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30/05/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (9/x)

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Le Capitalisme est en crise et cet idéologie marchande mortifère n'aura aucune limite dans ses actes et dans ses cibles. La fable sanitaire nous montre chaque jour que le mensonge et l'injection n'épargnent ni l'enfant ni le vieillard sans défense, surtout s'il est pauvre. Notre gestion par la Terreur ne se limite pas au pseudo sanitaire, à la fable climatique, au terrorisme opportun. C'est aussi le retour obligatoire à la guerre, celle qui permet plus facilement de désigner un ennemi, un mal absolu, une parole divergente donc complotiste donc malade qu'il possible d'éradiquer plus ouvertement. En cliché des enfants de l'Ukraine armée et financée par les démocraties occidentales soumis à des camps paramilitaires d'endoctrinement ouverts plusieurs années avant le conflit en Ukraine.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

 

La consécration de l’économie du fétiche autonome doit être comprise comme étant en même temps son auto-anéantissement définitif. Au moment où la valeur d’usage découvre qu’elle dépend totalement de la valeur d’échange, la valeur d’échange, elle, confesse qu’en fait, elle est totalement dépendante des matérialités historiques de la valeur d’usage. Dans la crise actuelle de la baisse généralisée du taux de profit et sur le terrain d’une monumentale saturation des marchés, cette puissance de l’autonomisation de la valeur d’échange qui n’a cessé de croître jusqu’à paraître souverainement indestructible, nous montre surtout qu’elle est aussi en train de perdre sa puissance et qu’elle n’est donc pas impérissable puisque comme tout produit historique, c’est bien un procès dialectique de vie et de mort. La tendance historique à l’échappement de la forme-Capital propre à la cybernétique de la domination réalisée de la valeur signifie certes que la totalité de l’usage qui s’est universellement échangée contre la totalité de la représentation fétichiste abstraite a bien tenté d’ambitionner la vie éternelle mais comme l’histoire est l’histoire ; l’implication réciproque valeur d’usage <=> valeur d’échange ne peut se sortir  de l’inéluctabilité de sa mortalité historique même si son obsession à subsister lui fait croire le contraire…Le second terme de cette implication présuppose le premier et l’évolution historique de la valeur produit l’auto-invalidation du second quand justement il est au bout de son travail d’autonomisation du premier. En effet, auto-présupposition de la valeur d’usage et auto-présupposition de la valeur d’échange composent l’unité dialectique des matérialités historiques indissociables de la marchandise, ce qui veut dire que l’histoire des matérialités dialectiques de cette unité doit à la fois satisfaire l’une et l’autre afin de pouvoir faire circuler in vivo la matière-fétiche du marché. La loi de la baisse du taux de profit qui fonde la loi échangiste de la valeur n’est point le résultat intellectualiste d’une équation quantitative de laboratoire qui pourrait être effacée sur le tableau noir des écritures académiques de la simple recherche doctrinale des méditations fumeuses sur le cognoscible et l’impénétrable, c’est le mouvement même de la dialectique des forces productives du déterminisme de l’histoire qui fait que l’économie politique s’est justement renversée en critique de l’économie politique.

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Le faux omniprésent et la gestion par la peur, c'est aussi ça, un vaccin combiné covid19 / variole du singe déposé le 26 février....2020.  Mais dans les pays occidentaux la désinformation prend de nouvelles formes en urgence, les services de santé britanniques par exemple modifient les pages concernant la variole du singe. Avant maladie bénigne transmissible difficilement par rapports étroits, qui se guérissait facilement avec un simple antibiotique, maintenant maladie transmissible sans traitement sauf vaccin... Voir ici : The NHS just edited their Monkeypox page…to make it scarier 

 

À mesure que la valeur se réalise en domination réelle, elle devient de plus en plus formellement extérieure à l’acte productif qui d’une certaine façon lui échappe mais en réalité elle se fait de plus en plus réellement intériorité de l’acte productif tout entier tel qu’il est – lui-même –  consommé par le devenir de la féerie financière des débouchés solvables engorgés. Parce que le Capital passe par les différentes instances du déterminisme de sa phénoménologie :  capital-argent => capital-production => capital-marchandise, la valeur d’échange, dans le champ dialectique de l’hégémonie financière de la domination réelle peut atteindre un certain degré d’autonomie mais ce dernier est toujours l’expression de ce qui renvoie au réalisme bien tangible du niveau alors atteint par la contradiction plus-value relative <=> plus-value absolue qui renvoie à la contradiction travail mort <=> travail vivant qui répercute, elle-même,  le seuil historique de la composition organique mondiale ( C/V ) telle qu’elle extériorise le niveau d’assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ).

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L'Ukraine en marche vers l'Union Européenne et ses valeurs.

L’analyse critique du spectacle de la marchandise mondiale doit donc précisément satisfaire une double exigence. D’un côté, elle doit reconnaître toute l’importance des déterminations dialectiques de la valeur et positionner clairement le devenir du Capital par rapport à elle. Mais d’un autre côté, la compréhension radicale du mouvement réel ne se laisse pas non plus prendre au piège des discours que la valorisation tient sur elle-même quand elle dresse l’apologie de la sempiternelle autonomisation de la valeur en s’empressant d’oublier que la valeur autonomisable n’est possible précisément que par l’usage de plus en plus crisique de la valeur d’usage, c’est-à-dire des forces productives de l’aliénation, à commencer par le pouvoir productif le plus productif qui soit, celui des forces de travail exploitées du prolétariat. Bref, la valeur d’échange n’a pas d’autre histoire que celle des contradictions de la valeur d’usage telle que cette dernière, par la temporalité de ses contradictions, lui permet de situer les contradictions de sa propre temporalité. 

