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10/05/2021

Rappel à la loi

raooel à la loi.jpg

A signaler aux nouveaux chiens de Pavlov qui se prennent pour les meilleurs amis de l'homme.

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06/05/2021

Chuwi HiPad Plus tablette androïd recommandée 2021

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En 2021, une tablette est un  périphérique numérique qui devient indispensable en complément de votre PC. Ce périphérique doit répondre à certains critères. Il doit être capable de bien se connecter aux réseau Wi-Fi et Bluetooth. Il doit être sous le système androïd dans une version récente (soit au minimum 8). Il doit disposer d'une bonne autonomie énergétique. La définition d'écran doit être au minimum full HD. Enfin, l'extension du stockage de base doit être présente pour vos données et applications.

Ensuite, la tablette doit aussi bénéficier d'un prix raisonnable. Cet outil que vous allez manipuler régulièrement, emporter en week-end ou en voyage (si vous ne vivez pas dans un stalag sanitaire) peut être victime d'accidents tout comme un smartphone, voire d'un vol. Pour cette raison, nous éviterons toute tablette d'un prix excessif, de plus pas souvent justifié, par les performances.

Adieu donc les tablettes de grandes marques. Dernier point, n'oubliez jamais que la tablette pourrait devenir vitale en période de crise si vous n'avez plus les moyens physique d'alimenter votre PC ou si vous devez vous déplacer.

Ecran de 11 pouces 2K (2176 * 1600 Résolution et 245 PPI) pour un poids de 500g, une épaisseur de 6,9 ​​mm, un corps en alliage d'aluminium donnant une sensation de robustesse et une belle esthétique, la Chuwi HiPad Plus est architecturée autour d'un processeur Octa-core Mediatek MT8183, ARM Mali-G72 pour le GPU à 800Mhz, 4 Go LPDDR4 de mémoire vive, stockage extensible par le lecteur de carte avec de base 128 Go eMMC,  caméra arrière13MP et caméra frontale 5MP. La batterie est de 7600mAh (ce qui est correct mais il faudra cependant 3h au chargeur 10w pour obtenir 10-11h d'utilisation.

Tout ce qu'on est en droit de demander est présent sous Androïd 10 (il n'apporte pas grand chose à la version 9).

Sur le plan des réseaux on accède bien entendu au 2.4/5g et au Bluetooth 5.0

Elle est notre modèle recommandé, donnant accès au Net, à la visualisation de film avec une belle image, à vos mails et réseaux sociaux, à une liseuse de secours ou un vecteur de jeux avec un prix sur le site constructeur (chuwi.com) de 279$ avec une expédition d'Espagne ou à 238€ en livraison gratuite sur les sites de ventes en Asie (ajoutez 28€ pour un clavier externe).


Vue par les collègues de TechTablets.

 

Caractéristiques

 
Informations de base
 
Marque: CHUWI
 
Modèle:HiPad Plus
 
Système d'exploitation:Android 10
 
CPU: MT8183V/A
 
Noyau:Octa coreBRAS Cortex-A73 2.0 GHz-BRAS Cortex-A53 2.0 GHz
 
GPU: Mali G72 MP3, 700MHz
 
Batterie: 3.8V/7300MAH
 
Stockage
 
RAM: LPDDR4 4GO
 
ROM:128 GO eMMC
 
Carte TF stockage étendu: MAX. 128 go (non inclus)
 
À propos du stockage: le stockage interne disponible réel du téléphone peut varier en fonction de la configuration du logiciel de votre tablette.
 
