'économie, l'industrie, le commerce et le prolétaire, ce surnuméraire humain qui fait peur et qu'il s'agit de tenir en laisse par les mesures sanitaires donc en fait parfaitement anti-sanitaires. Il y a pourtant une différence majeure entre ces massacres. Contrairement aux solutions systémiques de 1914 et 1939, guerre, destruction, reprise, il n'y aura plus désormais de reprise. Les taux négatifs de 2018 ont sonné le glas du Capitalisme.

 

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Ce qu’est la dialectique de la révolution communiste se produit historiquement à travers la détermination des cycles de lutte qui rythment le développement de la contradiction Capital <=> prolétariat et dont l’implication réciproque des deux termes se transforme en leur auto-négation mutuelle lorsque la crise terminale de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises achève de s’achever. La révolution communiste est une relation historique établie dès l’origine de la valeur d’échange, et comprise comme telle une bonne fois pour toutes de son début à sa fin en passant par toutes les matérialisations nécessaires à son essor, et vers quoi tend le mouvement historique du déterminisme historique de la marchandise comme illusion effectivement réelle devenant réalité effectivement illusoire.

La révolution communiste est le devenir de l’auto-négation du prolétariat qui cesse d’être alors incarcéré dans la défense de la condition prolétarienne en entendant se limiter à vouloir mieux reproduire la contradiction prolétariat <=> Capital dans la fabrication ininterrompue du développement du règne du quantitatif. Tout au long de la domination formelle, c’est-à-dire jusqu’au carnage de 1914 et aussi pendant le premier cycle de luttes de la domination réelle qui se ferme dans la conjonction dialectique de la grève sauvage prolétaire de 1968 et la crise monétaire de 1971 lorsque les déterminations monétaires de Bretton Woods se sont auto-invalidées, les impostures progressistes de toutes les gauches du Capital étaient encore imposantes et tenaces quoiqu’au fil du temps et  de façon fort évidente, elles ont fini par s’épuiser jusqu’à ce moment contemporain où toutes les religions syndicales et politiques ont été digérées, abolies et reconverties dans la religion monolithique insipide du temps-marchandise clairement autocratique.

C’est une même identité dialectique fondamentale qui relie, d’une part,  le prolétariat comme classe du mode de production capitaliste et comme, d’autre part, la seule classe révolutionnaire anti-capitaliste et cela entraîne que le cours quotidien de la lutte de classes compris comme développement de la contradiction Capital <=> prolétariat en tant qu’unité de la marchandise produisant son abolissement, stipule que le Capital et la révolution communiste ne peuvent constituer dans chaque cycle de luttes deux mondes différents l’un à l’autre puisqu’ils sont tous deux, toujours et partout liés l’un à l’autre et l’un dans l’autre en tant qu’implication réciproque de la crise inexorable de la dialectique de leur réciproque implication.

Contre la falsification générale de la vie humaine, la révolution communiste est l’unification de la puissance historique de l’existence consciente qui définit le terrain de l’anti-domination comme trans-croissance de la physionomie revendicative des luttes immédiates qui cessent de pouvoir simplement durer comme telles lorsque la dynamique de l’auto-abolition prolétarienne contre la marchandise, le salariat et l’État s’affirme comme la seule affirmation possible de l’histoire… Alors, la classe prolétaire cesse de faire de la défense de la condition prolétarienne l’horizon obligé de son mouvement car la loi de la valeur qui brise alors là la valeur de sa loi ne peut plus être la direction absolue de la société.



Italie, Vérone, 30 octobre 2021. La résistance aux persécutions autorisées par le mensonge sanitaire sont l'occasion, comme en France, d'une prise de conscience de plus en plus fréquente de la population devenant résistante par constat du réel, faisant enfin le lien entre la lutte d'émancipation Gilets Jaunes et sa répression par le Pass (Carte Verte en pour les Italiens) et la fumisterie à risques de l'injection expérimentale. Il faut dire que la censure militante des grands médias marche mal à l'heure d'Internet et on sait par exemple que nos vaccins font par exemple à Taïwan plus de victimes (en terme de décès et pas d'effets secondaires) que le Covid.

