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30/05/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (9/x)

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Le Capitalisme est en crise et cet idéologie marchande mortifère n'aura aucune limite dans ses actes et dans ses cibles. La fable sanitaire nous montre chaque jour que le mensonge et l'injection n'épargnent ni l'enfant ni le vieillard sans défense, surtout s'il est pauvre. Notre gestion par la Terreur ne se limite pas au pseudo sanitaire, à la fable climatique, au terrorisme opportun. C'est aussi le retour obligatoire à la guerre, celle qui permet plus facilement de désigner un ennemi, un mal absolu, une parole divergente donc complotiste donc malade qu'il possible d'éradiquer plus ouvertement. En cliché des enfants de l'Ukraine armée et financée par les démocraties occidentales soumis à des camps paramilitaires d'endoctrinement ouverts plusieurs années avant le conflit en Ukraine.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

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Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

 

La consécration de l’économie du fétiche autonome doit être comprise comme étant en même temps son auto-anéantissement définitif. Au moment où la valeur d’usage découvre qu’elle dépend totalement de la valeur d’échange, la valeur d’échange, elle, confesse qu’en fait, elle est totalement dépendante des matérialités historiques de la valeur d’usage. Dans la crise actuelle de la baisse généralisée du taux de profit et sur le terrain d’une monumentale saturation des marchés, cette puissance de l’autonomisation de la valeur d’échange qui n’a cessé de croître jusqu’à paraître souverainement indestructible, nous montre surtout qu’elle est aussi en train de perdre sa puissance et qu’elle n’est donc pas impérissable puisque comme tout produit historique, c’est bien un procès dialectique de vie et de mort. La tendance historique à l’échappement de la forme-Capital propre à la cybernétique de la domination réalisée de la valeur signifie certes que la totalité de l’usage qui s’est universellement échangée contre la totalité de la représentation fétichiste abstraite a bien tenté d’ambitionner la vie éternelle mais comme l’histoire est l’histoire ; l’implication réciproque valeur d’usage <=> valeur d’échange ne peut se sortir  de l’inéluctabilité de sa mortalité historique même si son obsession à subsister lui fait croire le contraire…Le second terme de cette implication présuppose le premier et l’évolution historique de la valeur produit l’auto-invalidation du second quand justement il est au bout de son travail d’autonomisation du premier. En effet, auto-présupposition de la valeur d’usage et auto-présupposition de la valeur d’échange composent l’unité dialectique des matérialités historiques indissociables de la marchandise, ce qui veut dire que l’histoire des matérialités dialectiques de cette unité doit à la fois satisfaire l’une et l’autre afin de pouvoir faire circuler in vivo la matière-fétiche du marché. La loi de la baisse du taux de profit qui fonde la loi échangiste de la valeur n’est point le résultat intellectualiste d’une équation quantitative de laboratoire qui pourrait être effacée sur le tableau noir des écritures académiques de la simple recherche doctrinale des méditations fumeuses sur le cognoscible et l’impénétrable, c’est le mouvement même de la dialectique des forces productives du déterminisme de l’histoire qui fait que l’économie politique s’est justement renversée en critique de l’économie politique.

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Le faux omniprésent et la gestion par la peur, c'est aussi ça, un vaccin combiné covid19 / variole du singe déposé le 26 février....2020.  Mais dans les pays occidentaux la désinformation prend de nouvelles formes en urgence, les services de santé britanniques par exemple modifient les pages concernant la variole du singe. Avant maladie bénigne transmissible difficilement par rapports étroits, qui se guérissait facilement avec un simple antibiotique, maintenant maladie transmissible sans traitement sauf vaccin... Voir ici : The NHS just edited their Monkeypox page…to make it scarier 

 

À mesure que la valeur se réalise en domination réelle, elle devient de plus en plus formellement extérieure à l’acte productif qui d’une certaine façon lui échappe mais en réalité elle se fait de plus en plus réellement intériorité de l’acte productif tout entier tel qu’il est – lui-même –  consommé par le devenir de la féerie financière des débouchés solvables engorgés. Parce que le Capital passe par les différentes instances du déterminisme de sa phénoménologie :  capital-argent => capital-production => capital-marchandise, la valeur d’échange, dans le champ dialectique de l’hégémonie financière de la domination réelle peut atteindre un certain degré d’autonomie mais ce dernier est toujours l’expression de ce qui renvoie au réalisme bien tangible du niveau alors atteint par la contradiction plus-value relative <=> plus-value absolue qui renvoie à la contradiction travail mort <=> travail vivant qui répercute, elle-même,  le seuil historique de la composition organique mondiale ( C/V ) telle qu’elle extériorise le niveau d’assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ).

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L'Ukraine en marche vers l'Union Européenne et ses valeurs.

L’analyse critique du spectacle de la marchandise mondiale doit donc précisément satisfaire une double exigence. D’un côté, elle doit reconnaître toute l’importance des déterminations dialectiques de la valeur et positionner clairement le devenir du Capital par rapport à elle. Mais d’un autre côté, la compréhension radicale du mouvement réel ne se laisse pas non plus prendre au piège des discours que la valorisation tient sur elle-même quand elle dresse l’apologie de la sempiternelle autonomisation de la valeur en s’empressant d’oublier que la valeur autonomisable n’est possible précisément que par l’usage de plus en plus crisique de la valeur d’usage, c’est-à-dire des forces productives de l’aliénation, à commencer par le pouvoir productif le plus productif qui soit, celui des forces de travail exploitées du prolétariat. Bref, la valeur d’échange n’a pas d’autre histoire que celle des contradictions de la valeur d’usage telle que cette dernière, par la temporalité de ses contradictions, lui permet de situer les contradictions de sa propre temporalité. 

Finalement, oublier la puissance de l’auto-présupposition historique de la valeur d’usage et ne pas correctement appréhender le renversement des déterminations qu’opère le passage à la domination réelle du Capital, c’est encore une autre manière de demeurer prisonnier de toutes les mystifications spectaculaires du fétichisme de l’échange.  La théorie communiste ne peut dégager la perspective révolutionnaire de la crise terminale de l’équivalent général abstrait qu’à condition de mettre à jour les rapports dialectiques intimes unissant la logique de la valeur d’usage et celle de la valeur d’échange, la transformation qu’elles  subissent en 1914, en 1968 et en 2018 et donc la contradiction historique majeure que cela provoque entre mouvement de valorisation et mouvement de dé-valorisation  et à laquelle le communisme – comme Gemeinwesen du naturalisme achevé – vient mettre fin. C’est très justement  en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale que l’opposition dialectique de la valeur d’usage à la valeur d’échange se manifeste triadiquement par la crise finale de la domination réelle :

 – comme en soi nécessaire d’une reproduction élargie toujours plus intensive

– comme pour soi nécessaire négatif de la crise dernière de la démesure

– enfin comme pour soi revenu à soi nécessaire de la positivité de la révolution communiste

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Avec cette éducation qui tourne le dos à l'enseignement, aucune chance de voir le futur citoyen refuser le Pass, l'injection expérimentale ou se mettre porter un gilet jaune par solidarité humaine et sociale.

