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19/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

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Du soumis à l'injection à l'être debout, il y a plusieurs étapes.

Quand le lemming va t-il redevenir coq ? C'est là la question en train de se jouer et celle de notre survie.

 

A lire 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

 

La valeur d’échange n’a pu l’emporter sur la scène de l’histoire mondiale  qu’en tant que mandataire d’une valeur d’usage accaparée par la catégorie de la quantité et développant ainsi insensiblement le mouvement dictatorial de la forme-mercantile. C’est sa consécration  par la métamorphose de l’activité humaine ancestrale en travail-marchandise qui a alors créé les conditions de l’omnipotence de la domination autonome de la loi de la valeur lorsque la bourgeoisie propriétarienne eut été définitivement supplantée et absorbée par la classe capitaliste de la gestion autocratique et impersonnelle de la cybernétique du Capital. Enrégimentant toutes les expériences et pratiques humaines et acquérant de la sorte le pouvoir réifiant de l’exclusivité sur tous les moments de la vie réquisitionnée, la valeur d’échange a pu finir par gouverner le cérémonial de tous les usages. La dialectique domesticatoire de l’échange s’est confondue avec tous les usages envisageables en les subjuguant  dans le vaste enserrement du marché où l’homme se produit finalement comme simple objet-image du fétichisme des images-objets.

L’histoire de la valeur d’échange se montre là comme simple règne de la productivité de la quantité sur la valeur d’usage qui se termine d’ailleurs par sa propre auto-invalidation lorsque s’imaginant dépasser la loi de la valorisation, le Capital-représentation du crédit chimérique achoppe définitivement sur la folie de son automatisation technologique. Le mode de production capitaliste a certes cru dépasser la limite déterministe qui est posée par son auto- présupposition ; l’exploitation dont la mesure est le taux de plus-value trans-figuré en taux de profit – mais la crise actuelle de la finance du monde magnifiée en tyrannie sanitaire planétaire signale bien toute l’illusion  de l’oppression actuelle qui ne peut plus visiblement que travailler à son propre renversement…

Ainsi et malgré tous ses rêves, songes et chimères,  le spectacle de la domination réalisée du mode de production capitaliste n’a pu se soustraire aux contraintes du procès de production global de ses contradictions insurmontables telles que Marx les a très précisément appréhendées dans les Grundrisse et Le Capital puisqu’en devenant objectivation supérieure de toutes les  représentations du fétichisme de la marchandise, la crise cataclysmique de la valeur a très visiblement proclamé aujourd’hui que le devenir de la réification ne parvenait plus à réifier le devenir. En tentant vainement de se dérober à lui-même pour s’essayer à escamoter les inexorables impacts de la baisse du taux de profit, le Capital devient mode de production de la schizophrénie mégapolitaine de l’usine globale des fétiches mais s’il devient lui-même prisonnier de cette fétichisation  en se figurant qu’il n’aurait plus besoin de se rapporter à sa propre matérialité pour acquérir une réalité historique, évidemment il s’abuse là lui-même car c’est justement dans la fictivité techno-chimérique du crédit le plus éperdu que toute la réalité du vrai monde vient lui exploser au visage… Si le mode de production capitaliste est bien le résultat déterministe de l’activité globale de tous les êtres humains capitalisés, cela présume que la détermination du capitalisable qui rend justement possible la capitalisation puisse objectivement reproduire le mouvement du valorisable. La domination de la valeur pleinement réalisée est ce temps où le Capital comme être social total de la réification accomplie croit pouvoir s’échapper des impératifs irrépressibles que la loi de la baisse du taux de profit lui impose mais le  parachèvement de  la marchandise comme spectacle de la dernière société exprime bien et notoirement que le parachever c’est le parfaire mais que c’est surtout le mettre fin à… La crise mondiale de la valorisation de la domination réelle qui a rendu nécessaire l’idéologie sanitaire du bourrage de crâne de la terreur perpétuelle afin d’obscurcir les véritables raisons de la mise en jachère de toute l’organisation sociale du travail est ce moment très particulier qui permet de dé-couvrir pourquoi et comment la réalisation du despotisme généralisé de la chronologie du profit sur tous les êtres humains, est en train de faire survenir l’impossible reproduction de la monopolisation de la vie historique par l’argent pour cette raison que la représentation-réalité du temps rentable qui se voulait irréversible a vu sombrer la réalité-représentation qui s’escrimait à irréversibiliser la rentabilisation du temps…