 
Affichage
 
Type d'affichage: 16:10, IPS, INCELL Multi touch Type capacitif
 
Taille De l'écran:11 pouces(Diagonale)
 
Résolution: 2176*1600
 
 
Réseau
WiFi: 2.4G/5G, IEEE 802.11 a/b/g/n/ac
 
Bluetooth: BT4.2
 
Caméra
 
Type de caméra: double caméra
 
Caméra frontale: 5.0MP

Caméra arrière: 13.0MP
 
 
Connectivité
 
Emplacement pour carte TF: Support
 
Port USB: 1 * TYPE-C 2.0
 
D'amarrage: Soutien
 
 
Général
 

OTG: Soutien

 
FM: Soutien
 
G_sensor: Soutien
 
Capteur De lumière: Soutien
 
Capteur de Proxy: Support
 
Haut-parleur: 8R/1W * 2 pièces
 
MICRO: Double MICRO
 
Langue: anglais, russe, espagnol, néerlandais, français, portugais, allemand, italien, etc.
 
 
 
Dimensions
 
Taille: 248.3*179.5*6.95mm
 
Poids Net: environ 505g
 
 
Contenu de l'emballage
 
1 * tablette HiPad Plus
 
1 * chargeur/câble de type-c (5V/ 2A)
 
1 * Manuel de l'utilisateur
 
1 * carte de garantie

10:58 Publié dans Actualité, Tablette | Tags : tablette, androïd, 2k, chuwi, hipad | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

29/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

mort du Capital.jpg

L'automation n'est en rien la libération du prolétaire des souffrances du travail vendue. Elle est cette nécessité du mouvement des forces de production ne produisant aucune richesse mais dissimulant une exploitation croissante accompagnée du chômage, des détériorations des conditions de vie, de la concentration du capital et précipitant sa crise.

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

 

L’histoire est devenue intégralement production marchande quand la production marchande est, elle-même,  devenue l’intégralité de l’histoire. Alors, le fétichisme de la marchandise a dû aussi faire de la fin de l’histoire, la marchandise la plus arrogante et la plus célèbre de sa production spectaculaire. Toutefois, toutes ces pauvres élucubrations et divagations qui visent, de mille manières imaginables, à nous expliquer que le Capital aurait tout digéré, se ramènent en fait à une seule et même logorrhée pitoyable d’inconnaissance et d’idiotisme… C’est celle de l’in-clairvoyance et de l’aveuglement devant ce fétiche qui se nomme la production industrielle fantasmagorique  de l’irréalisme mensonger généralisé et qui fait que devant le phénomène colossal de la baisse historique du taux de profit, on trouve – d’un côté – les pauvres représentants de commerce déclarés de l’économie politique de la fausseté qui l’ignorent délibérément et de l’autre – les ambassadeurs de la réflexion critique pastiche qui bavardent autour pour mieux ne point en empoigner le dénouement radical et en faire une simple variable du cours des choses…

L’accumulation des marchandises fabuleusement produites  pour l’espace-temps abstrait du marché de la domination totalement réalisée de la valeur a bien établi depuis la démence étatique du simulacre coronaviral que la logique de la fausse conscience ne peut cesser de se reproduire que lorsque la logique de la conscience vraie s’y substitue, c’est-à-dire lorsque la réalisation toujours plus poussée de la baisse du taux de profit reconnaît par sa propre auto-dissolution, la fin historique nécessaire de son mensonge généralisé.

Dans la concentration-unification du Capital de la domination totale aujourd’hui réalisée, ce qui s’annonce – n’en déplaise aux zélateurs, louangeurs ou déprimés, d’une histoire définitivement verrouillée, bien loin d’annoncer l’imminence de la solidification totale et incorrigible de la domestication, c’est le procès de liquéfaction généralisée par lequel la déliquescence de la loi de la valeur amorce son propre procès de sénescence puisque le mouvement de la dé-valorisation est lui-même tout entier devenu celui de sa propre in-vraisemblance.

