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22/02/2018

Climat d'avant guerre

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Il n'est pas vraiment nécessaire de poster beaucoup actuellement, l'invisible devient chaque jour éclatant et les faits publics tels l'augmentation des achats de munitions de l'armée américaine de 800% pour l'an prochain suffisent à donner la tendance.

La censure en action sur les réseaux sociaux et même sur les commentaires des articles du site d'information russe RT où défendre la Turquie et la Russie déplait fortement à la modération "de France" est aussi significatif.

Il n'est plus possible d'informer, de donner un avis libre sans être insulté, menacé, qualifié de complotiste, se voir demander "des preuves". La moindre discussion autrefois courtoise est devenu l'occasion d'un tribunal où lr citoyen risque sa peau, son travail, sa liberté et parfois sa santé

L'Occident est devenu une théocratie marchande donc fondée sur la religion du mensonge, perpétuellement renouvelé mais qu'il faut à l'instant croire de toute éternité.

Cette hystérie désormais sans limité de la bêtise, du fanatisme, de la vulgarité est l'indicateur de la faillite, de la décadence précédent la fin.

C'est ce qui doit nous réjouir et qu'il ne faudra pas oublier demain.

 

L’Otan a déjà voté, avant nous

L’art de la guerre

11:05 Publié dans Actualité | Tags : euroep, guerre, censure, usa, otan | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

12/06/2017

L'amnésie à prix d'or

 

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Bœuf, poulet et poisson viennent de Malaisie, la majorité des légumes sont importés d'Arabie Saoudite, les pommes proviennent d'Egypte.  "All our products are imported from outside with licensed suppliers approved by the region," avoue  Donna Tiniques, marketing coordinator pour McDonald’s Qatar.

L'Iran et la Russie ont acheté au prix fort la neutralisation du Qatar dans la guerre contre la Syrie. Un conflit qui n'est que partiellement énergétique malgré les affirmations de l'article qui suit.

Il s'agit aussi de détruire un allié historique de la Russie (qui possède là sa dernière base en Méditerranée), de séparer physiquement Iran et Syrie, de créer un Kurdistan épée de Damoclès pour la Turquie, de bloquer une étape de la route de la soie chinoise et bien entendu de détruire un modèle multiculturel stable, laïque et à l'économie d'avenir.

Aucun conflit moderne n'a un seul mobile et plus les acteurs sont nombreux, plus la vraie raison est abritée.

Pour 350 milliards de dollars de commandes auprès de Washington, les Saoudiens viennent de s'offrir un bouc émissaire parfait et le Qatar, ami de la France, de l'Europe est devenu en quelques mois un monstre.

Les valeurs de la République, de l'Occident, sont devant nos yeux, elles sont sonores et, souhaitons le pour bientôt, trébuchantes!

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L'Iran trouve là un nouveau marché et a livré plus de 400 tonnes de fruits et légumes en quelques jours.

 

A lire :

La danse du sabre de Trump déclenche la guerre des Wahhabites

Le Président US Donald Trump n’a pas pu prévoir les effets secondaires de portée stratégique, issus de sa danse du sabre triomphale lors de son passage à Riyad.

À moins que…?

Le fait est que la Maison des Saoud a pété un câble, s’en prenant tout d’un coup au Qatar et bombardant de l’intérieur ce glorieux projet d’OTAN arabe – appelez-le OTAN-CCG [CCG = Conseil de Coopération du Golfe, NdT] – proclamé avec fanfare autour d’un orbe luminescent.

Un Trump tout excité s’est fendu de trois Tweets pour encenser Riyad dans sa poursuite de Doha.

Trump et l’OTAN-CCG ont mis sur un pied d’égalité Daech et l’Iran comme « terroristes ». La Maison de Saoud en a rajouté une couche – et a dénoncé le Qatar d’être le premier financier du terrorisme, ce qui équivaut à Don Corleone balançant des invectives mafieuses à Tony Soprano.