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Le Gilet Jaune imprévu par la pensée universitaire spécialisée, pétrifiée, dédiée au formatage, le Gilet Jaunes inattendu et impossible pour le média de la propagande étatico-marchande est une invariance séculaire de la spécificité européenne.

La domination impérialiste de la temporalité de la production capitaliste s’est toujours voulue sans retour. Elle a donc toujours fantasmé qu’elle parviendrait à éliminer socialement le temps de la vie indocile du retour communiste. A la fin du siècle dernier le mythe du « Il y a eu de la radicalité prolétarienne, mais il n’y en aura plus »  a fait fureur  dans tous les cénacles et cercles du modernisme subjectiviste, de l’édition obéissante, du nombrilisme éclectique, de l’ignardise crasse et de l’angoisse désorientée… Faux révolutionnaires et vrais réactionnaires se sont ainsi retrouvés, avec allégresse ou abattement selon les cas,  en une Sainte-Alliance de l’immortalisation du Capital pour déclarer que toute vision réversible du temps était désormais proclamée impossible… Le temps immuable unifié qui est celui du marché mondial du spectacle de la marchandise est non seulement la norme de l’esprit borné par l’horizon unique et fermé qui en ressort mais encore la dimension où viennent s’agglomérer toutes les perceptions humaines de l’aliénation qui ne parvient pas à être dépassée… La domination réelle supérieure de la marchandise qui s’est consignée, après la défaite prolétaire de 1968, dans le gauchisme culturel atomistique du Capital a vu le spectacle de la loi de la valeur devenir l’organisation sociale partout propagée du diktat de la paralysie de l’histoire, du savoir et de la conscience en même temps que celui de la renonciation à toute critique radicale qui s’établirait sur la base révolutionnaire du devenir historique et de la connaissance du caractère immanquablement périssable du capitalisme…

C’est ainsi la fausse conscience de l’histoire qui fonde la croyance religieuse en l’immortalité de la marchandise et qui radote et divague sans discontinuer sans pouvoir saisir qu’elle n’est que l’ultime produit idéologique de ce conditionnement particulier par lequel le fétichisme de la marchandise postule l’expropriation généralisée des hommes de leur propre devenir historique et donc de toute conscience en mouvement de vérité. Et le fait majeur de la période qui vient, c’est expressément d’être – à l’inverse de l’idolâtrie du renoncement à l’histoire indisciplinable du trans-former inépuisable – ce tournant exceptionnel où l’oeuvre d’effondrement de la mythologie d’un temps soi-disant arrêté par le Capital vient briser – lui-même – devant nos yeux la fable de l’argent inextinguible… Par le retour anti-spectaculaire et fracassant du temps historique authentiquement réfractaire qui est en train de re-devenir possible à partir de la crise généralisée de 2018 telle qu’elle a explicitement dit ( par-delà les Gilets Jaunes stoppés mais indiquant toutefois leur propre dépassement à venir ) que le moment présent est déjà celui de l’auto-destruction commencé du milieu marchand, la dissolution générale qui a conduit ainsi la valeur d’échange à se pleinement consommer elle-même, l’auto-annulation de la plate monotonie immobile de la marchandise, désormais ostensiblement impuissante à toute modification et à toute reconstruction est totalement signalée vu que  toute l’histoire de la valeur d’échange peut être comprise ici comme l’histoire de la révélation de sa défaillance historique en tant que marche fatidique vers son auto-suppression…

06:57 Publié dans Actualité | Tags : crise, guerre, sanitaire, gilet, jaune, destruction, capitalisme, social | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

15/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

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La dialectique est ce dépassement immanent dans lequel la nature unilatérale et bornée des déterminations de l’entendement se pose comme ce qu’elle est, à savoir comme leur négation. La dialectique constitue par suite l’essence dynamique du devenir et elle est le principe par lequel seul un enchaînement et une nécessité immanentes viennent là produire le contenu du savoir accompli, de même qu’en lui et en général réside le haussement véritable, comme non extérieur et sur-éminent au fini.

Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques

La révolution …est la puissance directrice de l’histoire…

Marx, Engels, L’idéologie allemande

La bonne méthode, la seule conceptuellement correcte ne consiste pas à commencer par le réel et le concret qui constituent la condition préalable effective mais à s’élever de l’abstrait au concret… manière pour la pensée de s’approprier le concret, de le re-produire sous la forme d’un concret de pensée… Le concret est concret parce qu’il est la synthèse de multiples déterminations, donc unité de la diversité. C’est pourquoi il apparaît dans la pensée comme procès de synthèse, comme résultat, non comme point de départ, bien qu’il soit le véritable point de départ et par suite également le point de départ de la vue immédiate et de la représentation. La première démarche – celle qui part d’un concret pour le réduire à des abstractions simples sans pouvoir dépasser le niveau de rapports généraux – a réduit la plénitude de la représentation à une détermination abstraite; avec la seconde, les déterminations abstraites conduisent à la reproduction du concret par les véritables chemins du penser.

Marx, Introduction à la critique de l’économie politique

Si nous disons : en tant que valeurs toutes les marchandises ne sont que du travail humain cristallisé, nous les ramenons par notre analyse à l’abstraction valeur, mais avant comme après elles ne possèdent qu’une seule forme, leur forme naturelle d’objets utiles. Il en est tout autrement dès qu’une marchandise est mise en rapport de valeur avec une autre marchandise. Dès ce moment son caractère de valeur ressort et s’affirme comme sa propriété inhérente qui détermine sa relation avec l’autre marchandise…

Marx, Le Capital, Livre Premier

Le véritable obstacle de la production capitaliste, c’est le Capital lui-même

Marx, Le Capital, Livre Troisième

La temporalité de la production capitaliste est le triomphe du temps-marchandise de l’in-distinction perpétuelle en tant que spectacle égalitariste d’une accumulation interminable d’étendues équivalentes. Cela exprime l’absolutisme de l’abstraction du temps irrévocable dont toutes les parcelles sont obligées d’aller fusionner sur le cadran des vastes horloges de l’irréversibilité démocratique en la seule égalité quantitative de la mesure marchande universellement échangeable. C’est dans le déterminisme historique de cette domination sociale du temps-marchandise de l’asservissement implacable que la temporalité sans retour de l’exploitation est devenue souverain péremptoire et que l’homme n’y est plus rien puisqu’il est tout au plus la simple carcasse des circonstances du fétichisme de la marchandise.  C’est alors le mouvement d’inversion de l’in-distinction générale, de la vie renversée et constamment retournée contre elle-même… Cela suscite bien entendu l’atmosphère étouffante de l’inamovible performance économique, morcelée en divisions et parcelles abstraitement égales et qui s’affichent ainsi sur la terre entière en tant que temps irréversible unifié du spectacle du marché mondial. L’accumulation des marchandises qui y sont produites en multitudes par l’exploitation de la prolétarisation de l’humanité pour le temps abstrait du marché formalise là l’horizon in-dépassable du libre espace de la totale réalisation du fétichisme de l’échange.

