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22/03/2022

Le faux omniprésent se révèle dans sa virtualité numérique

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DuckDuckGo  est le moteur de recherche par défaut des navigateurs Dillo, Midori, GNU IceCat, Rekonq, SRWare Iron, Palemoon, K-Meleon et Tor Browser. Il fait partie des moteurs de recherche proposés dans Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera, Safari et Vivaldi.. En raison de l’intervention antiterroriste de la Russie en Ukraine en 2022, l’entreprise suspend le 10 mars 2022 son partenariat avec le moteur de recherche russe Yandex qui fournissait les résultats des recherches DuckDuckGo. DuckDuckGo se positionnait en défenseur de la vie privée et du pluralisme sur le Web. Gabriel Weinberg, fondateur de DuckDuckGo, s’est dit sur Twitter « écœuré par l’invasion russe de l’Ukraine et la crise humanitaire gigantesque qu’elle cause », ajoutant que c’est pour cette raison que « nous avons effectué des mises à jour de notre correspondance de recherche visant à déréférencer les sites associés à la désinformation russe ». Monsieur Weinberg de toute évidence n'avait pas été ému par 14 000 morts russophones depuis 8 ans dans une guerre mené par la junte de Kiev ayant pris le pouvoir par un coup d'état, pas le temps sans doute. Ce même 10 mars, on apprend aussi que Facebook et Instagram ont décidé d'autoriser les publications qui appellent à la violence contre les Russes. Les chartes morales ne pèsent pas lourd quand l'intérêt marchand et idéologique est en jeu, les élections américaines à la sicilienne en étaient déjà la démonstration.

Clearview, fournisseur de technologie de reconnaissance faciale, est accusé de ne pas respecter les règles européennes de protection de données personnelles, car il permet d’identifier des personnes à partir des données collectées des réseaux sociaux. En France, la CNIL a mis en demeure Clearview en décembre 2021, et l’Italie vient de lui infliger une amende de 20 millions d'euros. Pour tenter d’améliorer cette image négative, l’entreprise américaine vient de faire son entrée sur le champ de bataille ukrainien. L’objectif est de convaincre le pays des avantages de cette technologie. Au côté du gouvernement de Kiev, Clearview met son logiciel à disposition pour identifier les Russes, morts ou vivants, sur le territoire ukrainien.

Il est temps d'ourvrir les yeux et de le faire en urgence. Nous sommes depuis longtemps en guerre et cette guerre menée par le Capitalisme dominant est économique, permanente et cible l'Europe de l'Ouest. la phase de "paix" est seulement ce temps où le commerce est substitué à l'usage de moyens militaires. 

La phase militaire, désormais visible en Europe, montre que l'intensification de la crise impose un stade supérieur à la fable climatique et à la mythologie Covid. Le conflit ne se déroule pas seulement dans le réel mais dans le virtuel, le numérique, ce monde hors la vie qui est le propre du système toxique marchand qui espère le substituer au vrai du quotidien à chaque fois que cela est possible.

Cette guerre n'a pas que de mauvais cotés car l'ennemi peut parfois taper à coté, par exemple quand Netflix, la BBC et Disney d'épargner à la Russie leur service. On se dit alors vivement des sanctions de ce type contre notre pays !

La guerre est aussi la révélation du mensonge des réseaux sociaux dont les fameux standards de communauté, cette hypocrisie politique et commerciale, autorisent soudain les appels à la violence, au meurtre, contre des Russes où valident les comptent de groupes néonazis. Bref, la crise permet aussi à toujours plus de personne que l'univers démocratique et marchand ment et ment tout le temps et pas seulement pour imposer Biden. Il est important de le répéter et de le faire savoir autour de vous.

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Surprise, la Caisse nationale d’assurance maladie a subi un piratage informatique qui inclut les comptes informatiques de 19 professionnels de santé et le vol de données administratives de plus de 500 000 assurés. Bien entendu, ces données étaient sécurisées, parole d'administration !

Selon la CNAM, les professionnels de santé ciblés étaient en majorité des pharmaciens. Elle en déduit donc que les pirates avaient "récupéré leurs identifiants et mots de passe sur le dark web, ce qui leur a permis d'accéder directement ou de réinitialiser les comptes”. Ces vilains se sont ensuite emparés de données d’identité d'au moins 510 000 assurés (nom, prénom, date de naissance), numéros de sécurité sociale et des informations sur les droits (médecin traitant, prise en charge à 100 %).  

L'organisme ayant vocation à vous soutirer des données, il minimise bien entendu cet échec flagrant en clamant que les fichiers piratés ne contenaient aucune coordonnée de contact (adresse, téléphones), ni d’informations bancaires, ni de données sur la maladie ou la consommation de soins. Génial, alors la prochaine fois ?

L’attaque détectée, en raison des sollicitations anormales du site Infopatient, a entraîné le bannissement des adresses IP servant aux connexionsEt oui, toujours pro, on suppose que le hacker ignore l'usage du VPN...

Les comptes des professionnels de santé dont les identifiants avaient été compromis ont quant à eux été réinitialisés ». La Cnam, qui a déjà porté plainte au pénal et adressé une notification à la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), indique que les 510 000 assurés concernés par ce vol de données seront avertis individuellement de « cet incident ». Ils seront aussi « sensibilisés au risque accru d’hameçonnage dont ils pourraient faire l'objet ». A ce sujet, on aimerait savoir si on va proposer au victimes de ne plus subir un fichage informatique qu'on veut rendre encore plus dangereux en élargissant son contenu, par des Pass ou des "Espace Santé". A priori, non, ce sont des outils de guerre, bases ave cle Pass du crédit social à la chinoise. 

En effet, cette attaque met en lumière l'incitation politique et marchande de la CNAM ses utilisateurs à s’inscrire sur Mon espace santé, une nouvelle nuisance centralisant toutes les informations médicales des assurés (visites chez le médecin généraliste, hospitalisations, parcours vaccinal, etc.), espace ambitieux pourrait d’ailleurs comprendre par la suite « les ordonnances et résultats d’examens médicaux » et bien des saloperies piratables déjà dans les cartons.

Cette affaire prouve une fois de plus le danger de la concentration numérique, de la puce et du QRCode, véritable virus de tous les maux du flicage. 

Raison supplémentaire de refuser le Pass et l'espace santé sur Ameli.fr
La sécurité des données en informatique n'existe pas et que toute personne le prétendant ment et n'est pas un ami.
Tout fichage met potentiellement vos informations privées à la portée de personnes pouvant en faire un usage criminel (chantage et extorsion par exemple), marchand, politique et répressif (crédit social).

 

 

 

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10/03/2022

Et si on tentait le pluralisme ?

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Le pluralisme et la liberté d'expression sont incompatible avec le monothéisme du marché en crise

Si la Démocratie marchande servant le Capitalisme dominant en crise n'aime pas le pluralisme et fait depuis des années la chasse aux voix dissidentes, on ne s'attendait pas à la voir fermer des médias comme RT, chaîne jamais condamnée et faisant travailler une centaine de journalistes français professionnels encartés. Mais la faillite américaine étant là, il faut bien se résoudre à ferme même à interdire des médias marginaux à l'audience minime.