We're functioning automatic,  
And we are dancing mechanic
We are the robots
We are the robots
We are the robots
We are the robots

En 1881, dans ses Notes critiques sur Wagner, l’un de ses derniers textes, Marx précise que « la valeur d’usage remplit ( chez lui ) une  fonction bien autrement importante que dans l’économie traditionnelle ». Ce n’est pas là un hasard… Comme les Grundrisse le soulignent avec force ; la valeur en tant que mouvement d’elle-même est toujours une conséquence et jamais une cause. Dit autrement, il convient de remarquer que si l’échange totalitaire a bien conquis la totalité de la production depuis que la domination réelle de la valeur s’est faite équivalence générale fétichiste à l’ensemble des usages de la société, cela bien loin de renvoyer la valeur d’usage au rang de simple support marginal de la valorisation, lui a attribué une importance décisive. Ce que la gigantesque crise contemporaine du taux de profit nous remémore avec brio par l’entremise de la valeur d’usage qui vient là rappeler à l’ordre toutes les pulsions hystériques de la valeur d’échange qui précisément croyait pouvoir s’échapper hors du réel dans un monde automatique non-historique où justement l’histoire du négatif serait abolie … En vérité, avec la crise, la valeur d’usage remet à sa place la valeur d’échange en nous informant que l’histoire du Capital n’est pas un film de science fiction prestidigitationniste qui se conclurait par cette sanctification indélébile du spectacle marchand qui est devenue le totem et le tabou à la fois des clowns économistes de l’université officielle de l’argent et des derniers épiciers séniles de la décomposition gauchiste dépressive… Avec le déroulement du temps présent,  la valeur d’usage a pris là un rôle absolument central et qualitativement différent depuis l’entrée en domination réelle supérieure puisqu’elle se montre désormais et partout comme  le lieu essentiel qui, en dernière instance prouve que le monde de la marchandise ne peut absolument plus surmonter la contradiction fondamentale de la marchandisation du monde car l’échange de la valeur d’usage tend sans conteste à faire exploser l’usage de la valeur d’échange. Le Capital a beaucoup déliré ces dernières années sur sa capacité à s’échapper de lui-même mais derrière la crise du taux de profit et la saturation des marchés, ce qui travaille si mal caché par le mauvais spectacle de la tyrannie sanitaire de la mise en friches mondiale, c’est la crise de l’équivalent général abstrait en tant que tel qui nous déclare avec force  que l’autonomisation de la valeur d’échange ne peut plus fondamentalement s’autonomiser de l’échangisme de la valeur…


«Un grand projet civilisationnel»: Poutine veut une «Grande Eurasie».Poutine a appelé à un grand partenariat eurasien» qui permettra de tenir compte de «la diversité des modèles de développement, des cultures et des traditions de tous les peuples», a expliqué le dirigeant russe. «L’idée principale consiste à créer un espace commun de coopération équitable pour les organisations régionales», a-t-il poursuivi, et «changer l’architecture politique et économique», pour garantir «la stabilité et de la prospérité sur l’ensemble du continent» «Nous devons cesser de dépendre de l'approvisionnement de quoi que ce soit en provenance de l'Occident pour assurer le développement des industries critiques pour notre patrie. Nous ne compterons que sur nous-mêmes», expliquait le 23 mai le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 
La civilisation que souhaitent préserver Poutine et Lavrov n’est pas celle de Soros mais elle n'est pas une alternative non plus. Elle est une alternance au sein du capitalisme encouragée par une de ses factions. Le caractère multipolaire ou unipolaire du Capitalisme, reste le Capitalisme et avec la Russie ou la Chine, on est surtout dans des antériorités systémiques dont on sait aujourd'hui en France au Canada ou en Australie sur quelle inhumanité et quelles violences elles débouchent inévitablement quelques dizaines d'années plus tard. Pour les naïfs, on précisera que si Poutine est cent fois plus intelligent qu'un Macron ou un Biden, la PMA et la GPA existent déjà en Russie ce qui en dit long sur l'avenir. En outre, il ne faut pas oublier que l'Eurasisme est une doctrine qui sera toujours préférable pour Washington à un nouveau traité de Rapallo. 

Comme l’ont fort bien exprimé l’Idéologie allemande et le Manifeste Communiste tels qu’issus de la lutte de classe pratique du prolétariat lui-même ; les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde puisqu’elles ne sont que l’expression générale des conditions réelles d’une lutte de classes existante, d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux. En effet, le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes.

La théorie communiste n’est donc pas une œuvre intellectuelle personnelle de Charles Marx ou de Friedrich Engels… Ce n’est point un énorme chantier désordonné et incomplet de questionnements scolastiques bourré d’énigmes, de craintes énervées, de piétinements fantasques et de contrariétés interrogatives qui viendraient s’alimenter à l’angoisse errante du sujet pensant déboussolé qui tourne constamment autour de son triste nombril autocentré. C’est un territoire gigantesque de questionnements cohérents où l’esprit de l’homme critique cherche pour trouver, en finissant toujours par atteindre l’objet de sa quête parce que son ambition est méthode et qu’elle part du mouvement réel de l’histoire réelle universelle et non point des supputations individualistes du moi étriqué et affligé qui se cherche des compensations thérapeutiques qu’il ne dénichera d’ailleurs jamais… Contre tous les catalogues socio-démocrates et bolchéviques  de réponses capitalistes et policières toutes prêtes à l’emploi étatique, c’est l’auto-mouvement conscient d’une radicalité totale qui affirme la jouissance générique rieuse et qui vise à la liquidation jubilatoire de l’argent, du salariat et de l’État. Ce n’est évidemment pas à l’inverse mais sur le même territoire aliéné de crétinisme subjectiviste, une longue lamentation d’incertitudes dogmatiques qui se perdraient dans le patauger verbeux de la mystique du relativisme et de l’exiguïté empirique bégayant sans fin…Comprendre le surgissement anonyme et impersonnel du Manifeste Communiste en 1848, c’est saisir la dialectique réelle des luttes de classes qui l’a fait naître et que Marx et Engels ont simplement formalisée à l’écrit…  Être fidèle ainsi à la radicalité de classe maximaliste, c’est comprendre la joie impassible et énergique du logos récalcitrant de l’œuvre dialectique du groupe Marx-Engels en tant que le doute méthodologique objectif qui la traverse finit toujours par déboucher sur le savoir vérifié et re-vérifié et que ce dernier se situe bien sûr aux antipodes du doute pathologique nombriliste qui jamais ne trouve autre chose que la grotesque incontinence de sa logorrhée pleurnicharde et velléitaire..


 

Emmanuel Macron réélu, Blast a invité Olivier Berruyer du site Elucid. Un constat lucide, le régime est l'émanationde  20% des électeurs, essentiellement jeunes ou retraités donc non productifs, privilégiés socialement, aux réactions émotionnelles et largement égoïstes. L'opposition très majoritaire dans le pays depuis des dizaines d'années n'a aucune possibilité d'accès au pouvoir, démocratie marchande oblige. La crise du Capital s'accentuant et étant entrée en phase militaire va jeter de l'huile sur le feu par la destruction des catégories moyennes et la précarité croissante des catégories défavorisées. La reprise étant impossible, tou n'est plus qu'une question de temps avant l'explosion sociale et on doute que la répression pseudo sanitaire suffise encore longtemps à tenir la population. 