La possibilité d’une révolution communiste mondiale pré-suppose le déclenchement du procès d’im-possibilisation de la répétition capitaliste planétaire qui seul permet dialectiquement l’apparition historique nécessaire d’une dynamique du prolétariat universel se posant comme auto-action consciente du processus d’abolition de l’argent et de l’État. Si la contre-révolution déclarée des panégyristes du Capital nie bien entendu que l’on puisse envisager l’existence même d’une telle orientation, les apologistes de la neurasthénie gauchiste en fin de pourrissement leur font en définitive écho honteux en allant, en dernier ressort,  dans la même direction même si c’est de manière perfide sous cette formulation ridicule selon laquelle ce que dit le Capital sur sa consécration illimitée pourrait bien être vrai car la réification achevée du Capital viendrait là signifier l’anéantissement de toute potentialité humaine révolutionnaire… Bref, les ambassadeurs de la marchandise mondialiste et les derniers cercueils de la marxologie péri-universitaire sont parfaitement ajustés dans cette harmonie obscurantiste qui nous affirme que le temps d’aujourd’hui est celui de  la  paralysie plénière et in-arrangeable de l’Histoire dans l’immortalisation totalitaire de la marchandise sempiternelle…

Toutefois, la lecture radicale de l’œuvre de Marx comme expression maximaliste du mouvement réel vers l’émancipation humaine, nous narre une autre histoire ; la vraie

capitalisme, crise, covid, automation

 Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur (ce qui nous enseigne que les commissaires n'ont pas disparu avec l'URSS et que l'urgence sanitaire proclamée est juste une question commerciale) , annonce le 21 mars que "nous n’aurons absolument pas besoin de Spoutnik V". En photo, le vaccinodrome du Palais des expositions à Nice qui malgré une propagande de la peur aussi intense que grotesque a fermé le 17 avril, faute de volontaires ou plutôt de masochistes.

En la dictature affirmée du spectacle de la mutilation capitaliste, la contradiction entre le prolétariat et le Capital est le même mouvement que celui du développement du fétichisme de la marchandise en ce qu’il pose là l’exploitation comme posant la nécessité de l’auto-révocation de l’exploitation… La nature révolutionnaire inhérente du prolétariat voulant retrouver la communauté survient et se forme en s’actualisant suivant les conditions déterministes du cours historique général du Capital et donc selon ce qui résulte de la dialectique même du parcours de la contradiction valorisation/dé-valorisation. Le contenu du rapport entre les classes dans la crise actuelle de la domination pleinement réalisée de la valeur est donné par la crise de la valorisation intensive telle qu’elle s’est développée jusqu’à présent en l’exhibition de la frénésie sanitaire autocratique, c’est-à-dire en tant que  crise d’un stade spécifique de la marchandise : celui de sa tyrannie absolument absolutiste… À ce niveau, les orientations qui ont porté la baisse du taux de profit se confondent avec le contenu du mensonge étatique coronaviral puisque ce dernier est précisément le mouvement universel le plus éminent de la crise du taux de profit du marché mondial.  Ce développement de la domination réelle du spectacle de la marchandise complète est une contradiction de classe et le passage à la domination réelle ou valorisation intensive ne peut être appréhendé comme une dynamique autonome du rendement capitaliste des univers imaginaires du Crédit frénétique mais avant tout comme dynamique historique contradictoire entre le prolétariat et le Capital…

Il s’agit là en effet du passage dialectique à un mode supérieur de l’exploitation qui – aujourd’hui, dans l’affirmation absolutiste du spectaculaire marchand des camouflages étatiques de la tyrannie coronavirale vient finalement signifier –  qu’il est principalement  le développement de la crise du taux de profit de l’univers du marché final… Ceci exprime cette cohérence historique décisive que le spectacle de la tyrannie sanitaire est l’autre face de l’argent qui ne peut plus désormais assurer la reproduction du monde de sa fallacieuse unité. Le devenir de l’exploitation est l’autre face du mouvement du profit, il est l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises, de toutes les vies absorbées par le fétichisme de la marchandise par ce processus de la réification échangiste qui a assimilé tous les usages faisables de la terre à mesure que toute réalisation humaine devenue in-humaine réalité se convertissait en indéniable rabaissement de l’ensemble des qualités de l’être en vulgaires amas d’avoir… Par cela, l’exploitation indique son devenir comme la direction choisie par le monologue de la réification elle-même qui définit toute son histoire comme dialectique de la monnaie laquelle – bien loin d’être un simple et banal objet neutre – est l’autre nom mutilant du mouvement totalitaire de la valeur d’échange qui se définit par les trois fonctions qui fixent la détermination du rapport social de sa triade historique: unité de compte de l’exploitation, réserve de valeur de l’exploitation et intermédiaire des échanges de l’exploitation. Ainsi, c’est bien l’unité de l’exploitation qui se niche en la monnaie et l’unité de la monnaie qui se niche en l’exploitation…

