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05/05/2016

Trump, vrai discours et discours vrai

 

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Trump est loin d'être parfait comme l'a démontré sa position dans l'affaire opposant le FBI et Apple mais sa politique étrangère est moins dangereuse que celle garantie par l'élection d'une Clinton ou d'un Cruz.

 Les primaires américaines sont à suivre de près. Elles auront plus d'influence sur notre vie quotidienne que les présidentielles françaises dont le résultat est connu depuis des années car malgré les récentes analyses de Jacques Sapir, la chape médiatique est telle qu'il ne faut rien espérer des urnes. Alors le maître va continuer à régner et de manière plus pressante avec le futur TIPP/TAFTA qui sera la bouffée d'oxygène de son économie mourante.

Le débat électoral, celui qui mobilise l'attention se passe ailleurs, de l'autre coté d el'Atlantique et exclusivement dans le camp républicain du moins en théorie, car l'électron libre officiellement républicain Donald Trump est désormais plus détesté par les dirigeants du parti que les démocrates. Les militants de base eux sont acquis à ce trouble fête virtuose du micro qui profite du rejet des fausses élites par une population lassée des guerres et connaissant la crise au quotidien. La victoire éclatante à New York a sur ce point été décisive et la cerise sur le gâteau confirmant une tendance désormais certaine d'aller au bout. 

Dans ce cas pourquoi une telle haine des médias ? Ce que l'on reproche essentiellement à Donald Trump, c'est son indépendance financière et sa divergence revendiquée (le discours qui suit est une vraie déclaration de guerre à la ligne Bush-Clinton) face au modèle représenté par un Ted Cruz.

Cruz est un golem fabriqué de toutes pièces pour servir le complexe militaro-industriel et sa politique d'interventionnisme permanente, programmée au nom d'un modèle "démocratique" (ne riez pas) calqué sur les institutions américaines et à imposer partout de gré ou de force (voir le résultat en Libye ou Ukraine). Bien entendu, seuls des naïfs, des ahuris ou des escrocs peuvent confondre le modèle républicain avec la Démocratie mais en Occident ils sont nombreux ceux qui gobent cette idée ou ont intérêt à la répandre.

 

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Contrairement à une idée reçue car matraquée par les médias les Israéliens ne sont que minoritairement favorables à un conflit avec l'Iran et seule une minorité extrémiste dans le pays et surtout en Europe ou aux États-Unis soutient une stratégie qui ferait inévitablement un grand nombre de victimes. Malgré des voix qui s'élèvent au sein même de l'armée ou du renseignement les va-t-en guerre font tout pour arriver à leur fin en recherchant l'intégration du pays à l'Union Européenne donc à l'OTAN et en psalmodiant sans cesse l'existence de valeurs communes (on aimerait savoir lesquelles). On imagine sans peine la catastrophe pouvant résulter d'une Europe avec des frontières repoussée au cœur du Moyen-Orient.

Les propos de Trump devant The National Interest ont permis de clarifier une politique étrangère jugée floue et en tout cas particulièrement déformée dans les médias français qui s'amusent à tronquer les propos du candidat et même à inverser ses déclarations (surement au nom de la déontologie) pour le présenter comme un extrémiste populiste voire anti-musulman donc le mal absolu des bien-pensants.

The National Interest est une revue des conservateurs fondée en 1985 dont l'heure de gloire a été l'article Francis Fukuyama sur la fin de l'histoire (c'est loupé !). Depuis 2005, la revue très proche du Nixon Center a perdu ses néo-conservateurs interventionnistes (dont Fukuyama) qui ont créé The American Interest (comme mensonge, ce n'est pas mal). Si elle considère toujours la Russie et la Chine comme des menaces, les actions militaires pour occuper les heures creuses en particulier contre l'Iran sont décrites comme insensées. Trump sur cette ligne ne cesse de marteler le coût exorbitant des opérations en Irak, en Libye. Un message qui porte chez les millions de victimes de la crise et chez les vétérans.