C’est alors que, dans un retournement inattendu, Da’esh a exposé la stupidité sidérale de toute cette parodie, de façon pratique et graphique – en mettant en scène, ou en tout cas en affirmant de l’avoir fait, une attaque terroriste contre le Majlis iranien (Parlement), ainsi que la sépulture de l’Imam Khomeini, à Téhéran.

L’Émir actuel du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, désormais « coupable » de n’avoir pas imputé à l’Iran la racine de tous les maux qui affligent la péninsule arabique, pourrait même être en train de suivre les traces de son propre père Hamad, qui a inventé le Qatar moderne et a abdiqué – sous la pression saoudienne – au profit de son fils en 2013.

Il ne nous faut pas oublier que Bandar bin Sultan, alias Bandar Bush, l’ex-notoire rassembleur/armateur des « djihadistes » et « libérateur de la Syrie » frustré, avait fameusement décrit le Qatar dans le passé comme « 300 personnes et une station TV ».

Alors, que se passe-t-il vraiment dans ce marécage de pétrodollars nauséabond?

La connexion Israël-Émirats Arabes Unis

Prenons les raccourcis qui s’imposent, en affirmant que cette autophagie malsaine depuis l’intérieur du CCG n’a rien à voir avec la Guerre Globale contre la Terreur [GWOT, Global War on Terror, NdT].

Au milieu d’un feu croisé de désinformation massive, une piste de preuves remonte à une stratégie concertée, élaborée par le lobby israélien (par le biais de la Foundation for the Defence of Democracies [Fondation pour la Défense des Démocraties, NdT], fondée, entre autres, par l’infâme magouilleur des casinos Sheldon Adelson, qui est aussi très proche de Benyamin Netanyahou); des éléments US néocons/sionards/néolibéraux; et l’ambassadeur des EAU à Washington, Yousef al-Otaiba.

Des courriels ayant fuité révèlent comment Otaiba – largement idolâtré dans le Beltway [quartier gouvernemental de Washington, D.C., NdT] et la Foundation for the Defence of Democracies néoconservatrice ont discuté des façons d’enseigner une leçon au Qatar à cause de son soutien pour le Hamas, ainsi que pour des politiques globalement non-agressives envers l’Iran. Il se trouve qu’Otaiba est aussi un proche de Jared Kushner – ce qui donnerait un sens à la réaction de Trump au blitzkrieg anti-qatari.

Au contraire du Qatar, la Maison de Saoud et les EAU ne sont qu’à une enjambée de l’établissement de relations diplomatiques avec Israël – la condition sine qua non imposée par Washington pour insérer Israël dans un OTAN arabe anti-iranien, orienté depuis Riyad.

Une échauffourée antérieure qui remonte à 2014 permet de mieux installer le décor. Des agents locaux du renseignement confirment qu’à l’époque, il y a eu des manœuvres militaires émiraties non loin des frontières qataries; en l’occurrence, Paris et Londres – par exemple – étaient parfaitement au courant.

Mais la Maison de Saoud alors au pouvoir était commandée par le défunt Roi Abdullah, qui cherchait plutôt l’apaisement. Le Coupeur-de-Tête-en-Chef est désormais le Prince Guerrier Mohamed bin Salman, alias MBS, un connard arrogant qui perd d’ores et déjà misérablement une guerre au Yémen – conduite aux frais de milliards de dollars en armes étasuniennes et britanniques – qui a déclenché une affreuse crise humanitaire au sein de la nation la plus pauvre de la région. C’est MBS qui a ordonné la diabolisation saoudienne du Qatar.

Sortez-moi du train de l’horreur

Prosaïquement, l’alarme « terroriste » saoudienne à propos du Qatar s’applique surtout à l’accusation de soutien qatari en faveur des mouvements de protestation chiites de l’est saoudien. C’est absurde; Doha n’y a rien à voir.

Ensuite, il y a l’accusation du soutien du Qatar envers les Islamistes. C’est exactement ce que font de nombreux donateurs saoudiens – dont beaucoup sont connectés au régime monarchique.