Avec le temps de l’automation, qui est le temps le plus avancé de l’industrie moderne, l’usine globale mondiale des fétiches a terminé de faire du prolétariat, l’ensemble des hommes historiquement astreints à entretenir le travail vivant dont la domination par le travail mort élabore le rapport de production précisément dénommé Capital intégralement réalisé. Et le prolétariat constitue ainsi ce rapport historique bien spécifique par lequel il est cette force productive dont le sur-travail, toujours davantage exploité par le Capital, sert à accumuler tout le capital fixe qui permet à la tyrannie marchande d’accéder à sa souveraineté sans limitation laquelle devient dès lors à ce moment ; le procès d’auto-négation déterministe de la valeur. La révolution communiste n’est donc rien d’autre que l’accomplissement par le prolétariat de l’histoire du Capital en ce que l’aboutissement de la capitalisation est bien ce qui marque l’acte révolutionnaire d’aboutir du prolétariat qui démantèle le capitalisable par l’exécution de la sentence de sa propre auto-négation révolutionnaire… En tant qu’expression de la dialectique universelle du devenir des relations sociales du monde de la marchandise, le mouvement communiste de l’auto-suppression du prolétariat est la même dynamique que celle du procès historique de caducité de la valeur… Par là même et dans ce supprimer, le prolétariat abolit sa qualité de prolétariat en cette temporalité irréductible de crise terminale du spectacle de la marchandise où la relation du procès de vente de la force de travail au Capital qui faisait antérieurement du prolétariat un rapport social de modernisation de la chosification sans fin, marque justement la fin advenue du renouvellement envisageable du rapport entre le sur-travail et la valeur. L’exploitation en tant que contradiction dialectique entre le prolétariat et le Capital se détermine par le mouvement de l’implication réciproque de ces deux termes produisant à la fois le procès de chacun en sa propre particularité puis, à partir de chacun d’eux, la situation d’ensemble d’une pratique générale qui conditionne la négation de chacun d’entre eux par le biais de leur auto-négation mutuelle comme pré-détermination historique de leur auto-réfutation singulière.

Ce n’est pas l’exploitation en soi, ou le développement du mode de production capitaliste en crise finale – en tant qu’objets distincts et séparés d’un jeu quantitatif d’équations diverses –  qui portent par automatisme mécanique à dépassement révolutionnaire… En effet, ces derniers n’impliquent là la révolution sociale contre l’argent et l’Etat que parce qu’ils la portent dès l’origine en leur début unitaire comme leur fin impérative, dans leur relation qualitative de l’un à l’autre –  et  par la substance mondiale déterministe du mouvement  de leur organicité… Le devenir de l’in-subordination prolétarienne en tant que dynamisme de l’anti-valeur l’est de par la situation dialectique et l’activité spécifique du prolétariat devenu alors là et seulement là ; la classe de l’abolition de toutes les classes… Et par ce parcours révolutionnaire qui voit précisément cette classe essentielle du mode de production capitaliste –  en train de devenir lui-même impossible – éradiquer la possibilité même du devenir de l’essence de l’exploitation, le prolétariat prouve là lui-même l’impossibilité advenue de l’essence de son devenir aliénatoire…

09:31 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, crise, covid, automation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

19/04/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

lemmings.jpg

Du soumis à l'injection à l'être debout, il y a plusieurs étapes.