Finalement, oublier la puissance de l’auto-présupposition historique de la valeur d’usage et ne pas correctement appréhender le renversement des déterminations qu’opère le passage à la domination réelle du Capital, c’est encore une autre manière de demeurer prisonnier de toutes les mystifications spectaculaires du fétichisme de l’échange.  La théorie communiste ne peut dégager la perspective révolutionnaire de la crise terminale de l’équivalent général abstrait qu’à condition de mettre à jour les rapports dialectiques intimes unissant la logique de la valeur d’usage et celle de la valeur d’échange, la transformation qu’elles  subissent en 1914, en 1968 et en 2018 et donc la contradiction historique majeure que cela provoque entre mouvement de valorisation et mouvement de dé-valorisation  et à laquelle le communisme – comme Gemeinwesen du naturalisme achevé – vient mettre fin. C’est très justement  en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale que l’opposition dialectique de la valeur d’usage à la valeur d’échange se manifeste triadiquement par la crise finale de la domination réelle :

 – comme en soi nécessaire d’une reproduction élargie toujours plus intensive

– comme pour soi nécessaire négatif de la crise dernière de la démesure

– enfin comme pour soi revenu à soi nécessaire de la positivité de la révolution communiste

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Avec cette éducation qui tourne le dos à l'enseignement, aucune chance de voir le futur citoyen refuser le Pass, l'injection expérimentale ou se mettre porter un gilet jaune par solidarité humaine et sociale.

We're functioning automatic,  
And we are dancing mechanic
We are the robots
We are the robots
We are the robots
We are the robots

En 1881, dans ses Notes critiques sur Wagner, l’un de ses derniers textes, Marx précise que « la valeur d’usage remplit ( chez lui ) une  fonction bien autrement importante que dans l’économie traditionnelle ». Ce n’est pas là un hasard… Comme les Grundrisse le soulignent avec force ; la valeur en tant que mouvement d’elle-même est toujours une conséquence et jamais une cause. Dit autrement, il convient de remarquer que si l’échange totalitaire a bien conquis la totalité de la production depuis que la domination réelle de la valeur s’est faite équivalence générale fétichiste à l’ensemble des usages de la société, cela bien loin de renvoyer la valeur d’usage au rang de simple support marginal de la valorisation, lui a attribué une importance décisive. Ce que la gigantesque crise contemporaine du taux de profit nous remémore avec brio par l’entremise de la valeur d’usage qui vient là rappeler à l’ordre toutes les pulsions hystériques de la valeur d’échange qui précisément croyait pouvoir s’échapper hors du réel dans un monde automatique non-historique où justement l’histoire du négatif serait abolie … En vérité, avec la crise, la valeur d’usage remet à sa place la valeur d’échange en nous informant que l’histoire du Capital n’est pas un film de science fiction prestidigitationniste qui se conclurait par cette sanctification indélébile du spectacle marchand qui est devenue le totem et le tabou à la fois des clowns économistes de l’université officielle de l’argent et des derniers épiciers séniles de la décomposition gauchiste dépressive… Avec le déroulement du temps présent,  la valeur d’usage a pris là un rôle absolument central et qualitativement différent depuis l’entrée en domination réelle supérieure puisqu’elle se montre désormais et partout comme  le lieu essentiel qui, en dernière instance prouve que le monde de la marchandise ne peut absolument plus surmonter la contradiction fondamentale de la marchandisation du monde car l’échange de la valeur d’usage tend sans conteste à faire exploser l’usage de la valeur d’échange. Le Capital a beaucoup déliré ces dernières années sur sa capacité à s’échapper de lui-même mais derrière la crise du taux de profit et la saturation des marchés, ce qui travaille si mal caché par le mauvais spectacle de la tyrannie sanitaire de la mise en friches mondiale, c’est la crise de l’équivalent général abstrait en tant que tel qui nous déclare avec force  que l’autonomisation de la valeur d’échange ne peut plus fondamentalement s’autonomiser de l’échangisme de la valeur…


«Un grand projet civilisationnel»: Poutine veut une «Grande Eurasie».Poutine a appelé à un grand partenariat eurasien» qui permettra de tenir compte de «la diversité des modèles de développement, des cultures et des traditions de tous les peuples», a expliqué le dirigeant russe. «L’idée principale consiste à créer un espace commun de coopération équitable pour les organisations régionales», a-t-il poursuivi, et «changer l’architecture politique et économique», pour garantir «la stabilité et de la prospérité sur l’ensemble du continent» «Nous devons cesser de dépendre de l'approvisionnement de quoi que ce soit en provenance de l'Occident pour assurer le développement des industries critiques pour notre patrie. Nous ne compterons que sur nous-mêmes», expliquait le 23 mai le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 
La civilisation que souhaitent préserver Poutine et Lavrov n’est pas celle de Soros mais elle n'est pas une alternative non plus. Elle est une alternance au sein du capitalisme encouragée par une de ses factions. Le caractère multipolaire ou unipolaire du Capitalisme, reste le Capitalisme et avec la Russie ou la Chine, on est surtout dans des antériorités systémiques dont on sait aujourd'hui en France au Canada ou en Australie sur quelle inhumanité et quelles violences elles débouchent inévitablement quelques dizaines d'années plus tard. Pour les naïfs, on précisera que si Poutine est cent fois plus intelligent qu'un Macron ou un Biden, la PMA et la GPA existent déjà en Russie ce qui en dit long sur l'avenir. En outre, il ne faut pas oublier que l'Eurasisme est une doctrine qui sera toujours préférable pour Washington à un nouveau traité de Rapallo. 

Comme l’ont fort bien exprimé l’Idéologie allemande et le Manifeste Communiste tels qu’issus de la lutte de classe pratique du prolétariat lui-même ; les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde puisqu’elles ne sont que l’expression générale des conditions réelles d’une lutte de classes existante, d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux. En effet, le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes.

