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29/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

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L'automation n'est en rien la libération du prolétaire des souffrances du travail vendue. Elle est cette nécessité du mouvement des forces de production ne produisant aucune richesse mais dissimulant une exploitation croissante accompagnée du chômage, des détériorations des conditions de vie, de la concentration du capital et précipitant sa crise.

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

 

L’histoire est devenue intégralement production marchande quand la production marchande est, elle-même,  devenue l’intégralité de l’histoire. Alors, le fétichisme de la marchandise a dû aussi faire de la fin de l’histoire, la marchandise la plus arrogante et la plus célèbre de sa production spectaculaire. Toutefois, toutes ces pauvres élucubrations et divagations qui visent, de mille manières imaginables, à nous expliquer que le Capital aurait tout digéré, se ramènent en fait à une seule et même logorrhée pitoyable d’inconnaissance et d’idiotisme… C’est celle de l’in-clairvoyance et de l’aveuglement devant ce fétiche qui se nomme la production industrielle fantasmagorique  de l’irréalisme mensonger généralisé et qui fait que devant le phénomène colossal de la baisse historique du taux de profit, on trouve – d’un côté – les pauvres représentants de commerce déclarés de l’économie politique de la fausseté qui l’ignorent délibérément et de l’autre – les ambassadeurs de la réflexion critique pastiche qui bavardent autour pour mieux ne point en empoigner le dénouement radical et en faire une simple variable du cours des choses…

L’accumulation des marchandises fabuleusement produites  pour l’espace-temps abstrait du marché de la domination totalement réalisée de la valeur a bien établi depuis la démence étatique du simulacre coronaviral que la logique de la fausse conscience ne peut cesser de se reproduire que lorsque la logique de la conscience vraie s’y substitue, c’est-à-dire lorsque la réalisation toujours plus poussée de la baisse du taux de profit reconnaît par sa propre auto-dissolution, la fin historique nécessaire de son mensonge généralisé.

Dans la concentration-unification du Capital de la domination totale aujourd’hui réalisée, ce qui s’annonce – n’en déplaise aux zélateurs, louangeurs ou déprimés, d’une histoire définitivement verrouillée, bien loin d’annoncer l’imminence de la solidification totale et incorrigible de la domestication, c’est le procès de liquéfaction généralisée par lequel la déliquescence de la loi de la valeur amorce son propre procès de sénescence puisque le mouvement de la dé-valorisation est lui-même tout entier devenu celui de sa propre in-vraisemblance.

La possibilité d’une révolution communiste mondiale pré-suppose le déclenchement du procès d’im-possibilisation de la répétition capitaliste planétaire qui seul permet dialectiquement l’apparition historique nécessaire d’une dynamique du prolétariat universel se posant comme auto-action consciente du processus d’abolition de l’argent et de l’État. Si la contre-révolution déclarée des panégyristes du Capital nie bien entendu que l’on puisse envisager l’existence même d’une telle orientation, les apologistes de la neurasthénie gauchiste en fin de pourrissement leur font en définitive écho honteux en allant, en dernier ressort,  dans la même direction même si c’est de manière perfide sous cette formulation ridicule selon laquelle ce que dit le Capital sur sa consécration illimitée pourrait bien être vrai car la réification achevée du Capital viendrait là signifier l’anéantissement de toute potentialité humaine révolutionnaire… Bref, les ambassadeurs de la marchandise mondialiste et les derniers cercueils de la marxologie péri-universitaire sont parfaitement ajustés dans cette harmonie obscurantiste qui nous affirme que le temps d’aujourd’hui est celui de  la  paralysie plénière et in-arrangeable de l’Histoire dans l’immortalisation totalitaire de la marchandise sempiternelle…

Toutefois, la lecture radicale de l’œuvre de Marx comme expression maximaliste du mouvement réel vers l’émancipation humaine, nous narre une autre histoire ; la vraie

capitalisme, crise, covid, automation

 Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur (ce qui nous enseigne que les commissaires n'ont pas disparu avec l'URSS et que l'urgence sanitaire proclamée est juste une question commerciale) , annonce le 21 mars que "nous n’aurons absolument pas besoin de Spoutnik V". En photo, le vaccinodrome du Palais des expositions à Nice qui malgré une propagande de la peur aussi intense que grotesque a fermé le 17 avril, faute de volontaires ou plutôt de masochistes.

En la dictature affirmée du spectacle de la mutilation capitaliste, la contradiction entre le prolétariat et le Capital est le même mouvement que celui du développement du fétichisme de la marchandise en ce qu’il pose là l’exploitation comme posant la nécessité de l’auto-révocation de l’exploitation… La nature révolutionnaire inhérente du prolétariat voulant retrouver la communauté survient et se forme en s’actualisant suivant les conditions déterministes du cours historique général du Capital et donc selon ce qui résulte de la dialectique même du parcours de la contradiction valorisation/dé-valorisation. Le contenu du rapport entre les classes dans la crise actuelle de la domination pleinement réalisée de la valeur est donné par la crise de la valorisation intensive telle qu’elle s’est développée jusqu’à présent en l’exhibition de la frénésie sanitaire autocratique, c’est-à-dire en tant que  crise d’un stade spécifique de la marchandise : celui de sa tyrannie absolument absolutiste… À ce niveau, les orientations qui ont porté la baisse du taux de profit se confondent avec le contenu du mensonge étatique coronaviral puisque ce dernier est précisément le mouvement universel le plus éminent de la crise du taux de profit du marché mondial.  Ce développement de la domination réelle du spectacle de la marchandise complète est une contradiction de classe et le passage à la domination réelle ou valorisation intensive ne peut être appréhendé comme une dynamique autonome du rendement capitaliste des univers imaginaires du Crédit frénétique mais avant tout comme dynamique historique contradictoire entre le prolétariat et le Capital…