 La dialectique de la forme-marchandise est le procès d’universalisation de  l’humanité-objet dans l’équivalence mondialiste où chaque homme doit n’y pouvoir rencontrer les autres qu’en se soumettant à l’achat et à la vente de soi-même et simultanément de tout le monde, dans l’idéologie de la planète unifiée comme marché total soumis à l’impératif catégorique du quantitatif omni-présent. C’est la tyrannie du calcul démocratique de la  quantité amassée que le progrès des transactions développe sans fin, et cette évolution ne peut se manifester qu’en un spectacle d’inversion de la vie qui est devenue vivante sous la seule forme possible du fétichisme de la marchandise lequel a introduit la séparation généralisée de l’humanité d’avec sa propre existence. A partir de là et pour saisir le fondamental des déterminations du mouvement historique réel, il convient de toujours repartir à l’origine du mouvement des fondements réels du déterminisme de son histoire…

 Dans le mode historique de production de la domination capitaliste, le temps de travail du prolétaire se décompose en deux fractions aliénatoires inséparables : celle du temps de travail nécessaire et celle du temps de sur-travail. Le travail nécessaire est le travail que le prolétaire doit exécuter pour garantir la production et la reproduction de sa propre force de travail, c’est-à-dire le temps d’activité qu’il lui faut accomplir afin que puissent être satisfaits ses besoins indispensables et qu’il puisse ainsi se reconduire en tant que force de travail disponible.

Le sur-travail est quant à lui, le travail accompli au-delà du temps de travail nécessaire et donc effectué – sans être rétribué – pour le compte exclusif du mouvement d’extorsion de la plus-value et de la valorisation du Capital lequel ne se renchérit en valeur que parce qu’il achète justement la force de travail pour un temps toujours inférieur à celui de sa mise en œuvre effective. Suivant la théorie communiste de la valeur-travail propre à la récusation de la domestication marchande, le travail humain exploité y est la seule source de valeur d’échange nouvelle puisque le travail vivant prolétaire a, lui,  cette exclusive capacité d’engendrer et de transmettre plus de valeur qu’il ne lui en faut pour perdurer ; c’est le motif pour lequel la fabrication concrète de l’exploitation achète la force de travail afin par ce moyen d’accroître sans cesse la valeur du Capital. L’économie politique de la marchandise en tant qu’appropriation chosifiante des moyens de production achète ainsi la force de travail exploitée à une certaine valeur, toujours inférieure à la valeur du travail total que celle-ci effectuera. Le sur-travail est donc de la sorte du travail non payé,  arraché par le système de la détention capitaliste des moyens de production sous forme de temps de travail soustrait et par conséquent de produit détourné. La machine, elle, ne produit pas de valeur puisqu’elle ignore – en son substrat – la matière même du sur-travail car chaque seconde de son activité coûte de la dépense capitalistique inexorable et au terme de son usure elle a finalement et simplement transmis – aux marchandises dont elle a permis l’élaboration –  la valeur intégrale qu’elle contenait dès le début en tant que travail humain exploité coagulé en elle par le travail humain spolié qui a expressément rendu faisable sa réalisation.

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Le progrès capitaliste et la hausse de productivité idéalisée n'ont jamais supprimé l'exploitation. Ils en changent juste les lieux, les formes et l'ampleur.

A partir de là, le mouvement du Capital – comme synthèse dialectique – se déploie en deux dynamiques contradictoires : la première est celle du poser premier de la détermination de la production en tant que  partie investie en force de travail humaine à exploiter et l’autre est celle de l’op-posé second en tant que moyens de production machinique…  Cette première partie est dite forme variable du Capital en ce qu’elle grandit en valeur puisque la force de travail prolétaire est non seulement dépense, mais aussi formation de valeur nouvelle. L’autre partie représente le Capital dit constant en ce qu’elle ne varie pas parce qu’elle se limite à transmettre la valeur qu’elle contient au produit-marchandise fabriqué. Le rapport logique entre capital constant et variable, appelé composition organique du Capital, est dès lors constamment transformé par le devenir du mode de production capitaliste. A mesure que la domination réelle de la marchandise achève de s’étendre,  la part du capital variable tend –  en valeur – à diminuer en proportion de celle du capital constant. Conséquemment, les équipements technologiques et toute l’infrastructure cybernétique de la modernité capitalistique se répandent tandis que la fonction  de la force de travail ne cesse de relativement décliner. Cette métamorphose est d’une importance cardinale pour saisir le mouvement déterministe de la contradiction valorisation/dé-valorisation qui ressort historiquement de la rencontre entre le travail vivant présent des humains apprivoisés par la civilisation du profit et le travail mort passé des solidifications machiniques du travail automate figé qui en procède…

