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08/02/2016

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19:34 Publié dans Humour geek | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

17/12/2015

L'article 330

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Mais si, la France libre a existé, souvenez vous !

L’ARTICLE 330
de
Georges Courteline
Une salle d'audience au Palais de Justice. —Au lever du rideau, mouvement de scène, brouhaha
de conversations et, presque aussitôt, coup de sonnette. Le calme se fait à l'instant même. Un
garçon de bureau se précipite et va ouvrir à deux battants la porte de la chambre de conseil.
L'HUISSIER. —Le tribunal! Découvrez-vous, messieurs !
Les trois juges viennent prendre leurs places. Tout le monde s'assied.
LE PRESIDENT.—L'audience est reprise!... Appelez, huissier.
L'HUISSIER. —Le Ministère Public contre La Brige. Outrage public à la pudeur. — La Brige !
La Brige s'avance à la barre.
LE PRESIDENT.—Vos nom, prénoms et domicile.
LA BRIGE.—La Brige, Jean-Philippe, trente-six ans, 5 bis, avenue de La Motte-Picquet.
LE PRESIDENT.—Votre profession.
LA BRIGE.—Philosophe défensif.
LE PRESIDENT.—Comment ?
LA BRIGE.—Philosophe défensif.
LE PRESIDENT.—Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
LA BRIGE.—Je veux dire que, déterminé à vivre en parfait honnête homme, je m'applique à
tourner la loi, partant à éviter ses griffes. Car j'ai aussi peur de la loi qui menace les gens de bien
dans leur droit au grand air que des institutions en usage qui les lèsent dans leurs patrimoines,
dans leur dû et dans leur repos.
LE PRESIDENT.—Voilà de singulières doctrines.
LA BRIGE.—Les doctrines, inspirées par la sagesse même, d'un homme qui, n'ayant de sa vie bu
outre mesure, frappé ni injurié personne, fait tort d'un sou à qui que ce soit, ne s'est jamais levé le
matin sans se demander avec inquiétude s'il coucherait le soir dans son lit.
LE PRESIDENT.—Vous êtes anarchiste ?
LA BRIGE, haussant les épaules. — Ah! là! là!... La République serait bien ce qu'il y a de plus
bête au monde, si l'anarchie n'était plus bête qu'elle encore. Non, je suis pour Philippe Auguste,
ou pour Louis X dit le Hutin.
LE PRESIDENT.—Vous n'avez jamais eu de condamnations ?
LA BRIGE.—Jamais.
LE PRESIDENT.—Ça m'étonne.
LA BRIGE.—Je vous crois sans peine; mais je suis un gaillard habile.
LE PRESIDENT, ironique. —Soit dit sans vous flatter.
LA BRIGE.—Sans me flatter, en effet, puisque j'ai résolu le difficile problème de pouvoir, à
trente-six ans, justifier à la fois et d'un passé sans tache, et d'un casier judiciaire sans souillure.
LE SUBSTITUT.— Voilà de bien grands mots : mettons les choses au point. Vous n'avez jamais eu
de condamnations, c'est vrai, mais les renseignements recueillis sur votre compte ne sont guère en
votre faveur. Ils vous représentent comme un personnage de commerce presque impossible,
comme une façon de Chicaneau, processif, astucieux, retors, éternellement en bisbille avec le
compte courant de la vie. Les juges ne sont occupés qu'à trancher vos petits différends avec le
commun des mortels, et les archives des commissariats regorgent de procès-verbaux dont votre
nom fait les frais.
LA BRIGE.—Monsieur, chacun, en ce bas monde, étant maître de sa vie, en dispose comme il
l'entend. Pour moi, j'ai commencé par mettre la mienne au service de celle des autres, dans
l'espérance que les autres s'en apercevraient un jour et me sauraient gré de mes bonnes intentions.
Malheureusement, il est, pour l'homme, deux difficultés insolubles : savoir au juste l'heure qu'il
est, et obliger son prochain. Dans ces conditions, écoeuré d'avoir tout fait au monde pour être un
bon garçon et d'avoir réussi à n'être qu'une poire, dupé, trompé, estampé, acculé, finalement, à
cette conviction que le raisonnement de l'humanité tient tout entier dans cette bassesse : « Si je ne
te crains pas, je me fous de toi », j'ai résolu de réfugier désormais mon égoïsme bien acquis sous
l'abri du toit à cochons qui s'appelle la Légalité.

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21:39 Publié dans Actualité, Humour geek | Tags : humour, résistance, france, liberté | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

07/12/2015

A propos d'une pantalonnade

malade.jpgUn vilain refroidissement et l'actualité d'un pays s'effondrant depuis 40 ans, malgré une jambe gauche et une jambe droite se portant elles fort bien, m'ont remis en mémoire un petit texte de l'oncle Courteline. Décidément, les impairs ne portent pas bonheur.

 

LE MEDECIN, le chapeau à la main - C'est ici,madame qu'il y a un petit malade?