Doha soutient effectivement, et pas qu’un peu, les Frères Musulmans – qui sont plutôt éloignés d’al-Qaeda et/ou de Da’esh, et sont honnis d’une rancœur inassouvie par Riyad et sa marionnette al-Sisi du Caire, qui ne subsiste que par le biais de distributions saoudiennes. Des donateurs qataris ont de fait soutenu al-Qaeda en Syrie (avec jusqu’à $3 milliards), alias Jabhat al-Nosra, étiquetés par de larges secteurs néocons/néolibéraux comme des « rebelles modérés ».

Pendant ce temps-là, les Saoudiens ont soutenu leurs propres « djihadistes » en Syrie – et ailleurs. WikiLeaks a prouvé sans équivoque comment des « donateurs en Arabie Saoudite constituent la source la plus significative de financement pour les groupes terroristes à travers les monde ».

Au-delà de thèmes tribaux complexes traitant de rivalités, le facteur religieux crucial est que le Qatar – au contraire de l’Arabie Saoudite – tolère les non-Salafistes, ou les Salafistes « révolutionnaires » comme les Frères Musulmans, et ne tente pas d’exporter sa version du Wahhabisme à travers le monde. À toutes fins utiles, les imams radicaux saoudiens prennent les Qataris pour des hérétiques. Comme s’ils étaient presque aussi vils que les Chiites « apostats ».

En pratique, le schisme s’est traduit en une guerre par procuration en Libye par exemple. Doha soutient les milices islamistes de Misratah ainsi que ceux qui sont fidèles au « Mufti du Qatar », Sadiq al-Ghariani. Les Émirats et l’Égypte appuient le Général Khalifa Haftar, chef de l’autoproclamée Armée Nationale Libyenne (ANL).

Tout ça pour du gaz…!

Les agents saoudiens de désinformation répandent à l’envi que « la Turquie et le Qatar sont les deux derniers états tenus par les Frères Musulmans. Selon toute probabilité le Qatar connaîtra un changement de régime et cessera d’être le financier de toutes sortes de chaos dans la région pour le compte des Britanniques, et cela inclut aussi les actions en coulisses avec Téhéran. »

Totales inepties dilatoires. La réalité toute simple est que la Maison de Saoud est absolument désespérée. Le prix du pétrole reste bas, autour de $50 le baril. L’énorme OPA saoudienne sur Aramco n’est distante que de douze mois. La Maison de Saoud a besoin de faire bouger les marchés vers un prix plus élevé du pétrole par tous les moyens disponibles – y compris par des ultimatums et des menaces de guerre.

Une source de renseignements US non-idéologique va plus loin, soulignant comment « la Turquie, l’Iran et la Russie se rapprochent. La question demeure concernant qui va contrôler les États du Golfe et le prix du pétrole – qui était jusque-là manipulé pour détruire la Russie. L’accord entre l’Arabie Saoudite et la Russie n’est qu’une légère amélioration. »

Donc, pas étonnant que la confusion demeure la norme – avec des récits éloignant l’attention de la Maison des Saoud pour la placer sur l’Iran, et désormais aussi sur le Qatar.

Et ensuite il y a l’angle essentiel du Pipelineistan, mêlé au fait que le Qatar, en tant que turbine à gaz naturel, agace au plus haut point les producteurs de l’OPEP saoudiens et émiratis.

Le Qatar est le plus grand exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL). C’est ce qui lui a permis d’élaborer une politique étrangère complètement indépendante de la Maison de Saoud. Ajoutez-y le fait que la fabuleuse richesse du Qatar en gaz naturel provient de l’immense champ offshore de North Field, partagé avec l’Iran (qui contrôle ce qu’il appelle South Pars).

Il y a eu des spéculations, évidemment sans confirmation de la part de Téhéran ou de Doha, selon lesquelles l’Iran et le Qatar aient pu trouver un accord sur le partage des droits d’un gazoduc partant de North Field/South Pars vers la Méditerranée orientale en Syrie, à condition que Doha cesse d’alimenter al-Nosra.