La théorie communiste n’est donc pas une œuvre intellectuelle personnelle de Charles Marx ou de Friedrich Engels… Ce n’est point un énorme chantier désordonné et incomplet de questionnements scolastiques bourré d’énigmes, de craintes énervées, de piétinements fantasques et de contrariétés interrogatives qui viendraient s’alimenter à l’angoisse errante du sujet pensant déboussolé qui tourne constamment autour de son triste nombril autocentré. C’est un territoire gigantesque de questionnements cohérents où l’esprit de l’homme critique cherche pour trouver, en finissant toujours par atteindre l’objet de sa quête parce que son ambition est méthode et qu’elle part du mouvement réel de l’histoire réelle universelle et non point des supputations individualistes du moi étriqué et affligé qui se cherche des compensations thérapeutiques qu’il ne dénichera d’ailleurs jamais… Contre tous les catalogues socio-démocrates et bolchéviques  de réponses capitalistes et policières toutes prêtes à l’emploi étatique, c’est l’auto-mouvement conscient d’une radicalité totale qui affirme la jouissance générique rieuse et qui vise à la liquidation jubilatoire de l’argent, du salariat et de l’État. Ce n’est évidemment pas à l’inverse mais sur le même territoire aliéné de crétinisme subjectiviste, une longue lamentation d’incertitudes dogmatiques qui se perdraient dans le patauger verbeux de la mystique du relativisme et de l’exiguïté empirique bégayant sans fin…Comprendre le surgissement anonyme et impersonnel du Manifeste Communiste en 1848, c’est saisir la dialectique réelle des luttes de classes qui l’a fait naître et que Marx et Engels ont simplement formalisée à l’écrit…  Être fidèle ainsi à la radicalité de classe maximaliste, c’est comprendre la joie impassible et énergique du logos récalcitrant de l’œuvre dialectique du groupe Marx-Engels en tant que le doute méthodologique objectif qui la traverse finit toujours par déboucher sur le savoir vérifié et re-vérifié et que ce dernier se situe bien sûr aux antipodes du doute pathologique nombriliste qui jamais ne trouve autre chose que la grotesque incontinence de sa logorrhée pleurnicharde et velléitaire..


 

Emmanuel Macron réélu, Blast a invité Olivier Berruyer du site Elucid. Un constat lucide, le régime est l'émanationde  20% des électeurs, essentiellement jeunes ou retraités donc non productifs, privilégiés socialement, aux réactions émotionnelles et largement égoïstes. L'opposition très majoritaire dans le pays depuis des dizaines d'années n'a aucune possibilité d'accès au pouvoir, démocratie marchande oblige. La crise du Capital s'accentuant et étant entrée en phase militaire va jeter de l'huile sur le feu par la destruction des catégories moyennes et la précarité croissante des catégories défavorisées. La reprise étant impossible, tou n'est plus qu'une question de temps avant l'explosion sociale et on doute que la répression pseudo sanitaire suffise encore longtemps à tenir la population. 

La théorie communiste se pose à l’inverse de tous les bricolages hétéroclites où l’on mélange en un brouet filandreux et cocasse, à côté de Marx, Engels, Varlin, Lefrançais, Luxemburg,  Liebknecht, Pannekoek ou Bordiga, deux ou trois notabilités grises de l’université capitaliste dissidente pour permettre aux besogneux tristes qui s’enquiquinent sans relâche,  de pondre des synthèses ouvertes d’insipidité distractive, des bibliothèques inoffensives, des renoncements affligés et d’obscènes capitulations mal camouflées…

Comme manifestation déterministe des luttes de classe réellement existantes du prolétariat vers son auto-abolition, l’œuvre du groupe Marx-Engels, comme point de substantialisation dynamique de la ligue des communistes, définit une conception révolutionnaire du monde qui combat toujours pour ouvrir des chemins de connaissances nouvelles et qui ne déteste rien autant que la pétrification dans des formes rigides, narcissico-sectaires et stérilement récitatives. À ce titre, la pensée révolutionnaire a su apprendre qu’elle ne pouvait récuser la domestication sous des formes domesticatoires qui conservent, prolongent et modernisent l’enfermement dans la conscience fausse arrogante et soumise . Toutefois, cette lutte de longue durée et de difficile effort dialectique permanent perdrait sa liaison d’intelligence avec la future reprise des luttes de classe prolétarienne si, au lieu d’en poursuivre l’enseignement d’invariance des acquis méthodologiques de la compréhension de la crise finale du Capital porteuse de l’auto-négation prolétarienne, on acceptait l’idée banale, facile et à la mode que le savoir doit être en continuelle élaboration historique, ouverte aux quatre vents de toutes les insipidités et ignardises contemporaines de la marchandise et qu’il se modifierait ainsi avec le cours et la leçon des événements mensongers les plus récents. C’est là, la justification invariable de toutes les déloyautés, perfidies, désertions et scélératesses dont les expériences contre-révolutionnaires se sont accumulées ainsi donc que de toutes les défaites de la révolution dont elles étaient le minable écho. La théorie communiste elle-même ne peut être un mouvement de savoir que l’on s’amuse à reformer et déformer quotidiennement par le biais de la névrose des apports nouveaux ; pauvres, misérables et incultivés rapiècements, traficotages, raccommodages et amendements. Le principe de l’invariance historique de la théorie qui rend compte de la tâche incontournable du prolétariat révolutionnaire depuis ses formulations les plus originelles ( la constante perspective de l’abolition de l’argent et de l’Etat à partir de la crise historique de la valeur ) s’applique évidemment à toutes les grandes périodes historiques, en contradiction avec cette idée creuse et vaniteuse suivant laquelle chaque génération, à chaque saison de la mode intellectuelle du rafraîchir maladif, serait meilleure que la précédente, de même qu’au minable et stupide cliché obligatoire de la marche incessante du progrès de la marchandise ou de son éventuelle immortalité et autres lubies publicitaires dont bien peu parmi ceux qui se décorent du titre d’héritiers de Marx sont vraiment indemnes. C’est d’autre part une absurdité extravagante que cette occupation de l’enrichir creux soit proposée par des atomes déphasés, groupuscules aux effectifs dérisoires et à l’éclectisme miteux et pire encore, accomplie au moyen d’une libre discussion infestée de péri et de para-universitarisme singeant à l’échelle lilliputienne le parlementarisme du Capital et la fameuse confrontation des opinions individuelles déplorables, ce qui n’est pas une recette bien nouvelle mais une vieille stupidité traditionnelle de la contre-révolution.