Aussi si sur les médias autorisés on trouve bien de financer et armer des bataillons néonazis ou les djihadistes hier chez Daesh ou Al-Qaïda, il nous a semblé utile d'entendre une autre voix. celle d'Imran Hosein, érudit musulman et philosophe spécialisé en Eschatologie islamique (étude de la fin des temps selon l'Islam), géopolitique internationale, sciences économiques et financières.


Au même instant, la présence organisée, intégrée par l’État de néo-nazis au sein de l’armée officielle ukrainienne n’est pas marginale et privée de sens. Dans le silence le plus complet des grands médias des démocraties occidentales éthiques, ils ont tué 14 000 Ukrainiens en huit ans et provoqué la fuite de 3 millions de réfugiés vers la Russie. Cette situation est l’une des causes de l’intervention militaire russe. Israël se trouve confronté pour la première fois à une situation inédite dans sa visibilité médiatique internationale, le soutien du grand frère américain à son ennemi historique, le nazisme.

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28/02/2022

Russie : La menace fantôme

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Après des dizaines d'années de violations du droit international par l'OTAN, après 8 ans de terrorisme et de persécutions de civils, la Russie s'est décidé à dire stop et pas seulement par les mots mais par les actes, sur le terrain. Doit-on être surpris de voir en face surgir chez les fameuses démocraties éthiques pourtant toutes en faillite des financements et des livraisons d'armes pour la junte arrivée au pouvoir en Ukraine par le coup d'état, la terreur dans la rue et le meurtre, un équipement qui ira donc à des bataillons se réclamant du pire extémisme et célébrant le nazisme mais qui ira aussi à des ex-combattants de Daesh. Les Français ayant des parents tombés à cause du nazisme ou des attentats islamistes apprécieront certainement cet engagement qui en dit long sur la farce de l'antifascisme et de la lutte contre l'extrême droite qui sort du chapeau à chaque élection. En cliché, le bataillon ukrainien Azov, de la Garde Nationale, affichant ses valeurs donc compatibles avec les valeurs des démocraties occidentales qui lui fourniront un équipement payé par le contribuable européen. 

 

31 décembre 2021 Macron annonce "des semaines difficiles". "Des décisions dont on parlait depuis des décennies seront prises qui changeront la vie".

Bill Gates : "2022 ? Nous n'aurons pas pas à nous soucier du Covid mais d'autre chose". (31/12/2021).

 

Petit retour au réel. Octobre 2021 Victoria Nuland, Sous-secrétaire d'État pour les Affaires politiques des États-Unis, de passage à Moscou menace de détruire l'économie russe et exige la démission du Président Poutine.

Le 4 février 2014, l’enregistrement d'un appel téléphonique datant du 28 janvier 2014 entre Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt, ambassadeur des États-Unis en Ukraine, est publié sur Youtube, la diffusion de la conversation téléphonique a provoqué un scandale en raison du langage employé « And, you know… Fuck the EU »

Décembre 2021 la Russie fait parvenir aux Etats-Unis une proposition de traité garantissant la paix et la sécurité demandant simplement à ces derniers le respect du droit international soit de la Charte des nations unies complétée en avril 1955 par la résolution de Bandung.

Il s'agit d'obtenir le retrait des troupes de l'OTAN des pays d'Europe centrale et orientale, extension militaire à l'Est violant le Traité de Postdam d'août 1945 pourtant confirmé par les signatures ultérieures des 57 états de l'OSCE, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (novembre 1999 Déclaration du Sommet d'Istanbul et signature de la Charte de sécurité européenne puis en 2010 la Déclaration Commémorative d'Astana "Vers une Communauté de Sécurité").

Il s'agit aussi d'obtenir le départ d'arme nucléaires en Europe de l'Ouest dans des pays (Italie, Pays Bas) qui n'en sont pas producteurs, autre violation du droit international.

A cette réalité du droit, les Etats-Unis et leur outil l'OTAN opposent leur volonté de décider des règles pour tous.

Défendre le droit international n'est pas la même chose que défendre la simple opinion de la minoritaire communauté internationale, pseudonyme de la communauté marchande des partenaires complices de l'OTAN et de ses filiales. 


C'est même le contraire.


Ce n'est pas la Russie qui a détruit l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, la Libye, le Panama, la Yougoslavie depuis 30 ans.
Ce n'est pas la Russie qui stocke illégalement des armes nucléaires en Italie et aux Pays Bas.
Ce n'est pas elle qui nous fait la guerre. 

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré ce 27 février que les médias RT et Sputnik allaient être bannis de l'Union européenne. Telegram est aussi menacé dans plusieurs pays et en particulier en Allemagne. La Démocratie marchande en phase de crise économique sans retour possible est incompatible avec la liberté d'expression ni le pluralisme. Peut-être parce qu'elle nous ment tout le temps et sur tous les sujets et qu'il est urgent de nous imposer de nouvelles fables. Il faut dire que la résistance au dogme au covidiste profite des médias alternatifs ou du Net pour diffuser une information bannies des grands médias vivant de la publicité et/ou de la subvention étatique. C'est d'ailleurs une avalanche de vidéos des reportages de guerre bidonnés et anti-Russie qui est visible partout et dit tout sur le spectacle menteur qu'on veut nous vendre. Procurez vous un VPN en urgence si ce n'est pas déjà fait et connectez vous à partir d'une zone plus libre (provisoirement), comme la Suisse. En cliché, Discord qui va aussi renforcer sa censure. Comme par hasard tout cela tombe juste avant des présidentielles en France qui ce 28 février ne verront pourtant aucun candidat d'opposition pouvoir se présenter.

Ce sont par contre les coupables de ces actes qui prétendent en notre nom, contre le droit international bafoué, sanctionner la Russie pour sa défense de populations ayant majoritairement la nationalité russe (on se garde bien de le dire) et subissant le terrorisme et les bombardements depuis 8 ans en raison de leurs violations de ce droit.

Les provocations terroristes contre le Donetsk et la Russie ne sont pas des hasards, elles ont été planifiées afin d'obtenir la réponse défensive russe autorisant le renouvellement des sanctions et la fin de NordStream2.

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Le recours par le gouvernement français à McKinsey cabinet de conseil pour les questions logistiques de la campagne de vaccination contre la Covid-19 suscite la polémique, coûtant des millions d'euros au contribuable pour un résultat peu probant. Un rapport de la Cour des comptes de 2018 prévenait pourtant déjà que « en matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques ». Le laisser-passer dit sanitaire a été instauré sur les conseils de McKinsey, comme dans tous les pays ayant eu recours à ses services. Le 19 janvier 2022, un juge fédéral autorise des poursuites contre des associés-dirigeants de McKinsey pour violation de la loi anti-criminalité RICO ("Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act") .



Nous constatons dans ce cadre que la classe politique est intégralement entrée en collaboration active avec Washington ce qui est naturel après sa validation des précédentes fables climatiques et Covid.
Voter sera donc demain ouvertement légitimer ce système servant des intérêts étrangers et purement marchands.

Dans une interview sur la station Europe 1, Jean-Louis Bourlanges, député et président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, a affirmé s'attendre à des mouvements» de population dont il est difficile d'estimer l'ampleur. Mais, selon cet élu, les Ukrainiens qui s'apprêtent à quitter leur pays seront pour l'essentiel des intellectuels et apporteront aux pays d'accueil une immigration de grande qualité dont on pourra tirer profit. Quel aveu ! Quant aux intellectuels, des trottoirs de Hambourg à ceux de Cannes ou de Prague, on sait de quoi il s'agit en réalité.