Si cela devait se produire, cela signifierait la fin spectaculaire de l’un des principaux motifs à la tragédie syrienne. L’administration Obama avait totalement approuvé un gazoduc depuis le Qatar vers la Turquie – via l’Arabie Saoudite et la Syrie – comme moyen d’essayer de saper Gazprom. Il a fallu de nombreux cadavres et d’horribles destructions pour que Doha se rende compte que Moscou ne le permettrait jamais.

Par conséquent, le pivot stratégique du Qatar vers la Russie – matérialisé, par exemple, via le fonds souverain du Qatar investissant $2,7 milliards auprès de Rosneft. À moyen terme, cela pourrait définir un Qatar beaucoup plus amène envers le lien Russie-Iran-Syrie. Considérant que le Qatar héberge le CENTCOM et Al-‘Udayd, la plus grande base aérienne US au Moyen-Orient, ça n’enchante certainement pas non plus le Pentagone.

En ce qui concerne la partie jouée par les USA, il faut être indécrottablement naïf pour croire que Washington n’a pas donné le feu vert à son satrape saoudien pour s’en prendre à Doha.

Ajoutez-y le fait que le Qatar ouvre le premier centre de négoce en Yuan de tout le Moyen-Orient; c’est une chose qui n’a vraiment pas plus aux Maîtres financiers de l’Univers. Parallèlement, le contrat d’armement de $100 milliards tellement encensé et conclu par Trump a pu être conçu de façon à ce qu’en échange, la Maison de Saoud retarde aussi longtemps que possible les paiements chinois pour le pétrole en Yuan, ce qui outrepasserait le pétrodollar.

Tisser des théories de la conspiration est une occupation oisive. « T. Rex » Tillerson connaît assez bien la direction qatarie, remontant à son temps chez ExxonMobil. Tout comme « Chien Fou » Mattis, l’ancien patron de CENTCOM. Observez-les; leurs actions à suivre dans ce domaine révèleront au moins quelques couches du jeu d’ombres actuel – et si toute la parodie possède ou non beaucoup plus de force que la désespérance saoudienne.

 

Article original en anglais : US President Donald Trump could not possibly have predicted the game-changing after-effects of his triumphal sword dance in Riyadh. Sputnik News, 7 juin 2017.

 

Traduit par Lawrence Desforges. Global Relay Network.

Photo AP/Evan Vucci

12:30 Publié dans Actualité | Tags : États-unis, moyen-orient, terrorisme, guerre, otan | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

17/02/2017

Italie : destruction programmée

 

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 L'actualité du mois, pour les Français, se résume surtout à la campagne présidentielle qui dicte aux rédactions les sujets traités, ignorés et la façon de les conduire. Outre l'affaire Fillon, l'histoire de colonisation sortie du chapeau (énorme problème d'actualité mais en... 1960), il n'est question que de l'aventure Theo.

Toute personne avec de la mémoire se souvient de 1990 et d'une affaire sordide du même tonneau mais s'il faut brièvement éclairer quelques lanternes au sujet du retour du berlingot, disons ce qu'il en est.

L'élection 2017 se joue au premier tour ce qui est inédit. Celui qui arrivera second, sans doute derrière le FN, sera certain d'être élu au second tour avec la constitution traditionnelle d'un Front républicain qui l'emportera avec 60% des suffrages (cf second mandat Chirac) . Voilà le prévisible sauf évènement changeant la donne et depuis l'affaire DSK nous savons que c'est encore possible.

Reste que le profil de l'élection, la chute de Fillon pour cause de non haine de la Russie fait que la gauche qu'on imaginait totalement battue retrouve un espoir de l'emporter. Ce succès possible implique deux conditions, faire monter le FN pour qu'il grignote l'électorat de droite LR et que le candidat de gauche retenu soit suffisamment sur une ligne classique (donc pas sur la ligne virtuelle Macron) pour séduire l'électorat historique très mécontent du bilan actuel et bien tenté par Mélenchon, la pêche ou le FN.