La théorie communiste se pose à l’inverse de tous les bricolages hétéroclites où l’on mélange en un brouet filandreux et cocasse, à côté de Marx, Engels, Varlin, Lefrançais, Luxemburg,  Liebknecht, Pannekoek ou Bordiga, deux ou trois notabilités grises de l’université capitaliste dissidente pour permettre aux besogneux tristes qui s’enquiquinent sans relâche,  de pondre des synthèses ouvertes d’insipidité distractive, des bibliothèques inoffensives, des renoncements affligés et d’obscènes capitulations mal camouflées…

Comme manifestation déterministe des luttes de classe réellement existantes du prolétariat vers son auto-abolition, l’œuvre du groupe Marx-Engels, comme point de substantialisation dynamique de la ligue des communistes, définit une conception révolutionnaire du monde qui combat toujours pour ouvrir des chemins de connaissances nouvelles et qui ne déteste rien autant que la pétrification dans des formes rigides, narcissico-sectaires et stérilement récitatives. À ce titre, la pensée révolutionnaire a su apprendre qu’elle ne pouvait récuser la domestication sous des formes domesticatoires qui conservent, prolongent et modernisent l’enfermement dans la conscience fausse arrogante et soumise . Toutefois, cette lutte de longue durée et de difficile effort dialectique permanent perdrait sa liaison d’intelligence avec la future reprise des luttes de classe prolétarienne si, au lieu d’en poursuivre l’enseignement d’invariance des acquis méthodologiques de la compréhension de la crise finale du Capital porteuse de l’auto-négation prolétarienne, on acceptait l’idée banale, facile et à la mode que le savoir doit être en continuelle élaboration historique, ouverte aux quatre vents de toutes les insipidités et ignardises contemporaines de la marchandise et qu’il se modifierait ainsi avec le cours et la leçon des événements mensongers les plus récents. C’est là, la justification invariable de toutes les déloyautés, perfidies, désertions et scélératesses dont les expériences contre-révolutionnaires se sont accumulées ainsi donc que de toutes les défaites de la révolution dont elles étaient le minable écho. La théorie communiste elle-même ne peut être un mouvement de savoir que l’on s’amuse à reformer et déformer quotidiennement par le biais de la névrose des apports nouveaux ; pauvres, misérables et incultivés rapiècements, traficotages, raccommodages et amendements. Le principe de l’invariance historique de la théorie qui rend compte de la tâche incontournable du prolétariat révolutionnaire depuis ses formulations les plus originelles ( la constante perspective de l’abolition de l’argent et de l’Etat à partir de la crise historique de la valeur ) s’applique évidemment à toutes les grandes périodes historiques, en contradiction avec cette idée creuse et vaniteuse suivant laquelle chaque génération, à chaque saison de la mode intellectuelle du rafraîchir maladif, serait meilleure que la précédente, de même qu’au minable et stupide cliché obligatoire de la marche incessante du progrès de la marchandise ou de son éventuelle immortalité et autres lubies publicitaires dont bien peu parmi ceux qui se décorent du titre d’héritiers de Marx sont vraiment indemnes. C’est d’autre part une absurdité extravagante que cette occupation de l’enrichir creux soit proposée par des atomes déphasés, groupuscules aux effectifs dérisoires et à l’éclectisme miteux et pire encore, accomplie au moyen d’une libre discussion infestée de péri et de para-universitarisme singeant à l’échelle lilliputienne le parlementarisme du Capital et la fameuse confrontation des opinions individuelles déplorables, ce qui n’est pas une recette bien nouvelle mais une vieille stupidité traditionnelle de la contre-révolution.

La théorie révolutionnaire est ennemie de toute idéologie qui nie la crise terminale du spectacle de la marchandise et elle sait qu’elle l’est parce que cette idéologie d’où qu’elle parte et où qu’elle aille, est essentiellement un lieu d’aliénation misérable qui reproduit simplement la misère de l’aliénation générale.

15:45 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, guerre, sanitaire, ukraine, peur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

16/05/2022

Guerre biologique et numérique permanente

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Soyons clair, il ne s'agit pas d'être pro russe ou pro américain mais de constater, encore une fois, que nous trouvons d'un coté des gens qui mentent en permanence sur tous les sujets depuis longtemps (souvenons nous des armes de destruction massives brandies par Colin Powell ou des bébés koweitiens jetés hors de couveuses inventées et aussi de Timișoara mais la liste serait trop longue !) et en face d'un pays dont les déclarations et les documents sont rejetés avant toute enquête. Doit-on valider ça ?

Vendredi 13 mai 2022, la Fédération de Russie a apporté de nouveaux éléments au Conseil de sécurité de l'ONU en liaison avec les programmes de recherche militaire des Etats-Unis en Ukraine.

Selon la Russie, il est question d'expériences biologiques menées à leur insu sur des malades mentaux ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streletchyé, région de Kharkov) et sur l’utilisation délibérée d’un agent tuberculeux pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk).

La principale catégorie de sujets aurait été un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique. En janvier 2022, les ressortissants étrangers qui menaient les expériences auraient été évacués d’urgence et le matériel et les médicaments utilisés et auraient été transportés en Ukraine occidentale.

Les spécialistes du ministère russe de la Défense ont examiné deux biolaboratoires à Marioupol, utilisé par les Américains comme un centre régional de collecte et de certification des agents pathogènes du choléra. Ces activités ont été menées depuis 2014. Selon les documents trouvés, des travaux sur les agents pathogènes de la tularémie, de l’anthrax et d’autres maladies ont également été effectués dans la ville. L’étude des matériaux révélés est toujours en cours.

Les documents saisis attestent selon la Russie que quatre géants de la pharmacie, les laboratoires Pfizer, Moderna, Merck et Gilead, participaient à ces expériences.

Intervenant en duplex vidéo, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé du désarmement, Thomas Markram ne pouvait elle-même s’en saisir. et a appelé les participants à résoudre pacifiquement ce problème en utilisant les procédures des articles V et VI (Chaptitre VI : Règlement pacifique des différends) de la Charte.

Avant toute enquête sur ces éléments nouveaux, les ambassadeurs des pays membres de l’Otan ont tous nié les accusations russes et dénoncé de la désinformation.

L’ambassadeur chinois Dai Bing a déclaré que ces éléments effrayants devraient au contraire soulever l’inquiétude de toute la communauté internationale. Une remarque ayant fait l'objet de censure soudaine dans de nombreux médias occidentaux (voir illustration) et "Ukraine friendly".

Selon la presse US, le programme de recherche militaire biologique du Pentagone a été organisé en Ukraine par la société Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP) créée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry, il est l'héritier milliardaire de la fortune de l'entreprise alimentaire familiale Heinz. Il a mis fin à sa relation de travail avec Hunter Biden, après que Biden a pris un poste au conseil d'administration de Burisma Holdings (une société ukrainienne de gaz de fracturation hydraulique), qui appartenait par l'oligarque ukrainien Mykola Zlochevsky, l'ancien ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles. Il a siégé au conseil d'administration de la Navy SEAL Foundation. Il est aussi un ancien membre du Council on Foreign Relations).

Les accusations russes sont donc niée par la majorité des médias proches de l'administration Biden USnews, Associated Press mais aussi par des médias d'état étranger comme la BBC.

Mais elles trouvent un écho dans les médias républicains (comme Fox News), accusés pour cela de complotisme et chez des chercheurs indépendants.

Pressés par les questions les représentants américains finissent par admettre l'existence de laboratoires et une présence occidentale. Mais les laboratoires sont détenus et exploités par l'Ukraine, et le travail n'est pas secret. Cela fait partie d'une initiative appelée "Programme de réduction des menaces biologiques", qui vise à réduire la probabilité d'épidémies mortelles, qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme.

"Les laboratoires ne sont pas secrets", déclare ainsi Filippa Lentzos, maître de conférences en sciences et sécurité internationale au King's College de Londres.

De son coté, Donald Trump Jr a déclaré que les théories du complot autour des laboratoires se sont avérées être un "fait" dans un tweet adressé à ses 7,3 millions de followers.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré jeudi qu'elle avait demandé à l'Ukraine de détruire tout échantillon qui pourrait constituer une menace s'il était libéré, intentionnellement ou accidentellement.

Une démarche plutôt curieuse quand on sait que l'aide américaine de démantèlement a... 30 ans d'âge.

Ce ne serait toujours pas fait ?