MADAME - C'est ici, docteur; entrez donc. c est pour mon petit garçon. Figurez­ vous, ce pauvre mignon, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps il tombe.

LE MÉDECIN - Il tombe !

MADAME - Tout le temps; oui, docteur,

LE MÉDECIN Par terre ?

MADAME - Par terre.

LE MÉDECIN C'est étrange, cela... Quel âge a­-t-il ?

MADAME -Quatre ans et demi.

LE MÉDECIN Quand le diable y serait, on tient sur ses jambes, à cet âge-là ! et comment ça lui a-t-il-pris ?

MADAME -Je n'y comprends rien, je vous dis. très bien hier soir et il trottait comme un lapin à travers l'appartement. Ce matin, je vais pour le lever, comme j'ai l'habitude de le faire. Je lui enfile ses bas, je lui passe sa culotte, et je le mets sur ses jambes. Pouf! il tombe.

LE MÉDECIN Un faux pas, peut-être.

MADAME - Attendez ! Je me précipite ; je le relève Pouf! il tombe une seconde fois. Etonnée je le relève encore... Pouf! par terre ! et comme ça sept ou huit fois de suite. Bref, docteur, je vous le répète, je ne sais pas comment ça se fait, depuis ce matin, tout le temps, il tombe.

LE MÉDECIN - Voilà qui tient du merveilleux... Je puis voir le petit malade?

- Sans doute.

Elle sort puis  reparaît tenant dans ses bras le gamin. Celui-ci arbore sur ses joues les couleurs  d'une extravagante bonne santé.

Il est vêtu d'un pantalon et d'une blouse lâche, empesée de confitures séchées.

LE MÉDECIN - Il est superbe, cet enfant-là ! Mettez-le à terre, je vous prie.

 La mère obéit L'enfant tombe.

LE MÉDECIN - Encore une fois, s'il vous plaît.

Même jeu que ci-dessus. L’enfant tombe..

MADAME - Encore.

Troisième mise sur pieds, immédiatement  suivie de la chute du petit malade qui tombe tout le temps.

maladie,humour,geek

Non, non n'insistez pas, on purgera bébé un autre jour !

LE MÉDECIN rêveur - C'est inouï,

Au petit malade, que soutient sa mère sous les bras.

LE MÉDECIN Dis-moi, mon petit ami, tu as du bobo quelque part ?

TOTO - Non, monsieur.

LE MÉDECIN - Cette nuit, tu as bien dormi?

TOTO - Oui, monsieur.

LE MÉDECIN - Et tu as de l'appétit, ce matin? Mangerais-tu volontiers une petite sousoupe?

TOTO - Oui, monsieur.

LE MÉDECIN - Parfaitement . C'est de la paralysie.

MADAME - De la para ! Ah ! Dieu !

Elle lève les bras au ciel. L'enfant tombe.

LE MÉDECIN - Hélas ! Oui, madame. Paralysie complète des membres inférieurs. D'ailleurs, vous allez voir vous-même que les chairs du petit malade sont frappées d'insensibilité absolue.

Tout en parlant, il s'est approche du gamin et il s'apprête à faire l'expérience indiquée, mais tout a coup:

LE MÉDECIN Ah, ça, mais... ah ça, mais... ah ça, mais... Puis éclatant:

Eh ! Sacrédié, madame, qu'est-ce que vous venez me chanter avec votre paralysie?

MADAME - Mais docteur...

LE MÉDECIN - Je le crois bien, tonnerre de Dieu, qu'il ne puisse tenir sur ses pieds... Vous lui avez mis les deux jambes dans la même jambe du pantalon !

 

G. Courteline, Le Petit Malade, Coco, Coco et Toto, 1905.

17:38 Publié dans Actualité, Humour geek | Tags : maladie, humour, geek, courteline | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

03/12/2015

Ainsi meurent les Républiques

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On ne peut pas parler de Démocratie pour la France qui n'a jamais eu la chance de connaître ce régime (sauf d'une certaine manière à l'époque gauloise) dont le premier fondement est la liberté d'expression sévèrement réprimée chez nous.

Alors, cette photo critique du gaullisme dont l'actualité est criante ?

On peut certes avoir des raisons de juger parfois sévèrement les années De Gaulle mais personne de bonne foi ne les confondra avec une période fasciste. Les dirigeants communistes le savaient d'ailleurs fort bien.

Il serait bon de se souvenir que le fascisme est une idéologie de gauche puisant ses racines dans le socialisme. Mussolini n'était pas monarchiste mais bien directeur du journal du parti socialiste italien.

Il ne faut donc pas s'étonner de certaines évolution quand on connait le passé familial de certains en France ou en Espagne. Les chiens ne font pas des chats dit-on.

Il ne faut pas s'étonner non plus de voir aujourd'hui appliquer à l'islam ce qui a si bien marché à l'occasion avec le gaullisme, le catholicisme...

