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19/10/2017

Sécurité, refuser le baratin du gratin

 

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 Alors que l'état d'urgence devient la norme et nos libertés disparaissent le problème ne serait pas là, il ne serait pas non plus dans le sabotage de notre appareil industriel offert à la concurrence.

Il ne faut décidément pas vieillir car l'expérience donne souvent, trop souvent raison. Si le livre programme En Marche annonçait, sous un habile camouflage, l'utilisation de l'ensemble des éculés clichés politiciens des deux dernières Républiques, on pouvait cependant espérer que l'âge, l'inexpérience professionnelle, familiale, et disons la psychologie particulière de l'élu apportent, dans les faits, autre chose au menu.

Nous savons depuis quelque temps qu'il n'en sera rien et que ce remake low cost du giscardisme technocratique et déconnecté du monde naviguera, pour notre plus grand malheur, à la godille, servant une fois le délire sociétal des fidèles du gauchisme, l'hébétude bobo, une fois les phalènes puisées dans le camp libéral shootées au dieu marché. L'argent n'a pas d'odeur et le communautarisme passe avant tout.


La République n'était pas encore tombée au niveau Rihanna mais entre l'accordéon et la visite à domicile de l'éboueur Malien la matraque du Capitalisme tombait déjà sur le salarié et les comptes sociaux : regroupement familial (conséquence de mai 68 imposée par le patronat), loi de 73 (fabrication de la fameuse dette), avortement et contraception afin de jeter les femmes sur le marché du travail pour faire baisser les salaires, etc.

Le spectacle du mensonge officiel sera donc encore et toujours people (sauce 2017 donc aussi vulgaire que le langage qui n'est pas celui du peuple), sociétal, avec les risques liés pour l'usager du RER ou désormais l'écolier car nous ne sommes pas dans Matrix et Grand Gourou est le seul à se prendre pour Neo.

La récente sortie du chapeau d'une question sensible, la sécurité de proximité, la sécurité du quotidien mais qui reste secondaire tout comme le harcèlement sexuel ou le manspreading demeure un bavardage stérile sans avenir face à la réalité des Français qui sont 12 millions à chercher un job déjà inexistant (merci l'UE et l'euro) mais aussi des milliers à se suicider (600 agriculteurs par an par exemple) et qui le sera encore plus demain quand cette situation va empirer (grâce au CETA mais aussi à l'informatisation, la robotisation et l'effondrement du pouvoir d'achat depuis 1978).

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Le changement dans la continuité

Cette sécurité gadget du quotidien que personne ne confond avec celle efficace au Japon, au moment où les frontières sont, belle contradiction, ouvertes (avec vous allez voir les réfugiés du pseudo Kurdistan à venir), n'est donc que le refus réel et revendiqué de traiter une situation qui arrange car précarité et tensions ethniques sont la clef de l'absence de révolte économique et sociale de grande ampleur pourtant justifiée.

Car il ne faut pas oublier que ces problèmes qui existent depuis des dizaines d'années et se sont amplifiés dans l'ensemble du pays et pas seulement à Calais ou Paris existaient déjà du temps de la présidence Hollande dans laquelle on était conseiller puis Ministre, on connait le résultat. On n'a su ni voulu les régler. Faire monter le FN est le moyen de la victoire du second tour quand on représente 10-15% des électeurs soit plus personne.

La reprise opportuniste de question non traitées hier et avec les mêmes solutions virtuelles n'apportera donc aucune réponse, aucun résultat tangible. Désolé pour ceux qui souffrent.

Il est temps de constater que le problème de la France n'est pas horizontal mais bien vertical, en col blanc et payé par le contribuable depuis plus de 40 ans.

 

09:06 Publié dans Actualité | Tags : police, quotidien, sécurité, baratin | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | | Pin it!

25/03/2016

Le chaos de la marchandise n'est pas viable

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Les racines de la terreur ne sont pas celles vendues sur le petit écran et désormais dans les école (Lydie Arickx  “Les racines du chaos“).

Les horreurs que traversent les pays européens à un rythme de plus en plus effréné sont révélatrices de la stratégie de protection du pouvoir engagé par un système capitaliste peu imaginatif et fidèle à ses expériences passées. Mais peut-il faire autrement et pourquoi ne recommencerait-il pas ce qui lui a si bien réussi en 1914 puis en 1939. 

Les vies humaines n'ont jamais été sa préoccupation qu'elles soient lointaines ou proche. L'appartenance communautaire n'entre même pas en ligne de compte dans ce show là. Seules puissance et rentabilité comptent.