07:26 Publié dans Actualité | Tags : guerre, biologique, médiatique, propagande | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

10/05/2022

Discours du Jour de la Victoire

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Le 9 mai, le Président russe délivrait un discours bien dérangeant pour les grands médias occidentaux car pas récupérable. A la fois leçon d'histoire contre leur désinformation fermant les yeux sur la collaboration d'Ukrainiens aujourd'hui réhabilités par la junte de Kiev mias aussi analyse disant qu'on peut parler au citoyen comme à un être capable de compréhension. Il ne s'agit pas ici d'être en marche au pas de l'oie pour l'Oncle Sam, en détruisant son pays, mais bien de le protéger dans la continuité directe de la lutte d'autrefois. On notera, à ce sujet, comment les résistants d'hier, occidentaux et même américains, sont salués car ils ne sont pas confondus avec leurs fausses élites contemporaines qui les trahissent par intérêt privé. La presse néerlandaise nous apprend en passant que la fortune du saltimbanque Zelensky s'élèverait désormais à 850 millions de dollar, un pacte, ça rapporte et ça permet même de faire un second mandat.

 

Président de la Russie - Commandant suprême des Forces armées de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a assisté au défilé militaire pour marquer le 77e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945.

Vladimir Poutine : Chers citoyens russes !

Chers vétérans !

Camarades soldats et matelots, sergents et contremaîtres, aspirants et enseignes !

Camarades officiers, généraux et amiraux !

Je vous félicite pour le Grand Jour de la Victoire!

La défense de la Patrie, au moment où son sort se décidait, a toujours été sacrée. Avec de tels sentiments de patriotisme authentique, la milice de Minine et de Pojarski s'est levée pour la patrie, a attaqué le champ de Borodino, a combattu l'ennemi près de Moscou et de Leningrad, de Kiev et de Minsk, de Stalingrad et de Koursk, de Sébastopol et de Kharkov.

Alors maintenant, ces jours-ci, vous vous battez pour notre peuple dans le Donbass. Pour la sécurité de notre patrie - la Russie.

Le 9 mai 1945 est à jamais inscrit dans l'histoire du monde comme un triomphe de notre peuple soviétique uni, son unité et sa puissance spirituelle, un exploit sans précédent à l'avant et à l'arrière.

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Le Jour de la Victoire est proche et cher à chacun de nous. Il n'y a pas de famille en Russie qui n'ait été brûlée par la Grande Guerre patriotique. Sa mémoire ne s'efface jamais. Ce jour-là, dans le flot sans fin du "Régiment immortel" - enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants des héros de la Grande Guerre patriotique. Ils portent des photographies de leurs proches, des soldats tombés qui sont restés éternellement jeunes et des vétérans qui nous ont déjà quittés.

Nous sommes fiers de la génération invaincue et vaillante des vainqueurs, que nous sommes leurs héritiers, et il est de notre devoir de garder la mémoire de ceux qui ont écrasé le nazisme, qui nous ont légué d'être vigilants et de tout faire pour que l'horreur d'une guerre mondiale ne se reproduise plus.

Et donc, malgré tous les désaccords dans les relations internationales, la Russie a toujours prôné la création d'un système de sécurité égale et indivisible, un système qui est vital pour l'ensemble de la communauté mondiale.

En décembre dernier, nous avons proposé de conclure un accord sur les garanties de sécurité. La Russie a appelé l'Occident à un dialogue honnête, à la recherche de solutions de compromis raisonnables, à la prise en compte des intérêts de chacun. En vain. Les pays de l'OTAN n'ont pas voulu nous entendre, ce qui veut dire qu'en fait ils avaient des plans complètement différents. Et nous l'avons vu.

Ouvertement, des préparatifs étaient en cours pour une autre opération punitive dans le Donbass, pour une invasion de nos terres historiques, y compris la Crimée. A Kiev, ils ont annoncé l'acquisition possible d'armes nucléaires. Le bloc de l'OTAN a commencé le développement militaire actif des territoires qui nous sont adjacents.

Ainsi, une menace absolument inacceptable pour nous a été systématiquement créée, d'ailleurs, directement à nos frontières. Tout indiquait qu'un affrontement avec les néo-nazis, Bandera, sur qui les États-Unis et leurs jeunes partenaires misaient, serait inévitable.

Je le répète, nous avons vu comment l'infrastructure militaire se développe, comment des centaines de conseillers étrangers ont commencé à travailler, il y a eu des livraisons régulières des armes les plus modernes des pays de l'OTAN. Le danger grandissait chaque jour.

La Russie a repoussé préventivement l'agression. C'était une décision forcée, opportune et seulement correcte. La décision d'un pays souverain, fort et indépendant.

Les États-Unis d'Amérique, surtout après l'effondrement de l'Union soviétique, ont commencé à parler de son exclusivité, humiliant ainsi non seulement le monde entier, mais aussi ses satellites, qui doivent faire semblant de ne rien remarquer et tout avaler docilement.

Mais nous sommes un pays différent. La Russie a un caractère différent. Nous n'abandonnerons jamais l'amour de la Patrie, la foi et les valeurs traditionnelles, les coutumes de nos ancêtres, le respect de tous les peuples et de toutes les cultures.

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Et en Occident, ces valeurs millénaires, apparemment, ont décidé de s'annuler. Une telle dégradation morale est devenue la base de falsifications cyniques de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, incitant à la russophobie, louant les traîtres, se moquant de la mémoire de leurs victimes, effaçant le courage de ceux qui ont remporté et subi la Victoire.

Nous savons que les vétérans américains qui voulaient venir au défilé à Moscou ont été effectivement interdits de le faire. Mais je veux qu'ils sachent que nous sommes fiers de vos exploits, de votre contribution à la Victoire commune.

Nous rendons hommage à tous les soldats des armées alliées - américains, britanniques, français - participants à la Résistance, braves soldats et partisans de la Chine - tous ceux qui ont vaincu le nazisme et le militarisme.

Chers camarades !

Aujourd'hui, les miliciens du Donbass, ainsi que les combattants de l'armée russe, se battent sur leur propre terre, où les combattants de Svyatoslav et Vladimir Monomakh, les soldats de Rumyantsev et Potemkin, Suvorov et Brusilov, ont combattu l'ennemi, où les héros de la Grande Guerre patriotique - Nikolai Vatutin, Sidor Kovpak, Lyudmila Pavlichenko se sont battus jusqu'à la mort.

Je m'adresse maintenant à nos forces armées et à la milice du Donbass. Vous vous battez pour la Patrie, pour son avenir, afin que personne n'oublie les leçons de la Seconde Guerre mondiale. Pour qu'il n'y ait pas de place dans le monde pour les bourreaux, les punisseurs et les nazis.

Aujourd'hui, nous nous inclinons devant la mémoire bénie de tous ceux dont la vie a été prise par la Grande Guerre patriotique, devant la mémoire des fils, filles, pères, mères, grands-pères, maris, épouses, frères, sœurs, parents, amis.

Inclinons la tête devant la mémoire des martyrs d'Odessa, brûlés vifs à la Maison des syndicats en mai 2014. Devant la mémoire des vieillards, des femmes et des enfants du Donbass, des civils morts sous les bombardements impitoyables, des frappes barbares des néo-nazis. Nous inclinons la tête devant nos compagnons d'armes, qui sont morts de la mort des braves dans une juste bataille - pour la Russie.

Une minute de silence est annoncée.

(Moment de silence.)


Concert et feu d'artifice en l'honneur du Jour de la Victoire auprès de la cathédrale principale des Forces armées russes

La mort de chacun de nos soldats et officiers est un chagrin pour nous tous et une perte irréparable pour nos proches et nos amis. L'État, les régions, les entreprises, les organismes publics feront tout pour prendre soin de ces familles et les aider. Nous apporterons un soutien particulier aux enfants des camarades morts et blessés. Le décret présidentiel à ce sujet a été signé aujourd'hui.