Il s’agit là en effet du passage dialectique à un mode supérieur de l’exploitation qui – aujourd’hui, dans l’affirmation absolutiste du spectaculaire marchand des camouflages étatiques de la tyrannie coronavirale vient finalement signifier –  qu’il est principalement  le développement de la crise du taux de profit de l’univers du marché final… Ceci exprime cette cohérence historique décisive que le spectacle de la tyrannie sanitaire est l’autre face de l’argent qui ne peut plus désormais assurer la reproduction du monde de sa fallacieuse unité. Le devenir de l’exploitation est l’autre face du mouvement du profit, il est l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises, de toutes les vies absorbées par le fétichisme de la marchandise par ce processus de la réification échangiste qui a assimilé tous les usages faisables de la terre à mesure que toute réalisation humaine devenue in-humaine réalité se convertissait en indéniable rabaissement de l’ensemble des qualités de l’être en vulgaires amas d’avoir… Par cela, l’exploitation indique son devenir comme la direction choisie par le monologue de la réification elle-même qui définit toute son histoire comme dialectique de la monnaie laquelle – bien loin d’être un simple et banal objet neutre – est l’autre nom mutilant du mouvement totalitaire de la valeur d’échange qui se définit par les trois fonctions qui fixent la détermination du rapport social de sa triade historique: unité de compte de l’exploitation, réserve de valeur de l’exploitation et intermédiaire des échanges de l’exploitation. Ainsi, c’est bien l’unité de l’exploitation qui se niche en la monnaie et l’unité de la monnaie qui se niche en l’exploitation…

Avec le temps de l’automation, qui est le temps le plus avancé de l’industrie moderne, l’usine globale mondiale des fétiches a terminé de faire du prolétariat, l’ensemble des hommes historiquement astreints à entretenir le travail vivant dont la domination par le travail mort élabore le rapport de production précisément dénommé Capital intégralement réalisé. Et le prolétariat constitue ainsi ce rapport historique bien spécifique par lequel il est cette force productive dont le sur-travail, toujours davantage exploité par le Capital, sert à accumuler tout le capital fixe qui permet à la tyrannie marchande d’accéder à sa souveraineté sans limitation laquelle devient dès lors à ce moment ; le procès d’auto-négation déterministe de la valeur. La révolution communiste n’est donc rien d’autre que l’accomplissement par le prolétariat de l’histoire du Capital en ce que l’aboutissement de la capitalisation est bien ce qui marque l’acte révolutionnaire d’aboutir du prolétariat qui démantèle le capitalisable par l’exécution de la sentence de sa propre auto-négation révolutionnaire… En tant qu’expression de la dialectique universelle du devenir des relations sociales du monde de la marchandise, le mouvement communiste de l’auto-suppression du prolétariat est la même dynamique que celle du procès historique de caducité de la valeur… Par là même et dans ce supprimer, le prolétariat abolit sa qualité de prolétariat en cette temporalité irréductible de crise terminale du spectacle de la marchandise où la relation du procès de vente de la force de travail au Capital qui faisait antérieurement du prolétariat un rapport social de modernisation de la chosification sans fin, marque justement la fin advenue du renouvellement envisageable du rapport entre le sur-travail et la valeur. L’exploitation en tant que contradiction dialectique entre le prolétariat et le Capital se détermine par le mouvement de l’implication réciproque de ces deux termes produisant à la fois le procès de chacun en sa propre particularité puis, à partir de chacun d’eux, la situation d’ensemble d’une pratique générale qui conditionne la négation de chacun d’entre eux par le biais de leur auto-négation mutuelle comme pré-détermination historique de leur auto-réfutation singulière.

Ce n’est pas l’exploitation en soi, ou le développement du mode de production capitaliste en crise finale – en tant qu’objets distincts et séparés d’un jeu quantitatif d’équations diverses –  qui portent par automatisme mécanique à dépassement révolutionnaire… En effet, ces derniers n’impliquent là la révolution sociale contre l’argent et l’Etat que parce qu’ils la portent dès l’origine en leur début unitaire comme leur fin impérative, dans leur relation qualitative de l’un à l’autre –  et  par la substance mondiale déterministe du mouvement  de leur organicité… Le devenir de l’in-subordination prolétarienne en tant que dynamisme de l’anti-valeur l’est de par la situation dialectique et l’activité spécifique du prolétariat devenu alors là et seulement là ; la classe de l’abolition de toutes les classes… Et par ce parcours révolutionnaire qui voit précisément cette classe essentielle du mode de production capitaliste –  en train de devenir lui-même impossible – éradiquer la possibilité même du devenir de l’essence de l’exploitation, le prolétariat prouve là lui-même l’impossibilité advenue de l’essence de son devenir aliénatoire…

09:31 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, crise, covid, automation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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