Washington vient de lancer la Bolivie sur la route de la mort
11/11/2019
Réorganisation démocratique des marchés par l'écologie et la terreur
Arrangeant en sous-main l’état d’allégeance de la « construction européenne » et la pratique de grignotage de la Russie nouvelle, tenue plus ou moins de « laisser faire », les opérations d’intoxication américaine ont réorganisé militairement et politiquement les Balkans afin de régler à la convenance de leur indistinction despotique, à la fois la guerre, la paix et l’après-guerre…
Installé en Afghanistan et en Irak, l’ordre américain encercle l’Iran et occupe des positions-clefs à l’approche des principales sources d’énergie pétrolière ou gazière.
Les guerres du chaos spectaculaire ont fourni aux États-Unis de précieux emplacements stratégiques puisqu’ils leur permettent à la fois d’affaiblir la Russie et d’encercler la Chine.
Les services parallèles du département d’État ont ainsi placé les États-Unis aux frontières des pays Baltes et en bordure de la Russie pendant qu’ils pénétraient la Roumanie et la Bulgarie membres à venir de l’Union Européenne Américaine et, naturellement, de l’OTAN.
L’intervention massive des multiples filiales ONG de la CIA et consorts en Ukraine a pu détacher Kiev de la Russie pour la réalisation des plans de Washington cherchant ici à visiblement créer une chaîne d’États satellites afin de séparer la Russie de l’Europe.
Pour y parvenir il ne reste plus qu’à faire basculer le maillon manquant que constitue la Biélorussie pour que, de la mer Noire à la mer Baltique, Moscou soit écarté de ses anciennes provinces occidentales et que les deux mers pré-citées deviennent le domaine de l’OTAN alors qu’elles étaient auparavant celui de l’URSS.
Afin d’inaugurer par un acte spectaculairement significatif, les succès de sa stratégie de démantèlement de la « Communauté des États Indépendants » (CEI) qui avait pris la suite de l’Union soviétique, le Pentagone a imaginé une organisation regroupant les États qui furent soviétiques et que les États-Unis sont parvenus à retourner.
Afin d’en faire un signe visible de leur pouvoir de représentation, ils leur ont donc attribué à la fin des années 90, un sigle de présentation et de lisibilité : le GUOAM lequel regroupe la Géorgie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan, l’Azerbaïdjan et la Moldavie. Cette association phagocytée par le département d’État américain devrait être renforcée par d’autres ex-provinces de l’URSS et ré-orienter ses échanges principalement vers la zone OTAN.
Pour les farceurs de CBS le coup d'état mêlant agent étranger, mafia et militaire contre un Président légalement élu et annonçant des élection est juste une réponse naturelle à des irrégularités électorales...
Autour de l’Iran encerclé, voici venir l’US Air Force au Tadjikistan et au Kirghizstan pendant que le spectacle médiatico-policier de la CIA diffuse partout son indistinction afin de mettre en place des régimes de plus en plus agréables aux États-Unis.
D’où une formidable avancée géo-stratégique de l’ordre américain qui touche désormais les frontières occidentales de la Chine en visant directement le cœur de l’Asie elle-même.
À cette stratégie d’encerclement s’ajoute bien entendu une énorme campagne de perturbation et de noircissement spectacliste visant à dénigrer les pouvoirs russe et chinois selon l’argument classique constamment brandi de la supériorité publicitaire absolue de la dictature démocratique de marché à la sauce wall-streetienne.
Ainsi tout se déroule comme si à l’implosion de l’URSS devait succéder, dans un premier temps, la dislocation de la CEI suivie, dans un second, de la désagrégation de la Russie elle-même avec l’accaparement d’une large fraction des richesses naturelles que détient son vaste territoire.
Si cet objectif était, un jour, atteint, les États-Unis seraient alors, avec l’Europe et l’Afrique sous leur dépendance, en bonne position pour devenir le propriétaire démesuré de la zone Asie-Pacifique, avec la Chine et l’Inde en premier lieu.
Les vastes espaces de rentabilité de l’industrie pétrolière sont là au centre de la logique militaro-industrielle américaine qui génère ainsi d’énormes sources financières dont bien des réseaux bénéficient indistinctement y compris bien entendu les multiples boutiques écologistes et vertes coteries qui ont toujours joué la carte de l’or noir.
Les USA ont un intérêt vital à ce que l’Europe abandonne le nucléaire car l’idée d’indépendance énergétique de l’Europe leur est insupportable. Dès lors, priver leurs concurrents de toute compétence nucléaire civile, est décisif puisque c’est simultanément leur interdire (et d’abord à la France) de pouvoir produire du combustible militaire, ce qui signifie leur retirer évidemment toute possibilité de dissuasion indépendante.
Dès 1994, Haroun Tazieff avait dénoncé la thèse officielle d’un trou légendaire dans la couche d’ozone. La menace climatique comme la menace islamiste n’ayant là pour attribution que d’unifier par l’angoisse les spectateurs aliénés derrière le gouvernement mondial de l’indistinction spectaculaire.