Quand le lemming va t-il redevenir coq ? C'est là la question en train de se jouer et celle de notre survie.

 

A lire 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

 

La valeur d’échange n’a pu l’emporter sur la scène de l’histoire mondiale  qu’en tant que mandataire d’une valeur d’usage accaparée par la catégorie de la quantité et développant ainsi insensiblement le mouvement dictatorial de la forme-mercantile. C’est sa consécration  par la métamorphose de l’activité humaine ancestrale en travail-marchandise qui a alors créé les conditions de l’omnipotence de la domination autonome de la loi de la valeur lorsque la bourgeoisie propriétarienne eut été définitivement supplantée et absorbée par la classe capitaliste de la gestion autocratique et impersonnelle de la cybernétique du Capital. Enrégimentant toutes les expériences et pratiques humaines et acquérant de la sorte le pouvoir réifiant de l’exclusivité sur tous les moments de la vie réquisitionnée, la valeur d’échange a pu finir par gouverner le cérémonial de tous les usages. La dialectique domesticatoire de l’échange s’est confondue avec tous les usages envisageables en les subjuguant  dans le vaste enserrement du marché où l’homme se produit finalement comme simple objet-image du fétichisme des images-objets.

L’histoire de la valeur d’échange se montre là comme simple règne de la productivité de la quantité sur la valeur d’usage qui se termine d’ailleurs par sa propre auto-invalidation lorsque s’imaginant dépasser la loi de la valorisation, le Capital-représentation du crédit chimérique achoppe définitivement sur la folie de son automatisation technologique. Le mode de production capitaliste a certes cru dépasser la limite déterministe qui est posée par son auto- présupposition ; l’exploitation dont la mesure est le taux de plus-value trans-figuré en taux de profit – mais la crise actuelle de la finance du monde magnifiée en tyrannie sanitaire planétaire signale bien toute l’illusion  de l’oppression actuelle qui ne peut plus visiblement que travailler à son propre renversement…

Ainsi et malgré tous ses rêves, songes et chimères,  le spectacle de la domination réalisée du mode de production capitaliste n’a pu se soustraire aux contraintes du procès de production global de ses contradictions insurmontables telles que Marx les a très précisément appréhendées dans les Grundrisse et Le Capital puisqu’en devenant objectivation supérieure de toutes les  représentations du fétichisme de la marchandise, la crise cataclysmique de la valeur a très visiblement proclamé aujourd’hui que le devenir de la réification ne parvenait plus à réifier le devenir. En tentant vainement de se dérober à lui-même pour s’essayer à escamoter les inexorables impacts de la baisse du taux de profit, le Capital devient mode de production de la schizophrénie mégapolitaine de l’usine globale des fétiches mais s’il devient lui-même prisonnier de cette fétichisation  en se figurant qu’il n’aurait plus besoin de se rapporter à sa propre matérialité pour acquérir une réalité historique, évidemment il s’abuse là lui-même car c’est justement dans la fictivité techno-chimérique du crédit le plus éperdu que toute la réalité du vrai monde vient lui exploser au visage… Si le mode de production capitaliste est bien le résultat déterministe de l’activité globale de tous les êtres humains capitalisés, cela présume que la détermination du capitalisable qui rend justement possible la capitalisation puisse objectivement reproduire le mouvement du valorisable. La domination de la valeur pleinement réalisée est ce temps où le Capital comme être social total de la réification accomplie croit pouvoir s’échapper des impératifs irrépressibles que la loi de la baisse du taux de profit lui impose mais le  parachèvement de  la marchandise comme spectacle de la dernière société exprime bien et notoirement que le parachever c’est le parfaire mais que c’est surtout le mettre fin à… La crise mondiale de la valorisation de la domination réelle qui a rendu nécessaire l’idéologie sanitaire du bourrage de crâne de la terreur perpétuelle afin d’obscurcir les véritables raisons de la mise en jachère de toute l’organisation sociale du travail est ce moment très particulier qui permet de dé-couvrir pourquoi et comment la réalisation du despotisme généralisé de la chronologie du profit sur tous les êtres humains, est en train de faire survenir l’impossible reproduction de la monopolisation de la vie historique par l’argent pour cette raison que la représentation-réalité du temps rentable qui se voulait irréversible a vu sombrer la réalité-représentation qui s’escrimait à irréversibiliser la rentabilisation du temps…