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Témoignage sur la page du CCIF: "Les faits remontent au mercredi 18 novembre. Nous avons eu droit à une perquisition très agressive. Ils ont défoncé ma porte. Je me suis pris des coups. Ils ont cassé les ordinateurs et même le meuble de ma cuisine. J'ai été humiliée sous les yeux de mon mari et de mes filles, heureusement que mes fils, eux, dormaient. Quand je demandais pourquoi il me frappaient ils me répondaient : « Ta gueule race de chienne. À paris il y a eu des morts et toi tu te plains pour des coups ?! ». Depuis je suis complètement choquée je sursaute au moindres bruits. Je n'arrive plus à fermer les yeux. Et je ne sais pas quoi faire"

L'orchestration du terrorisme à des fins de contrôle social marche selon les catalogues de déclarations dressés par des esprits critiques fort bien (l'état d'urgence devrait être porté de base à six mois par une réforme constitutionnelle), vite et fort (la CIA locale est route) ou la mise au pas renforcée de géants du Web plus que zélés (Apple, Facebook, Google, Microsoft et Twitter seront ce jour aux ordres, à la botte, à Bercy) avec son lot de dérapages et la quête obstinée de clients à exhiber au 20h. Comme en janvier, l'inquisition est rebaptisée mobilisation citoyenne.

Hélas, les enquêtes sérieuses révèlent plus à ce jour des mercenaires payés d'origine délinquante que des fanatiques religieux ou pire des profils blonds et athlétiques surprenant derrières les actes sanglants et générateur d'émotion si prisés par des détraqués avides de puissance.

Si des pays encouragent la paranoïa, la désignation d'un islam bouc émissaire alors que le l'islamisme radical est plus que minoritaire et financé par des partenaires financiers et soumis de l'Occident, le Président russe Poutine préfère lui ne pas diviser le peuple sur des critères ethniques ou religieux et renforcer l'unité nationale autrement que par des drapeaux soudain redécouverts et agités juste avant des élections. Suite à 10 ans de rénovation, la grande mosquée rouvre ses portes à Moscou avec une surface de la mosquée multipliée par 20. Elle peut maintenant accueillir jusqu’à 10 000 fidèles. A noter la présence des présidents russe, palestinien et  surtout turc.

La grande inquiétude que l'ex-citoyen sujet des expériences doit avoir est justement cette absence d'une vraie menace et surtout d'une menace permanente. Car les experts le disent, inconsistance de la menace française pour l’État islamique n'est plus a démontrer. Car pour se justifier tout système fondé sur la manipulation par l'émotion et la terreur doit périodiquement et de plus en plus souvent alimenter le ressort mythique, le prétexte sacralisant son droit à agir, droit l'exonérant en outre de soumission au droit commun. Quand hier il n'y avait pas de racisme, on a su, dans certains pays, en susciter par les provocations, les subventions des lobbies, des lois de circonstances suffisamment vagues pour autoriser procès et condamnations.

Là, il ne s'agit plus de chasser opposants, journalistes, chercheurs ou saltimbanques mais de faire couler le sang et surtout le sang non pas de responsables de situations de guerres, de pillages de matières premières etc, mais d'innocents, ceux qui peuvent réellement émouvoir par leur souffrance mise sous les projecteurs.

Cet hiver, ce n'est pas une guerre qu'il faut craindre et encore moins une quelconque menace de l'islam, mais bien le piétinement de nos libertés, des rares droits fondamentaux, la peau de chagrin de notre caractère citoyen qui fond aussi vite que celle de nos protections sociales, de nos revenus et aussi le délire politicien. Car ce qui ne se trouve pas peut toujours se fabriquer et un hérétique désigné être contraint aux aveux. C'est alimentation du moteur qu'il faut craindre.

 Prague 1951, un responsable du régime communiste tchécoslovaque est accusé d'espionnage au profit des États-Unis. Tout est fait pour lui extorquer des aveux de crimes dont il est innocent. Brisé par la torture (on l'empêche de dormir et de cesser de marcher), il avoue au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis, récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont dicté et fait apprendre par cœur. L'aveu, 1970 film de Costa-Gavras ou livre de Arthur London.

Nous vous conseillons aussi l'article en ligne qui suit :

Un octogénaire brutalement perquisitionné pour… du bicarbonate de soude

Alors que les perquisitions s’enchaînent en France depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, une famille musulmane de Strasbourg a vécu une mésaventure, voyant son domicile perquisitionné par les forces spéciales, qui n’y ont rien trouvé.

Recherchant des armes et de la drogue, le RAID, la police judiciaire et la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) ont perquisitionné un appartement de Strasbourg, n’hésitant pas à user de la méthode forte. Alors qu'un père de famille, âgé d’environ 80 ans, s’évanouit lorsqu’il entend des détonations faisant exploser sa porte, il est menotté au sol par les forces antiterroristes. Sa fille, âgée de 46 ans et déficiente mentale, subit le même traitement.

(la suite sur RT.com)

12:48 Publié dans Actualité, Humour geek | Tags : urgence, dérapage, libertés, terrorisme, web, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!