Là se trouve une rupture fondamentale. Car entre une Clinton financée à coups de dizaines de millions de dollars par les saoudiens et favorable au lobby israélien (très ouverte sur le plan financier elle fut même autrefois financée par Trump) ou un Cruz, le Système retrouve les siens mais pas avec Trump qui demande aux donateurs de l'AIPAC de passer leur chemin, il y a une différence inacceptable pour les médias mainstreams occidentaux.

Si Trump se montre sioniste, il n'est pas pour autant d'accord avec un expansionnisme sur le modèle actuel se traduisant par de sanglantes destructions, le morcellement de l'ensemble des pays voisins d'Israël sous couverture de printemps qui ne font que fabriquer de l'instabilité et du terrorisme en détruisant de plus, des modèles laïques et multiconfessionnels fonctionnels.

Si les faits lui donnent raison, cette attitude déplait fortement car on espère bien faire entrer Israël dans l'Union Européenne justement au nom de cette menace terroriste commune (la réalité des faits devrait plutôt justifier celle de la Syrie non ?) et de valeurs qui seraient là encore communes et on souhaite tout autant ces guerre pour faire tourner la seule industrie encore rentable, celle de la guerre.

Trump n'entre pas dans la combine. Il raisonne de manière pragmatique, en homme d'affaire et c'est ce qui plait aux réalistes de The National Interest. Il enfonce même le clou en s'engageant à déclassifier des documents (ces fameuses 28 pages) pouvant mettre en cause les saoudiens à propos du 11 septembre. On imagine la panique du secteur financier déjà sous perfusion de la FED car les saoudiens actuellement excédés par un projet de loi (Obama assure que son veto est déjà prêt) pouvant autoriser une saisie des biens de pays étrangers en liaisons avec des attentats ont clairement laissé entendre qu'il pourraient retirer 750 milliards de dollars des établissements américains à titre préventif avant de demander le paiement du pétrole en une autre devise que le dollar...

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James Mattis, l'alternative du diable ?

Avec le slogan America First Trump tente une opposition frontale avec le complexe militaro-industriel mais aussi le secteur financier. Cela n'a jamais réussi et les aventures Kennedy, Nixon ont vite été raccourcies. Reste que nous vivions actuellement un retournement politique mondial et pour ceux qui ont le pouvoir, le risque de tout perdre dans un rêve de domination mondial pour lequel l'Amérique n'a plus les épaules assez large est évident.

La vieille garde a décidé de siffler la fin de la récréation. 

Quand on entend les déclarations d'un Roland Dumas à propos de Valls ou Macron et celles de ces adeptes de la realpolitik à la Kissinger (donc pour la survie des états nation), on se dit que des deux coté de l'Atlantique certains ont compris les limite de l'aventurisme. La domination russe dans le domaine conventionnel démontrée en Syrie n'est sans doute pas étrangère à ce constat. 

La seule option pour stopper Trump a qui il manquera quelques délégués est pour le parti républicain de lancer dans l’arène et au nom de l'union un candidat de dernière minute épargné dans les débat. Le nom de James "mad dog" Mattis est évoqué même si des proches affirment main sur le cœur qu'il ne veut pas y aller. Des levées de fonds seraient pourtant organisées pour ce général retraité capable de séduire un électorat de plus en plus âgé.

Personne ne sera surpris d'apprendre que ce conférencier ne manque jamais de dénoncer la menace iranienne par exemple au CSIS (Center for Strategic and International Studies de Washington DC think-tank de réflexion et d'influence sur la politique étrangère des États-Unis fondé en 1964 par l'amiral Arleigh Burke, largement bénéficiaire de fonds... saoudiens et comptant dans son conseil d'administration Zbigniew Brzezinski)

Ces prochaines élections sont donc capitales pour notre avenir en raison de l'opposition entre partisans d'une gouvernance mondiale (les adeptes du TIPP) et ceux d'états nations faisant passer dogmes et idéologies après les intérêts des pays, entre ceux pour qui la guerre n'est qu'un moyen et ceux pour qui est elle est la dernière solution.