La théorie révolutionnaire est ennemie de toute idéologie qui nie la crise terminale du spectacle de la marchandise et elle sait qu’elle l’est parce que cette idéologie d’où qu’elle parte et où qu’elle aille, est essentiellement un lieu d’aliénation misérable qui reproduit simplement la misère de l’aliénation générale.

15:45 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, guerre, sanitaire, ukraine, peur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

18/01/2022

Mise au point sur la farce électorale

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L'élection est un acte de collaboration avec le Système. C'est d'abord le reconnaître et valider son code, fermer les yeux sur sa tromperie et lui permettre de se dire, en bon menteur, légitime. Participer à l'élection, c'est donc se rendre complice. "

Quelques précisions d'actualité car la question est souvent et légitimement posée et en attendant notre recommandation pour une configuration PC 2022 (ce qui prend beaucoup de temps donc de retard en raison des violences politiques et commerciales baptisées sanitaires par des menteurs) et la poursuite de l'analyse théorique actualisée de la crise finale du Capitalisme.  Ceci étant dit...

 

 

« Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. » Ces propos d’Emmanuel Macron n’étaient pas très au goût de Nils Passedat,  maire de Lavaurette, qui a souhaité, avec deux adjoints cosignataires, Danielle Vaucouleur et Gwendal Bedel, faire connaître son opposition en restituant à la préfète le portrait du président normalement affiché en bonne place à la mairie. Dans un courrier adressé à la représentante de l’État, le maire de Lavaurette écrit : « De nombreux administrés et moi-même s’interrogent sur ce nouveau tournant assumé d’une politique qui ne se veut plus sanitaire, mais discriminatoire, et des moyens que votre conscience républicaine acceptera de mettre en œuvre pour appliquer cette nouvelle stratégie »... Nils Passedat explique en détail les motifs de sa décision dans sa missive : « Depuis l’élection du ci-devant Macron, notre conseil municipal s’est toujours réuni sous le regard de celui qui incarne le chef de l’État. Mais aujourd’hui que des citoyens ont été insultés par celui-là même qui a le devoir de les servir, nous avons décidé de vous retourner son portrait que vous pourrez avantageusement recycler dans les latrines de la République, pour reprendre son registre. Ce portrait sera remplacé par la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui, dans son article premier, affirme que tous les citoyens naissent et demeurent libres et égaux en droit. » (France soir janvier 2022).

NOUS NE VOULONS D’AUCUN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE CAR NOUS N’ACCEPTONS AUCUN SYSTEME PUISQUE LA « CHOSE PUBLIQUE » N’EST QUE LA CITÉ DU SPECTACLE DE LA DOMINATION MARCHANDE !

« L’émancipation humaine n’est réalisée que lorsque l’homme a reconnu et organisé ses forces propres comme forces sociales et ne sépare donc plus de lui la force sociale sous la forme de la force politique. » K. Marx, La Question Juive

Voter, c’est abandonner sa vie au pouvoir commercial de la légalité démocratique des représentations qui incarcèrent les hommes comme images-objets, là où la marchandise se contemple elle-même en tant que permanence du spectacle des aliénations qu’elle ne cesse de renouveler selon les nécessités du temps-argent…

Nous refusons toutes les républiques de la valeur d’échange, en rejetant l’ensemble des gangs politiques qui, de l’extrême droite à l’extrême gauche du Capital, entendent administrer le fonctionnement global de l’exploitation pour nous embrigader dans l’illusion des mille trucages du cirque électoral.

Le Coronamensonge étatique mondial qui nous gouverne depuis de longs mois d’union sacrée de toutes les mafias économiques et politiques de la terre chosifiée, s’efforce misérablement de faire de l’affolement et de l’épouvante, la machinerie continuelle de son histoire policière afin de tenter de bannir à jamais la lutte de classe communarde contre le règne de la quantité… Mais il n’y parviendra pas…

La grande mondialisation financière de l’endettement sans fin qui avait pour fonction de s’évertuer à camoufler la saturation du marché international de la libre circulation aliénée des hommes et des marchandises a avorté et a donc mis en branle la mystification sanitaire et vaccinale comme nécessaire et monumentale scénographie de l’opéra orwellien d’une diversion totalitaire planétaire…

L’ambition de la démence cybernétique de la tyrannie démocratique de la valeur d’échange est de disloquer le réel humain afin de nous convertir en simples appendices commerciaux asservis du fétichisme de la marchandise pour faire de nous la triste foule disciplinée et abêtie de ces milliards de solitudes machiniques perpétuellement errantes dans l’infernale liberté despotique du taux de profit…

L’immense panique de la domination pleinement réalisée de la marchandise autocratique, si robuste et si médiocre à la fois, c’est ce retour incendiaire à la vie joyeuse récalcitrante qui fait spontanément communauté de lutte et dont les Gilets Jaunes ne furent qu’un début d’avant-propos… On comprend dès lors que le gardiennage médical et la répression policière aient fusionné dans la sur-veillance de la surveillance aux fins de retarder au maximum le temps du prochain réveil si terrible des luttes de classes qui fait déjà trembler toutes les racailles d’en haut et d’en bas… Issu de l’espace péri-urbain si méprisé par les mégapoles privilégiées de la mondialisation cosmopolite…

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Olivier Véran a été testé positif au Covid-19 le 13 janvier à la mi-journée, après «l'apparition de symptômes légers», a annoncé son entourage à l'AFP. «Comme le protocole le veut, étant vacciné trois doses, il respectera un isolement et continuera à travailler depuis les quartiers privés de son ministère, où il réside», ont précisé ses services. Voilà qui résume tout sur le danger mortel Covid, l'utilité de la triple vaccination qui ne soigne pas, n'empêche pas d'être contaminé et d'être contagieux et dit tout aussi sur le degré de délire, de nuisance permis par l'élection.


