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07/09/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

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De la fin de l'équivalence or à la crise de la dette puis au camouflage climatique et Covid, il n'y avait qu'un pas que la Démocratie du Capitalisme en faillite ne pouvait pas ne pas franchir. Mais le camouflage par le mensonge, par sa violence n'est pas une solution à la baisse tendancielle du taux de profit. Il ne fait que révéler et révéler en accéléré, la mystification marchande en hâtant sa fin et en fabriquant toujours plus de victimes, de ce fait en éveillant la conscience sociale qui est de tout temps la légitime et salubre révolte contre l'argent et l'état. La mythologie sanitaire a eu ainsi cet heureux effet collatéral de lancer le mouvement de fusion entre les vrais combats sociaux sans espoirs des années précédentes, elle est aussi l'occasion de la rencontre entre les catégories moyennes et populaires contre  un ennemi commun.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

 

L’exploitation est le mouvement dialectique de l’argent qui détermine l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises et l’argent domine la totalité du monde en tant que représentation de l’équivalence centrale pour le monde de la totalité de l’échangeable. Le système de change installé au terme de la deuxième boucherie impérialiste mondiale, avec les accords de Bretton Woods, avait instauré des parités de changes fixes entre les monnaies et le dollar. Mais seul ce dernier était convertible en or. Dès lors, le fonctionnement durable du système réclamait que la quantité de dollars en circulation reste globalement stable au regard des réserves en or des USA et que les autres pays puissent défendre la parité fixe de leur monnaie.

Cependant, à partir des années 1960 et la fin de la reconstruction qui fit suite au deuxième charnier impérialiste mondial, le flux des capitaux qui sortent des USA s’active en fonction de l’accélération des investissements américains à l’extérieur. La quantité de dollars en circulation dans le monde augmente alors rapidement, d’autant plus que même les banques situées hors du territoire américain consentent des financements en dollars et que les déficits budgétaires impérialistes de Washington sont bien sûr compensés par la création monétaire indéfinie. En prolongement, les parités fixes de toutes les monnaies avec le billet vert sont remaniées et les réserves d’or de la banque centrale américaine deviennent ostensiblement insuffisantes pour permettre aux USA de maintenir la garantie de conversion des dollars en or. Ces contradictions dialectiques conduisent le gouvernement américain à prendre la décision du 15 août 1971 laquelle suspend la convertibilité en or du dollar. Au terme de plusieurs dévaluations, une nouvelle crise des changes conduit en mars 1973 au flottement généralisé des monnaies. Enfin, en 1976, les accords de la Jamaïque consacrent cette évidence que l’abandon officiel de toute référence à l’or dans le système monétaire international est inévitable. La fin de la domination réelle inférieure est bien consommée et l’entrée dans la domination réelle supérieure qui conduit à la crise terminale s’engage. Depuis, les cours des monnaies varient au jour le jour sur le marché des changes selon la loi de l’offre et de la demande spéculatives de la dématérialisation monétaire telle que prévue par Marx dans Le Capital

De l’étalon-or classique à l’étalon or-dollar puis jusqu’à l’étalon-dollar simple en passant par la dialectique qui a transformé les changes fixes en changes flottants, l’unité de compte qui assoit le système monétaire est toujours évidemment l’unité d’appréciation de l’exploitation telle que cette dernière rend compte du devenir de l’histoire… C’est ici le déterminisme de la lutte des classes qui articule le mouvement de la planète-argent vers la domination réelle de la valeur, tout ceci en activant l’argent-planète,  lequel marche de la prédominance du taux de plus-value ( PL/V )  représentatif de la domination formelle à la prévalence du taux de profit ( PL/C+V ) emblématique de la domination réelle qui accouche de la crise historique cataclysmique de la loi de la valeur lorsqu’au terme des auto-présuppositions dépliées de cette dernière, le poids de la plus-value relative termine d’engloutir l’évolution de la plus-value absolue. De la monnaie métallique à la monnaie fiduciaire, de la monnaie fiduciaire à la monnaie scripturale, l’accélération de la crise totale de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises de l’exploitation a été définitivement et massivement opérée à partir de la disparition de l’ étalon-or comme référence monétaire mondiale – en 1971 lors de la fin de la garantie de la convertibilité du dollar US en or. Depuis, avec la suspension irrémédiable de la convertibilité du dollar en or, la monnaie de la crise de la domination réelle n’est plus garantissable par de l’or en réserve puisque la loi de la valeur est en train d’invalider la valeur de sa propre loi.  Sur ce terrain, la monnaie a désormais la particularité substantielle de pouvoir être créée ex nihilo par le système bancaire du crédit factice propre à la décadence achevée du mode de production capitaliste : c’est-à-dire à partir de rien, en simple contrepartie d’engagements économiques frauduleux simplement issus du mensonge de la publicité marchande. Cette monnaie est créée par le mécanisme du spectacle de la dette dans les seules limites qui sont historiquement imposées par le diktat encore envisageable de l’industrie de la finance sur la finance de l’industrie.

