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29/11/2021

Protection du consommateur

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2016 Ontario, Canada, trois familles intentent des poursuites contre une banque de sperme américaine et son distributeur canadien, alléguant qu'elles avaient été mal informées au sujet de leur donneur de sperme, qui s'est avéré avoir plusieurs diagnostics de maladie mentale et est en outre fiché comme criminel. Les réclamations, déposées contre Xytex Corp., basée en Géorgie, et Outreach Health Services, basée à Aurora, allèguent que les sociétés ont continué à promouvoir et à vendre le sperme du donneur même après que la banque de sperme ait été informée qu'il ne ressemblait en rien à l'homme annoncé sur son profil en ligne. Le sperme du donneur aurait été utilisé pour créer au moins 36 enfants au Canada, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Cela peut faire sourire celui qui est indifférent au commerce de la vie et confond enfant et smartphone mais il sera peut-être plus concerné si demain, par exemple, on lui injecte un produit expérimental ne soignant pas ou ne protégeant pas et rendant contagieux en plus de forts risques d'effets secondaires sous l'étiquette de vaccin.

Personne fragile ou pas, subissant des pressions sociales, économiques, professionnelles, ou pas, trompée par un vendeur, une entreprise ou une autorité, vous pouvez subir une tromperie sur une marchandise ou un service et cette tromperie peut avoir des conséquences dramatique sur votre vie.

La loi a prévu ce type de menace qui a tendance a se développer en période de crise.

Avec l'aide des articles L.441-1 et L.454-1du Code de la consommation qui mérite votre attention car AUCUNE décharge signée ne protège de la violation de la loi, voici ce que vous ne devez pas oublier, pour vous protéger, protéger les autres car dissimuler sa situation est laisser la situation se reproduire.

La tromperie est une infraction intentionnelle qui suppose nécessairement la mauvaise foi, ou la négligence de l’auteur elle est apprécie par le juge au cas par cas. Ce dernier peut la déduire de toute action, allégation ou présentation susceptible de masquer la réalité, voire du fait de garder le silence sur certains défauts ou caractéristiques du produit.

L'acte tromperie porte sur un des éléments énumérés à l’article L. 441-1 du Code de la consommation : -soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises ; soit sur la quantité des choses livrées ou sur leur identité par la livraison d'une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait l'objet du contrat ; soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les précautions à prendre.

Quels sont alors les sanctions contre les coupables ?
La tromperie, ou sa tentative, est punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 € (article L. 454-1 du Code de la consommation).

L’amende peut de son coté être portée à 600 000 € et l’emprisonnement à cinq ans si la tromperie, ou sa tentative, a lieu dans l’une des circonstances aggravantes suivantes :
à l’aide de poids, mesures et autres instruments faux ou inexacts ;
à l'aide de manœuvres ou procédés tendant à fausser les opérations de l'analyse ou du dosage, du pesage ou du mesurage, ou tendant à modifier frauduleusement la composition, le poids ou le volume des marchandises, même avant ces opérations ;
à l'aide d'indications frauduleuses tendant à faire croire à une opération antérieure et exacte.

L’amende (et là ça devient intéressant) peut être portée à 750 000 € et l’emprisonnement à sept ans si la tromperie, ou sa tentative :
a eu pour conséquence de rendre l’utilisation de la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou l’animal ;
a été commise en bande organisée.

Le montant des amendes encourues peut être porté proportionnellement à l’avantage tiré du manquement à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel du professionnel, calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels connus à la date des faits.
En outre, et ce n'est pas négligeable la peine d’interdiction d’exercer l’activité en cause ou certaines activités professionnelles ou commerciales peut être prononcée.