Dans le nouveau cycle de luttes qui va surgir comme retour/dé-passement du mouvement des Gilets Jaunes allant plus loin que leur trajectoire première, il ne sera pas simplement question de concourir au dépassement radical du cadenassage revendicatif de l’affrontement de classe propre à tous les gauchismes sociétaux de la marchandise, il conviendra que le processus révolutionnaire en gestation s’articule au niveau de la récusation centrale de toutes les mythologies contre-révolutionnaires ( écolo-boboïsme, sans-papiérisme,  anti-racisme, LGBTisme… )  à partir desquelles le centre de la mégapole mondialiste tente systématiquement de noyer la lutte des prolétaires repoussés à la périphérie des urbanités privilégiées…L’auto-organisation radicale du prolétariat contre tous les mensonges de la maintenance capitaliste, de l’avant-gardisme le plus rigide aux auto-gestionnismes les plus mous, situera ainsi directement le processus de la révolution comme celui qui amène ouvertement l’emplacement réformiste de la classe en soi à devenir – par son auto-négation consciente – l’emplacement révolutionnaire de la classe pour soi.

Et pour finir, c’est cette dialectique qui en posant la nécessité du devenir autre peut seule briser historiquement les fils barbelés légendaires de la défense salariale de la condition prolétarienne en permettant de discerner – dans cette dernière – la véritable limite objective à justement absolument dépasser. Ce que seul l’auto-mouvement pleinement réfractaire du prolétariat est susceptible d’assumer au travers du procès de retournement du mouvement de la contre-révolution pendant que la représentation fétichiste de l’équivalence centrale entre en crise terminale et que la valeur d’échange spectaculaire est niée à son tour par le spectacle échangiste de la valeur.

Cela énoncé, il s’agit de dire que les luttes du prolétariat ne peuvent pas devenir révolutionnaires tant qu’aucune trans-croissance dialectique vers l’auto-réfutation ne peut sortir d’elles-mêmes parce que la période de transformation sociale qui va donc là vers une nouvelle restructuration capitaliste supérieure ne laisse rien espérer pour se situer hors du champ de la valeur d’échange. C’est donc par ce qui fait qu’elles ne peuvent pas être révolutionnaires en un temps où l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises peut encore se recomposer que les luttes se trouvent hors du champ communiste, et c’est donc par ce qui fait qu’elles doivent se faire révolutionnaires en un temps où l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises ne peut plus que se dé-composer que les luttes se trouvent en le champ communiste… C’est uniquement là où les luttes sociales se saisissent d’elles-mêmes en abolissant le contenu de leur en soi qui bute sur lui-même et qui produit dès lors le pour soi de son propre contenu conscient: la défense de l’abolition de la condition prolétarienne. Le déterminisme des luttes de classe, c’est d’être en elles-mêmes le processus dialectique d’une contradiction dans laquelle un autre horizon se profile à mesure que se produit la crise mortelle de la représentation mondiale de l’équivalence centrale fétichiste. Il s’agit là d’une fermentation originelle multiséculaire qui se déplie comme totalité historique mûrie; l’aspiration générique à la communauté émancipée,  que toute lutte prolétaire même rudimentaire contient toujours en inconscience et en refoulé mais qu’elle ne cesse en même temps d’appeler afin que le contenu partiel, ambivalent puisse finalement donner lieu à ce bouleversement/dépassement ultime qu’est la révolution communiste ad-venue… Laquelle émerge quand les luttes de l’en soi réformiste dissolvent leurs propres limites, et ce de par la façon dont elles se déroulent comme conséquence de la crise terminale de la valeur, et qui sans cesse mettent au clair la crise cataclysmique de l’implication réciproque Capital <=> prolétariat qui rendant toute velléité de modernisation marchande impossible et donc immanquable le pour soi de la Commune insurrectionnelle contre l’argent et l’État.