Le Grand Remplacement annoncé en son temps par Marx consiste à remplacé un autochtone par un migrant qui ne sera jamais solidaire des combats sociaux, ne portera aucun Gilet Jaune et ne sera pas plus antiPass ou antiVax. C'est aussi le moyen de faire baisser les salaires et augmenter le chômage donc de précarisé donc de prévenir les révoltes humaines et sociales.

 

La guerre de la Démocratie du Capitalisme en crise

n'est pas en priorité contre la Russie

Elle est contre nous

 

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Pour découvrir le twerk du Président ukrainien Zelensky en latex et talons aiguilles pour lequel on vous demandera peut-être bientôt de mourir (pour l'instant on s'en prend juste à vos impôts) cliquez ici.

 

Discours du Président russe Poutine absent du sens de la déontologie des grands médias éthiques occidentaux mais qui permet de comprendre 

 

Allocution du président de la Fédération de Russie

24 février 2022

Moscou, Kremlin

 

Chers citoyens russes, chers amis,

Aujourd’hui, il me semble nécessaire de revenir sur les événements tragiques qui se déroulent dans le Donbass et sur les questions clés liées à la sécurité de la Russie.

Je vais commencer par ce que j’ai dit dans mon discours du 21 février de cette année. Je me réfère à ce qui nous préoccupe particulièrement, à savoir les menaces fondamentales que font peser sur notre pays de manière démesurée et arrogante, pas à pas, année après année, les hommes politiques occidentaux irresponsables. Il s’agit de l’expansion de l’OTAN vers l’est, du fait que ses infrastructures militaires s’approchent des frontières de la Russie.

On sait très bien que depuis 30 ans nous nous efforçons avec persistance et patience de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes de sécurité, égale et indivisible, en Europe. En réponse à nos propositions, ça n’a toujours été que soit des tromperies et des mensonges cyniques, ou bien des tentatives de pression et de chantage, alors que l’Alliance atlantique, malgré toutes nos protestations et préoccupations, ne cesse de s’élargir. La machine de guerre est en marche et, je le répète, elle s’approche très près de nos frontières.

Pourquoi tout cela arrive-t-il ? Pourquoi cette attitude arrogante consistant à parler dans l’optique de sa propre exclusivité, infaillibilité et permissivité ? D’où vient cette attitude indifférente et dédaigneuse à l’égard de nos intérêts et de nos demandes absolument légitimes ?

La réponse est claire, tout est clair et évident. L’Union soviétique s’est affaiblie à la fin des années 1980, puis elle s’est effondrée. Tout ce qui s’est passé à l’époque est une bonne leçon pour nous aujourd’hui ; cela a mis en exergue que la paralysie du pouvoir et de la volonté est le premier pas vers la dégradation complète et l’oubli. Dès que nous avons perdu notre confiance en nous-mêmes un certain temps, l’équilibre des pouvoirs dans le monde a été rompu.

Cela a conduit à une situation où les traités et accords existants ne sont plus réellement en vigueur. La persuasion et les demandes n’ont aucun effet. Tout ce qui ne convient pas au détenteur de l’hégémonie, aux grands de ce monde, est qualifié d’archaïque, obsolète et inutile. Et inversement : tout ce qui leur semble avantageux est présenté comme la vérité ultime, est imposé à tout prix, de manière insolente, par tous les moyens. Сeux qui ne sont pas d’accord finissent à genoux.

Ce dont je parle maintenant ne concerne pas seulement la Russie et nous ne sommes pas les seuls à être préoccupés par cela. Il s’agit de l’ensemble du système des relations internationales, et parfois même les alliés des États-Unis eux-mêmes. Après l’effondrement de l’URSS, le monde a été, de fait, remodelé, et les normes établies du droit international, dont les principales, fondamentales, ont été adoptées à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont largement consolidé ses résultats, ont commencé à gêner ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide.

Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales, dans les règles pour les organiser, il était nécessaire de prendre en compte les changements de la situation dans le monde et de l’équilibre même des forces. Mais cela aurait dû être fait de manière professionnelle, progressivement, avec patience, en prenant en compte et en respectant les intérêts de tous les pays et en pleine conscience de leur responsabilité. Mais non : en raison de l’euphorie due à la supériorité absolue, d’une sorte de forme moderne d’absolutisme, et dans le contexte d’un faible niveau de culture générale et de fatuité de ceux qui ont préparé, pris et promu des décisions qui étaient rentables uniquement pour eux-mêmes, la situation a pris une tournure différente.

Voici des exemples tout trouvés. Tout d’abord, sans aucune autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU, ils ont mené une opération militaire sanglante contre Belgrade, ils ont utilisé des avions, des missiles en plein cœur de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements continus sur des villes pacifiques, sur des infrastructures vitales. Il est nécessaire de rappeler ces faits car certains collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et quand nous en parlons, ils préfèrent faire référence non pas aux normes du droit international mais aux circonstances qu’ils interprètent comme ils l’estiment nécessaire.

Puis est venu le tour de l’Irak, de la Libye, de la Syrie. L’utilisation illégitime de la force militaire contre la Libye, la dénaturation de toutes les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question libyenne ont conduit à la destruction complète de l’État, au fait qu’un énorme foyer de terrorisme international est apparu, au fait que le pays s’est trouvé plongé dans une catastrophe humanitaire, dans l’abîme de la guerre civile, qui a duré plusieurs années et se poursuit encore. La tragédie, à laquelle des centaines de milliers, des millions de personnes ont été condamnées, non seulement en Libye, mais dans toute cette région, a provoqué un exode migratoire massif de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe.

Un sort similaire a été réservé à la Syrie. Les opérations militaires de la coalition occidentale sur le territoire de ce pays sans le consentement du gouvernement syrien et sans la sanction du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont rien d’autre qu’une agression, une intervention.

Cependant, l’invasion de l’Irak, qui n’avait aucun fondement juridique non plus, occupe une place particulière. Comme prétexte, ils ont choisi les prétendues informations fiables dont auraient disposé les États-Unis sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Pour preuve, le secrétaire d’État américain agitait publiquement, devant le monde entier, un tube rempli de poudre blanche, assurant tout le monde qu’il s’agissait d’une arme chimique en cours de développement en Irak. Et puis il s’est avéré que tout cela était une manipulation, du bluff : il n’y avait pas d’armes chimiques en Irak. C’est incroyable, surprenant, mais le fait est là. Il y a eu des mensonges au plus haut niveau étatique et du haut de la tribune de l’ONU. Et en conséquence de cela, il y a eu des sacrifices énormes, des destructions, une progression incroyable de terrorisme.

En fait, on a l’impression que pratiquement partout, dans de nombreuses régions dans le monde, là où l’Occident vient mettre en place son ordre, cela se termine en blessures sanglantes qui ne cicatrisent pas, en plaies que sont le terrorisme international et l’extrémisme. Tout ce que j’ai évoqué en est l’exemple le plus flagrant, mais ce n’est en aucun cas le seul exemple du mépris du droit international.

