28/02/2015
Le féminisme passe le mur du son
De Jeanne Hachette à Simone Weil, les femmes n'ont jamais eu besoin des féministes pour contribuer à l'histoire.
Venant de voir la triste destruction de vestiges antiques à Mossoul, je n'ai pu résister au plaisir quelque peu sadique de vous présenter une vidéo, The Crazy World of Feminist qui annonce de façon inquiétante les expériences malheureuses qui peuvent heurter notre parcours noctambule et culturel. Avec Fourest et autres Femen nous pensions avoir atteint la barrière du zéro absolu, l'ultime frontière, mais que nenni! Et je ne serais pas surpris que demain, nos pauvres enfants, subissent dans le cadre scolaire et avec un financement public, de tels spectacles, en raison (quel mot macho!) de sa propension marquée à accueillir tous les endoctrinements possibles et imaginables en matière de sexe, de dogmes historiques, de communautarisme militant sous couvert d'antiracisme etc.
Elle est bien loin l'époque où féminisme signifiait pour les femmes contraintes au travail (la majorité) à travail égal salaire égal, une revendication toute à fait légitime. Le féminisme actuel est devenu le vecteur d'un endoctrinement idéologique dont l'objectif est d'imposer non pas des réformes à caractère économique, mais un code de conduite, dicté par des féministes juges et arbitres autoproclamées des convenances, à tous et tout particulièrement aux hommes et ce dès le berceau.
Au nom du saint dogme de la lutte contre les discriminations, cette nouvelle arme au service des lobbies et des privilèges communautaires, la négation des réalités de l'altérité, des différences impose aujourd'hui une uniformisation des corps et des pensées. Les femmes se doivent d'être des hommes comme les autres et Monsieur, ce métrosexuel efféminé idolâtré par les adolescentes avides d'indistinction bieberesque et la presse féminine, tous ces Charlie, sous peine de dénonciation, même dès l'école primaire. Pour la crèche et la maternité, on profitera du prochain attentat pour l'imposer, après la marche obligatoire.
A travers de cette hystérie para-religieuse, on entend bien terroriser le peuple et surtout toute opposition fondée sur la raison, l'analyse, le constat et générer la destruction de toute les structures traditionnelles qui défendent hommes et femmes contre le marché. Au premier rang des cibles, la famille, la religion, la nation mais au final l'homme et la femme. Charlie über alles!
Non, le bons sens n'implique pas forcément un look réac ou catho.
Le harcèlement soutenu par le pouvoir politique et le relais des médias doit entrainer la terreur, la grande peur et l'auto-censure, celle qui a déjà tuer le journalisme car on ose, chez adeptes des quakeresses du nouvel ordre mondial, prétendre à la démocratie et personne de sensé n'osera faire remarquer qu'il ne s'agit qu'elle dissimule une république oligarchique basculant ouvertement dans une dictature policière.
Le système est en train de mourir des abus bancaires des élites, tout ce qui concourt à bâillonner le peuple est donc bon à prendre et les mythes d'une montée de l'antisémitisme, d'un péril islamiste (alors que la route a tué 3268 personne l'an dernier) et autres chasses à l'homophobie (au pays de Cocteau et Marais!) ont un bel avenir.
Faute de concept, ce nouveau stade du féminisme encore élaboré aux États-Unis mais qui gangrène l'Europe, sombre dans la violence et l'exhibitionnisme. Une fin logique et très marketing pour une idéologie au service du marché et qui abaisse la femme et favorise son exploitation.(1)
Adieu donc le féminisme différentialiste intelligent des Antigones pour le 20h, vive le féminisme égalitariste et grotesque. Celui qui à New York pointe déjà du doigt les hommes qui dans le métro ne sont pas assis les jambes croisées ou serrés comme... madame. En attendant de donner le sein sans doute?
Comme aux plus belles heures de l'URSS, la négation de la réalité de déterminisme naturels est totale. La "personne" serait modelable dès la crèche, de A à Z, comme le rêvaient les Khmers rouges ou les directeurs de Lebensborn. Le retour du réel provoqué par la crise sera demain redoutable pour les hallucinées.
Piques et polémiques, Paul Wermus reçoit Christine Boutin, Macha Meril, Anne Hidalgo, Annick Tellenne (animatrice de la chaîne catholique KTO), Nicoletta, Sophie de Menthon (proche de Sarkozy et présidente d'ETHIC, organisation patronale), Eléna Lenina (animatrice de télévision, mannequin et écrivain russe) et Alain Soral. Il y a 12 ans en France on en était encore là, le rattrapage à venir fait peur d'ailleurs je vais peut être adopter un renard ;)
(1) Cela se passe à Kiev donc CPAM ne veut surement pas dire Sécu quoique...
21:26 Publié dans Actualité | Tags : féminisme, femme, femen, antigones | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
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