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22/11/2021

La défense du commerce électoral contre la vérité

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"Le tir à balles réelles, une nouvelle thérapie prometteuse dans la lutte contre le Covid-19 ?" C'est la question que pose Erwan Lubovski dans France Soir ce 21 novembre mais il semble que les Pays Bas aient déjà répondu ces derniers jours à la question dans la rue. Et de préciser : "« Si rien n’est fait, on aura 80 000 cas à Noël » a affirmé le professeur William Dab sur LCI ce vendredi. « Antivax : comment s’en débarrasser ? » titrait CNews samedi matin, tandis que Renaud Muselier qualifiait les non-vaccinés de « bombe virale » (alors que de Bild premier magazine allemand aux plateaux TV en France on admet que c'est le pseudo vaccin qui rend contagieux !) un peu plus tôt dans la semaine* et que la présidente de la BCE Christine Lagarde estimait qu’ils représentaient une « menace pour la stabilité financière. »

 

Entendu sur Cnews:

Blachier  : La vaccination ne protège pas contre le nombre de cas, voilà. Le virus peut circuler dans une population vaccinée.

Praud  : Donc ça sert à rien de vacciner !

Blachier  : C’est pas grave si y a des cas finalement, d’ailleurs l’Allemagne le dit aussi, elle dit on ne s’affole pas des cas, ce qu’on regarde c’est ce qui se passe à l’hôpital, le problème c’est les gens qui sont malades, ce n’est pas le fait d’être diagnostiqué positif à la covid, c’est pour ça que je dis qu’il ne faut pas avoir la même émotion. Il n’y a pas d’immunité collective.

Praud  : Alors OK, j’ai compris, je vous suis. Mais pourquoi on vaccine les gosses de 12/18, alors ?

Blachier  : C’est une bonne question.

 

L'analyse de l'actualité, c'est bien et utile. Mais tôt ou tard, il faudra faire de l'explication de fond et dire la vérité aux francophones qui n'apprennent plus rien à l'école ou plutôt si, le contraire du vrai et du réel.

Il n'y a pas de déni de démocratie dans la situation actuelle, c'est bel et bien la Démocratie du Capitalisme en crise qui pique, euthanasie et désormais tire sur les antivax.
La Démocratie n'a jamais été le pouvoir du peuple, elle est le despotisme absolu de l'argent. Derrière le demos, il y a le dem, une unité territoriale privatisée, volée à la communauté humaine, celle du partage, celle d'esprit chrétien. celle dont la terre est le bien commun.
Que la démocratie valide et impose ce vol vers l’État à la soviétique, le plus froid des monstres froids ou le secteur privé à l'occidentale, le problème est le même, l'oppression la même. Il ne s'agit pas de lutter pour réformer en défendant une faction du Système contre une autre mais d'abolir un système, tout système car la Démocratie ne peut pas être autre chose quand le Capital est en crise, deux guerres mondiales et le constat du sens de l'histoire le démontrent.

 

Radio-Québec, une analyse régulière et souvent pertinente de l'actualité mais bridée par une compréhension faussée non pas par le soutien à la faction moins dangereuse Trump du Système contre l'horreur de la faction Biden mais en raison de l'ignorance de l'histoire de la Démocratie, de sa nature. Doit-on tenir un discours faux à l'auditeur car il imagine la Démocratie comme un idéal ou considère majoritairement une injection expérimentale comme utile contre toute réalité historique contre tout bon sens ? La réponse est non car le mensonge n'est pas plus une solution que l'élection, ce sont les armes du Système. Mais pas de méprise, j'aime cependant beaucoup Radio-Québec.

 



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14/11/2021

Covidisme, climatisme, anti-syrianisme

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 Le Berlin-Baghdad construit entre 1910 et 1940, passant par la Turquie (toujours ciblée en 2021 pour son canal du Bosphore voulu par Erdogan) est une des causes de la Première Guerre mondiale. La nouvelle ne fera pas moins de victimes.

"Covidisme, climatisme, anti-syrianisme : même combat ?" se demande avec pertinence France Soir

Oui, il s'agit bien d'une seule et même guerre, celle du Capitalisme dominant en crise et devant encore une fois détruire son rival européen et briser toute tentative d'union entre l'Europe de l'Ouest et l'Est.
Cet Est, ce sont les immensités russes et leurs ressources (dont le fameux gaz) et c'est aussi plus au sud le pétrole recherché par l'Allemagne avant la première guerre mondiale.
Il est normal qu'une Europe vassalisée depuis 1945 échappe aux B-52 et que s'imposent en leur place mensonge climatique et Terreur sanitaire même si le degré de destruction économique, sociale et humaine n'est pas le même et ne servira à rien malgré les efforts acharnés des collabos.