De la sorte, l’accroissement mécanique et robotique de la productivité accroît bien la masse du profit mais entraîne simultanément une baisse de son taux puisque ce dernier est déterminé par le rapport dialectique du profit au mouvement du capital total (en tant que conjugaison du constant et du variable vivifié par le premier)… L’augmentation de la proportion de capital constant abaisse d’autant la part du capital qui seul peut procurer la plus-value et est donc générateur de profit : le capital engagé en force de travail exploitable. Le capital investit relativement de plus en plus dans les moyens de production machinique, qui ne font que transmettre leur valeur au produit, et de moins en moins dans la force de travail humaine, qui seule pourtant peut produire de la valeur nouvelle. L’accroissement considérable de la productivité depuis l’émergence  de la domination réelle de la valeur en 1914 qui s’est accomplie en domination réelle supérieure à la fin du siècle dernier, n’a cessé de s’accompagner de rendements dé-croissants toujours plus grandissants au regard de l’ensemble des masses historiques de capital engagé. Si la baisse du taux de profit n’est qu’un mouvement dialectique tendanciel étant donné que des contre-effets peuvent éventuellement et momentanément entrer en scène, il va néanmoins de soi que – sur une longue période – le mouvement se vérifie comme effectivité du procès de caducité du Capital lui-même. Cela énonce le mode de production spécifique par lequel le rapport historique capitaliste travaille lui-même à sa propre in-faisabilité par le même mouvement par lequel il tente cependant de reconduire le travail de sa faisabilité. C’est pourquoi le mouvement qui voit  le développement de la productivité dans les conditions de la production capitaliste est d’abord du point de vue de la compréhension historique radicale,  le développement du mouvement qui voit cette productivité auto-dissoudre les conditions de sa propre auto-présupposition. Pour essayer de contrecarrer cette dynamique de la baisse du taux de profit, le Capital peut certes  tenter de la contrebalancer en s’évertuant à étendre sa masse mais ce faisant, il se sur-développe encore davantage en intensifiant toujours plus les forces productives et en entrant dès lors en opposition avec les limites objectives que la loi de la valeur impose au marché… Pour circuler sur le terrain du Capital, la production doit impérativement revêtir la forme-marchandise et trouver un débouché dans le cadre de la dynamique de l’achat et de la vente. En phase de domination formelle, ces conditions étaient classiquement  remplies par les mécanismes conventionnels du crédit, de la guerre et de la colonisation qui permettaient  de transmuter et de repousser les limites du marché. Mais, en période de domination réelle de la marchandise quand le partage impérialiste du marché mondial se voit pleinement consommé et que la composition organique du Capital – comme rapport entre le capital constant et le capital variable – voit le premier phagocyter progressivement l’ensemble des parcours historiques du second, toutes les anticipations de plus-value qui antérieurement pouvaient fonctionner selon les modalités d’un crédit ordinaire et retenu dans des crises de simple modernisation des dispositifs complexes de la valorisation expirent et invariablement s’interrompt le système des réaménagements supérieurs. On entre alors dans le temps crisique total du spectacle du chaos permanent qui par-delà les guerres et les endettements d’avant,  produit graduellement l’époque de cet après où tout s’inverse irrémissiblement et où le précédemment signale qu’il ne pourra plus jamais revenir car l’étendue de la saturation des marchés, l’exorbitante lourdeur de la baisse du taux de profit et l’extravagance de la dette rendent in-admissible la plausibilité même de la continuité capitaliste… C’est la décadence du Capital qui survenue en 1914 a terminé la saga de ses mythes, inventions et de ses reconfigurations lorsque la crise catastrophique du mode de production du crédit chimérique se manifesta en 2018 dans ce mouvement qui a abouti par l’entremise des taux négatifs, à la survenue de la paralysie universelle des forces de production de l’aliénation marchande spectaculairement travestie et maquillée par le théâtre étatique et policier des tromperies coronavirales…

06:55 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, mort, crise, covid, sanitaire, fin | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

08/04/2021

Le diner des menteurs démocrates et marchands

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La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité.
Miguel De Cervantès.