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L'efficacité vaccinale est indéniable en Espagne où la vaccination est parvenue sur le mois d'août 2021 et par rapport à 2020 à multiplier le nombre de décès Covid par 4. On comprend donc pourquoi certains pays en guerre économique dans le vrai du réel mais sanitaire dans le faux permanent du vrai officiel, s'empressent, contre les recommandation de l'OMS et même de l'UE, d'élargir son application aux enfants qui ne sont qu'une cible plus que marginale du virus.

 Tout au long de son histoire et en fonction des crises de modernisation de la domination formelle puis des crises d’actualisation de la domination réelle,  l’argent en tant que hiéroglyphe de l’espace-temps fétichiste de  la société de l’exploitation s’est toujours trouvé en situation de se retrouver à un moment donné en incompatibilité crisique avec la forme phénoménale (étalon or, livre sterling, étalon change dollar-or, taux de change fixes, taux de change flottants, euro…) dans laquelle la phénoménologie de la représentation de son équivalence centrale venait dialectiquement s’exprimer. Ces instants-là correspondaient d’ailleurs et bien évidemment aux circonstances précises qui voyaient alors la baisse du taux de profit surgir en la forme la plus prééminente de la saturation du marché mondial de la temporalité considérée. Pour la première fois, dans l’histoire de son histoire,  la crise actuelle de la mise en friche mondiale des forces productives de l’organisation sociale du mensonge de la loi de la valeur telle qu’elle a trouvé sa concrétisation totale dans une manipulation sanitaire totale et permanente de la réalité historique, dé-voile que l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises n’est plus simplement en heurtement avec la façon dont il s’objective en tant que monnaie de la domination réelle supérieure, c’est-à-dire en tant qu’instrument de paiement des usages de l’exploitation, mais qu’il ne parvient plus à pouvoir trouver d’issue pour envisager un au-delà à la réalité de la crise supérieure de la domination.

C’est cette incompatibilité historique majeure par laquelle la représentation fétichiste de l’équivalence centrale garantit l’auto-présupposition de la production de l’abondance marchande de la domination réelle qui aujourd’hui se manifeste publiquement puisque l’histoire dément à tout instant qu’il soit désormais possible que la loi de la valeur puisse continuer à se valoriser en tant que telle. Dorénavant, la totalité des usages du spectacle de la marchandise intégrale qui s’est échangée contre la totalité de la représentation abstraite de l’équivalent général est devenue l’usine globale du fétichisme mondial mais la victoire de sa pleine réalisation est en train de réaliser l’impraticable globalisation de son devenir. Jadis, les crises et plus particulièrement celles de la domination réelle non encore entièrement exclusive signifiaient que  la monnaie comme instrument de paiement de l’exploitation alors en vigueur en un lieu et à une époque donnée cessait de pouvoir s’identifier au rapport de production de sa propre temporalité et dès lors l’histoire des forces productives de l’aliénation passait à une étape supérieure… Mais aujourd’hui, ce qui est en jeu, c’est bien autre chose, nous ne sommes plus face à une simple crise de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises à un niveau donné de contradiction entre le travail mort machinique coagulé et le travail vivant humain exploité, nous sommes rendus à une crise historique intégraliste de la représentation fétichiste de l’équivalence centrale en tant que telle puisque le seuil de coagulation rencontré prononce la déchéance de la persistance de l’exploitation.