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"Élections pièges à cons" trouve t-on aussi sur certaines affiches. L'élection est en effet la soumission au Système donc à l'Argent et à l’État.  Elle n'autorise jamais son abolition et sert au plus la réforme, c'est à dire son évolution évitant la révolte, le faisant durer et le rendant plus performant pour asservir la population à la cause marchande. On ne s'étonnera donc pas d'apprendre que pour 2022 en France, une grande banque d'affaire finance trois candidats dont les deux favoris, ce qui en dit long sur un spectacle qui devrait pourtant lasser même la population la plus naïve et pacifique du monde.

Sur le territoire dialectique du déterminisme historique, il n’existe pas de rupture de continuité entre la lutte de classe telle qu’elle est le développement réformiste encore possible du Capital et la révolution communiste telle qu’elle est la production nécessaire de l’abolition de l’échange et de l’argent en tant que plus aucune réformation ne peut plus être là proposée. Il ne s’agit là que d’une transformation du rapport objectif entre les classes lorsque la totalité de la représentation abstraite du fétichisme de la marchandise constate que l’exploitation du travail ne peut plus renouveler le travail de l’exploitation. Ainsi, la révolution communiste se présente bien comme une action maximaliste déclenchée par un mode de production capitaliste parvenu au terme de sa terminaison en tant que pratique révolutionnaire réalisée de l’au-delà du Capital. Ceci vient avertir que lorsque la réalisation pleine et entière de la modalité substantielle de l’être du prolétariat qui contient l’au-delà historique des classes du sein même de leur histoire, fait irruption, elle s’étend en tant que véritable aboutissement du rapport contradictoire entre les classes dans le mode de production capitaliste parvenu à l’aboutissement de sa crise terminale.

Le spectacle de l’exploitation est l’autre versant de l’argent spectacliste dans l’équivalence générale abstraite de toutes les marchandises de la vie domestiquée et la contradiction de classe qui oppose là le prolétariat au Capital détermine le développement de la domination réelle de la valeur qui tout en étant le procès de détermination de la biologie échangiste est d’abord la réalisation en devenir de la révolution communiste en tant que détermination du procès de la nécrologie de l’échange en tant que telle. Et l’histoire réelle du Capital qui meurt et celle du communisme qui fait naissance ne revêtent point des phénoménologies différentes parce que la communisation émancipatrice n’est rien d’autre que cette autre forme de la dynamique de caducité de la totalité du monde marchand qui fait  transformation du monde ; du bonheur marchand en l’Avoir à la joie générique en l’Être

La révolution communiste est entièrement suspendue à la dialectique de cette nécessité qui fait que pour la première fois, dans l’histoire de son histoire, l’argent ne parvient plus à dominer la société en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale puisqu’il a cessé de pouvoir assumer les déterminations du caractère précisément échangeable des productions multiples dont l’usage mondial lui est pourtant indispensable… Le seul usage de la valeur d’échange qui s’exprime encore ici en 2021 est l’usage fondamental d’une valeur qui a commencé de ne plus parvenir à s’échanger…

Dans sa lettre à Weydemeyer du 5 mars 1852, Marx démontre que l’existence des classes n’est liée qu’à des phases historiques déterminées du développement de la production et qu’en fonction du déterminisme historique général, l’abolition de toutes les classes est le devenir de nécessité qui mène vers un monde sans classes. Les Manuscrits de 1857-1858 nous enseignent, eux, que du point de vue historique, la loi de la baisse du taux de profit est la loi la plus importante du spectacle du développement de l’économie politique de l’aliénation… En synthèse dialectique, il va de soi que la baisse du taux de profit comme représentation hiéroglyphique du fétichisme de la marchandise (Le Capital – Livre premier, Première section) constitue bien le devenir général, le facteur principal et le résultat central de la falsification générale de la société.