Peter William Ford (né le 27 juin 1947) est un diplomate anglais qui a été ambassadeur britannique à Bahreïn de 1999 à 2003 et en Syrie de 2003 à 2006. Après avoir terminé ses études d'arabe, il a travaillé à Beyrouth, Riyad, Paris et au Caire avant d'être nommé ambassadeur britannique à Bahreïn ainsi qu'en Syrie de 2003 à 2006. Retraité du service diplomatique en 2006, il devient Représentant du Commissaire général de l'UNRWA dans le monde arabe. 

Son constat, celui du mensonge de la politique menée par une Europe soumise et allant contre ses intérêts pour ceux d'ennemis de fait ne trouvera pas sa place sur les fameux grands médias où la vérité est qualifiée de complotisme, le jugement logique de la propagande de guerre.


Le canal d'Istanbul est un projet de voie navigable artificielle au niveau de la mer, qui est prévu par la Turquie en Thrace orientale, reliant la mer Noire à la mer de Marmara, et donc les mers Égée et Méditerranée. Le canal d'Istanbul coupera en deux le côté européen actuel d'Istanbul et formerait ainsi une île entre l'Asie et l'Europe (l'île aurait un rivage avec la mer Noire, la mer de Marmara, le nouveau canal et le Bosphore). La nouvelle voie navigable contournerait le Bosphore actuel, un point capital. Le canal vise à minimiser le trafic maritime dans le Bosphore depuis des années en total surcharge. Il devrait avoir une capacité de 160 transits de navires par jour – similaire au volume actuel de trafic à travers le Bosphore, où la congestion du trafic laisse les navires faire la queue souvent pendant des jours pour traverser le détroit. Certains analystes ont émis l'hypothèse que la principale raison de la construction du canal était de contourner la Convention de Montreux, qui limite le nombre et le tonnage des navires de guerre des puissances non originaires de la mer Noire qui pourraient entrer en mer via le Bosphore, ainsi que d'interdire les péages sur le trafic en le traversant. En janvier 2018, le Premier ministre turc Binali Yıldırım a d'ailleurs annoncé que le canal d'Istanbul ne serait pas soumis à la Convention de Montreux ce qui pourra désenclaver la flotte russe un peu plus et bientôt offrir une voie d'exportation élargie aux produits russes (dont les matières premières dont Washington veut priver l'Europe pour écouler les siennes au prix fort) et aux marchandises venant d'Asie. L'UE a pris les devant de l'évolution défendue courageusement par Erdogan en imposant dès l'été 2021 des taxes d'importation et des ralentissements de plusieurs semaines sur les produits chinois même les plus insignifiants. Si votre gadget à 2€ venant de Chine et acheté sur AliExpress, Alibaban, Wish, Banggood, GearBest... n'arrive pas au bout de 2 mois malgré une livraison en 10 jours payée (et depuis un moment une TVA française déjà réglée en Chine !), ne cherchez pas, la guerre Covid-Climat ou peu importe son nom menteur est passée par là...

 

,A lire sur France Soir : "Covidisme, climatisme, anti-syrianisme : même combat ?" Ambassadeur Peter Ford

"Dans ce debriefing, l'ambassadeur se concentre sur la question de la propagande : pour lui, le récit officiel sur la crise "Covid" repose sur le même modus operandi que la guerre de propagande lancée contre les trois États laïcs que sont l'Irak, la Libye et la Syrie. On peut voir des images de nourissons "débranchés" dans un hôpital de Koweit… Ou d'enfants "suffoquant sous les armes chimiques" en Syrie, ou encore des images de vieillards agonisant dans les couloirs des hôpitaux de Bergamo. Selon Peter Ford, c'est un schéma identique à celui déployé dans la guerre de propagande "réchauffement climatique".