Ce sont les mêmes prédicateurs qui dans les années soixante-dix tenaient le discours d’un refroidissement global de la Terre qui aujourd’hui et avec le même aplomb, d’autant plus prétentieux qu’il est vide de tout raisonnement, plaident pour le dogme du réchauffement global en vue d’aboutir à la concentration des matières premières planétaires dans la dépendance des multinationales américaines, promotrices forcenées d’une gouvernance globale pour le développement durable de la marchandise.
Il est donc normal que la chaîne CNN reprenne en boucle les rapports indistincts de l’Académie des sciences américaine qui ne cesse de déclarer avec savante insistance mythologique que « le réchauffement de la planète est le problème fondamental du temps présent » en relayant continuellement le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), docte émanation indistincte du spectacle mondial de l’ONU à qui fait constant écho le Fonds mondial pour la nature sauvage (WWF) et Greenpeace qui dupliquent ainsi la NOAA, agence yankee de recherche environnementale qui dépend, et c’est tout dire, du département US du commerce.
Les mensonges à propos du changement climatique - Conversation avec Greta
Marcel Leroux, climatologue français reconnu, professeur émérite de climatologie à l’Université Jean-Moulin, directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement a eu pour spécificité de n’être jamais invité dans aucune émission médiatique puisqu’il possèdait le défaut rédhibitoire d’avoir prouvé que le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles indistincts et strictement fondés sur des relations simplistes qui annoncent une élévation de la température, proclamée mais non démontrée puisque les contradictions sont innombrables entre les prédictions et les faits climatiques directement observés dans le spectacle de l’« ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes » par lequel se constitue l’« imposture scientifique ».
La mystification écologiste des indistinctions officielles est par conséquent avant tout un fonds de commerce propagandiste du gouvernement du spectacle mondial ayant pour objet de parachever la régulation économique et politique de la planète par Washington qui entend là par le détour orchestré de la conservation de la faune, de la réduction de la population mondiale, d’investissements pour promouvoir une marchandisation plus soigneuse et autres billevesées, centraliser sous sa coupe la justification de la vie fausse.
Au moment où la nature tout entière est désormais consommée par la marchandise, l’imposture écologiste qui vient là simplement verdir l’ignoble puanteur de la marchandisation n’est qu’un bricolage réformiste illusoire de plus pour endoctriner les inquiétudes et les craintes montantes du spectateur. Ainsi, après l’ingérence humanitaire, l’ingérence écologique est bien le vecteur privilégié de pénétration de l’impérialisme américain qui vise l’universalité concrète d’un pouvoir mondial de sauvetage environnementalo-sermonnaire du fétichisme de l’indistinction.
10:45 Publié dans Actualité | Tags : bolivie, iran, écologie, capitalisme, démocratie, désinformation, terreur | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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15/02/2019
République, démocratie ou autre chose
Jacques Sapir, né le 24 mars 1954 à Puteaux, est un économiste français. Il a enseigné à l'université Paris-Nanterre, puis il est devenu directeur d'études à l'EHESS en 1996, après y être entré comme maître de conférences en 1990. Il discute ici avec Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, un blogueur et militant politique français. Professeur dans l'enseignement technique et en BTS, Chouard s'est fait connaître en 2005 grâce à un billet viral publié sur son blog et repris dans les médias, en faveur du non au référendum sur la Constitution européenne
Si le débat proposé par la dynamique chaîne Sputnik est intéressant, ce n'est pas directement pour la question du RIC. En effet, on découvre vite que les deux invités acceptent de négocier et sont largement d'accord sur le fond, malgré les surprises, les insistances de Chouard soulignant les restrictions curieuses de son interlocuteur.
En effet, le RIC malgré l'enthousiasme du bloger n'est pas la libération ni la solution aux problèmes des Gilets Jaunes, à cette partie éveillée de la population. Le RIC est en effet soutenu aussi bien à gauche qu'à droite (Zemmour) par des acteurs du système de domination en rien suicidaires.
Le RIC ne menace que l'apparence du pouvoir et en rien l'état profond, un état bien plus discret, bien plus puissant, largement ancré dans la finance qui se contente de placer ses hommes ou ses femmes (quand un secteur est en déclin irréversible). Avec le RIC la puissance des médias et surtout de la main cachée de l'argent n'est pas menacée, elle serait même plus forte, le Français est si naïvement et si facilement Charlie.
Ce qu'on retiendra ici est que Sapir, souvent fort pertinent, montre ses limites quant à la perte de contrôle par l'état profond des clés essentielles du pouvoir politique. Comme Emmanuel Todd et pour les mêmes raisons, l'identité prend le pas sur l'analyse au moment de franchir le Rubicon de la libération par le peuple et pour le peuple, peut-être qu'il ne s'agit pas, à ce moment, de servir le même...