À l’heure présente, les déterminations dialectiques qui positionnent la composition organique mondiale du rapport de production de la division des tâches spectaculaires de l’échange signalent que le rapport entre le capital constant de la matérialité technologique et le capital variable salarial investi dans le circuit fétichiste de l’exploitation capitaliste ( C/V ) ne cesse de se sur-élever, ceci conformément à la loi générale qui rend compte de l’auto-présupposition substantielle de l’histoire de la marchandise. Il en résulte que le mouvement du taux de plus-value ( PL/V ) en tant qu’indice de la réalité de l’exploitation et qui est là toujours davantage conditionné par celui du taux de profit ( PL/C+V ) à mesure que se réalise la domination complète de la loi de la valeur, vient clairement dire que le  spectacle du fétichisme de la marchandise comme autre nom de l’exploitation ne peut plus assumer son obligation cardinale qui est celle de l’auto-reproduction de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises. En effet, au terme de l’apparition des taux négatifs en 2018 tels qu’ils ont vu se lever les Gilets Jaunes ( comme marqueur de la lutte de classe radicale à venir !)  puis du grand camouflage mondial sanitaire voué à dérober et déguiser la grande débâcle de la sur-production planétaire,  il va de soi que la représentation de l’équivalence centrale fétichiste ne parvient plus à centralement s’équivaloir, autrement dit qu’elle ne peut  plus se reproduire comme équivalence générale à ce que l’ensemble de la société du fétiche marchand doit faire pour que le fonctionnement global du système puisse valoriser sa première matière première : la plus-value prolétaire.

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Depuis 2018, la crise catastrophique de la pourriture capitaliste a figé la désagrégation de l’économie du monde aliéné dans les taux d’intérêt négatifs en produisant le surgissement réfractaire des Gilets jaunes… Cela a provoqué l’impérieuse obligation pour le spectacle de la marchandise de dissimuler à tout prix le grand effondrement commercial et bancaire qui s’annonce…
Ainsi pour occulter la déliquescence planétaire de la loi de la valeur et retarder au maximum le réveil des luttes prolétariennes radicales, l’ordre mondial du règne de la quantité despotique a-t-il élaboré – à partir d’une infection respiratoire relativement conventionnelle – un coup d’état sanitaire tout entier basé médiatiquement sur la production hystérique d’un danger viral mythologique décoré de trucages statistiques intensifs… Et pendant que les traitements classiques utilisables étaient tous prohibés dans des hôpitaux détériorés, le diktat étatique des polices médicales nous précipitait vers le dogme du vaccin carcéral… La tromperie capitaliste des impostures du variant Delta n’est rien d’autre que la forme supérieure de l’inavouable crise historique de la baisse du taux de profit… La 4e dose qui arrive en Israël après l'échec tragique des premières ayant produit en masse des contagieux, des variants et des effets secondaires parfois mortels montre que la Démocratie marchand ne marche plus vers un mur, elle est encastré dedans une fois pour toute. Ses jours sont comptés encore plus que pour ses millions de victimes.

De la sorte, la monnaie comme unité historique de l’exploitation en mouvement cesse de pouvoir remplir les trois fonctions principales de son déploiement triadique tandis que la forme-marchandise va vers la réalisation absolue de sa logique qui n’est rien d’autre que sa totale dé-réalisation. En effet, la dialectique de l’artificiel illimité qui est le propre de la domination réalisée du pouvoir totalitaire de la civilisation  illusoire du travail-marchandise est en train d’avouer que le mensonge généralisé est bien la généralisation du mensonge qui en se disant explicitement se rend progressivement inapte à toute propagation continuée.
Le facteur principal du cours des choses est donc que le spectacle comme devenir de l’argent faisable vers l’argent in-faisable en tant qu’équivalent général abstrait de toutes les marchandises de l’exploitation possible vers l’exploitation im-possible est en train de ne plus pouvoir être la source et le  résultat central de la falsification générale de la société puisque la monnaie comme référence-clef  du territoire marchand est en train d’invalider la logique de son identité à mesure que son identité invalide sa logique puisque la représentation fétichiste de l’équivalence centrale ne parvient plus à :

–      être véritable intermédiaire pour des échanges effectifs
–      être véritable réserve de valeur effective
–      être véritable unité de compte pour le calcul effectif des échangeabilités nécessaires.