 

05:28 Publié dans Actualité | Tags : covid, climat, guerre, propagande, réel | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

02/11/2021

Le Capitalisme est condamné à mort (7/x)

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La boucherie de 1914, illustrée ici par une des journée d'horreur de la bataille de la Marne est l'ancêtre directe de la Guerre actuelle, sanitaire, climatique, parfois terroriste. On y retrouve la même désinformation, la même cible l'Europe, les mêmes victimes l'économie, l'industrie, le commerce et le prolétaire, ce surnuméraire humain qui fait peur et qu'il s'agit de tenir en laisse par les mesures sanitaires donc en fait parfaitement anti-sanitaires. Il y a pourtant une différence majeure entre ces massacres. Contrairement aux solutions systémiques de 1914 et 1939, guerre, destruction, reprise, il n'y aura plus désormais de reprise. Les taux négatifs de 2018 ont sonné le glas du Capitalisme.

 

Le Capitalisme est condamné à mort (1/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (2/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (3/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (4/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (5/x)

Le Capitalisme est condamné à mort (6/x)

 

Ce qu’est la dialectique de la révolution communiste se produit historiquement à travers la détermination des cycles de lutte qui rythment le développement de la contradiction Capital <=> prolétariat et dont l’implication réciproque des deux termes se transforme en leur auto-négation mutuelle lorsque la crise terminale de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises achève de s’achever. La révolution communiste est une relation historique établie dès l’origine de la valeur d’échange, et comprise comme telle une bonne fois pour toutes de son début à sa fin en passant par toutes les matérialisations nécessaires à son essor, et vers quoi tend le mouvement historique du déterminisme historique de la marchandise comme illusion effectivement réelle devenant réalité effectivement illusoire.

La révolution communiste est le devenir de l’auto-négation du prolétariat qui cesse d’être alors incarcéré dans la défense de la condition prolétarienne en entendant se limiter à vouloir mieux reproduire la contradiction prolétariat <=> Capital dans la fabrication ininterrompue du développement du règne du quantitatif. Tout au long de la domination formelle, c’est-à-dire jusqu’au carnage de 1914 et aussi pendant le premier cycle de luttes de la domination réelle qui se ferme dans la conjonction dialectique de la grève sauvage prolétaire de 1968 et la crise monétaire de 1971 lorsque les déterminations monétaires de Bretton Woods se sont auto-invalidées, les impostures progressistes de toutes les gauches du Capital étaient encore imposantes et tenaces quoiqu’au fil du temps et  de façon fort évidente, elles ont fini par s’épuiser jusqu’à ce moment contemporain où toutes les religions syndicales et politiques ont été digérées, abolies et reconverties dans la religion monolithique insipide du temps-marchandise clairement autocratique.

C’est une même identité dialectique fondamentale qui relie, d’une part,  le prolétariat comme classe du mode de production capitaliste et comme, d’autre part, la seule classe révolutionnaire anti-capitaliste et cela entraîne que le cours quotidien de la lutte de classes compris comme développement de la contradiction Capital <=> prolétariat en tant qu’unité de la marchandise produisant son abolissement, stipule que le Capital et la révolution communiste ne peuvent constituer dans chaque cycle de luttes deux mondes différents l’un à l’autre puisqu’ils sont tous deux, toujours et partout liés l’un à l’autre et l’un dans l’autre en tant qu’implication réciproque de la crise inexorable de la dialectique de leur réciproque implication.

Contre la falsification générale de la vie humaine, la révolution communiste est l’unification de la puissance historique de l’existence consciente qui définit le terrain de l’anti-domination comme trans-croissance de la physionomie revendicative des luttes immédiates qui cessent de pouvoir simplement durer comme telles lorsque la dynamique de l’auto-abolition prolétarienne contre la marchandise, le salariat et l’État s’affirme comme la seule affirmation possible de l’histoire… Alors, la classe prolétaire cesse de faire de la défense de la condition prolétarienne l’horizon obligé de son mouvement car la loi de la valeur qui brise alors là la valeur de sa loi ne peut plus être la direction absolue de la société.



