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16/05/2022

Guerre biologique et numérique permanente

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Soyons clair, il ne s'agit pas d'être pro russe ou pro américain mais de constater, encore une fois, que nous trouvons d'un coté des gens qui mentent en permanence sur tous les sujets depuis longtemps (souvenons nous des armes de destruction massives brandies par Colin Powell ou des bébés koweitiens jetés hors de couveuses inventées et aussi de Timișoara mais la liste serait trop longue !) et en face d'un pays dont les déclarations et les documents sont rejetés avant toute enquête. Doit-on valider ça ?

Vendredi 13 mai 2022, la Fédération de Russie a apporté de nouveaux éléments au Conseil de sécurité de l'ONU en liaison avec les programmes de recherche militaire des Etats-Unis en Ukraine.

Selon la Russie, il est question d'expériences biologiques menées à leur insu sur des malades mentaux ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streletchyé, région de Kharkov) et sur l’utilisation délibérée d’un agent tuberculeux pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk).

La principale catégorie de sujets aurait été un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique. En janvier 2022, les ressortissants étrangers qui menaient les expériences auraient été évacués d’urgence et le matériel et les médicaments utilisés et auraient été transportés en Ukraine occidentale.

Les spécialistes du ministère russe de la Défense ont examiné deux biolaboratoires à Marioupol, utilisé par les Américains comme un centre régional de collecte et de certification des agents pathogènes du choléra. Ces activités ont été menées depuis 2014. Selon les documents trouvés, des travaux sur les agents pathogènes de la tularémie, de l’anthrax et d’autres maladies ont également été effectués dans la ville. L’étude des matériaux révélés est toujours en cours.

Les documents saisis attestent selon la Russie que quatre géants de la pharmacie, les laboratoires Pfizer, Moderna, Merck et Gilead, participaient à ces expériences.

Intervenant en duplex vidéo, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé du désarmement, Thomas Markram ne pouvait elle-même s’en saisir. et a appelé les participants à résoudre pacifiquement ce problème en utilisant les procédures des articles V et VI (Chaptitre VI : Règlement pacifique des différends) de la Charte.

Avant toute enquête sur ces éléments nouveaux, les ambassadeurs des pays membres de l’Otan ont tous nié les accusations russes et dénoncé de la désinformation.

L’ambassadeur chinois Dai Bing a déclaré que ces éléments effrayants devraient au contraire soulever l’inquiétude de toute la communauté internationale. Une remarque ayant fait l'objet de censure soudaine dans de nombreux médias occidentaux (voir illustration) et "Ukraine friendly".

Selon la presse US, le programme de recherche militaire biologique du Pentagone a été organisé en Ukraine par la société Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP) créée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry, il est l'héritier milliardaire de la fortune de l'entreprise alimentaire familiale Heinz. Il a mis fin à sa relation de travail avec Hunter Biden, après que Biden a pris un poste au conseil d'administration de Burisma Holdings (une société ukrainienne de gaz de fracturation hydraulique), qui appartenait par l'oligarque ukrainien Mykola Zlochevsky, l'ancien ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles. Il a siégé au conseil d'administration de la Navy SEAL Foundation. Il est aussi un ancien membre du Council on Foreign Relations).

Les accusations russes sont donc niée par la majorité des médias proches de l'administration Biden USnews, Associated Press mais aussi par des médias d'état étranger comme la BBC.

Mais elles trouvent un écho dans les médias républicains (comme Fox News), accusés pour cela de complotisme et chez des chercheurs indépendants.

Pressés par les questions les représentants américains finissent par admettre l'existence de laboratoires et une présence occidentale. Mais les laboratoires sont détenus et exploités par l'Ukraine, et le travail n'est pas secret. Cela fait partie d'une initiative appelée "Programme de réduction des menaces biologiques", qui vise à réduire la probabilité d'épidémies mortelles, qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme.

"Les laboratoires ne sont pas secrets", déclare ainsi Filippa Lentzos, maître de conférences en sciences et sécurité internationale au King's College de Londres.

De son coté, Donald Trump Jr a déclaré que les théories du complot autour des laboratoires se sont avérées être un "fait" dans un tweet adressé à ses 7,3 millions de followers.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré jeudi qu'elle avait demandé à l'Ukraine de détruire tout échantillon qui pourrait constituer une menace s'il était libéré, intentionnellement ou accidentellement.

Une démarche plutôt curieuse quand on sait que l'aide américaine de démantèlement a... 30 ans d'âge.

Ce ne serait toujours pas fait ?

07:26 Publié dans Actualité | Tags : guerre, biologique, médiatique, propagande | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!