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Ce n'est rien moins qu'une guerre contre l'Iran qui se joue (on trouvera le prétexte plus tard) car dans une optique de gouvernance mondiale il faut un chaos profond autour du Moyen-Orient pour affaiblir l'Europe mais aussi gêner l'approvisionnement en énergie de la Chine, de l'Inde afin que les États-Unis tournent leurs forces vers l'Asie.

 

 A lire :

Trump on Foreign Policy

America First will be the major and overriding theme of my administration.”

Donald J. Trump 17/04/2016

Editor’s Note: Republican presidential candidate Donald Trump delivered the following speech on foreign policy at an event hosted by the National Interest on Wednesday, April 27.

Thank you for the opportunity to speak to you, and thank you to the Center for the National Interest for honoring me with this invitation.

I would like to talk today about how to develop a new foreign policy direction for our country – one that replaces randomness with purpose, ideology with strategy, and chaos with peace.

It is time to shake the rust off of America’s foreign policy. It's time to invite new voices and new visions into the fold.

The direction I will outline today will also return us to a timeless principle. My foreign policy will always put the interests of the American people, and American security, above all else. That will be the foundation of every decision that I will make. America First will be the major and overriding theme of my administration. But to chart our path forward, we must first briefly look back.

We have a lot to be proud of. In the 1940s we saved the world. The Greatest Generation beat back the Nazis and the Japanese Imperialists. Then we saved the world again, this time from totalitarian Communism. The Cold War lasted for decades, but we won. Democrats and Republicans working together got Mr. Gorbachev to heed the words of President Reagan when he said: “tear down this wall.” History will not forget what we did.

Unfortunately, after the Cold War, our foreign policy veered badly off course. We failed to develop a new vision for a new time. In fact, as time went on, our foreign policy began to make less and less sense. Logic was replaced with foolishness and arrogance, and this led to one foreign policy disaster after another. We went from mistakes in Iraq to Egypt to Libya, to President Obama’s line in the sand in Syria. Each of these actions have helped to throw the region into chaos, and gave ISIS the space it needs to grow and prosper.

It all began with the dangerous idea that we could make Western democracies out of countries that had no experience or interest in becoming a Western democracy. We tore up what institutions they had and then were surprised at what we unleashed. Civil war, religious fanaticism; thousands of American lives, and many trillions of dollars, were lost as a result. The vacuum was created that ISIS would fill. Iran, too, would rush in and fill the void, much to their unjust enrichment.

Our foreign policy is a complete and total disaster. No vision, no purpose, no direction, no strategy.

Today, I want to identify five main weaknesses in our foreign policy.

 

First, Our Resources Are Overextended

 

President Obama has weakened our military by weakening our economy. He’s crippled us with wasteful spending, massive debt, low growth, a huge trade deficit and open borders. Our manufacturing trade deficit with the world is now approaching $1 trillion a year. We’re rebuilding other countries while weakening our own. Ending the theft of American jobs will give us the resources we need to rebuild our military and regain our financial independence and strength. I am the only person running for the Presidency who understands this problem and knows how to fix it.

 

Secondly, our allies are not paying their fair share.

Our allies must contribute toward the financial, political and human costs of our tremendous security burden. But many of them are simply not doing so. They look at the United States as weak and forgiving and feel no obligation to honor their agreements with us. In NATO, for instance, only 4 of 28 other member countries, besides America, are spending the minimum required 2 percent of GDP on defense.

We have spent trillions of dollars over time – on planes, missiles, ships, equipment – building up our military to provide a strong defense for Europe and Asia. The countries we are defending must pay for the cost of this defense – and, if not, the U.S. must be prepared to let these countries defend themselves. The whole world will be safer if our allies do their part to support our common defense and security. A Trump administration will lead a free world that is properly armed and funded.