A l’opposé des syndicats et partis subventionnés du gouvernementalisme de l’exubérance dictatoriale de l’argent… Totalement aux antipodes des clientèles favorisées de l’immigrationnisme, du sans-papiérisme, du LGBTisme et de l’écolo-boboïsme, le mouvement des Gilets Jaunes – né d’une colère prolétaire profonde – indique, par sa nature instinctive, un bouillonnement incontrôlable réellement venu du cœur de l’insubordination humaine. La recherche de la rencontre chaleureuse et de la parole franche aux ronds-points et lors des manifestations, l’aspiration simple et saine de pouvoir vivre hors des diktats du solvable omniprésent démontrent – par la richesse de l’humus historique – que ce qui a émergé hier resurgira demain et dans des niveaux de turbulences in-comparables qui enverront se faire foutre tous les scientifiques de la soumission…

Dès maintenant et face à l’immense dévastation industrielle, commerciale et bancaire qui se prépare, Œuvrons partout à préparer la désobéissance sociale contre tous les rackets électoraux de la marchandisation incessante ! Rassemblons-nous et organisons-nous contre les fabulations épidémiques du Coronavirus étatique qui a artificiellement voilé l’enrayement des manigances du capitalisme drogué et sénile afin d’empêcher que l’on voie justement que le processus d’exploitation mondiale ne parviendrait plus à pouvoir reproduire sa production… Non ! Nous ne voulons pas améliorer les institutions de la dictature démocratique de la loi du rendement, renouveler les classes dirigeantes de l’imposture généralisée ou moderniser le mode de production de la merde marchande,…

Nous voulons œuvrer à la révolte humaine – non point pour reprendre fictivement le contrôle de nos vies sur le terrain mystificateur des ateliers constituants de la gestion directe du temps-mercantile – mais pour balayer le calendrier de la monnaie irréversible et faire surgir la Belle Volupté des désirs humains émancipés, enfin capables de faire émerger la communauté de leur véritable satisfaction…

En dehors et contre les fourberies de la duperie votarde ! Récusons tous les crétinismes électoralistes ! À bas la tyrannie sanitaire de tous les mensonges du spectacle étatique de la crise finale du Capital !

Contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !

VIVE LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT, NI ÉTAT !

 

 

08:26 Publié dans Actualité | Tags : crise, sanitaire, élection, résistance, lutte | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

19/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

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Du soumis à l'injection à l'être debout, il y a plusieurs étapes.

Quand le lemming va t-il redevenir coq ? C'est là la question en train de se jouer et celle de notre survie.

 

A lire 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

 

La valeur d’échange n’a pu l’emporter sur la scène de l’histoire mondiale  qu’en tant que mandataire d’une valeur d’usage accaparée par la catégorie de la quantité et développant ainsi insensiblement le mouvement dictatorial de la forme-mercantile. C’est sa consécration  par la métamorphose de l’activité humaine ancestrale en travail-marchandise qui a alors créé les conditions de l’omnipotence de la domination autonome de la loi de la valeur lorsque la bourgeoisie propriétarienne eut été définitivement supplantée et absorbée par la classe capitaliste de la gestion autocratique et impersonnelle de la cybernétique du Capital. Enrégimentant toutes les expériences et pratiques humaines et acquérant de la sorte le pouvoir réifiant de l’exclusivité sur tous les moments de la vie réquisitionnée, la valeur d’échange a pu finir par gouverner le cérémonial de tous les usages. La dialectique domesticatoire de l’échange s’est confondue avec tous les usages envisageables en les subjuguant  dans le vaste enserrement du marché où l’homme se produit finalement comme simple objet-image du fétichisme des images-objets.

L’histoire de la valeur d’échange se montre là comme simple règne de la productivité de la quantité sur la valeur d’usage qui se termine d’ailleurs par sa propre auto-invalidation lorsque s’imaginant dépasser la loi de la valorisation, le Capital-représentation du crédit chimérique achoppe définitivement sur la folie de son automatisation technologique. Le mode de production capitaliste a certes cru dépasser la limite déterministe qui est posée par son auto- présupposition ; l’exploitation dont la mesure est le taux de plus-value trans-figuré en taux de profit – mais la crise actuelle de la finance du monde magnifiée en tyrannie sanitaire planétaire signale bien toute l’illusion  de l’oppression actuelle qui ne peut plus visiblement que travailler à son propre renversement…