Le cas Theo tombe parfaitement comme outil de manipulation. Il détourne le débat normal sur le bilan économique et social catastrophique vers la question ethnique et religieuse (Macron apporte son renfort en évoquant la colonisation), le racisme etc. Il accentue la division des milieux populaires car les émeutes ne sont pas dans la zone NAP (Neuilly-Auteuil-Passy) et favorise la radicalisation.

On retrouve donc la clé des victoires des années 80 avec en plus, années Soros oblige, outre les robots antifas, les lobbies, les nouvelles associations jouant sur l'ethnicité qui tournent déjà à plein régime depuis la campagne américaine avec une même orientation et un même financement.

Oublié la contestation verticale du pouvoir la lutte est transférée au niveau horizontal garantissant ainsi l'absence de changement par le silence conceptuel sur le fond des problèmes.

L'information cadenassée sert aussi l'international car elle évite tout mouvement contre le CETA, cette trahison qui n'est rien d'autre que la mise en place (et déjà avant la ratification) d'un cheval de Troie, celui du TAFTA.

Elle permet d'ignorer totalement la catastrophe italienne. Oui, silence sur l'Italie dont le récent referendum anti UE ayant rejeté par 60% de non un désastreux Renzi a été totalement bafoué. Mais comment s'en sortir dans un pays ruiné dont la direction se partage depuis des dizaines d'années entre la mafia, l'OTAN, l'UE ? Le peuple malgré sa colère et un mouvement 5* sans consistance théorique ne s'en sort pas.

Déjà la soumission accrue du pays à des intérêts politiques, financiers étrangers se profile indiquant que la voie Clinton battue par les urnes continue à faire la loi sur notre continent.

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Voir ce qui ne va pas est une étape mais une analyse sans synthèse permettant de construire la cohérence autorisant aussi bien les alliances que l'action est le second objectif qui n'arrive pas à se mettre en place. Ce défaut qui permet à une politique de ruine de se poursuivre et elle se traduit en vie humaines.37% des jeunes italiens sont chômeurs selon le chiffre officiel bien loin comme en France de la réalité.

 

 A lire (en photo Roberta Pinotti avec elle les Italiens n'ont pas besoin d'ennemi) :

Le Livre (du coup d’état) Blanc

L’art de la guerre

12:29 Publié dans Actualité | Tags : italie, otan, europe, libertés, ue | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

08/06/2016

Washington joue Clinton élue donc la guerre

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 Si l'actualité se résume en France à l'Euro 2016, aux inondations, à de salutaires mouvements sociaux et au chantage au terrorisme pour les faire cesser, le monde ne cesse pas de tourner pour autant.

Ainsi, BFM TV sans doute en raison dérapage bien involontaire et à l'occasion de la tournée du président russe Poutine en Grèce l'existence de pressions de l'OTAN aux frontières russes. Tiens donc, on pensait jusque là que c'était la Russie qui avait envahi l'Ukraine avec ses divisions, renversé le régime en place reconnu internationalement et mis la main sur Kiev. On nous aurait menti...

Mais ces pressions puisque pressions il y a, sont bien réelles, avec des exercices des différentes armes chaque année plus proches des frontières russes et ce malgré les engagement pris à la chute de l'URSS. On se demande même si demain ils n'auront pas lieu comme en Turquie à l'intérieur même des frontières sous l'étiquette du terrorisme kurde ou tchétchène enfin, dans un premier temps.

Car il est clair que la situation se dégrade sur le sol américain où la barre des 100 millions de sans emploi a été largement franchie selon le BIT et on ne peut chasser éternellement les citoyens de la population active car la méthode utilisée actuellement produirait, à terme, un taux de chômage négatif ce qui fait désordre. Il ne s'agirait pas de mettre la puce à l'oreille de la presse économique française qui croit juré, craché, à la reprise.