Italie, Vérone, 30 octobre 2021. La résistance aux persécutions autorisées par le mensonge sanitaire sont l'occasion, comme en France, d'une prise de conscience de plus en plus fréquente de la population devenant résistante par constat du réel, faisant enfin le lien entre la lutte d'émancipation Gilets Jaunes et sa répression par le Pass (Carte Verte en pour les Italiens) et la fumisterie à risques de l'injection expérimentale. Il faut dire que la censure militante des grands médias marche mal à l'heure d'Internet et on sait par exemple que nos vaccins font par exemple à Taïwan plus de victimes (en terme de décès et pas d'effets secondaires) que le Covid.

Dans le nouveau cycle de luttes qui va surgir comme retour/dé-passement du mouvement des Gilets Jaunes allant plus loin que leur trajectoire première, il ne sera pas simplement question de concourir au dépassement radical du cadenassage revendicatif de l’affrontement de classe propre à tous les gauchismes sociétaux de la marchandise, il conviendra que le processus révolutionnaire en gestation s’articule au niveau de la récusation centrale de toutes les mythologies contre-révolutionnaires ( écolo-boboïsme, sans-papiérisme,  anti-racisme, LGBTisme… )  à partir desquelles le centre de la mégapole mondialiste tente systématiquement de noyer la lutte des prolétaires repoussés à la périphérie des urbanités privilégiées…L’auto-organisation radicale du prolétariat contre tous les mensonges de la maintenance capitaliste, de l’avant-gardisme le plus rigide aux auto-gestionnismes les plus mous, situera ainsi directement le processus de la révolution comme celui qui amène ouvertement l’emplacement réformiste de la classe en soi à devenir – par son auto-négation consciente – l’emplacement révolutionnaire de la classe pour soi.

Et pour finir, c’est cette dialectique qui en posant la nécessité du devenir autre peut seule briser historiquement les fils barbelés légendaires de la défense salariale de la condition prolétarienne en permettant de discerner – dans cette dernière – la véritable limite objective à justement absolument dépasser. Ce que seul l’auto-mouvement pleinement réfractaire du prolétariat est susceptible d’assumer au travers du procès de retournement du mouvement de la contre-révolution pendant que la représentation fétichiste de l’équivalence centrale entre en crise terminale et que la valeur d’échange spectaculaire est niée à son tour par le spectacle échangiste de la valeur.

Cela énoncé, il s’agit de dire que les luttes du prolétariat ne peuvent pas devenir révolutionnaires tant qu’aucune trans-croissance dialectique vers l’auto-réfutation ne peut sortir d’elles-mêmes parce que la période de transformation sociale qui va donc là vers une nouvelle restructuration capitaliste supérieure ne laisse rien espérer pour se situer hors du champ de la valeur d’échange. C’est donc par ce qui fait qu’elles ne peuvent pas être révolutionnaires en un temps où l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises peut encore se recomposer que les luttes se trouvent hors du champ communiste, et c’est donc par ce qui fait qu’elles doivent se faire révolutionnaires en un temps où l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises ne peut plus que se dé-composer que les luttes se trouvent en le champ communiste… C’est uniquement là où les luttes sociales se saisissent d’elles-mêmes en abolissant le contenu de leur en soi qui bute sur lui-même et qui produit dès lors le pour soi de son propre contenu conscient: la défense de l’abolition de la condition prolétarienne. Le déterminisme des luttes de classe, c’est d’être en elles-mêmes le processus dialectique d’une contradiction dans laquelle un autre horizon se profile à mesure que se produit la crise mortelle de la représentation mondiale de l’équivalence centrale fétichiste. Il s’agit là d’une fermentation originelle multiséculaire qui se déplie comme totalité historique mûrie; l’aspiration générique à la communauté émancipée,  que toute lutte prolétaire même rudimentaire contient toujours en inconscience et en refoulé mais qu’elle ne cesse en même temps d’appeler afin que le contenu partiel, ambivalent puisse finalement donner lieu à ce bouleversement/dépassement ultime qu’est la révolution communiste ad-venue… Laquelle émerge quand les luttes de l’en soi réformiste dissolvent leurs propres limites, et ce de par la façon dont elles se déroulent comme conséquence de la crise terminale de la valeur, et qui sans cesse mettent au clair la crise cataclysmique de l’implication réciproque Capital <=> prolétariat qui rendant toute velléité de modernisation marchande impossible et donc immanquable le pour soi de la Commune insurrectionnelle contre l’argent et l’État.