S’ajoutent à cela les promesses faites à notre pays de ne pas étendre l’OTAN d’un pouce vers l’est. Je le répète : ils ont menti ou, en termes populaires, ils nous ont tout simplement arnaqués. Oui, on entend souvent dire que la politique est quelque chose de sale. Peut-être. Mais quand même pas à ce niveau-là ! Après tout, un tel comportement de tricheur contredit non seulement les principes des relations internationales, mais surtout les normes de moralité et d’éthique généralement reconnues. Où sont la justice et la vérité ici ? Ce ne sont que des mensonges et de l’hypocrisie.

Par ailleurs, des hommes politiques, des politologues et des journalistes américains eux-mêmes écrivent et parlent du fait qu’un véritable « empire du mensonge » a été créé aux États-Unis ces dernières années. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela, c’est ainsi. Mais il ne faut pas jouer les modestes : les États-Unis restent un grand pays, une puissance avec un rôle moteur. Tous leurs satellites non seulement leur donnent raison, avec résignation et humilité ils se joignent à leur rhétorique pour n’importe quelle raison, mais ils copient également leur comportement, acceptent avec enthousiasme les règles proposées. Par conséquent nous avons toutes les raisons d’affirmer avec certitude que l’ensemble de ce qu’on appelle le bloc occidental, formé par les États-Unis à leur image, est dans son ensemble cet « empire du mensonge ».

Quant à notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré toute l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie moderne, la volonté de coopérer honnêtement avec les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, et dans les conditions d’un désarmement quasi unilatéral, ils ont immédiatement essayé d’aller jusqu’au bout, de nous achever, de nous détruire complètement. C’est exactement ce qui s’est passé dans les années 1990, au début des années 2000, lorsque l’Occident dit collectif a soutenu très activement le séparatisme et les gangs de mercenaires dans le sud de la Russie. Quels sacrifices, quelles pertes tout cela nous a-t-il alors causés, quelles épreuves avons-nous dû traverser avant de briser définitivement le terrorisme international dans le Caucase ? Nous nous en souvenons et ne l’oublierons jamais.

En fait, jusqu’à récemment, ils n’ont cessé de chercher à nous utiliser dans leurs propres intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles, de nous imposer leurs pseudo-valeurs, ce qui nous consumerait – nous, notre peuple – de l’intérieur ; ces attitudes qu’ils imposent déjà agressivement dans leurs pays et qui conduisent directement à la dégradation et à la dégénérescence car ils contredisent la nature humaine. Cela n’arrivera pas et personne n’y est jamais arrivé. Cela ne fonctionnera pas non plus maintenant.

Malgré tout, en décembre 2021, nous avons une nouvelle fois tenté de nous mettre d’accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes pour assurer la sécurité en Europe et sur le non-élargissement de l’OTAN. Tout a été en vain. La position américaine ne change pas. Ils ne considèrent pas comme nécessaire de négocier avec la Russie sur cette question clé pour nous. Ils poursuivent leurs propres objectifs et négligent nos intérêts.

Et bien sûr, dans cette situation, nous nous demandons : que faire ensuite, à quoi s’attendre ? L’histoire nous apprend qu’en 1940 et au début de 1941, l’Union soviétique a tenté d’empêcher ou du moins de retarder la guerre par tous les moyens. Pour ce faire, elle a essayé littéralement jusqu’à la dernière minute de ne pas provoquer un agresseur potentiel, n’a pas pris ou reporté les mesures les plus nécessaires et les plus évidentes visant à se préparer et repousser une attaque inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises étaient dramatiquement tardives.

En conséquence, le pays n’était pas prêt à faire face à pleine capacité à l’invasion de l’Allemagne nazie qui a attaqué notre Patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. L’ennemi a été arrêté puis écrasé, mais à un coût colossal. La tentative d’amadouer l’agresseur à la veille de la Grande Guerre Patriotique s’est avéré être une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Au cours des premiers mois de la guerre, nous avons perdu de vastes territoires stratégiquement importants et des millions de personnes. Nous ne ferons pas une telle erreur une deuxième fois, nous n’en avons pas le droit.


La situation au 28 février.  Bulletin Stratpol N°68. Blitzkrieg russe en Ukraine.

Ceux qui revendiquent la domination mondiale, publiquement, en toute impunité et, je le souligne, sans aucune justification, nous déclarent, nous, la Russie, leur ennemi. En effet, ils disposent aujourd’hui de grandes capacités financières, scientifiques, technologiques et militaires. Nous en sommes conscients et évaluons objectivement les menaces qui nous sont adressées constamment dans le domaine de l’économie, ainsi que notre capacité à résister à ce chantage impudent et permanent. Je le répète, nous les évaluons sans illusions, de manière très réaliste.

En ce qui concerne le domaine militaire, la Russie moderne, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une grande partie de son potentiel, est aujourd’hui l’une des puissances nucléaires les plus fortes du monde et dispose en outre d’avantages en ce qui concerne un certain nombre d’armes de pointe. Il ne devrait donc faire aucun doute qu’une attaque directe contre notre pays entraînerait une défaite et des conséquences désastreuses pour tout agresseur potentiel.

Cependant, les technologies, y compris en matière de défense, évoluent rapidement. Le leadership dans ce domaine a changé et changera encore de main, tandis que la conquête militaire des territoires adjacents à nos frontières, si nous laissons cela se produire, se poursuivra pendant des décennies ou, peut-être, pour toujours, et constituera une menace toujours plus grande et totalement inacceptable pour la Russie.

Aujourd’hui même, alors que l’OTAN s’étend vers l’est, la situation pour notre pays se dégrade et devient chaque année plus dangereuse. En outre, ces derniers jours, les dirigeants de l’OTAN ont explicitement évoqué la nécessité d’accélérer, de forcer l’avancée des infrastructures de l’Alliance vers les frontières de la Russie. En d’autres termes, ils renforcent leur position. Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ce qui se passe. Ce serait complètement irresponsable de notre part.

La poursuite de l’expansion de l’infrastructure de l’Alliance atlantique, la conquête militaire des territoires de l’Ukraine qui a commencé, est inacceptable pour nous. Le problème, bien sûr, n’est pas la structure de l’OTAN elle-même, elle n’est qu’un instrument de la politique étrangère des États-Unis. Le problème est que sur les territoires qui nous sont adjacents, je vous fais remarquer, sur nos propres territoires historiques, une « anti-Russie » est en train d’être créée, qui a été placée sous un contrôle extérieur total, qui est colonisée de manière active par les forces armées des pays de l’OTAN et où il y a un afflux d’armes les plus modernes.

Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit de ce qui est qualifié de politique de dissuasion de la Russie, de dividendes géopolitiques évidents. Et pour notre pays, c’est finalement une question de vie ou de mort, la question de notre avenir historique en tant que peuple. Et ce n’est pas une exagération, c’est la vérité. C’est une menace réelle, non seulement pour nos intérêts, mais pour l’existence même de notre État, pour sa souveraineté. C’est cette même ligne rouge dont on a parlé à plusieurs reprises. Ils l’ont franchie.

À cet égard, [il faut parler de] la situation dans le Donbass. Nous voyons que les forces qui ont effectué un coup d’État en Ukraine en 2014, ont pris le pouvoir et le conservent, de fait, à l’aide de procédures électorales décoratives, et ont finalement renoncé à un règlement pacifique du conflit. Pendant huit années, huit années infiniment longues, nous avons fait tout notre possible pour que la situation soit résolue par des moyens pacifiques et politiques. Tout cela en vain.