En fait, tout est devenu là simulacre de l’échange en l’échange du simulacre. Et c’est pour cela que le Capital est ainsi entré en sa phase finale parce que le prolétariat qui est classe de la société du fétichisme marchand – par le fait qu’il est producteur de plus-value devenant capital additionnel – est contradictoire au spectacle de la reproduction de la marchandise jusqu’à ce stade en train de se concrétiser où la production du capital additionnel cesse de pouvoir aujourd’hui justement se mettre en mouvement. Le prolétariat qui est historiquement astreint à devoir toujours s’ancrer davantage dans la capitalisation additionnelle trouve là à la fois le devenir de son propre procès de reproduction et celui de son abrogation et c’est d’ailleurs là que réside la particularité sociale contradictoire de sa caractérisation. La domination fétichiste du travail sous le Capital en la formalisation de la production de plus-value est le mode d’être historique du prolétariat comme classe sociale contrainte à n’être que l’émanation de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises. L’implication réciproque entre le prolétariat et le Capital n’est pas une contradiction qui marquerait simplement qu’il existe une séparation entre le prolétaire et ses conditions de travail exploité. Ne voir que cela serait commettre une bévue en réduisant la détermination de cette contradiction à l’opposition entre la plus-value extorquée et son appropriation par le procès de contrôle et de confiscation qui s’objective dans l’activité de réification capitaliste. Cette contradiction elle-même pour être correctement expliquée doit être saisie dialectiquement comme directement posée par le mouvement objectif du travail salarié lui-même, en ce que ce dernier est en même temps la médiation qui réunit et reproduit inséparablement les deux termes tant pour leur cycle de vie que pour leur cycle de mort. Pour avoir une compréhension  globale de l’exploitation comme contradiction, il faut appréhender la logique historique du mouvement qu’est la représentation fétichiste de l’équivalence centrale comme une contradiction pour les rapports sociaux de production ( prolétariat <=> Capital), dont elle est le mouvement de tous les mouvements. Il s’ensuit que l’extraction du sur-travail se pose d’emblée en contradiction avec la reproduction même du prolétariat sur le terrain des incompatibilités internes de l’équivalence générale. Et c’est pour cela également que cette relation du prolétariat à lui-même porte son dépassement. En conséquence, il faut là correctement dé-couvrir pourquoi et comment la contradiction du procès d’accumulation va jusqu’au bout d’elle-même en ce qu’elle représente la baisse tendancielle du taux de profit qui mène à l’auto-négation dudit procès.

Ainsi, c’est le mode même de la détermination dialectique selon lequel le travail existe socialement en fonction du déterminisme de l’équivalent général abstrait, la valorisation, qui organise historiquement la contradiction entre prolétariat et Capital. Spécifié par le devenir de l’exploitation, le prolétariat est donc en contradiction avec l’existence sociale nécessaire de son travail en tant justement que forme-capital, c’est-à-dire valeur autonomisée face à lui ( et contre la vie humaine toute entière ! )et ne le demeurant qu’en se valorisant en tant qu’in-humanité vivante. Ce n’est donc bien que comme mouvement dialectique de l’auto-présupposition de l’accumulation qu’existe, se développe  et se résout la contradiction mondiale entre le prolétariat et le Capital. Cette contradiction entre le prolétariat et le Capital qu’est l’exploitation est la  situation générale et objective de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises se réalisant concrètement dans le développement du Capital. Le dépassement de la contradiction du mode de production capitaliste comme représentation fétichiste de l’équivalence centrale est ici identique à son procès, parce que son procès c’est la lutte de classe réformiste qui s’auto-dépasse en lutte révolutionnaire pour l’abolition de toutes les classes, et c’est par là que le mode de production capitaliste existe dans le procès de sa présence qui est, du même pas, le procès de son auto-abolition.