15:03 Publié dans Actualité | Tags : diner, clandestin, démocratie, sanitaire, covid, farce | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

03/04/2021

Mémoire vive : Ardéchois coeur fidèle

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Filha que monta, vacha que descen, Fille qui monte, vache qui descend,
Tota sa vida se ne repen ! Toute sa vie s'en repent
(Proverbe ardéchois).
 
La propagande poursuit des objectifs variés qui peuvent être de politique, économique, religieux, sanitaire ou militaire. Elle cherche à guider les décisions de l'opinion publique, à modifier les actions des personnes ciblées (la censure peut participer des modalités de la propagande en supprimant et/ou limitant les informations que le pouvoir souhaite ne pas divulguer). Dans sa forme la plus dure, elle façonne la connaissance des personnes par n'importe quel moyen dont la diversion ou la confusion, la peur.
Lors d'une guerre, la propagande est utilisée pour déshumaniser l'ennemi, les opposants et susciter la haine, en contrôlant la représentation que s'en fait l'opinion publique. Cela peut inclure des accusations mensongères comme de la diffamation.
La propagande est une arme de guerre au même titre que la bombe, elle peut déclencher des conflits internes ou externes et faire des victimes.
Parmi ces outils dans les démocraties marchandes :
influence médiatique : radio, télévision, presse, publicité, internet.
confusion volontaire : justification de la vente d'un produit par des principes éthiques, ou inversement, promotion d'une opération humanitaire en usant des techniques de communication des entreprises privées.
valorisation sémantique : « solidarité » par exemple.
manipulation de l'opinion publique à l'aide de statistiques ou de sondages biaisés.
falsification de l'image : retouches vidéo, fausses images.
auto-censure des rédactions.
informations partiales.
campagnes de diabolisations.
 
L'avènement de la démocratie et du nationalisme moderne porte en germe la massification de la propagande politique et la guerre totale. (La persuasion de masse (1992), édition Robert Laffont, Gérard Chaliand).
 
Pour amener l'adversaire à accepter un point de vue contraire à ses intérêts, la propagande doit, au préalable, créer l'atmosphère factice qui déterminera chez l'adversaire l'aberration suffisante pour qu'il se laisse duper. (La guerre occulte, les sociétés secrètes contre les nations, ,édition Perrin et cie, paris, 1925, André Chéradame).
 
Les médias jouent un rôle clé dans ce contexte, associé à une responsabilité accrue, en fournissant des informations précises et fiables au public, mais aussi en prévenant la panique et en favorisant la compréhension et la coopération de la population à l'égard des restrictions nécessaires. Les médias et les journalistes doivent adhérer aux standards professionnels et éthiques les plus élevées, donner la priorité aux messages faisant autorité... (Conseil de l'Europe)
 
 

Bien loin de ces considérations, la vie de nos régions :"Une journaliste de France 3 a été blessée samedi 27 mars par un coup de poing donné dans sa caméra lors d'un reportage dans un village d'Ardèche, selon la direction de la chaîne qui dénonce une «agression insupportable». La journaliste du bureau d'Aubenas s'apprêtait à faire une interview sur le marché des Vans quand un homme s'est interposé en criant: «vous n'avez pas honte de leur répondre?», puis a frappé la caméra qui a heurté violemment la journaliste au visage, relate France 3".(5putnik 27 mars 2021. En vidéo, Crussol en fête, Saint Peray, Ardèche. Vive la paix !

09:44 Publié dans Actualité | Tags : loisir, mémoire, propagande, trajectoire, ardèche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!