Comme je l’ai dit dans mon précédent discours, on ne peut pas regarder sans compassion ce qui se passe là-bas. Il n’était tout simplement plus possible de supporter tout cela. Il était nécessaire de mettre fin immédiatement à ce cauchemar, au génocide des millions de personnes qui y vivent, dont le seul espoir est la Russie, dont le seul espoir est en nous. Ce sont ces aspirations, ces sentiments, la douleur des gens qui ont été pour nous le principal motif pour décider de reconnaître les républiques populaires du Donbass.

Voici ce qu’il me paraît important de souligner davantage. Les principaux pays de l’OTAN, pour parvenir à leurs propres objectifs, soutiennent en Ukraine les nationalistes extrêmes et les néo-nazis, qui à leur tour ne pardonneront jamais aux Сriméens et aux habitants de Sébastopol leur libre choix, à savoir la réunification avec la Russie.

Bien sûr, ils iront en Crimée, tout comme dans le Donbass, portant la guerre, afin de tuer, tout comme les punisseurs des gangs de nationalistes ukrainiens, complices d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique, qui massacraient des personnes sans défense. Et ils déclarent aussi ouvertement revendiquer un certain nombre d’autres territoires russes.

Tout le cours des événements et l’analyse des informations reçues montrent que l’affrontement de la Russie avec ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps : ils se préparent, ils attendent un moment favorable. Maintenant, ils revendiquent également la possession d’armes nucléaires. Nous ne laisserons pas faire ça.

Comme je l’ai déjà mentionné auparavant, après l’effondrement de l’URSS, la Russie a accepté de nouvelles réalités géopolitiques. Nous respectons et nous traiterons avec respect tous les pays nouvellement formés dans l’espace post-soviétique. Nous respectons et respecterons leur souveraineté, comme en témoigne l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan qui a fait face à des événements tragiques et à un défi lancé à son statut d’État et à son intégrité. Mais la Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer, exister avec une menace constante venant du territoire de l’Ukraine contemporaine.

Je rappelle que dans les années 2000-2005, nous avons riposté militairement aux terroristes du Caucase, défendu l’intégrité de notre État, préservé la Russie. En 2014, nous avons soutenu les Criméens et les résidents de Sébastopol. En 2015, nous avons utilisé les forces armées pour mettre un obstacle sûr à l’infiltration de terroristes de Syrie en Russie. Nous n’avions pas d’autre moyen de nous protéger.

La même chose se produit à l’heure actuelle. On ne nous a tout simplement pas laissé d’autre possibilité de protéger la Russie, notre peuple, à l’exception de celle que nous devrons utiliser aujourd’hui. Les circonstances exigent que nous prenions des mesures décisives et immédiates. Les républiques populaires du Donbass ont demandé de l’aide à la Russie.

À cet égard, conformément à l’article 51, partie 7, de la Charte des Nations unies, conformément à l’autorisation votée par le Sénat de la Fédération de Russie et en application des traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec la République Populaire de Donetsk et la République Populaire de Lougansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février dernier, j’ai décidé de mener une opération militaire spéciale.

Son objectif est de protéger les personnes qui souffrent des abus et du génocide de la part du régime de Kiev depuis huit ans. Et à cette fin, nous nous efforcerons de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine, et de poursuivre en justice ceux qui ont commis des crimes nombreux et sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nous ne planifions pas d’occuper des territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. Cependant, nous entendons de plus en plus souvent dire en Occident que les documents signés par le régime totalitaire soviétique qui instaurèrent les résultats de la Seconde Guerre mondiale ne devraient plus être appliqués. Eh bien, quelle est la réponse à cette question ?

Les résultats de la Seconde Guerre mondiale sont sacrés, tout comme les sacrifices de notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme. Et cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits de l’homme et des libertés, fondées sur les réalités de toutes les décennies d’après-guerre. Cela n’annule pas non plus le droit des peuples à l’autodétermination stipulé par l’article premier de la Charte des Nations unies.

Je tiens à vous rappeler que ni lors de la création de l’URSS, ni après la Seconde Guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux habitants de certains territoires faisant partie de l’Ukraine d’alors comment ils voulaient eux-mêmes organiser leur vie. Notre politique est fondée sur la liberté, la liberté de choix permettant à chacun de déterminer en toute indépendance son propre avenir et celui de ses enfants. Et nous considérons qu’il est important que ce droit – le droit de faire son choix – puisse être exercé par tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine contemporaine, par tous ceux qui le souhaitent.

À cet égard, je m’adresse également aux citoyens ukrainiens. En 2014, la Russie a été obligée de protéger les habitants de Crimée et de Sébastopol de ceux que vous traitez vous-même de « nazis ». Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont choisi de rejoindre leur patrie historique, la Russie, et nous avons soutenu cela. Je le répète : il était tout simplement impossible de faire autrement.

Les événements d’aujourd’hui ne sont pas liés à la volonté de porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien ; ils sont liés à la [nécessité] de protéger la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

Je le répète : nos actions relèvent de l’autodéfense contre les menaces qui pèsent sur nous et contre un désastre encore plus grave que celui d’aujourd’hui. Aussi difficile que cela puisse être, je vous demande de le comprendre et je vous appelle à la coopération pour tourner au plus vite cette page tragique et avancer ensemble, pour ne permettre à personne de s’immiscer dans nos affaires, dans nos relations, mais les développer de manière indépendante, afin que cela réunisse les conditions nécessaires à la résolution de tous les problèmes et, malgré l’existence de frontières entre les États, nous renforcerait de l’intérieur comme si nous ne formions qu’un. Je crois en cela, je crois que tel est notre avenir.

Je dois également m’adresser aux militaires des Forces armées ukrainiennes. Chers camarades ! Ce n’est pas pour que les néo-nazis d’aujourd’hui prennent le pouvoir en Ukraine que vos pères, vos grands-pères, vos arrière-grand-pères se sont battus contre les nazis en défendant notre patrie commune. Vous avez prêté serment d’allégeance au peuple ukrainien et non à la junte hostile au peuple qui pille l’Ukraine et persécute ce même peuple. Ne suivez pas ses ordres criminels. Je vous exhorte à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous.

Je tiens à le préciser : tous les militaires de l’armée ukrainienne qui obéissent à cette exigence pourront librement quitter la zone des hostilités et retourner auprès de leur famille. Une fois de plus, j’insiste fortement : toute responsabilité pour une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.

Maintenant quelques mots importants, très importants pour ceux qui seraient tentés de s’ingérer dans les événements en cours. Quiconque essaiera d’interférer contre nous, et plus encore de créer des menaces pour notre pays, pour notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous mènera à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais fait face dans votre histoire. Nous sommes prêts à n’importe quelle évolution de la situation. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère être entendu.

 

Chers citoyens russes,

Le bien-être, l’existence même d’États et de peuples entiers, leur succès, leur viabilité trouvent toujours leur origine dans le puissant système des racines englobant leur culture et leurs valeurs, l’expérience et les traditions de leurs ancêtres et, bien sûr, dépendent directement de la capacité à s’adapter rapidement à une vie en constante évolution, de la cohésion de la société, de sa volonté de se consolider, de rassembler toutes les forces pour aller de l’avant.