Purement fiscale au départ, la contestation des Gilets jaunes s’est vite élargie à une critique plus profonde de la répartition des richesses, puis de la répartition du pouvoir. Devenu l’une de ses revendications phares, le référendum d’initiative citoyenne est-il la solution pour sauver la démocratie représentative, voire la démocratie tout court ? Russeurope Express Jacques Sapir avec Étienne Chouard, figure du militantisme pour la démocratie participative, qui publie Notre cause commune (éd. Max Milo, 2019). Une émission co-animée par Clément Ollivier et préparée avec Jean-Baptiste Mendès. Retrouvez tous les épisodes de Russeurope Express sur le site de Sputnik : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir Suivez Sputnik sur Facebook : https://www.facebook.com/sputnik.france Twitter : https://twitter.com/sputnik_fr Instagram : https://www.instagram.com/sputnik_france
13:35 Publié dans Actualité | Tags : giletsjaunes, ric, république, démocratie | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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20/11/2017
La démocratie marchande dans sa nudité
Si la surprise n'existe plus depuis longtemps à la télévision ou au cinéma sauf parfois par les limites du mensonge, de la vulgarité encore repoussées, le Net, lui, malgré la censure croissante et l'espionnage (les fameuses boîtes noires chez les FAI surveillant la population sous le prétexte facile de l'anti-terrorisme sont actives depuis un mois de l'aveu même de Francis Delon, Président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement) des utilisateurs reste l'espace ou l'information, le réel, la vérité peuvent parfois éclater comme une pastèque trop mûre.
Avec la production de Lubomir Arsov, artiste graphique bulgare, voici l'exemple parfait de ce que déteste le Système de domination aux manettes. Analyse, synthèse le tout concentré en 13 petites minutes et horreur suprême, gratuit donc accessible aux victimes. Car il faut bien employer ce terme, en 2017, pour parler des citoyens subissant la démocratie marchande de l'Occident capitaliste. Encore que la notion d'Occident est désormais dépassée à l'heure de la mondialisation malheureuse ayant répandue ses valeurs inhumaines sur toute la planète même dans l'Arabie wahhabite ou une Chine... toujours communiste. C'est sans doute la seule restriction que l'on peut faire à ce court-métrage qui dit tout à celui qui sait entendre.
La société faustienne en marche est étalée devant nos yeux, notre actualité se dévoile, de l'ère maudite du livre de comptes aux vaccins obligatoires, à la guerre ethnique des banlieues fabriquée pour occuper les pauvres, du mensonge permanent de la communication à la consommation généralisée des drogues, pardon des médicaments, de la société de consommation au terrorisme, de la baisse de l'âge du consentement sexuel au commerce des enfants au nom, bien sur, de l'amour.
Le lecteur de Marx, de Debord ne sera pas dépaysé dans la facture du morcellement multi-plans de l'être dans la société mortifère de l'avoir. Alors, regardez ce film, regardez le bien et plusieurs fois, en confrontant la réalité et notre quotidien présenté lui médiatiquement comme une marche glorieuse du progrès et constatez l'escroquerie, la trahison, le crime de la collaboration à l'ordre de l'argent, de la marchandise puis diffusez ce petit chef d’œuvre qui ne passera jamais le dimanche soir sur TF1 ou France Télévision et n'aura jamais de prix à Cannes ou d'Oscar car la vérité décrétée controversée, complotiste car contraire à la rentabilité et au pouvoir ne s'effiloche plus depuis longtemps et c'est à vous de la diffuser. Il est encore temps.
IN-SHADOW: A Modern Odysse de Lubomir Arsov. Un concentré d'intelligence à conserver auprès de 1984. Il est possible de soutenir cette démarche par des donations.
10:11 Publié dans Actualité | Tags : démocratie, vérité, capitalisme, société, animation, bilan | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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13/03/2017
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Fou qui songe à ses querelles au cœur du commun combat (Aragon)
A l'heure du débat émotionnel, de l'emprise de l'image, il est bon de prendre un peu de recul surtout avec des compatriotes n'ayant aucune ambition personnelle. Les aspirations ici confrontées sont profondément différentes. On le constate vite les connaissances sont inégalement réparties aussi.
Mais ce n'est pas ce qui compte pour celui qui comprend, apporte sa bonne volonté.
Alors les admirateurs d'Etienne Chouard seront sans doute un peu surpris par l'effet du choc avec la radicalité du réel. Francis Cousin philosophe à coups de marteau et avec une certaine malice mais la réponse intelligente, curieuse de Candide est admirable. Elle sera utile à bien des spectateurs.
La résistance a toujours pour clé l'union.
Étienne Chouard, né le à Paris, est un blogueur et militant politique de la Démocratie directe contrôlée, fondée sur le tirage au sort des représentants. Il est enseignant, professeur d'économie-gestion et de droit fiscal, puis d'informatique à Marseille. Francis Cousin, né le 3 octobre 1957 est Docteur en Philosophie et titulaire d'un DEA d'Histoire de la Philosophie (Idéologies, Mythes, Religions et Sciences du signe), il dirige un cabinet de philo-analyse ouvert aux particuliers et aux entreprises. Il développe une réflexion puisant chez les présocratiques, Marx, Debord... Rencontre du 27 février 2017.
18:54 Publié dans Actualité | Tags : chouard, cousin, démocratie, marx, système, capitalisme, débat | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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