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"Élections pièges à cons" trouve t-on aussi sur certaines affiches. L'élection est en effet la soumission au Système donc à l'Argent et à l’État.  Elle n'autorise jamais son abolition et sert au plus la réforme, c'est à dire son évolution évitant la révolte, le faisant durer et le rendant plus performant pour asservir la population à la cause marchande. On ne s'étonnera donc pas d'apprendre que pour 2022 en France, une grande banque d'affaire finance trois candidats dont les deux favoris, ce qui en dit long sur un spectacle qui devrait pourtant lasser même la population la plus naïve et pacifique du monde.

Sur le territoire dialectique du déterminisme historique, il n’existe pas de rupture de continuité entre la lutte de classe telle qu’elle est le développement réformiste encore possible du Capital et la révolution communiste telle qu’elle est la production nécessaire de l’abolition de l’échange et de l’argent en tant que plus aucune réformation ne peut plus être là proposée. Il ne s’agit là que d’une transformation du rapport objectif entre les classes lorsque la totalité de la représentation abstraite du fétichisme de la marchandise constate que l’exploitation du travail ne peut plus renouveler le travail de l’exploitation. Ainsi, la révolution communiste se présente bien comme une action maximaliste déclenchée par un mode de production capitaliste parvenu au terme de sa terminaison en tant que pratique révolutionnaire réalisée de l’au-delà du Capital. Ceci vient avertir que lorsque la réalisation pleine et entière de la modalité substantielle de l’être du prolétariat qui contient l’au-delà historique des classes du sein même de leur histoire, fait irruption, elle s’étend en tant que véritable aboutissement du rapport contradictoire entre les classes dans le mode de production capitaliste parvenu à l’aboutissement de sa crise terminale.

Le spectacle de l’exploitation est l’autre versant de l’argent spectacliste dans l’équivalence générale abstraite de toutes les marchandises de la vie domestiquée et la contradiction de classe qui oppose là le prolétariat au Capital détermine le développement de la domination réelle de la valeur qui tout en étant le procès de détermination de la biologie échangiste est d’abord la réalisation en devenir de la révolution communiste en tant que détermination du procès de la nécrologie de l’échange en tant que telle. Et l’histoire réelle du Capital qui meurt et celle du communisme qui fait naissance ne revêtent point des phénoménologies différentes parce que la communisation émancipatrice n’est rien d’autre que cette autre forme de la dynamique de caducité de la totalité du monde marchand qui fait  transformation du monde ; du bonheur marchand en l’Avoir à la joie générique en l’Être

La révolution communiste est entièrement suspendue à la dialectique de cette nécessité qui fait que pour la première fois, dans l’histoire de son histoire, l’argent ne parvient plus à dominer la société en tant que représentation fétichiste de l’équivalence centrale puisqu’il a cessé de pouvoir assumer les déterminations du caractère précisément échangeable des productions multiples dont l’usage mondial lui est pourtant indispensable… Le seul usage de la valeur d’échange qui s’exprime encore ici en 2021 est l’usage fondamental d’une valeur qui a commencé de ne plus parvenir à s’échanger…

Dans sa lettre à Weydemeyer du 5 mars 1852, Marx démontre que l’existence des classes n’est liée qu’à des phases historiques déterminées du développement de la production et qu’en fonction du déterminisme historique général, l’abolition de toutes les classes est le devenir de nécessité qui mène vers un monde sans classes. Les Manuscrits de 1857-1858 nous enseignent, eux, que du point de vue historique, la loi de la baisse du taux de profit est la loi la plus importante du spectacle du développement de l’économie politique de l’aliénation… En synthèse dialectique, il va de soi que la baisse du taux de profit comme représentation hiéroglyphique du fétichisme de la marchandise (Le Capital – Livre premier, Première section) constitue bien le devenir général, le facteur principal et le résultat central de la falsification générale de la société.