Les forces sont toujours nécessaires, toujours, mais la force peut être de qualité diverse. La politique de « l’empire du mensonge » que j’ai évoquée au début de mon discours, repose avant tout sur la force brutale et directe. Dans de tels cas, nous disons : « Quand il y a de la force, pas besoin d’avoir quelque chose dans la tête ». Or, nous savons que la vraie force réside dans la justice et la vérité, qui sont de notre côté. Et s’il en est ainsi, alors il est difficile de ne pas être d’accord avec le fait que c’est la force et la volonté de se battre qui sont les fondements de l’indépendance et de la souveraineté, les fondations nécessaires et uniquement sur lesquelles on peut construire son avenir de manière fiable, construire sa maison, fonder sa famille, sa patrie.

 

Chers compatriotes,

Je suis sûr que les soldats et les officiers des Forces armées russes fidèles à leur pays accompliront leur devoir avec professionnalisme et courage. Je ne doute pas que tous les niveaux du pouvoir et les spécialistes responsables de la stabilité de notre économie, du système financier et du domaine social, ainsi que les dirigeants de nos entreprises et tous les milieux d’affaires russes travailleront d’une manière harmonieuse et efficace. Je compte sur une position consolidée et patriotique de tous les partis représentés au parlement et les forces publiques.

Après tout, comme cela a toujours été dans l’histoire, le destin de la Russie se trouve entre les mains fiables de notre peuple multinational. Cela signifie que les décisions adoptées seront exécutées, que nos objectifs seront atteints et que la sécurité de notre Patrie sera garantie d’une manière sûre. Je crois en votre soutien et en la force invincible que nous donne l’amour de la Patrie.

Vladimir Poutin

11:17 Publié dans Actualité | Tags : ukraine, russie, guerre, droit, covid, propagande, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/02/2022

Le Capitalisme est condamné à mort (8/x)

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Le QRcode, version bidimensionnelle du code-barres est le dernier outil politique et marchand de la guerre de la Démocratie du Capital contre l'être humain. Il est la tendance à la mode permettant votre fichage, votre espionnage, votre répression. Il est ce laissez passer permanent vous autorisant ou vous sanctionnant aussi bien face à l'inquisition de l'administration, à sa violence pseudo sanitaire que la clef de réductions au supermarché de la malbouffe industrielle du coin de la rue. Comme la puce que le système rêve de vous injecter, il est l'expression d'un esclavage high-tech vous réduisant à l'état de marchandise, une marchandise se devant d'être soumise sous peine d'être déconnectée donc exclue des moyens matériels de la survie au quotidien. Plus le QRcode est présent autour de vous, de la consommation aux démarches citoyennes, plus la dictature est moderne donc inhumaine, aggressive et présente.

 

“ En même temps, et tout à fait en dehors de l’asservissement général qu’implique le régime du salariat, les ouvriers ne doivent pas s’exagérer le résultat final de cette lutte quotidienne. Ils ne doivent pas oublier qu’ils luttent contre les effets et non contre les causes de ces effets, qu’ils ne peuvent que retenir le mouvement descendant, mais non en changer la direction, qu’ils n’appliquent que des palliatifs, mais sans guérir le mal. Ils ne doivent donc pas se laisser absorber exclusivement par les escarmouches inévitables que font naître sans cesse les empiétements ininterrompus du capital ou les variations du marché. Il faut qu’ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société. Au lieu du mot d’ordre conservateur: «Un salaire équitable pour une journée de travail équitable», ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire: «Abolition du salariat».”
Karl Marx – Salaire, prix et profit – 1865

“… le passage de la propriété foncière au travail salarié constitue un véritable mouvement dialectique en tant que processus historique accompli puisque le dernier produit de la propriété foncière moderne est bien l’instauration généralisée du travail salarié qui, ensuite, apparaît comme la base de toute la merde contemporaine.”
Karl Marx – Lettre à Engels du 2 avril 1858

Quand on regarde le concept du Bitcoin, on se rend compte que de nombreux de ses concepts puent bien la merde...La volatilité du Bitcoin est similaire au Dollar Zimbabwéen à l’époque de la grosse inflation. En janvier 2017, le Bitcoin coutait 1 000 dollars. Fin décembre 2017, il coutait 18 000 dollars, en mars 2018, il était aux alentours de 7 000 dollars. Essayez de faire votre marché ou de négocier votre salaire avec ça ! Au début du mois, votre employeur s’accorde pour vous donner un salaire de 0,5 Bitcoin. Si on prend le cours de mars 2018, alors vous gagnez 3 500 dollars. Mais début avril 2018, le Bitcoin est passé à 5 000 dollars et donc, votre employeur ne donnera que 2 500 dollars... En janvier 2018, Founder Fund, un fond d’investissement a balancé 20 millions de dollars sur le Bitcoin et le prix a augmenté de 13 %. C’est à votre sécurité de merde contre le monopole ? Un fond d’investissement brasse des milliards et donc, 20 millions, c’est juste de la menue monnaie pour lui. Et pourtant avec cette menue monnaie, un seul investisseur a influencé le prix du Bitcoin de 13 %. Tous les bitpéquenots ont applaudis, mais qu’est-ce qui se passe s’il fait l’inverse. Si un seul gros investisseur vend tous ces Bitcoin ?

 Houssen Moshinaly

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

 

Ainsi l’histoire du Capital dans son passage de la domination formelle à la domination réelle de la domestication marchande, n’a pas pu échapper aux contraintes de la dialectique du procès de production global de la représentation fétichiste de l’équivalence centrale, c’est-à-dire du caractère échangeable des objets multiples dont l’usage devient finalement impossible en domination totalement réalisée de la valeur devenue donc – par là même – in-valorisable… Cela d’ailleurs exprime la pleine confirmation de ce que Marx avait précisément envisagé en dé-couvrant les déterminations objectives de la loi de la baisse historique du taux de profit. Lorsque la théorie communiste nous apprend que toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de la domination réalisée de la valeur s’annonce comme une immense accumulation indistinctive de fétichisations spectaculaires, elle indique bien que tout ce qui était directement vécu en production concrète s’est éloigné dans une représentation spéculative et fabuleuse. Mais si la fable des spéculations représentatives constitue une fuite en avant du Capital pour tenter d’esquiver son destin, cette représentation ne résout rien et bien loin d’aider à éviter les barrières matérielles concrètes des contradictions du procès de production, elle les reproduit de façon mille fois plus insidieuse et dévastatrice.

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Le Premier ministre canadien Trudeau a annoncé lundi 14 février 2022 recourir à la loi sur les mesures d’urgence pour mettre un terme aux blocages réalisés à divers endroits à Ottawa et à certains postes frontaliers par les manifestants du Convoi de la liberté. Au moyen de cette législation d’exception, le gouvernement émet une ordonnance autorisant banques et autres fournisseurs de services financiers à geler ou suspendre un compte sans ordre de la cour dans l’éventualité où celles-ci soupçonneraient que le compte soit utilisé par une personne participant aux blocages ou à une manifestation d’occupation (on apprendra et comprendra ensuite que la mesure peut aussi viser leurs proches, parents ou amis. Merci au fichage des réseaux prétendus sociaux roulant du Canada à l'Ukraine pour le pouvoir démocratique et pas fasciste comme le pensent ceux encore en déni). En clair, en cas de crise et nous sommes entrés dans la Crise, dernière et heureusement finale depuis 2018, l'état de droit de la Démocratie du Capital, dans son mensonge, vole en éclats pour devenir alors au grand jour l'absolutisme du besoin du Capital n'ayant ni le temps ni le besoin de l'artifice de la loi (qui est toujours sa loi) pour frapper ses ennemis, à savoir les populations en révolte humaine et sociale car victimes d'une guerre sanglante, d'une Guerre de classe sous le camouflage sanitaire matraqué par les officines de la propagande. Comme le souligne avec perspicacité depuis les États-Unis l’animatrice américaine Candace Owens « tous les Canadiens devraient tout de suite venir en aide aux routiers en leur apportant un abri et de la nourriture » car « Justin Trudeau vient de se proclamer dictateur du Canada et son administration qualifie des citoyens pacifiques de "terroristes" en vue de justifier ce qui va être fait par la suite ».  En cliché, des chevaux de la police piétinent des manifestants lors de la manifestation du Freedom Convoy non pas à Moscou, à Téhéran, Istanbul ou en Corée du Nord mais à Ottawa, capitale du Canada, démocratie libérale éthique donnant à longueur d'année des leçons au monde. 