Il n’est pas concevable de considérer la reproduction du Capital comme pouvant masquer la contradiction à la fois complice et hostile qui l’oppose au prolétariat en tous les poser du spectacle de l’accumulation puisque la dialectique qui élabore historiquement la prolétarisation du monde est bien entendu la même que celle qui historicise le monde élaboré de la capitalisation. Il n’y a pas de séparation entre l’essence révolutionnaire du prolétariat d’un côté et de l’autre,  les conditions objectives du devenir du mode de production capitaliste puisque c’est le devenir de l’objectivité de la valeur d’échange qui permet de comprendre la réussite à venir du communisme et tous les échecs passés des tentatives de réalisation de cette essence,  inévitables tant que la crise historique totale de la représentation fétichiste mondiale de l’équivalence centrale n’est pas sur-venue… On assiste donc là à un procès contradictoire qui est le développement fondamental du Capital parce que ce dernier est développement du prolétariat et par là-même développement de lui-même en tant que mouvement historique de la lutte de classes. L’accumulation en tant qu’elle est définitoire de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises est ce qui détermine le prolétariat car elle fixe le cadre objectif de la contradiction qui le définit par rapport à lui-même en son devenir par rapport à la réification qui le contraint à sur-vivre dans une intimité délétère avec la marchandise.

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La grande globalisation financière de l’endettement sans fin qui avait pour objet de résoudre l'épineuse question de la saturation du marché mondial de la libre circulation aliénée des hommes et des marchandises a échoué et a donc enclenché la mystification du Covid-19 comme expérience de vaste déguisement orwellien à l’échelle totalitaire planétaire.
Son coronamensonge étatique international qui nous gouverne depuis plus de 20 mois, tente laborieusement de faire de la peur, de l’angoisse, le moteur permanent de l’Histoire afin d’essayer d’en faire disparaître la Lutte des Classes…
Il n’y parviendra pas, elle vient de ressurgir plus forte au cœur de l'été et ne s'arrêtera plus.

Comprendre l’exploitation comme représentation de l’équivalence centrale de tous les fétiches de l’usine globale, c’est appréhender la contradiction entre le prolétariat et le Capital comme un auto-dépassement de la schizophrénie mégapolitaine de la domination réalisée de la valeur. Autrement dit, cela consiste à appréhender la lutte de classes comme le mouvement d’une contradiction à la fois invariante quant au fond et variante quant aux formes, constamment re-façonnée par la dialectique de l’accumulation du Capital qui finalement lui est à la fois étrangère et inhérente, intime et extérieure dans cette détermination historique de l’agissement de tous les cumuls dialectiques qui font condition de l’implication réciproque Capital <=> prolétariat. Tout le problème de l’intelligence radicale revient donc à définir pourquoi et comment ce rapport historique contradictoire, de contre-révolutionnaire devient précisément révolutionnaire lorsque le procès de caducité de la valeur surgit comme valeur contre-dite par le propre renversement de son sens quand la représentation de l’équivalence centrale fétichiste, cesse définitivement de pouvoir assumer le caractère échangeable des usages multiples.