Ainsi et malgré tous ses rêves, songes et chimères,  le spectacle de la domination réalisée du mode de production capitaliste n’a pu se soustraire aux contraintes du procès de production global de ses contradictions insurmontables telles que Marx les a très précisément appréhendées dans les Grundrisse et Le Capital puisqu’en devenant objectivation supérieure de toutes les  représentations du fétichisme de la marchandise, la crise cataclysmique de la valeur a très visiblement proclamé aujourd’hui que le devenir de la réification ne parvenait plus à réifier le devenir. En tentant vainement de se dérober à lui-même pour s’essayer à escamoter les inexorables impacts de la baisse du taux de profit, le Capital devient mode de production de la schizophrénie mégapolitaine de l’usine globale des fétiches mais s’il devient lui-même prisonnier de cette fétichisation  en se figurant qu’il n’aurait plus besoin de se rapporter à sa propre matérialité pour acquérir une réalité historique, évidemment il s’abuse là lui-même car c’est justement dans la fictivité techno-chimérique du crédit le plus éperdu que toute la réalité du vrai monde vient lui exploser au visage… Si le mode de production capitaliste est bien le résultat déterministe de l’activité globale de tous les êtres humains capitalisés, cela présume que la détermination du capitalisable qui rend justement possible la capitalisation puisse objectivement reproduire le mouvement du valorisable. La domination de la valeur pleinement réalisée est ce temps où le Capital comme être social total de la réification accomplie croit pouvoir s’échapper des impératifs irrépressibles que la loi de la baisse du taux de profit lui impose mais le  parachèvement de  la marchandise comme spectacle de la dernière société exprime bien et notoirement que le parachever c’est le parfaire mais que c’est surtout le mettre fin à… La crise mondiale de la valorisation de la domination réelle qui a rendu nécessaire l’idéologie sanitaire du bourrage de crâne de la terreur perpétuelle afin d’obscurcir les véritables raisons de la mise en jachère de toute l’organisation sociale du travail est ce moment très particulier qui permet de dé-couvrir pourquoi et comment la réalisation du despotisme généralisé de la chronologie du profit sur tous les êtres humains, est en train de faire survenir l’impossible reproduction de la monopolisation de la vie historique par l’argent pour cette raison que la représentation-réalité du temps rentable qui se voulait irréversible a vu sombrer la réalité-représentation qui s’escrimait à irréversibiliser la rentabilisation du temps…

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Le Gilet Jaune imprévu par la pensée universitaire spécialisée, pétrifiée, dédiée au formatage, le Gilet Jaunes inattendu et impossible pour le média de la propagande étatico-marchande est une invariance séculaire de la spécificité européenne.

La domination impérialiste de la temporalité de la production capitaliste s’est toujours voulue sans retour. Elle a donc toujours fantasmé qu’elle parviendrait à éliminer socialement le temps de la vie indocile du retour communiste. A la fin du siècle dernier le mythe du « Il y a eu de la radicalité prolétarienne, mais il n’y en aura plus »  a fait fureur  dans tous les cénacles et cercles du modernisme subjectiviste, de l’édition obéissante, du nombrilisme éclectique, de l’ignardise crasse et de l’angoisse désorientée… Faux révolutionnaires et vrais réactionnaires se sont ainsi retrouvés, avec allégresse ou abattement selon les cas,  en une Sainte-Alliance de l’immortalisation du Capital pour déclarer que toute vision réversible du temps était désormais proclamée impossible… Le temps immuable unifié qui est celui du marché mondial du spectacle de la marchandise est non seulement la norme de l’esprit borné par l’horizon unique et fermé qui en ressort mais encore la dimension où viennent s’agglomérer toutes les perceptions humaines de l’aliénation qui ne parvient pas à être dépassée… La domination réelle supérieure de la marchandise qui s’est consignée, après la défaite prolétaire de 1968, dans le gauchisme culturel atomistique du Capital a vu le spectacle de la loi de la valeur devenir l’organisation sociale partout propagée du diktat de la paralysie de l’histoire, du savoir et de la conscience en même temps que celui de la renonciation à toute critique radicale qui s’établirait sur la base révolutionnaire du devenir historique et de la connaissance du caractère immanquablement périssable du capitalisme…

C’est ainsi la fausse conscience de l’histoire qui fonde la croyance religieuse en l’immortalité de la marchandise et qui radote et divague sans discontinuer sans pouvoir saisir qu’elle n’est que l’ultime produit idéologique de ce conditionnement particulier par lequel le fétichisme de la marchandise postule l’expropriation généralisée des hommes de leur propre devenir historique et donc de toute conscience en mouvement de vérité. Et le fait majeur de la période qui vient, c’est expressément d’être – à l’inverse de l’idolâtrie du renoncement à l’histoire indisciplinable du trans-former inépuisable – ce tournant exceptionnel où l’oeuvre d’effondrement de la mythologie d’un temps soi-disant arrêté par le Capital vient briser – lui-même – devant nos yeux la fable de l’argent inextinguible… Par le retour anti-spectaculaire et fracassant du temps historique authentiquement réfractaire qui est en train de re-devenir possible à partir de la crise généralisée de 2018 telle qu’elle a explicitement dit ( par-delà les Gilets Jaunes stoppés mais indiquant toutefois leur propre dépassement à venir ) que le moment présent est déjà celui de l’auto-destruction commencé du milieu marchand, la dissolution générale qui a conduit ainsi la valeur d’échange à se pleinement consommer elle-même, l’auto-annulation de la plate monotonie immobile de la marchandise, désormais ostensiblement impuissante à toute modification et à toute reconstruction est totalement signalée vu que  toute l’histoire de la valeur d’échange peut être comprise ici comme l’histoire de la révélation de sa défaillance historique en tant que marche fatidique vers son auto-suppression…

06:57 Publié dans Actualité | Tags : crise, guerre, sanitaire, gilet, jaune, destruction, capitalisme, social | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

15/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

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La dialectique est ce dépassement immanent dans lequel la nature unilatérale et bornée des déterminations de l’entendement se pose comme ce qu’elle est, à savoir comme leur négation. La dialectique constitue par suite l’essence dynamique du devenir et elle est le principe par lequel seul un enchaînement et une nécessité immanentes viennent là produire le contenu du savoir accompli, de même qu’en lui et en général réside le haussement véritable, comme non extérieur et sur-éminent au fini.

Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques

La révolution …est la puissance directrice de l’histoire…

Marx, Engels, L’idéologie allemande

La bonne méthode, la seule conceptuellement correcte ne consiste pas à commencer par le réel et le concret qui constituent la condition préalable effective mais à s’élever de l’abstrait au concret… manière pour la pensée de s’approprier le concret, de le re-produire sous la forme d’un concret de pensée… Le concret est concret parce qu’il est la synthèse de multiples déterminations, donc unité de la diversité. C’est pourquoi il apparaît dans la pensée comme procès de synthèse, comme résultat, non comme point de départ, bien qu’il soit le véritable point de départ et par suite également le point de départ de la vue immédiate et de la représentation. La première démarche – celle qui part d’un concret pour le réduire à des abstractions simples sans pouvoir dépasser le niveau de rapports généraux – a réduit la plénitude de la représentation à une détermination abstraite; avec la seconde, les déterminations abstraites conduisent à la reproduction du concret par les véritables chemins du penser.

Marx, Introduction à la critique de l’économie politique

Si nous disons : en tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé, nous les ramenons par notre analyse à l’abstraction valeur, mais avant comme après elles ne possèdent qu’une seule forme, leur forme naturelle d’objets utiles. Il en est tout autrement dès qu’une marchandise est mise en rapport de valeur avec une autre marchandise. Dès ce moment son caractère de valeur ressort et s’affirme comme sa propriété inhérente qui détermine sa relation avec l’autre marchandise…

Marx, Le Capital, Livre Premier

Le véritable obstacle de la production capitaliste, c’est le Capital lui-même

Marx, Le Capital, Livre Troisième

La temporalité de la production capitaliste est le triomphe du temps-marchandise de l’in-distinction perpétuelle en tant que spectacle égalitariste d’une accumulation interminable d’étendues équivalentes. Cela exprime l’absolutisme de l’abstraction du temps irrévocable dont toutes les parcelles sont obligées d’aller fusionner sur le cadran des vastes horloges de l’irréversibilité démocratique en la seule égalité quantitative de la mesure marchande universellement échangeable. C’est dans le déterminisme historique de cette domination sociale du temps-marchandise de l’asservissement implacable que la temporalité sans retour de l’exploitation est devenue souverain péremptoire et que l’homme n’y est plus rien puisqu’il est tout au plus la simple carcasse des circonstances du fétichisme de la marchandise.  C’est alors le mouvement d’inversion de l’in-distinction générale, de la vie renversée et constamment retournée contre elle-même… Cela suscite bien entendu l’atmosphère étouffante de l’inamovible performance économique, morcelée en divisions et parcelles abstraitement égales et qui s’affichent ainsi sur la terre entière en tant que temps irréversible unifié du spectacle du marché mondial. L’accumulation des marchandises qui y sont produites en multitudes par l’exploitation de la prolétarisation de l’humanité pour le temps abstrait du marché formalise là l’horizon in-dépassable du libre espace de la totale réalisation du fétichisme de l’échange.

 La dialectique de la forme-marchandise est le procès d’universalisation de  l’humanité-objet dans l’équivalence mondialiste où chaque homme doit n’y pouvoir rencontrer les autres qu’en se soumettant à l’achat et à la vente de soi-même et simultanément de tout le monde, dans l’idéologie de la planète unifiée comme marché total soumis à l’impératif catégorique du quantitatif omni-présent. C’est la tyrannie du calcul démocratique de la  quantité amassée que le progrès des transactions développe sans fin, et cette évolution ne peut se manifester qu’en un spectacle d’inversion de la vie qui est devenue vivante sous la seule forme possible du fétichisme de la marchandise lequel a introduit la séparation généralisée de l’humanité d’avec sa propre existence. A partir de là et pour saisir le fondamental des déterminations du mouvement historique réel, il convient de toujours repartir à l’origine du mouvement des fondements réels du déterminisme de son histoire…

 Dans le mode historique de production de la domination capitaliste, le temps de travail du prolétaire se décompose en deux fractions aliénatoires inséparables : celle du temps de travail nécessaire et celle du temps de sur-travail. Le travail nécessaire est le travail que le prolétaire doit exécuter pour garantir la production et la reproduction de sa propre force de travail, c’est-à-dire le temps d’activité qu’il lui faut accomplir afin que puissent être satisfaits ses besoins indispensables et qu’il puisse ainsi se reconduire en tant que force de travail disponible.

Le sur-travail est quant à lui, le travail accompli au-delà du temps de travail nécessaire et donc effectué – sans être rétribué – pour le compte exclusif du mouvement d’extorsion de la plus-value et de la valorisation du Capital lequel ne se renchérit en valeur que parce qu’il achète justement la force de travail pour un temps toujours inférieur à celui de sa mise en œuvre effective. Suivant la théorie communiste de la valeur-travail propre à la récusation de la domestication marchande, le travail humain exploité y est la seule source de valeur d’échange nouvelle puisque le travail vivant prolétaire a, lui,  cette exclusive capacité d’engendrer et de transmettre plus de valeur qu’il ne lui en faut pour perdurer ; c’est le motif pour lequel la fabrication concrète de l’exploitation achète la force de travail afin par ce moyen d’accroître sans cesse la valeur du Capital. L’économie politique de la marchandise en tant qu’appropriation chosifiante des moyens de production achète ainsi la force de travail exploitée à une certaine valeur, toujours inférieure à la valeur du travail total que celle-ci effectuera. Le sur-travail est donc de la sorte du travail non payé,  arraché par le système de la détention capitaliste des moyens de production sous forme de temps de travail soustrait et par conséquent de produit détourné. La machine, elle, ne produit pas de valeur puisqu’elle ignore – en son substrat – la matière même du sur-travail car chaque seconde de son activité coûte de la dépense capitalistique inexorable et au terme de son usure elle a finalement et simplement transmis – aux marchandises dont elle a permis l’élaboration –  la valeur intégrale qu’elle contenait dès le début en tant que travail humain exploité coagulé en elle par le travail humain spolié qui a expressément rendu faisable sa réalisation.