Je souhaite un prompt rétablissement aux soldats et officiers blessés. Et je remercie les médecins, les ambulanciers paramédicaux, les infirmières, le personnel médical des hôpitaux militaires pour leur travail désintéressé. Un salut bas à vous pour avoir combattu pour chaque vie - souvent sous le feu, en première ligne, sans vous épargner.

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Chers camarades !

Maintenant ici, sur la Place Rouge, des soldats et des officiers de nombreuses régions de notre vaste Patrie se tiennent côte à côte, y compris ceux qui sont arrivés directement du Donbass, directement de la zone de combat.

Nous nous souvenons comment les ennemis de la Russie ont essayé d'utiliser des bandes de terroristes internationaux contre nous, ont essayé de semer l'inimitié nationale et religieuse afin de nous affaiblir et de nous diviser de l'intérieur. Rien n'a réussi.

Hurrah !

 

 

07:32 Publié dans Actualité | Tags : poutine, 9mai, discours, russie, ukraine, guerre, vétérans, nazisme, mémoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

28/02/2022

Russie : La menace fantôme

bataillon ukrainien affichant ses valeurs.jpeg

Après des dizaines d'années de violations du droit international par l'OTAN, après 8 ans de terrorisme et de persécutions de civils, la Russie s'est décidé à dire stop et pas seulement par les mots mais par les actes, sur le terrain. Doit-on être surpris de voir en face surgir chez les fameuses démocraties éthiques pourtant toutes en faillite des financements et des livraisons d'armes pour la junte arrivée au pouvoir en Ukraine par le coup d'état, la terreur dans la rue et le meurtre, un équipement qui ira donc à des bataillons se réclamant du pire extémisme et célébrant le nazisme mais qui ira aussi à des ex-combattants de Daesh. Les Français ayant des parents tombés à cause du nazisme ou des attentats islamistes apprécieront certainement cet engagement qui en dit long sur la farce de l'antifascisme et de la lutte contre l'extrême droite qui sort du chapeau à chaque élection. En cliché, le bataillon ukrainien Azov, de la Garde Nationale, affichant ses valeurs donc compatibles avec les valeurs des démocraties occidentales qui lui fourniront un équipement payé par le contribuable européen. 

 

31 décembre 2021 Macron annonce "des semaines difficiles". "Des décisions dont on parlait depuis des décennies seront prises qui changeront la vie".

Bill Gates : "2022 ? Nous n'aurons pas pas à nous soucier du Covid mais d'autre chose". (31/12/2021).

 

Petit retour au réel. Octobre 2021 Victoria Nuland, Sous-secrétaire d'État pour les Affaires politiques des États-Unis, de passage à Moscou menace de détruire l'économie russe et exige la démission du Président Poutine.

Le 4 février 2014, l’enregistrement d'un appel téléphonique datant du 28 janvier 2014 entre Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt, ambassadeur des États-Unis en Ukraine, est publié sur Youtube, la diffusion de la conversation téléphonique a provoqué un scandale en raison du langage employé « And, you know… Fuck the EU »

Décembre 2021 la Russie fait parvenir aux Etats-Unis une proposition de traité garantissant la paix et la sécurité demandant simplement à ces derniers le respect du droit international soit de la Charte des nations unies complétée en avril 1955 par la résolution de Bandung.

Il s'agit d'obtenir le retrait des troupes de l'OTAN des pays d'Europe centrale et orientale, extension militaire à l'Est violant le Traité de Postdam d'août 1945 pourtant confirmé par les signatures ultérieures des 57 états de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (novembre 1999 Déclaration du Sommet d'Istanbul et signature de la Charte de sécurité européenne puis en 2010 la Déclaration Commémorative d'Astana "Vers une Communauté de Sécurité").

Il s'agit aussi d'obtenir le départ d'arme nucléaires en Europe de l'Ouest dans des pays (Italie, Pays Bas) qui n'en sont pas producteurs, autre violation du droit international.

A cette réalité du droit, les Etats-Unis et leur outil l'OTAN opposent leur volonté de décider des règles pour tous.

Défendre le droit international n'est pas la même chose que défendre la simple opinion de la minoritaire communauté internationale, pseudonyme de la communauté marchande des partenaires complices de l'OTAN et de ses filiales. 


C'est même le contraire.


Ce n'est pas la Russie qui a détruit l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, la Libye, le Panama, la Yougoslavie depuis 30 ans.
Ce n'est pas la Russie qui stocke illégalement des armes nucléaires en Italie et aux Pays Bas.
Ce n'est pas elle qui nous fait la guerre. 

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré ce 27 février que les médias RT et Sputnik allaient être bannis de l'Union européenne. Telegram est aussi menacé dans plusieurs pays et en particulier en Allemagne. La Démocratie marchande en phase de crise économique sans retour possible est incompatible avec la liberté d'expression ni le pluralisme. Peut-être parce qu'elle nous ment tout le temps et sur tous les sujets et qu'il est urgent de nous imposer de nouvelles fables. Il faut dire que la résistance au dogme au covidiste profite des médias alternatifs ou du Net pour diffuser une information bannies des grands médias vivant de la publicité et/ou de la subvention étatique. C'est d'ailleurs une avalanche de vidéos des reportages de guerre bidonnés et anti-Russie qui est visible partout et dit tout sur le spectacle menteur qu'on veut nous vendre. Procurez vous un VPN en urgence si ce n'est pas déjà fait et connectez vous à partir d'une zone plus libre (provisoirement), comme la Suisse. En cliché, Discord qui va aussi renforcer sa censure. Comme par hasard tout cela tombe juste avant des présidentielles en France qui ce 28 février ne verront pourtant aucun candidat d'opposition pouvoir se présenter.

Ce sont par contre les coupables de ces actes qui prétendent en notre nom, contre le droit international bafoué, sanctionner la Russie pour sa défense de populations ayant majoritairement la nationalité russe (on se garde bien de le dire) et subissant le terrorisme et les bombardements depuis 8 ans en raison de leurs violations de ce droit.

Les provocations terroristes contre le Donetsk et la Russie ne sont pas des hasards, elles ont été planifiées afin d'obtenir la réponse défensive russe autorisant le renouvellement des sanctions et la fin de NordStream2.

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Le recours par le gouvernement français à McKinsey cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre la Covid-19 suscite la polémique, coûtant des millions d'euros au contribuable pour un résultat peu probant. Un rapport de la Cour des comptes de 2018 prévenait pourtant déjà que « en matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques ». Le laisser-passer dit sanitaire a été instauré sur les conseils de McKinsey, comme dans tous les pays ayant eu recours à ses services. Le 19 janvier 2022, un juge fédéral autorise des poursuites contre des associés-dirigeants de McKinsey pour violation de la loi anti-criminalité RICO ("Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act") .



Nous constatons dans ce cadre que la classe politique est intégralement entrée en collaboration active avec Washington ce qui est naturel après sa validation des précédentes fables climatiques et Covid.
Voter sera donc demain ouvertement légitimer ce système servant des intérêts étrangers et purement marchands.

Dans une interview sur la station Europe 1, Jean-Louis Bourlanges, député et président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, a affirmé s'attendre à des mouvements» de population dont il est difficile d'estimer l'ampleur. Mais, selon cet élu, les Ukrainiens qui s'apprêtent à quitter leur pays seront pour l'essentiel des intellectuels et apporteront aux pays d'accueil une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit. Quel aveu ! Quant aux intellectuels, des trottoirs de Hambourg à ceux de Cannes ou de Prague, on sait de quoi il s'agit en réalité.

Le Grand Remplacement annoncé en son temps par Marx consiste à remplacé un autochtone par un migrant qui ne sera jamais solidaire des combats sociaux, ne portera aucun Gilet Jaune et ne sera pas plus antiPass ou antiVax. C'est aussi le moyen de faire baisser les salaires et augmenter le chômage donc de précarisé donc de prévenir les révoltes humaines et sociales.