La financiarisation cybernétique des images du monde de la valeur se retrouve, totalement accomplie, dans le monde de la domination réalisée de l’image de la valeur d’échange autonomisée, là où la mystification se mystifie elle-même. Ainsi, le spectacle du fétichisme de la marchandise, comme inversion concrète de la vie et pollution infinie d’Éros, se pose bien en ce siècle de souveraineté autocratique absolue de l’argent comme le mouvement autonome de Thanatos en tant que diffusion effrénée du non-vivant. Et cette diffusion du devenir- représentation fétichiste est l’espace-temps de la perception égarée et de la conscience falsifiée comme vision du monde qui s’est objectivée dans le travail mort débordant de la machinerie de la valeur insatiable… La dictature du spectacle des images-objets qui fonde la production de la crise de la société actuelle produit une unification aliénatoire spécifique qui en s’accomplissant n’est rien d’autre finalement que le dénouement historique par lequel le langage officiel de la séparation généralisée avoue qu’il ne parvient plus dorénavant à escamoter le mensonge et les simulations par lesquels la valeur d’échange ne pouvait se reproduire qu’en tant que commissionnaire autiste de la valeur d’usage … De la sorte, la marchandise est bien cet illusionnisme pathologique toujours et partout effectivement réel pendant que le spectacle de la domination réalisée de la valeur est bien la manifestation générale du fait que la production capitaliste tend sans cesse à ambitionner de dépasser les limites matérielles qui lui sont immanentes alors même qu’elle n’y parvient qu’en employant des moyens qui, de nouveau et à une échelle plus imposante, dressent devant elle les mêmes barrières, encore plus lourdes, de matérialité in-surpassable. Malgré tous ses efforts, la production du procès de l’équivalent général abstrait ne peut évidemment éviter le procès de production de l’abstraction de sa généralité équivalente; elle a beau imaginer qu’elle n’a plus besoin de se rapporter à sa propre matérialité pour acquérir une réalité, la réalité de sa matérialité a pour propre besoin d’avoir toujours évidemment une matérialité indispensable; celle du développement efficient de son sur-développement. Grâce à la représentation de l’anticipation, toute anticipation de plus-value peut élaborer l’hallucination de sa représentation mais même la folie a sa raison qui renvoie d’ailleurs en négatif à la rationalité historique de l’inévitable mouvement réel. Et cette histoire de la rationalité finit toujours – à partir du négatif – par faire tituber la fausseté pendant que celle-ci se heurte au mur de la vie véritable…


Voici venir non pas le temps des rires et des chants mais celui du dernier délire investigateur et répressif du régime, l'espace santé. Il est donc urgent de se rendre sur Ameli.fr pour refuser la collaboration politique et marchande de l'activation de cet "Espace santé". Derrière ce mensonge se profile en effet la création de l'identité numérique européenne donc le renforcement de votre fichage par partage (qui ressemble surtout à un sordide piratage politique et commercial abusant de l'ignorance de la population) des données. Cette évolution du progrès démocratique est comme toujours le premier pas d'une régression humaine majeure, celle menant au "crédit social". Le "crédit social" ravage déjà la Chine et s'installe même au Canada. Il consiste à noter les personnes en fonctions de leurs comportements, de leur suivi des consignes sanitaires ou autres et en fonction de leur note, à leur infliger des sanctions ou à leur donner des autorisations. Cela peut aller loin et vous priver demain sans explication d'un crédit, de remboursement de santé, d'accès aux transports ou à des centres de loisir, vous faire subir des taxes supplémentaires ou des primes d'assurance complémentaires voire vous fermer vos comptes en banque donc vous mener directement à la mort sociale.  Si vous ne souhaitez être ni un esclave ni un cobaye, agissez rapidement pour refuser cette activation (la démarche prend 2 mn avec sa carte vitale) et surtout, alertez parents et amis !

Le Capital rêve de parvenir à la capitalisation parfaite de tous les êtres humains afin d’échapper aux conséquences dévastatrices de la loi de la valeur. Mais cette divagation capitaliste quant à un échappement hors des lois de l’histoire qui voudrait bloquer le temps et s’exempter précisément de la domination réelle parachevée de la valeur sur la planète, néglige cette réalité essentielle que si la capitalisation a pu dissoudre l’exhaustivité historique de toutes ses antécédences, elle ne peut s’affranchir des antinomies de sa temporalité. La société féodale n’a pu que disparaître à partir du moment où s’étaient développées toutes les forces productives que la représentation espace-temps de sa matérialité était assez large pour contenir. La société de l’équivalence centrale fétichiste ne pourra que disparaître à partir du moment où se seront développées toutes les forces productives que la matérialité de sa représentation temps-espace est assez large pour contenir, c’est-à-dire au  moment où son entreprise de réalisation d’un despotisme généralisé voulu comme définitif sur tous les êtres humains, démontrera que la représentation-réalité du Capital qui se voulait  la seule et unique, n’a en fait plus de réalité-représentation. La loi de la valeur peut s’autonomiser de toute réalité sauf de la sienne car il ne faut jamais oublier que la valeur est un produit de la longue histoire des matérialités humaines et que toute représentation de l’autonomisation du capital est d’abord une matérialité symbolique inséparable de la corporalité matérielle qui l’a historiquement produit comme telle.

Lorsque la loi de la valeur tend à l’autonomisation, cela ne signifie pas qu’elle s’éthérise et passe à l’état de sur-naturalité intouchable. Cela signifie que les activités industrielles de la domination formelle et de la domination réelle inférieure qui ont été ingérées par la domination réelle supérieure sortie des années 1968-1971 deviennent – non point secondaires ou accessoires– mais simplement périphérisées par la centralité financière de la valeur d’échange absolument arbitraire laquelle n’est point là un nuage insubstantiel de démence suprasensible mais la réalité manifeste bien sensible de la mise en scène de l’autisme généralisé du capitalisme impossible comme certitude de substance substantiellement certaine. La marchandise est l’unité dialectique de la valeur d’usage et de la valeur d’échange et cette unité est contradictoire dans le devenir historique de l’équivalent général abstrait. Et il existe là, par essence,  un mouvement d’autonomisation, dont les trois fonctions du mouvement triadique de la monnaie ;

–       inter-médiation dans les échanges de l’aliénation-capitalisation
–       réserve de valeur pour le devenir de l’aliénation-capitalisation
–       unité de comptabilité  de la valeur des échanges de  l’aliénation-capitalisation

………… en s’opposant entre elles, sont l’une des manifestations historiques les plus visibles.