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Le progrès capitaliste et la hausse de productivité idéalisée n'ont jamais supprimé l'exploitation. Ils en changent juste les lieux, les formes et l'ampleur.

A partir de là, le mouvement du Capital – comme synthèse dialectique – se déploie en deux dynamiques contradictoires : la première est celle du poser premier de la détermination de la production en tant que  partie investie en force de travail humaine à exploiter et l’autre est celle de l’op-posé second en tant que moyens de production machinique…  Cette première partie est dite forme variable du Capital en ce qu’elle grandit en valeur puisque la force de travail prolétaire est non seulement dépense, mais aussi formation de valeur nouvelle. L’autre partie représente le Capital dit constant en ce qu’elle ne varie pas parce qu’elle se limite à transmettre la valeur qu’elle contient au produit-marchandise fabriqué. Le rapport logique entre capital constant et variable, appelé composition organique du Capital, est dès lors constamment transformé par le devenir du mode de production capitaliste. A mesure que la domination réelle de la marchandise achève de s’étendre,  la part du capital variable tend –  en valeur – à diminuer en proportion de celle du capital constant. Conséquemment, les équipements technologiques et toute l’infrastructure cybernétique de la modernité capitalistique se répandent tandis que la fonction  de la force de travail ne cesse de relativement décliner. Cette métamorphose est d’une importance cardinale pour saisir le mouvement déterministe de la contradiction valorisation/dé-valorisation qui ressort historiquement de la rencontre entre le travail vivant présent des humains apprivoisés par la civilisation du profit et le travail mort passé des solidifications machiniques du travail automate figé qui en procède…

De la sorte, l’accroissement mécanique et robotique de la productivité accroît bien la masse du profit mais entraîne simultanément une baisse de son taux puisque ce dernier est déterminé par le rapport dialectique du profit au mouvement du capital total (en tant que conjugaison du constant et du variable vivifié par le premier)… L’augmentation de la proportion de capital constant abaisse d’autant la part du capital qui seul peut procurer la plus-value et est donc générateur de profit : le capital engagé en force de travail exploitable. Le capital investit relativement de plus en plus dans les moyens de production machinique, qui ne font que transmettre leur valeur au produit, et de moins en moins dans la force de travail humaine, qui seule pourtant peut produire de la valeur nouvelle. L’accroissement considérable de la productivité depuis l’émergence  de la domination réelle de la valeur en 1914 qui s’est accomplie en domination réelle supérieure à la fin du siècle dernier, n’a cessé de s’accompagner de rendements dé-croissants toujours plus grandissants au regard de l’ensemble des masses historiques de capital engagé. Si la baisse du taux de profit n’est qu’un mouvement dialectique tendanciel étant donné que des contre-effets peuvent éventuellement et momentanément entrer en scène, il va néanmoins de soi que – sur une longue période – le mouvement se vérifie comme effectivité du procès de caducité du Capital lui-même. Cela énonce le mode de production spécifique par lequel le rapport historique capitaliste travaille lui-même à sa propre in-faisabilité par le même mouvement par lequel il tente cependant de reconduire le travail de sa faisabilité. C’est pourquoi le mouvement qui voit  le développement de la productivité dans les conditions de la production capitaliste est d’abord du point de vue de la compréhension historique radicale,  le développement du mouvement qui voit cette productivité auto-dissoudre les conditions de sa propre auto-présupposition. Pour essayer de contrecarrer cette dynamique de la baisse du taux de profit, le Capital peut certes  tenter de la contrebalancer en s’évertuant à étendre sa masse mais ce faisant, il se sur-développe encore davantage en intensifiant toujours plus les forces productives et en entrant dès lors en opposition avec les limites objectives que la loi de la valeur impose au marché… Pour circuler sur le terrain du Capital, la production doit impérativement revêtir la forme-marchandise et trouver un débouché dans le cadre de la dynamique de l’achat et de la vente. En phase de domination formelle, ces conditions étaient classiquement  remplies par les mécanismes conventionnels du crédit, de la guerre et de la colonisation qui permettaient  de transmuter et de repousser les limites du marché. Mais, en période de domination réelle de la marchandise quand le partage impérialiste du marché mondial se voit pleinement consommé et que la composition organique du Capital – comme rapport entre le capital constant et le capital variable – voit le premier phagocyter progressivement l’ensemble des parcours historiques du second, toutes les anticipations de plus-value qui antérieurement pouvaient fonctionner selon les modalités d’un crédit ordinaire et retenu dans des crises de simple modernisation des dispositifs complexes de la valorisation expirent et invariablement s’interrompt le système des réaménagements supérieurs. On entre alors dans le temps crisique total du spectacle du chaos permanent qui par-delà les guerres et les endettements d’avant,  produit graduellement l’époque de cet après où tout s’inverse irrémissiblement et où le précédemment signale qu’il ne pourra plus jamais revenir car l’étendue de la saturation des marchés, l’exorbitante lourdeur de la baisse du taux de profit et l’extravagance de la dette rendent in-admissible la plausibilité même de la continuité capitaliste… C’est la décadence du Capital qui survenue en 1914 a terminé la saga de ses mythes, inventions et de ses reconfigurations lorsque la crise catastrophique du mode de production du crédit chimérique se manifesta en 2018 dans ce mouvement qui a abouti par l’entremise des taux négatifs, à la survenue de la paralysie universelle des forces de production de l’aliénation marchande spectaculairement travestie et maquillée par le théâtre étatique et policier des tromperies coronavirales…

06:55 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, mort, crise, covid, sanitaire, fin | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!