 

La guerre de la Démocratie du Capitalisme en crise

n'est pas en priorité contre la Russie

Elle est contre nous

 

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Pour découvrir le twerk du Président ukrainien Zelensky en latex et talons aiguilles pour lequel on vous demandera peut-être bientôt de mourir (pour l'instant on s'en prend juste à vos impôts) cliquez ici.

 

Discours du Président russe Poutine absent du sens de la déontologie des grands médias éthiques occidentaux mais qui permet de comprendre 

 

Allocution du président de la Fédération de Russie

24 février 2022

Moscou, Kremlin

 

Chers citoyens russes, chers amis,

Aujourd’hui, il me semble nécessaire de revenir sur les événements tragiques qui se déroulent dans le Donbass et sur les questions clés liées à la sécurité de la Russie.

Je vais commencer par ce que j’ai dit dans mon discours du 21 février de cette année. Je me réfère à ce qui nous préoccupe particulièrement, à savoir les menaces fondamentales que font peser sur notre pays de manière démesurée et arrogante, pas à pas, année après année, les hommes politiques occidentaux irresponsables. Il s’agit de l’expansion de l’OTAN vers l’est, du fait que ses infrastructures militaires s’approchent des frontières de la Russie.

On sait très bien que depuis 30 ans nous nous efforçons avec persistance et patience de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes de sécurité, égale et indivisible, en Europe. En réponse à nos propositions, ça n’a toujours été que soit des tromperies et des mensonges cyniques, ou bien des tentatives de pression et de chantage, alors que l’Alliance atlantique, malgré toutes nos protestations et préoccupations, ne cesse de s’élargir. La machine de guerre est en marche et, je le répète, elle s’approche très près de nos frontières.

Pourquoi tout cela arrive-t-il ? Pourquoi cette attitude arrogante consistant à parler dans l’optique de sa propre exclusivité, infaillibilité et permissivité ? D’où vient cette attitude indifférente et dédaigneuse à l’égard de nos intérêts et de nos demandes absolument légitimes ?

La réponse est claire, tout est clair et évident. L’Union soviétique s’est affaiblie à la fin des années 1980, puis elle s’est effondrée. Tout ce qui s’est passé à l’époque est une bonne leçon pour nous aujourd’hui ; cela a mis en exergue que la paralysie du pouvoir et de la volonté est le premier pas vers la dégradation complète et l’oubli. Dès que nous avons perdu notre confiance en nous-mêmes un certain temps, l’équilibre des pouvoirs dans le monde a été rompu.

Cela a conduit à une situation où les traités et accords existants ne sont plus réellement en vigueur. La persuasion et les demandes n’ont aucun effet. Tout ce qui ne convient pas au détenteur de l’hégémonie, aux grands de ce monde, est qualifié d’archaïque, obsolète et inutile. Et inversement : tout ce qui leur semble avantageux est présenté comme la vérité ultime, est imposé à tout prix, de manière insolente, par tous les moyens. Сeux qui ne sont pas d’accord finissent à genoux.

Ce dont je parle maintenant ne concerne pas seulement la Russie et nous ne sommes pas les seuls à être préoccupés par cela. Il s’agit de l’ensemble du système des relations internationales, et parfois même les alliés des États-Unis eux-mêmes. Après l’effondrement de l’URSS, le monde a été, de fait, remodelé, et les normes établies du droit international, dont les principales, fondamentales, ont été adoptées à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont largement consolidé ses résultats, ont commencé à gêner ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide.

Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales, dans les règles pour les organiser, il était nécessaire de prendre en compte les changements de la situation dans le monde et de l’équilibre même des forces. Mais cela aurait dû être fait de manière professionnelle, progressivement, avec patience, en prenant en compte et en respectant les intérêts de tous les pays et en pleine conscience de leur responsabilité. Mais non : en raison de l’euphorie due à la supériorité absolue, d’une sorte de forme moderne d’absolutisme, et dans le contexte d’un faible niveau de culture générale et de fatuité de ceux qui ont préparé, pris et promu des décisions qui étaient rentables uniquement pour eux-mêmes, la situation a pris une tournure différente.

Voici des exemples tout trouvés. Tout d’abord, sans aucune autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont mené une opération militaire sanglante contre Belgrade, ils ont utilisé des avions, des missiles en plein cœur de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements continus sur des villes pacifiques, sur des infrastructures vitales. Il est nécessaire de rappeler ces faits car certains collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et quand nous en parlons, ils préfèrent faire référence non pas aux normes du droit international mais aux circonstances qu’ils interprètent comme ils l’estiment nécessaire.

Puis est venu le tour de l’Irak, de la Libye, de la Syrie. L’utilisation illégitime de la force militaire contre la Libye, la dénaturation de toutes les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question libyenne ont conduit à la destruction complète de l’État, au fait qu’un énorme foyer de terrorisme international est apparu, au fait que le pays s’est trouvé plongé dans une catastrophe humanitaire, dans l’abîme de la guerre civile, qui a duré plusieurs années et se poursuit encore. La tragédie, à laquelle des centaines de milliers, des millions de personnes ont été condamnées, non seulement en Libye, mais dans toute cette région, a provoqué un exode migratoire massif de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe.

Un sort similaire a été réservé à la Syrie. Les opérations militaires de la coalition occidentale sur le territoire de ce pays sans le consentement du gouvernement syrien et sans la sanction du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont rien d’autre qu’une agression, une intervention.

Cependant, l’invasion de l’Irak, qui n’avait aucun fondement juridique non plus, occupe une place particulière. Comme prétexte, ils ont choisi les prétendues informations fiables dont auraient disposé les États-Unis sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Pour preuve, le secrétaire d’État américain agitait publiquement, devant le monde entier, un tube rempli de poudre blanche, assurant tout le monde qu’il s’agissait d’une arme chimique en cours de développement en Irak. Et puis il s’est avéré que tout cela était une manipulation, du bluff : il n’y avait pas d’armes chimiques en Irak. C’est incroyable, surprenant, mais le fait est là. Il y a eu des mensonges au plus haut niveau étatique et du haut de la tribune de l’ONU. Et en conséquence de cela, il y a eu des sacrifices énormes, des destructions, une progression incroyable de terrorisme.

En fait, on a l’impression que pratiquement partout, dans de nombreuses régions dans le monde, là où l’Occident vient mettre en place son ordre, cela se termine en blessures sanglantes qui ne cicatrisent pas, en plaies que sont le terrorisme international et l’extrémisme. Tout ce que j’ai évoqué en est l’exemple le plus flagrant, mais ce n’est en aucun cas le seul exemple du mépris du droit international.

S’ajoutent à cela les promesses faites à notre pays de ne pas étendre l’OTAN d’un pouce vers l’est. Je le répète : ils ont menti ou, en termes populaires, ils nous ont tout simplement arnaqués. Oui, on entend souvent dire que la politique est quelque chose de sale. Peut-être. Mais quand même pas à ce niveau-là ! Après tout, un tel comportement de tricheur contredit non seulement les principes des relations internationales, mais surtout les normes de moralité et d’éthique généralement reconnues. Où sont la justice et la vérité ici ? Ce ne sont que des mensonges et de l’hypocrisie.

Par ailleurs, des hommes politiques, des politologues et des journalistes américains eux-mêmes écrivent et parlent du fait qu’un véritable « empire du mensonge » a été créé aux États-Unis ces dernières années. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela, c’est ainsi. Mais il ne faut pas jouer les modestes : les États-Unis restent un grand pays, une puissance avec un rôle moteur. Tous leurs satellites non seulement leur donnent raison, avec résignation et humilité ils se joignent à leur rhétorique pour n’importe quelle raison, mais ils copient également leur comportement, acceptent avec enthousiasme les règles proposées. Par conséquent nous avons toutes les raisons d’affirmer avec certitude que l’ensemble de ce qu’on appelle le bloc occidental, formé par les États-Unis à leur image, est dans son ensemble cet « empire du mensonge ».