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Le Gilet Jaune imprévu par la pensée universitaire spécialisée, pétrifiée, dédiée au formatage, le Gilet Jaunes inattendu et impossible pour le média de la propagande étatico-marchande est une invariance séculaire de la spécificité européenne.

La domination impérialiste de la temporalité de la production capitaliste s’est toujours voulue sans retour. Elle a donc toujours fantasmé qu’elle parviendrait à éliminer socialement le temps de la vie indocile du retour communiste. A la fin du siècle dernier le mythe du « Il y a eu de la radicalité prolétarienne, mais il n’y en aura plus »  a fait fureur  dans tous les cénacles et cercles du modernisme subjectiviste, de l’édition obéissante, du nombrilisme éclectique, de l’ignardise crasse et de l’angoisse désorientée… Faux révolutionnaires et vrais réactionnaires se sont ainsi retrouvés, avec allégresse ou abattement selon les cas,  en une Sainte-Alliance de l’immortalisation du Capital pour déclarer que toute vision réversible du temps était désormais proclamée impossible… Le temps immuable unifié qui est celui du marché mondial du spectacle de la marchandise est non seulement la norme de l’esprit borné par l’horizon unique et fermé qui en ressort mais encore la dimension où viennent s’agglomérer toutes les perceptions humaines de l’aliénation qui ne parvient pas à être dépassée… La domination réelle supérieure de la marchandise qui s’est consignée, après la défaite prolétaire de 1968, dans le gauchisme culturel atomistique du Capital a vu le spectacle de la loi de la valeur devenir l’organisation sociale partout propagée du diktat de la paralysie de l’histoire, du savoir et de la conscience en même temps que celui de la renonciation à toute critique radicale qui s’établirait sur la base révolutionnaire du devenir historique et de la connaissance du caractère immanquablement périssable du capitalisme…

C’est ainsi la fausse conscience de l’histoire qui fonde la croyance religieuse en l’immortalité de la marchandise et qui radote et divague sans discontinuer sans pouvoir saisir qu’elle n’est que l’ultime produit idéologique de ce conditionnement particulier par lequel le fétichisme de la marchandise postule l’expropriation généralisée des hommes de leur propre devenir historique et donc de toute conscience en mouvement de vérité. Et le fait majeur de la période qui vient, c’est expressément d’être – à l’inverse de l’idolâtrie du renoncement à l’histoire indisciplinable du trans-former inépuisable – ce tournant exceptionnel où l’oeuvre d’effondrement de la mythologie d’un temps soi-disant arrêté par le Capital vient briser – lui-même – devant nos yeux la fable de l’argent inextinguible… Par le retour anti-spectaculaire et fracassant du temps historique authentiquement réfractaire qui est en train de re-devenir possible à partir de la crise généralisée de 2018 telle qu’elle a explicitement dit ( par-delà les Gilets Jaunes stoppés mais indiquant toutefois leur propre dépassement à venir ) que le moment présent est déjà celui de l’auto-destruction commencé du milieu marchand, la dissolution générale qui a conduit ainsi la valeur d’échange à se pleinement consommer elle-même, l’auto-annulation de la plate monotonie immobile de la marchandise, désormais ostensiblement impuissante à toute modification et à toute reconstruction est totalement signalée vu que  toute l’histoire de la valeur d’échange peut être comprise ici comme l’histoire de la révélation de sa défaillance historique en tant que marche fatidique vers son auto-suppression…

06:57 Publié dans Actualité | Tags : crise, guerre, sanitaire, gilet, jaune, destruction, capitalisme, social | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!