Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2017

Italie : destruction programmée

 

italie rip.jpg

 L'actualité du mois, pour les Français, se résume surtout à la campagne présidentielle qui dicte aux rédactions les sujets traités, ignorés et la façon de les conduire. Outre l'affaire Fillon, l'histoire de colonisation sortie du chapeau (énorme problème d'actualité mais en... 1960), il n'est question que de l'aventure Theo.

Toute personne avec de la mémoire se souvient de 1990 et d'une affaire sordide du même tonneau mais s'il faut brièvement éclairer quelques lanternes au sujet du retour du berlingot, disons ce qu'il en est.

L'élection 2017 se joue au premier tour ce qui est inédit. Celui qui arrivera second, sans doute derrière le FN, sera certain d'être élu au second tour avec la constitution traditionnelle d'un Front républicain qui l'emportera avec 60% des suffrages (cf second mandat Chirac) . Voilà le prévisible sauf évènement changeant la donne et depuis l'affaire DSK nous savons que c'est encore possible.

Reste que le profil de l'élection, la chute de Fillon pour cause de non haine de la Russie fait que la gauche qu'on imaginait totalement battue retrouve un espoir de l'emporter. Ce succès possible implique deux conditions, faire monter le FN pour qu'il grignote l'électorat de droite LR et que le candidat de gauche retenu soit suffisamment sur une ligne classique (donc pas sur la ligne virtuelle Macron) pour séduire l'électorat historique très mécontent du bilan actuel et bien tenté par Mélenchon, la pêche ou le FN.

Le cas Theo tombe parfaitement comme outil de manipulation. Il détourne le débat normal sur le bilan économique et social catastrophique vers la question ethnique et religieuse (Macron apporte son renfort en évoquant la colonisation), le racisme etc. Il accentue la division des milieux populaires car les émeutes ne sont pas dans la zone NAP (Neuilly-Auteuil-Passy) et favorise la radicalisation.

On retrouve donc la clé des victoires des années 80 avec en plus, années Soros oblige, outre les robots antifas, les lobbies, les nouvelles associations jouant sur l'ethnicité qui tournent déjà à plein régime depuis la campagne américaine avec une même orientation et un même financement.

Oublié la contestation verticale du pouvoir la lutte est transférée au niveau horizontal garantissant ainsi l'absence de changement par le silence conceptuel sur le fond des problèmes.

L'information cadenassée sert aussi l'international car elle évite tout mouvement contre le CETA, cette trahison qui n'est rien d'autre que la mise en place (et déjà avant la ratification) d'un cheval de Troie, celui du TAFTA.

Elle permet d'ignorer totalement la catastrophe italienne. Oui, silence sur l'Italie dont le récent referendum anti UE ayant rejeté par 60% de non un désastreux Renzi a été totalement bafoué. Mais comment s'en sortir dans un pays ruiné dont la direction se partage depuis des dizaines d'années entre la mafia, l'OTAN, l'UE ? Le peuple malgré sa colère et un mouvement 5* sans consistance théorique ne s'en sort pas.

Déjà la soumission accrue du pays à des intérêts politiques, financiers étrangers se profile indiquant que la voie Clinton battue par les urnes continue à faire la loi sur notre continent.

italie,otan,europe,libertés,ue

Voir ce qui ne va pas est une étape mais une analyse sans synthèse permettant de construire la cohérence autorisant aussi bien les alliances que l'action est le second objectif qui n'arrive pas à se mettre en place. Ce défaut qui permet à une politique de ruine de se poursuivre et elle se traduit en vie humaines.37% des jeunes italiens sont chômeurs selon le chiffre officiel bien loin comme en France de la réalité.

 

 A lire (en photo Roberta Pinotti avec elle les Italiens n'ont pas besoin d'ennemi) :

Le Livre (du coup d’état) Blanc

L’art de la guerre

12:29 Publié dans Actualité | Tags : italie, otan, europe, libertés, ue | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

25/08/2016

Une pensée pour nos voisins Italiens

MontegabbioneMontegioveLaScarzuola.JPG

Près de la ville de Terni en Italie, les sauveteurs continuent leurs recherches ce jeudi dans le centre de l'Italie touché par un nouveau séisme. Depuis un premier tremblement de terre la veille, le nombre de victimes est passé à 247 personnes dans la nuit du 25 août.

Terni possède un passé sismique ancien qui a marqué les légendes à travers le symbole du dragon. La légende raconte qu'il y a bien longtemps, la présence d'un terrible dragon sur le territoire suscitait la terreur  parmi la population et que même les plus courageux, appelés par le Conseil des Anciens, n'osaient s'aventurer sur ses terres. Alors que le conseil était sur le point de renoncer à la bataille, un jeune garçon qui appartenait à une famille noble, se présenta à eux, vêtu d'une solide armure, et montra sa volonté d'aller défier le dragon : « je vais faire une visite à ce monstre. Qu'en pensez-vous ? ». Les Anciens acceptèrent et le bénirent en lui souhaitant bonne chance. Le courageux surprit le dragon endormi, ce qui facilitait sa mission.

dragon terni.jpg

Les armoiries de Terni au cœur de la zone sinistrée

Mais alors qu'il allait le transpercer de sa lance, le dragon se réveilla et la bataille s'engagea. S'ensuivit une terrible lutte dans laquelle le dragon avait l'avantage. Alors que le pauvre garçon voyait sa fin proche, un rayon de soleil illumina son armure, ce qui aveugla la bête. Le garçon profita de cette opportunité et enfonça sa lance dans le corps du monstre, le blessant mortellement. Aussitôt, tous les villageois se réunirent sur les lieux du combat pour voir de leurs propres yeux ce qui s'était passé. La ville festoya pendant plusieurs jours en l'honneur du jeune garçon, qui fut récompensé : on lui fit cadeau de terres ayant appartenu au dragon. Le dragon de la légende, appelé Thyrus, est représenté sur les armoiries de la ville, tandis que sur l'étendard est écrit « Thyrus et amnis dederunt signa Teramnis ».

L'actualité est bien moins imaginaire et le bilan s’alourdit à 247 personnes, d’après l’agence de presse italienne ANSA.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un nouveau séisme, d'une magnitude de 4,5, a touché l'Italie à 66 kilomètres au nord-ouest de la ville de Terni, d'une population de plus de 220 000 personnes, selon le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen. Il s'agit du 22e séisme en 24 heures.


11:27 Publié dans Actualité | Tags : italie, terni, séisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!