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La bourgeoisie est morte avec la Première Guerre mondiale, la deuxième a fait disparaître ses dernières éléments. La Guerre actuelle place donc face à face, loin du temps des grandes familles, le capitaliste et le prolétaire dans l'ultime guerre de classe. On ne confondra pas les catégories multiples et mouvantes contemporaines avec les trois classes précédentes. Le privilégié salarié à la tête d'une entreprise, le haut fonctionnaire servant l’État donc dans la réalité, la marchandise le contrôlant (par exemple Big Pharma) n'est pas un bourgeois, ce sont de simples fusibles jetables donc ayant tout intérêt privé mais jamais d'utilité publique à servir le pouvoir politique, au final dans la vérité du réel, le pouvoir de l'Argent, étranger à tout intérêt général ou à toute patrie.

La domination réelle totale du Capital est le rapport social de la valeur d’échange parvenue à l’autonomie totalitaire en tant que cybernétique irresponsable mondiale de la loi de la valeur. La bourgeoisie propriétaire et décisionnelle de jadis a aujourd’hui disparu, complètement absorbée et transmutée par les conseils d’administration de la classe capitaliste cosmopolite du mouvement de la valorisation anonyme contemporaine. La valeur en procès despotique infini du temps actuel est donc le Capital en procès universel qui s’autonomise de tout puisqu’il n’est plus lié à rien d’autre qu’à son propre solipsisme devenu lui-même le Tout du monde. Toutefois, il faut bien comprendre que cette autonomisation, pour être effective, n’est évidemment pas un hors sol indéterminé puisque la valeur d’échange qui est la matérialité dialectique de son auto-matérialisation déployée dépend toujours profondément des incontournables déterminations du procès de production de la valeur d’échange. Avec le développement de la domination réelle du capital sous la forme supérieure du crédit chimérique intensif, le Capital tend certes à s’autonomiser phénoménalement de plus en plus par rapport au procès de production mais les contradictions qui surgissent ne peuvent empêcher que la phénoménologie du taux de profit continue – en dernière instance – à toujours déterminer le taux de l’intérêt des circulations financières. Les parcours par lesquels le capital financier s’autonomise du capital industriel bien loin d’aboutir à une autonomisation accomplie d’avec la loi de la valeur rappellent constamment que cette dernière ne peut jamais s’émanciper d’elle-même et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la saturation généralisée du marché mondial a conduit à l’actuelle mise en jachère planétaire sous contrôle étatique des mystifications du diktat totalitaire sanitaire. Pour parvenir à imposer la domination réelle totale de la valeur, le devenir du Capital a dû, à compter de la fin du siècle passé, s’emparer de la totalité de la production de la vie humaine aliénée – en réalisant ainsi sa pleine hégémonie historique et en se faisant alors mode de production-circulation de son propre procès global sur la globalité du vivant, ce qui a permis au fétichisme de l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises d’accéder au pouvoir total sur le monde par suite de la substitution des anciennes auto-présuppositions pré-capitalistes de son antériorité par celles de l’éternel présent capitalisant de la dictature du quantitatif. Désormais, le mode de production capitaliste n’est plus contraint, pour être l’être de son devenir, de se rattacher immédiatement à la stricte sphère de la production comme avant 1914. En effet, il le fait médiatement puisque le devenir de l’être de son être a depuis été projeté dans le champ du VI° Chapitre inédit du Capital là où désormais s’exerce la prépotence qualitative de la plus-value relative machinique sur la plus-value absolue prolétaire à mesure que le taux de plus-value (PL/V) s’est vu historiquement ordonné par le taux de profit ( PL/C+V) et que la dématérialisation monétaire est venue sanctionner l’in-version dialectique qui a résulté du premier charnier impérialiste mondial et de la financiarisation mondialiste de l’industrie :

Domination formelle => Valorisation > Dé-Valorisation

Domination réelle inférieure (1914 – 1968-71) :

=> Valorisation < Dé- Valorisation

Domination réelle supérieure (1968 – 71…….) :

Procès consommé de la phagocytose
de la
Valorisation par la Dé-Valorisation…

14:38 Publié dans Actualité | Tags : capitalisme, crise, classes, covid | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!