Quant à notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré toute l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie moderne, la volonté de coopérer honnêtement avec les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, et dans les conditions d’un désarmement quasi unilatéral, ils ont immédiatement essayé d’aller jusqu’au bout, de nous achever, de nous détruire complètement. C’est exactement ce qui s’est passé dans les années 1990, au début des années 2000, lorsque l’Occident dit collectif a soutenu très activement le séparatisme et les gangs de mercenaires dans le sud de la Russie. Quels sacrifices, quelles pertes tout cela nous a-t-il alors causés, quelles épreuves avons-nous dû traverser avant de briser définitivement le terrorisme international dans le Caucase ? Nous nous en souvenons et ne l’oublierons jamais.

En fait, jusqu’à récemment, ils n’ont cessé de chercher à nous utiliser dans leurs propres intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles, de nous imposer leurs pseudo-valeurs, ce qui nous consumerait – nous, notre peuple – de l’intérieur ; ces attitudes qu’ils imposent déjà agressivement dans leurs pays et qui conduisent directement à la dégradation et à la dégénérescence car ils contredisent la nature humaine. Cela n’arrivera pas et personne n’y est jamais arrivé. Cela ne fonctionnera pas non plus maintenant.

Malgré tout, en décembre 2021, nous avons une nouvelle fois tenté de nous mettre d’accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes pour assurer la sécurité en Europe et sur le non-élargissement de l’OTAN. Tout a été en vain. La position américaine ne change pas. Ils ne considèrent pas comme nécessaire de négocier avec la Russie sur cette question clé pour nous. Ils poursuivent leurs propres objectifs et négligent nos intérêts.

Et bien sûr, dans cette situation, nous nous demandons : que faire ensuite, à quoi s’attendre ? L’histoire nous apprend qu’en 1940 et au début de 1941, l’Union soviétique a tenté d’empêcher ou du moins de retarder la guerre par tous les moyens. Pour ce faire, elle a essayé littéralement jusqu’à la dernière minute de ne pas provoquer un agresseur potentiel, n’a pas pris ou reporté les mesures les plus nécessaires et les plus évidentes visant à se préparer et repousser une attaque inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises étaient dramatiquement tardives.

En conséquence, le pays n’était pas prêt à faire face à pleine capacité à l’invasion de l’Allemagne nazie qui a attaqué notre Patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. L’ennemi a été arrêté puis écrasé, mais à un coût colossal. La tentative d’amadouer l’agresseur à la veille de la Grande Guerre Patriotique s’est avéré être une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Au cours des premiers mois de la guerre, nous avons perdu de vastes territoires stratégiquement importants et des millions de personnes. Nous ne ferons pas une telle erreur une deuxième fois, nous n’en avons pas le droit.


La situation au 28 février.  Bulletin Stratpol N°68. Blitzkrieg russe en Ukraine.

Ceux qui revendiquent la domination mondiale, publiquement, en toute impunité et, je le souligne, sans aucune justification, nous déclarent, nous, la Russie, leur ennemi. En effet, ils disposent aujourd’hui de grandes capacités financières, scientifiques, technologiques et militaires. Nous en sommes conscients et évaluons objectivement les menaces qui nous sont adressées constamment dans le domaine de l’économie, ainsi que notre capacité à résister à ce chantage impudent et permanent. Je le répète, nous les évaluons sans illusions, de manière très réaliste.

En ce qui concerne le domaine militaire, la Russie moderne, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une grande partie de son potentiel, est aujourd’hui l’une des puissances nucléaires les plus fortes du monde et dispose en outre d’avantages en ce qui concerne un certain nombre d’armes de pointe. Il ne devrait donc faire aucun doute qu’une attaque directe contre notre pays entraînerait une défaite et des conséquences désastreuses pour tout agresseur potentiel.

Cependant, les technologies, y compris en matière de défense, évoluent rapidement. Le leadership dans ce domaine a changé et changera encore de main, tandis que la conquête militaire des territoires adjacents à nos frontières, si nous laissons cela se produire, se poursuivra pendant des décennies ou, peut-être, pour toujours, et constituera une menace toujours plus grande et totalement inacceptable pour la Russie.

Aujourd’hui même, alors que l’OTAN s’étend vers l’est, la situation pour notre pays se dégrade et devient chaque année plus dangereuse. En outre, ces derniers jours, les dirigeants de l’OTAN ont explicitement évoqué la nécessité d’accélérer, de forcer l’avancée des infrastructures de l’Alliance vers les frontières de la Russie. En d’autres termes, ils renforcent leur position. Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ce qui se passe. Ce serait complètement irresponsable de notre part.

La poursuite de l’expansion de l’infrastructure de l’Alliance atlantique, la conquête militaire des territoires de l’Ukraine qui a commencé, est inacceptable pour nous. Le problème, bien sûr, n’est pas la structure de l’OTAN elle-même, elle n’est qu’un instrument de la politique étrangère des États-Unis. Le problème est que sur les territoires qui nous sont adjacents, je vous fais remarquer, sur nos propres territoires historiques, une « anti-Russie » est en train d’être créée, qui a été placée sous un contrôle extérieur total, qui est colonisée de manière active par les forces armées des pays de l’OTAN et où il y a un afflux d’armes les plus modernes.

Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit de ce qui est qualifié de politique de dissuasion de la Russie, de dividendes géopolitiques évidents. Et pour notre pays, c’est finalement une question de vie ou de mort, la question de notre avenir historique en tant que peuple. Et ce n’est pas une exagération, c’est la vérité. C’est une menace réelle, non seulement pour nos intérêts, mais pour l’existence même de notre État, pour sa souveraineté. C’est cette même ligne rouge dont on a parlé à plusieurs reprises. Ils l’ont franchie.

À cet égard, [il faut parler de] la situation dans le Donbass. Nous voyons que les forces qui ont effectué un coup d’État en Ukraine en 2014, ont pris le pouvoir et le conservent, de fait, à l’aide de procédures électorales décoratives, et ont finalement renoncé à un règlement pacifique du conflit. Pendant huit années, huit années infiniment longues, nous avons fait tout notre possible pour que la situation soit résolue par des moyens pacifiques et politiques. Tout cela en vain.

Comme je l’ai dit dans mon précédent discours, on ne peut pas regarder sans compassion ce qui se passe là-bas. Il n’était tout simplement plus possible de supporter tout cela. Il était nécessaire de mettre fin immédiatement à ce cauchemar, au génocide des millions de personnes qui y vivent, dont le seul espoir est la Russie, dont le seul espoir est en nous. Ce sont ces aspirations, ces sentiments, la douleur des gens qui ont été pour nous le principal motif pour décider de reconnaître les républiques populaires du Donbass.

Voici ce qu’il me paraît important de souligner davantage. Les principaux pays de l’OTAN, pour parvenir à leurs propres objectifs, soutiennent en Ukraine les nationalistes extrêmes et les néo-nazis, qui à leur tour ne pardonneront jamais aux Сriméens et aux habitants de Sébastopol leur libre choix, à savoir la réunification avec la Russie.

Bien sûr, ils iront en Crimée, tout comme dans le Donbass, portant la guerre, afin de tuer, tout comme les punisseurs des gangs de nationalistes ukrainiens, complices d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique, qui massacraient des personnes sans défense. Et ils déclarent aussi ouvertement revendiquer un certain nombre d’autres territoires russes.