Mais malgré le rêve du transhumanisme, la robotisation en marche, l'endoctrinement, l'outil humain est encore faillible. Il peut permettre à la masse de comprendre, de voir car même celui qui tient la matraque pour nourrir une famille doit être un peu formé pour mieux servir.

Il peut alors s'étonner, constater, tirer des conclusions et du paradoxe peut naître la conscience.

A l'heure où tout prétexte est bon pour détourner le regard des bilans comptables qui annoncent l'effondrement de l'avoir, de la rente, alors qu'on s'efforce de dérouter une juste colère contre la honteuse réforme du Code du Travail en montant en épingle la tartarinade d'un provocateur s'étant fait taper sur doigts en provocant les forces de l'ordre, ceux chargés de la lutte sur le terrain contre la terreur saisissent soudain à la faveur de son inefficacité flagrante, sa fonction profonde et peut-être quel maître elle sert réellement car l'Orient n'est pas toujours celui que l'on croit.

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 Les Dessous du terrorisme - Qui dirige le monde par la peur . Wisnewski arrache le masque du discours que politiciens, médias vendent, matraquent, proclament comme une prétendue guerre contre la terreur. "Ce livre défend la thèse que ce que nous apprenons tous les jours par les médias à propos du terrorisme n'est que l'enveloppe externe d'un coffre-fort qui recèle un trésor brûlant : les secrets de la terreur. Je prétends que cette enveloppe n'est rien d'autre que ce que qu'il faut faire savoir à la population... Mais il ne s'agit nullement de ce qu'elle doit savoir, et probablement pas non plus de ce qu'elle veut savoir. " Institutionnalisée avec l'analyse officielle controversée du 11 septembre la lutte en perpétuel échec contre la terreur a permis la mise en place d'appel de sécurité encore jamais vus. Alors il devient légitime de se poser des questions car tout cela à un coût. A qui profite le terrorisme ? A quoi sert-il ? D'où vient cette propagation soudaine et mondiale ? Est-ce vraiment un hasard qu'après la fin du conflit Est-Ouest et la suppression de l'ennemi ancien, un nouvel ennemi ait immédiatement surgi ? L'analyse permet d'établir un bilan effrayant. La propagation de l'angoisse et de la terreur sert avant tout à établir un régime mondial incompatible avec la démocratie, les libertés, les droits de l'homme appuyé sur des structures autoritaires, l'établissement de la domination quasi religieuse et rentable de quelques-uns. Qui sont ces véritables instigateurs du terrorisme ?

A lire :

Tensions entre la Défense et l'Intérieur : un rapport sur l'opération sentinelle classifié

Remis à Manuel Valls, le 17 février, un rapport sur l’opération Sentinelle et l’engagement des armées dans la sécurité intérieure a été classé « confidentiel défense ». Il aurait fait resurgir des tensions latentes au sein de l'appareil étatique.

Le rapport, aussitôt classé «confidentiel défense», serait un retour d’expérience (retex) sur la mission des militaires dans le cadre de l’opération Sentinelle, et une série de «préconisations» sous forme de 22 recommandations, rapporte l’Opinion, qui aurait pu en connaître les grandes lignes.

Néanmoins, le rapport aurait souligné des divergences dans l'application des doctrines et les pratiques de la «coopération militaro-civile». D’un côté, la Défense explique qu’il faut faire face à une «menace militarisée» qui «est la même à l’intérieur et à l’extérieur des frontières», alors que de l’autres les usages démocratiques empêchent les militaires d’agir de manière identique sur le territoire national que lors de leurs opérations extérieures.

Auditionné par la commission d’enquête de lutte contre le terrorisme, un représentant des commissaires de la police nationale, regrette à ce sujet que, lors de l’attentat du Bataclan le 13 novembre, les militaires n’aient pas reçu l’ordre d’intervenir alors  l’attaque était en cours.

« Il y avait des gens de Sentinelle à proximité du Bataclan. Un gradé de la BAC se trouve près d’une porte de secours et dit aux militaires : "Allez ! On y va !" (…) Le détachement Sentinelle a dit : "Non, j’ai pas d’ordres pour bouger", a expliqué le représentant, rapporté par le Figaro.

Lire la suite sur RT.com

https://francais.rt.com/france/18005-tensions-entre-defen...

17:38 Publié dans Actualité | Tags : dictature, police, armée, capitalisme, chaos, stratégie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!