Certes, la valeur d’échange domine toujours plus la valeur d’usage, qui ne peut manifester sa force qu’en négatif par des crises de plus en plus accablantes mais ce qui fait le fond de l’histoire de l’histoire, c’est que plus se renforce le poids de la valeur d’échange plus son intensité s’affaiblit et doit se compenser par l’économie financière du crédit à outrance laquelle n’est point là un au-delà de l’économie réelle mais bien au contraire le cœur crisique de la réalité économique elle-même dont le trompe-l’œil de la dette tente désespérément d’écarter la crise totale du spectacle de la mainmise de la valeur sur la valeur. Mais la dette du trompe-l’œil est condamnée à coup sûr à se retourner contre elle-même puisque la valeur d’échange n’a pu se former qu’en tant que matérialité symbolique redondante de la matérialité initiale de la valeur d’usage et que sa consécration par la domination réalisée de la loi de la valeur en créant les conditions supérieures de sa domination autonome a simultanément rappelé que cette autonomie dominante qui est aussi et d’abord une matérialité historique ne parvient plus à régenter les usages. La dialectique de l’échange s’est assimilée à tous les possibles de l’usage réalisable et a subjugué ce dernier mais la valeur d’échange comme matérialité contradictoire à sa propre matérialité et donc en tant que vénalité de la valeur d’usage qui avait fini par ne plus songer qu’au seul avantage de sa propre rémunération avait omis de se souvenir qu’elle n’a pas de scénario historique auto-suffisant…La valeur d’usage a permis à la valeur d’échange de croire qu’elle pourrait vivre seule dans la réalité totalement inversée de la domination réelle mais justement parce que la réalité effective de l’échangisme est aujourd’hui consumée par la marchandise surdéveloppée, la surproduction de masse des usages tangibles vient  violemment jeter à bas les mirements et mirages de la valeur par lesquels cette dernière tentait de s’évader fantasmagoriquement pour fuir le mouvement réel de son histoire.

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Kay-Achim Heino Schönbach né le 9 juillet 1965 à Cassel, est Vizeadmiral de la Bundeswehr dans la Marine allemande. Du 24 mars 2021 au début de cette année, il est inspecteur de la Marine, à la tête de la Marine allemande. Le 22 janvier 2022 son constat du réel incompatible avec les nécessités de la guerre sanitaire le contraint sur pression du pouvoir réel à démissionner. En effet, le gouvernement allemand soumis à l'OTAN donc à Washington depuis 1945 goûte peu ses propos en contradiction avec la propagande car n'ayant  pas sa langue dans sa poche et imaginant devoir vraiment défendre son pays il traite d’« ineptie » les allégations occidentales selon lesquelles Moscou envisagerait d’envahir l’Ukraine. On sait, avec le recul, ce qu'il en est de la fameuse invasion russe du 16 février (Selon des sources au sein des services secrets américains citées par le Sun, la Russie va envahir l'Ukraine là cette date. Mieux, le Tabloïd fournit l'heure exacte : 3 heures du matin!). Si la Russie exprime des craintes justifiées quant à sa sécurité, liée à l’extension de l’OTAN vers l’est et à la perspective de livraisons constantes d’armements offensifs à l’Ukraine, ce n'est pas elle qui aggresse, elle se livre juste à de réguliers exercices comme les pays de l'OTAN. Le Sun sera ainsi oblige de dire, sans s'excuser que 15 février, un porte-parole du ministère russe de la Défense a fait savoir que les troupes russes stationnées à proximité de la frontière avec l'Ukraine avaient entamé un retour vers leurs garnisons, mettant fin aux exercices militaires menés par la Russie. «Les unités des districts militaires du Sud et de l'Ouest qui ont achevé leurs tâches, ont déjà commencé à procéder au chargement sur les moyens de transports ferroviaires et routiers et commenceront à retourner vers leurs garnisons aujourd'hui», a expliqué Igor Konachenkov, cité par plusieurs agences de presse russes. Mais si la Russie montre une absence d'intentions offensives, ce n'est pas le cas de l'Ukraine qui en violation des accords de Minsk pilonne depuis plusieurs jours les républiques indépendantes de l'Est du pays à l'arme lourde. Selon l'agence de presse TASS, les forces armées ukrainiennes auraient tiré le 19 février quelque 200 obus, grenades et autres munitions, pendant près de trois heures, sur le territoire de la République populaire autoproclamée de Donetsk (RPD). Elles auraient de même bombardé les villes de Donetsk et Dokuchayevsk, la communauté d'Ozeryanovka, mais aussi les villages de Belaya Kamenka, Kommunarovka, Dzerzhinskoye, Zaïtsevo et Spartak utilisant lance-grenades, mortiers ainsi que des canons d'artillerie. La guerre contre l'Europe de l'Ouest ne se fait pas seulement au moyen des fables Covid et climatiques, il s'agit aussi de couler les rivaux économiques par une énergie chère, très chère donc en fermant les centrales nucléaires et en faisant le plus possible obstacle au gaz russe que le consommateur pourrait payer 5 fois moins cher. Enfin, il s'agit d'empécher toute développement associé entre Européens et la Russie qui sortirait déffinitivement les Etats-Unis en faillite de leur rôle leader désomrais sans fondement.

Autrement dit, la domination réelle supérieure qui a surgi en ce  XXIesiècle, en  marquant la prépondérance raffermie de la plus-value relative sur la plus-value absolue au regard d’une hausse considérable de la composition organique ( C/V ) a fait connaître l’entière assimilation du taux de plus-value ( PL/V ) par le taux de profit ( PL/C+V ) en signifiant que l’industrie de la finance avait bien digéré la finance de l’industrie dans la fuite en avant des anticipations de plus-value englouties dans le fameux crédit hallucinatoire. Cela bien loin de dire que le Capital se dissipe, se vaporise ou se volatilise vient démontrer qu’il se condense, se concrétise dans la sur-matérialisation de ses contradictions. L’autonomisation accélérée de la valeur d’échange n’est point un nuage littéraire, une brume poétique ou une nuée physico-chimique… En tant que production matérielle de l’historicité de la crise du mode de production capitaliste, c’est une matérialité de production de la crise historique du mode capitaliste de production… Bref, ce n’est point un objet inouï ou insolite, mais une relation sociale qui a sa dialectique, autrement dit, sa naissance, sa croissance puis sa mort… Ainsi, cette folie sociale dont parle Marx lorsqu’il fait, notamment dans le livre III du Capital,  la critique radicale de la dématérialisation monétaire du capital porteur d’intérêt est strictement déterminée par le devenir fétichiste de l’équivalence générale à ce que la domination réelle de la valeur doit être et faire. Le Capital s’auto-réalisant en devenant ainsi l’anti-naturalisme achevé de l’humain réifié n’a pas disparu de lui-même et de la vie historique réelle pour faire surgir une étrange extravagance invulnérable et immortelle. En liquidant toutes les formations sociales de la réalité d’autrefois, le spectacle de la marchandise a enfin fait pleinement transmutation-accouchement de lui-même par le saut qualitatif historique qui a vu la domination formelle donner naissance à la domination réelle.

11:08 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, crise, covid, russie, qrcode | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!