Tout le cours des événements et l’analyse des informations reçues montrent que l’affrontement de la Russie avec ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps : ils se préparent, ils attendent un moment favorable. Maintenant, ils revendiquent également la possession d’armes nucléaires. Nous ne laisserons pas faire ça.

Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, après l’effondrement de l’URSS, la Russie a accepté de nouvelles réalités géopolitiques. Nous respectons et nous traiterons avec respect tous les pays nouvellement formés dans l’espace post-soviétique. Nous respectons et respecterons leur souveraineté, comme en témoigne l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan qui a fait face à des événements tragiques et à un défi lancé à son statut d’État et à son intégrité. Mais la Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer, exister avec une menace constante venant du territoire de l’Ukraine contemporaine.

Je rappelle que dans les années 2000-2005, nous avons riposté militairement aux terroristes du Caucase, défendu l’intégrité de notre État, préservé la Russie. En 2014, nous avons soutenu les Criméens et les résidents de Sébastopol. En 2015, nous avons utilisé les forces armées pour mettre un obstacle sûr à l’infiltration de terroristes de Syrie en Russie. Nous n’avions pas d’autre moyen de nous protéger.

La même chose se produit à l’heure actuelle. On ne nous a tout simplement pas laissé d’autre possibilité de protéger la Russie, notre peuple, à l’exception de celle que nous devrons utiliser aujourd’hui. Les circonstances exigent que nous prenions des mesures décisives et immédiates. Les républiques populaires du Donbass ont demandé de l’aide à la Russie.

À cet égard, conformément à l’article 51, partie 7, de la Charte des Nations unies, conformément à l’autorisation votée par le Sénat de la Fédération de Russie et en application des traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec la République Populaire de Donetsk et la République Populaire de Lougansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février dernier, j’ai décidé de mener une opération militaire spéciale.

Son objectif est de protéger les personnes qui souffrent des abus et du génocide de la part du régime de Kiev depuis huit ans. Et à cette fin, nous nous efforcerons de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine, et de poursuivre en justice ceux qui ont commis des crimes nombreux et sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nous ne planifions pas d’occuper des territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. Cependant, nous entendons de plus en plus souvent dire en Occident que les documents signés par le régime totalitaire soviétique qui instaurèrent les résultats de la Seconde Guerre mondiale ne devraient plus être appliqués. Eh bien, quelle est la réponse à cette question ?

Les résultats de la Seconde Guerre mondiale sont sacrés, tout comme les sacrifices de notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme. Et cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits de l’homme et des libertés, fondées sur les réalités de toutes les décennies d’après-guerre. Cela n’annule pas non plus le droit des peuples à l’autodétermination stipulé par l’article premier de la Charte des Nations unies.

Je tiens à vous rappeler que ni lors de la création de l’URSS, ni après la Seconde Guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux habitants de certains territoires faisant partie de l’Ukraine d’alors comment ils voulaient eux-mêmes organiser leur vie. Notre politique est fondée sur la liberté, la liberté de choix permettant à chacun de déterminer en toute indépendance son propre avenir et celui de ses enfants. Et nous considérons qu’il est important que ce droit – le droit de faire son choix – puisse être exercé par tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine contemporaine, par tous ceux qui le souhaitent.

À cet égard, je m’adresse également aux citoyens ukrainiens. En 2014, la Russie a été obligée de protéger les habitants de Crimée et de Sébastopol de ceux que vous traitez vous-même de « nazis ». Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont choisi de rejoindre leur patrie historique, la Russie, et nous avons soutenu cela. Je le répète : il était tout simplement impossible de faire autrement.

Les événements d’aujourd’hui ne sont pas liés à la volonté de porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien ; ils sont liés à la [nécessité] de protéger la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

Je le répète : nos actions relèvent de l’autodéfense contre les menaces qui pèsent sur nous et contre un désastre encore plus grave que celui d’aujourd’hui. Aussi difficile que cela puisse être, je vous demande de le comprendre et je vous appelle à la coopération pour tourner au plus vite cette page tragique et avancer ensemble, pour ne permettre à personne de s’immiscer dans nos affaires, dans nos relations, mais les développer de manière indépendante, afin que cela réunisse les conditions nécessaires à la résolution de tous les problèmes et, malgré l’existence de frontières entre les États, nous renforcerait de l’intérieur comme si nous ne formions qu’un. Je crois en cela, je crois que tel est notre avenir.

Je dois également m’adresser aux militaires des Forces armées ukrainiennes. Chers camarades ! Ce n’est pas pour que les néo-nazis d’aujourd’hui prennent le pouvoir en Ukraine que vos pères, vos grands-pères, vos arrière-grand-pères se sont battus contre les nazis en défendant notre patrie commune. Vous avez prêté serment d’allégeance au peuple ukrainien et non à la junte hostile au peuple qui pille l’Ukraine et persécute ce même peuple. Ne suivez pas ses ordres criminels. Je vous exhorte à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous.

Je tiens à le préciser : tous les militaires de l’armée ukrainienne qui obéissent à cette exigence pourront librement quitter la zone des hostilités et retourner auprès de leur famille. Une fois de plus, j’insiste fortement : toute responsabilité pour une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.

Maintenant quelques mots importants, très importants pour ceux qui seraient tentés de s’ingérer dans les événements en cours. Quiconque essaiera d’interférer contre nous, et plus encore de créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous mènera à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais fait face dans votre histoire. Nous sommes prêts à n’importe quelle évolution de la situation. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère être entendu.

 

Chers citoyens russes,

Le bien-être, l’existence même d’États et de peuples entiers, leur succès, leur viabilité trouvent toujours leur origine dans le puissant système des racines englobant leur culture et leurs valeurs, l’expérience et les traditions de leurs ancêtres et, bien sûr, dépendent directement de la capacité à s’adapter rapidement à une vie en constante évolution, de la cohésion de la société, de sa volonté de se consolider, de rassembler toutes les forces pour aller de l’avant.

Les forces sont toujours nécessaires, toujours, mais la force peut être de qualité diverse. La politique de « l’empire du mensonge » que j’ai évoquée au début de mon discours, repose avant tout sur la force brutale et directe. Dans de tels cas, nous disons : « Quand il y a de la force, pas besoin d’avoir quelque chose dans la tête ». Or, nous savons que la vraie force réside dans la justice et la vérité, qui sont de notre côté. Et s’il en est ainsi, alors il est difficile de ne pas être d’accord avec le fait que c’est la force et la volonté de se battre qui sont les fondements de l’indépendance et de la souveraineté, les fondations nécessaires et uniquement sur lesquelles on peut construire son avenir de manière fiable, construire sa maison, fonder sa famille, sa patrie.

 

Chers compatriotes,

Je suis sûr que les soldats et les officiers des Forces armées russes fidèles à leur pays accompliront leur devoir avec professionnalisme et courage. Je ne doute pas que tous les niveaux du pouvoir et les spécialistes responsables de la stabilité de notre économie, du système financier et du domaine social, ainsi que les dirigeants de nos entreprises et tous les milieux d’affaires russes travailleront d’une manière harmonieuse et efficace. Je compte sur une position consolidée et patriotique de tous les partis représentés au parlement et les forces publiques.

Après tout, comme cela a toujours été dans l’histoire, le destin de la Russie se trouve entre les mains fiables de notre peuple multinational. Cela signifie que les décisions adoptées seront exécutées, que nos objectifs seront atteints et que la sécurité de notre Patrie sera garantie d’une manière sûre. Je crois en votre soutien et en la force invincible que nous donne l’amour de la Patrie.

Vladimir Poutin

11:17 Publié dans Actualité | Tags : ukraine, russie, guerre, droit, covid, propagande, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!