L’identité dialectique de ce qui fait du prolétariat une classe du mode de production capitaliste est ce qui en fait simultanément la seule classe susceptible de faire jaillir la dynamique communiste. Le prolétariat est ainsi la classe révolutionnaire qui détermine l’existence des cycles de luttes réformistes tant que ces dernières ne peuvent s’auto-abolir aussi longtemps que le mouvement de l’auto-présupposition du spectacle de l’argent demeure l’équivalence générale insurpassable de ce que l’histoire aliénée fait de son histoire. Le mouvement des luttes de classe qui s’enracine dans le fait d’inclure toute lutte du prolétariat même la plus étroite, la plus modeste et la moins subversive dans un rapport mondial et universel entre prolétariat et Capital vers ce qui amène plus tard  la crise totale et définitive de l’implication réciproque Capital <=> prolétariat, pose et com-pose cette contradiction cardinale qui produit la reproduction de l’exploitation dans tout son devenir historique… Et c’est l’histoire du devenir de l’exploitation qui fait de l’histoire du Capital l’histoire réformiste en mouvement d’auto-anéantissement de ses limites constitutives pour une lutte de classe illimitée au moment où le niveau historique atteint de la marchandise se contemple lui-même dans un monde qu’il a créé en devant avouer que cette dernière ne pourra plus jamais pourtant mondialiser cette création.
 Et c’est de par cette nécessité qui fait  la nature même de la contradiction Capital <=> prolétariat que la synthèse du bonheur mercantile totalitaire du temps présent produit l’échelle mondiale du développement de sa vie devenant sa mort. Le système universel du fétichisme de la marchandise qui localise le Capital comme contradiction entre le mouvement de la prolétarisation et celui de la capitalisation est ce qui détermine la longue histoire du monde depuis la révolution marchande qui a surgi de la décomposition féodale en faisant ainsi se révéler  les diverses périodes du mode de production capitaliste dont le mode d’être concret est justement l’abstraction générale.

Un cycle de luttes comme le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas simplement le résumé de ces phénomènes particuliers et divers que l’on appelle communément les luttes telles qu’elles apparaissent hic et nunc… D’un point de vue phénoménologique, la lutte des classes, c’est – au-delà de l’empirie première – le rapport déterministe du tréfonds qui fonde le devenir étendu de l’exploitation et ce que l’on désigne expressément sous cette  dénomination de luttes n’est – somme toute –  que la démonstration visible des manifestations les plus exaspérées de cette contradiction historique fondamentale telle qu’elle survient, s’efface, s’affaiblit, se renforce et revient en posant toujours la nécessité du dépassement ou de la résolution de la contradiction dont elles sont l’émergence et qui pousse à la décision d’une restructuration supérieure du Capital en cas de défaite prolétaire ou du procès de caducité de la marchandise en cas de victoire communiste vers l’auto-abolition du prolétariat…

 

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01/09/2021

Bonne rentrée dans l'espace carcéral démocratique

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Difficile de vous souhaiter une bonne rentrée dans de telles conditions de violence de la Démocratie du Capitalisme à l'agonie encore en plein délire menteur pseudo sanitaire.

Je vous souhaite cependant de n'avoir pas trop souffert de ses persécutions durant l'été et de pouvoir épargner à vos enfants les menaces physiques de la rentrée.

Les publications vont se poursuivre dans la mesure des possibilités autorisées par la police politique.

A venir donc, la suite de l'analyse concernant la fin du Capitalisme que l'injection expérimentale et le Pass ne sauveront pas et quand les circonstances aléatoires l'autoriseront, des conseils liés au multimédia.

Un mot au sujet des enfants particulièrement ciblés. Le dossier d'inscription scolaire contient une décharge autorisant l'établissant à prendre des mesures "nécessaires" en cas d'urgence.
Cette urgence (accident ou autre) est susceptible d'être détournée pour faire subir derrière votre dos les tests pouvant être à risques et la vaccination expérimentale.

Il est donc vital de priver les agents du pouvoir de votre autorisation.
Corrigez le dossier d'inscription par le document joint, complété puis envoyé en recommandé AR.

Et bon courage pour les luttes à venir.

rentrée, liberté, covid, pass


Merci à Eric Clapton  qui a compris dans chair la folie pseudo sanitaire,

  This Has Gotta Stop

 

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12/07/2021

Des écouteurs bon marché pour les vacances

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Moondrop Spaceship, un rapport performance-prix imbattable en 2021

 

Quels écouteurs utiliser pendant les vacances est une question qui revient souvent dans vos messages. On ne peut pas en effet prendre avec soi des écouteurs à 400 ou 500€ et imaginer les conserver en parfait état pendant parfois plusieurs semaines après des passages successifs dans la valise, dans les poches, sur la plage, des heures au soleil ou en balades aussi rustiques que sportives.