Combien de temps dans de telles conditions faudra t-il tenir ? C'est à dire éviter de monter les taux de la FED, attendre un dérapage russe face aux crimes contre le Donetsk ou chez l'allié syrien. Combien d'avions de ligne ou de migs désarmés rentrant à leur base devront tomber ?

Il y a deux options en lice pour les présidentielles américaines. L'option Trump, celle du marchand qui espère optimiste, contre toute évolution capitaliste, le retour d'une industrie sur le sol américain et l'option Clinton pour qui comme autrefois la carte militaire sera comme dans les années 40 la solution pour tirer un trait sur les malversations financières, gagner la reprise et toujours plus de pouvoir, une optique suivie par bien des républicains... en privé.

En attendant, on ne perd pas de temps et les forces du premier affrontement (celles qui seraient éliminées facilement par les russes dans un conflit conventionnel) progressent vers leur destin, le meilleur moyen d'avoir leur avenir dans le dos.

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La propagande reste la même, les premières victimes aussi.

 

A lire à propos de l'exercice Anaconda 2016 :

Dans les anneaux de l’Anaconda, «le plus grand exercice allié» militaire de l’Otan

par Manlio Dinucci

Aujourd’hui en Pologne commence l’Anaconda 16, « le plus grand exercice allié de cette année » : y participent plus de 25mille hommes de 19 pays Otan (USA, Allemagne, Grande-Bretagne, Turquie et d’autres[1]) et de 6 partenaires : Géorgie, Ukraine et Kosovo (reconnu comme Etat), de fait déjà dans l’Otan sous commandement USA  ; Macédoine, qui n’est pas encore dans l’Otan du fait seulement de l’opposition de la Grèce sur la question du nom (le même que celui d’une de ses provinces, que la Macédoine pourrait revendiquer) ; Suède et Finlande, qui se rapprochent toujours plus de l’Otan (elles ont participé en mai à la réunion des ministres des affaires étrangères de l’Alliance). Formellement l’exercice est sous conduite polonaise (d’où le « k » dans le nom en anglais «Anakonda»), pour satisfaire l’orgueil national de Varsovie.  En réalité il est sous commandement de l’US Army Europe qui, avec une « aire de responsabilité » comprenant 51 pays (y compris toute la Russie), a la mission officielle de « promouvoir les intérêts stratégiques américains en Europe et Eurasie ». Chaque année il effectue 1000 opérations militaires dans plus de 40 pays de l’aire.

Le US Army Europe participe à l’exercice avec 18 de ses unités, parmi lesquelles la 173ème Brigade aéroportée de Vicence. L’Anaconda-16, qui se déroule jusqu’au 17 juin, est clairement dirigé contre la Russie. Il prévoit « des missions d’assaut de forces multinationales aéroportées » et d’autres y compris dans l’aire baltique au bord du territoire russe.

A la veille de l’Anaconda-16, Varsovie a annoncé qu’en 2017 elle augmentera les forces armées polonaises de 100 à 150 mille hommes, en constituant une force paramilitaire de 35 mille hommes dénommée « force de défense territoriale ». Distribuée dans toutes les provinces à commencer par celles orientales, elle aura comme mission d’ «empêcher la Russie de s’emparer du territoire polonais, comme elle a fait en Ukraine ».

Les membres de la nouvelle force, qui recevront un salaire mensuel, seront entraînés, à partir de septembre, par des instructeurs étasuniens et Otan sur le modèle adopté en Ukraine, où ceux-ci entraînent la Garde nationale comprenant les bataillons néo-nazis. L’association paramilitaire polonaise Strzelec, qui avec plus de 10mille hommes constituera le nerf de la nouvelle force, a déjà commencé son entraînement en participant à l’Anaconda-16. La constitution de la force paramilitaire, qui sur le plan intérieur fournit au président Andrzej Duda un nouvel instrument pour réprimer l’opposition, participe à la montée en puissance militaire de la Pologne, avec un coût prévu de 34 milliards de dollars d’ici 2022, encouragée par USA et Otan en fonction anti-russe.

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19:15 Publié dans Actualité | Tags : russie, otan, guerre, propagande | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!