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La bourgeoisie est morte avec la Première Guerre mondiale, la deuxième a fait disparaître ses dernières éléments. La Guerre actuelle place donc face à face, loin du temps des grandes familles, le capitaliste et le prolétaire dans l'ultime guerre de classe. On ne confondra pas les catégories multiples et mouvantes contemporaines avec les trois classes précédentes. Le privilégié salarié à la tête d'une entreprise, le haut fonctionnaire servant l’État donc dans la réalité, la marchandise le contrôlant (par exemple Big Pharma) n'est pas un bourgeois, ce sont de simples fusibles jetables donc ayant tout intérêt privé mais jamais d'utilité publique à servir le pouvoir politique, au final dans la vérité du réel, le pouvoir de l'Argent, étranger à tout intérêt général ou à toute patrie.

La domination réelle totale du Capital est le rapport social de la valeur d’échange parvenue à l’autonomie totalitaire en tant que cybernétique irresponsable mondiale de la loi de la valeur. La bourgeoisie propriétaire et décisionnelle de jadis a aujourd’hui disparu, complètement absorbée et transmutée par les conseils d’administration de la classe capitaliste cosmopolite du mouvement de la valorisation anonyme contemporaine. La valeur en procès despotique infini du temps actuel est donc le Capital en procès universel qui s’autonomise de tout puisqu’il n’est plus lié à rien d’autre qu’à son propre solipsisme devenu lui-même le Tout du monde. Toutefois, il faut bien comprendre que cette autonomisation, pour être effective, n’est évidemment pas un hors sol indéterminé puisque la valeur d’échange qui est la matérialité dialectique de son auto-matérialisation déployée dépend toujours profondément des incontournables déterminations du procès de production de la valeur d’échange. Avec le développement de la domination réelle du capital sous la forme supérieure du crédit chimérique intensif, le Capital tend certes à s’autonomiser phénoménalement de plus en plus par rapport au procès de production mais les contradictions qui surgissent ne peuvent empêcher que la phénoménologie du taux de profit continue – en dernière instance – à toujours déterminer le taux de l’intérêt des circulations financières. Les parcours par lesquels le capital financier s’autonomise du capital industriel bien loin d’aboutir à une autonomisation accomplie d’avec la loi de la valeur rappellent constamment que cette dernière ne peut jamais s’émanciper d’elle-même et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la saturation généralisée du marché mondial a conduit à l’actuelle mise en jachère planétaire sous contrôle étatique des mystifications du diktat totalitaire sanitaire. Pour parvenir à imposer la domination réelle totale de la valeur, le devenir du Capital a dû, à compter de la fin du siècle passé, s’emparer de la totalité de la production de la vie humaine aliénée – en réalisant ainsi sa pleine hégémonie historique et en se faisant alors mode de production-circulation de son propre procès global sur la globalité du vivant, ce qui a permis au fétichisme de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises d’accéder au pouvoir total sur le monde par suite de la substitution des anciennes auto-présuppositions pré-capitalistes de son antériorité par celles de l’éternel présent capitalisant de la dictature du quantitatif. Désormais, le mode de production capitaliste n’est plus contraint, pour être l’être de son devenir, de se rattacher immédiatement à la stricte sphère de la production comme avant 1914. En effet, il le fait médiatement puisque le devenir de l’être de son être a depuis été projeté dans le champ du VI° Chapitre inédit du Capital là où désormais s’exerce la prépotence qualitative de la plus-value relative machinique sur la plus-value absolue prolétaire à mesure que le taux de plus-value (PL/V) s’est vu historiquement ordonné par le taux de profit ( PL/C+V) et que la dématérialisation monétaire est venue sanctionner l’in-version dialectique qui a résulté du premier charnier impérialiste mondial et de la financiarisation mondialiste de l’industrie :

Domination formelle => Valorisation > Dé-Valorisation

Domination réelle inférieure (1914 – 1968-71) :

=> Valorisation < Dé- Valorisation

Domination réelle supérieure (1968 – 71…….) :

Procès consommé de la phagocytose
de la
Valorisation par la Dé-Valorisation…

14:38 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, crise, classes, covid | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!