Il importe donc de laisser son meilleur matériel à la maison, nécessité aussi valable d'ailleurs pour les écouteurs que pour votre lecteur audio HiFi. Se procurer un matériel adapté à des conditions tout à fait inhabituelles de résistance aux chocs, aux manipulations, à la chaleur est une évidence. Ce bon sens a conditionné la sélection. Concilier solidité, coût et qualité de restitution audio n'est cependant pas évident. Le retour de l'obligation du masque dans certaines zones sinistrée par le mensonge politique nous dit qu'il faudra aussi penser au confort.

Parmi les marques testées selon ces critères : Jays, Sony, Blon, Philips, SoudMagic, CCA et KZ.

Le modèle que nous recommandons est le Moondrop Spaceship disponible entre 17 (livraison gratuite de boutiques en Asie) e et 23 euros (vendeurs en France). Ces écouteurs n'ont pas le design le plus branché, ils n'ont pas une conception plus solide que les concurrents mais ils sont ceux pouvant satisfaire le plus grand nombre, en particulier les audiophiles, par une belle et neutre restitution. Avec ces écouteurs, pas d'excès de basses ou des hautes fréquences agressives et fatigantes sur la durée surtout si vous emportez un ampli nomade. On aimerait un câble un peu plus souple.

snap03465.pngUn mot de ce qui peut être un second choix mais avec réserves, les Blon BL-03. Ces écouteurs disponibles à environ 21€ en Asie mais souvent à 45€ en France sont un gros sujet de débat sur le Net. Les Blon sont solides, avec un joli design, un câble amovible donc semble un plus "tendance". Ils ont surtout les défauts de leur modernité. En effet, leur design est justement source d'insatisfaction pour une majorité d'utilisateurs. Si le scène est large, le son chaud avec plus de basses que chez Spaceship, il faudrait pouvoir en profiter et malgré 3 tailles de tips (les embouts silicone) fournis, pour 2/3 au moins des personnes ça ne marche pas car les embouts classiques sont trop courts sur le gros corps de l'écouteur ce qui entraîne un manque d'isolation et de basses. Il faut ajouter à cela, le câble semi-rigide passant au dessus de l'oreille qui a tendance à pousser l'intra dehors... Pas la joie si on ajoute que ce câble perlé de billes produit un frottement pénible avec les lunettes de vue ou de soleil (voire avec l'élastique du masque si un agité du bocal l'impose). On peut heureusement en acheter un autre. Reste que le son est très bon si et seulement si vous maintenez les écouteurs en place, on se lasse vite. alors un premier achat est vitre obligatoire, celui de tips plus longs qui arrangent parfois les choses. A tester donc avant achat. (En cliché, Ivinxy – housses d'écouteurs intra-auriculaires en Silicone à trois couches, bouchons de remplacement, livrés en 3 tailles pour quelques euros, ne pas hésiter à les commander de suite si vous optez pour les Blon).

Moondrop et Blo existent avec ou sans micro.

Voilà, ce sera la dernière recommandation matérielle avant les vacances 2021 en raison de la fermeture traditionnelle de nos zones de tests, doublée du retour de la pollution politique du masque dans Paris qui n'invite pas au voyage urbain sauf vers la zone libre (et plus en avion).

A bientôt en septembre !

 

Moondrop Spaceship

Impédance: 16Ω ± 15%
Fil: cuivre sans oxygène 4 N Litz
Gamme de réponse en fréquence: 20-40KHz
Prise: Type de ligne de 3.5mm
Réponse en fréquence efficace: 20-20KHZ
Plage de contrôle de qualité: ± 1,5 db
Sensibilité: 104dB @ 1kHz
Transducteur: 6mm

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Les écouteurs ont été testé avec :

Rammstein_-_Rammstein.pngRammstein, universal Music, ASIN ‏ : ‎ B07PY97TRN

Ce CD est  septième album studio du groupe de métal industriel allemand et la bonne surprise est au rendez-vous, rythmiques thrash metal explosives, dynamique des écouteurs indispensable. Le talent analytique des Moondrop est bien exploité sans le risque de fatigue occasionné par des produits aux basses trop accentuées (KZ SZT ZSN). Le tube "Deutschland" qui entraîne l'album dans une course folle est exigeant et donne déjà une idée des limites de certaines marques comptant trop sur le marketing.

 


 

2008.jpgHalou (se prononce huh-loo), Vertebrae Music Productions.

Halou est un groupe de pop, souvent électronique, au caractère éthéré et aux voix féminines. Les enregistrements se trouvent principalement au format numérique en Europe. Nous sommes cette fois plus attentif aux voix et à la restitution d'effets électronique et de saturation. Moondrop et Blon s'en tirent haut la main alors que certains écouteurs de marque mais premier prix (Philipps) sombrent et proposent une scène trop étroite (Sony) et plate.

 


 

RL.jpegRamsey Lewis, Mother's Nature Son, Universal Japan, ASIN ‏ : ‎ B005F7F3WI

Un album jazz de 1968 (si riche année pour la musique et le cinéma) enregistré live (si !) avec des membres du Chicago Symphony Orchestra (que nous retrouverons plus bas aux cotés de Solti). Cette production hommage aux Beatles permet de vérifier comment sont traitées les hautes fréquences (pourtant pas celles plus large d'une musique électronique actuelle), la scène stéréo. Les écouteurs Moondrop sont cette fois supérieurs immédiatement par une clarté évidente dès le premier titre. Sur Dear Prudence on échappe aussi à une attaque artificielle sur les tympans.

 

 

solti.jpgBruckner, Symphonie n°6, Solti, Decca, ASIN ‏ : ‎ B00000E391

Une très belle symphonie dans un enregistrement du début des années 90. Solti et le Chicago Symphony Orchestra ne tombent pas dans la mode actuelle cherchant un lyrisme hors sujet. La symphonie est audacieuse et pas seulement dans son nom, elle l'est aussi dans son écriture. Œuvre lumineuse, elle exige respect et surtout pas de basses amplifiées qui heurtent dès le premier mouvement. Le final où triomphent violoncelles, contrebasses et fanfares impérieuses est un régal. Les Blon montrent leur limites, les KZ et SoundMagic impossibles.

 


 

12:23 Publié dans Actualité, Baladeur audio | Tags : écouteurs, intra, moondrop, spaceship | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

08/07/2021

La Démocratie en deuil

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Une attaque terrible et tragique , selon la Maison Blanche

Un acte odieux, selon Boris Johnson

Un lâche assassinat, selon Jean-Yves Le Drian

Si la foudre d'abord accablait les coupables ! Racine

 

Jovenel Moïse (attention à la confusion avec le Jo l'Indien de Tom Sawyer) est le fils de Lucia Bruno, une couturière et d'Étienne Moïse. Il devient PDG d’Agritrans, une entreprise de production et d'exportation de bananes.
Il a obtenu dans ce but une subvention de 6 millions de dollars (marque déposée au dessus c'est Kirk et l'Entreprise) du président Michel Martelly, dont il est le copain.


Détenteur de 14 comptes bancaires ("Si à 50 ans on a pas 14 comptes bancaires on a raté sa vie", proverbe halogène), il est aussi soupçonné de blanchiment d'argent (le pressing est une activité de basse saison).


Avec le du soutien des riches familles haïtiennes, des États-Unis et des bailleurs de fonds (“L'homme le plus riche est celui qui a les amis les plus puissants.” ) et avec un taux de participation de moins de 21 % aux élections de 2016, il remporte le scrutin à la majorité absolue dès le premier tour, "à la française" comme on dit avec admiration dans son milieu si pittoresque.


Pour ne pas plagier un savoureux film avec Delon et Belmondo expliquant la démocratie, disons juste que par décret, Jovenel Moïse réduit à la hache en novembre 2020 les pouvoirs de la Cour supérieure des comptes. Cette institution complotiste et véhiculant la haine enquêtait sur les affaires de corruption impliquant tous les gouvernements de 2008 à 2016 n'hésitant pas à citer Jovenel Moïse lui-même pour avoir été l'un des protagonistes d'un « stratagème de détournement de fonds ».

Jovenel Moïse a été assassiné dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021.

08:58 Publié dans Actualité | Tags : démocratie, réchauffement climatique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!