 

Thirdly, our friends are beginning to think they can’t depend on us.

We’ve had a president who dislikes our friends and bows to our enemies. He negotiated a disastrous deal with Iran, and then we watched them ignore its terms, even before the ink was dry. Iran cannot be allowed to have a nuclear weapon and, under a Trump administration, will never be allowed to have a nuclear weapon. All of this without even mentioning the humiliation of the United States with Iran’s treatment of our ten captured sailors.

In negotiation, you must be willing to walk. The Iran deal, like so many of our worst agreements, is the result of not being willing to leave the table. When the other side knows you’re not going to walk, it becomes absolutely impossible to win. At the same time, your friends need to know that you will stick by the agreements that you have with them.

President Obama gutted our missile defense program, then abandoned our missile defense plans with Poland and the Czech Republic. He supported the ouster of a friendly regime in Egypt that had a longstanding peace treaty with Israel – and then helped bring the Muslim Brotherhood to power in its place.

Lire la suite et l'intégralité du discours sur The National Interest

12:34 Publié dans Actualité | Tags : trump, politique, étrangère, discours, iran | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

19/03/2016

Trump : Les médias trompent énormément

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Slogan neuneu habituel, Trump serait raciste comme ceux qui refusent les combines. Sans doute des membres du Klu Klux Klan grimés dans ce document d'archive.

 C'est la nouvelle bête noire des médias, de Wall Street et même de son propre camp les républicains. Trump ne joue pas le jeu. Il refuse la soumissions aux lobbies, les dons, les engagements aveugles de soutien en cas de défaite aux primaires. Il s'agit là d'un phénomène nouveau dans l'histoire électorale américaine. Jamais depuis la seconde guerre mondiale un électron libre et indépendant financièrement n'est arrivé aussi haut, n'est jamais devenu populaire au niveau national aussi vite. Il faut dire aussi que jamais la crise n'a été aussi grave, le chômage aussi élevé (plus de 20% des actifs) depuis les années 30 du siècle dernier.

Même si l'homme est républicain, en rien une menace communiste, ni raciste ou antisémite (une de ses enfants est même convertie au judaïsme) il représente donc une menace pour une chasse bien gardée, celle du pouvoir politique tenu par l'alliance d'une poignée de personnes issues du secteur financier, du complexe militaro-industriel et de lobbies, une triple origine qui le plus souvent se confond en une seule au service des mêmes valeurs. Faut-il préciser que l'intérêt du peuple américain ne participe pas plus aux États-Unis que dans l'Union Européenne des valeurs de cette nomenklatura dont nous subissons aussi la politique ?

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Une amitié longue et publique qui dérange la campagne de diabolisation montée contre le candidat républicain tout comme le soutien de Louis Farrakhan à son projet de contrôle de l'immigration et son rejet d'un financement par des lobbies :"And when a politician does not want money from the rich, he’s freer than the others to really do good for the masses of the people, and I think that today we’re in the midst of the darkest hour in American history and so if we don’t make the right move with the right people at the right time, the America that we know we’re not going to see it become great again".


Dans un but de contre désinformation, contre les fables bâties par les médias, voici donc des extraits des discours d'un Trump qui révèlent au public de toutes couleurs et origines et pas du KKK à travers langage bien peu technocratique mais compréhensible de tous, un Trump qui préfère se fonder sur le terrain plutôt que sur le verbiage de journaleux (les clowns du genre "où sont vos preuves" existent aussi là-bas), une ouverture au dialogue avec les autres pays (mais avec la fermeté due à l'intérêt national) et qui à la bonne idée de rappeler qu'il a arrosé largement de ses enveloppes démocrates et républicains pendant des dizaines d'années.


A l'occasion du Super Tuesday mettant en jeu 5 Etats américains clé, TV Libertés propose un document exclusif rassemblant les principales déclarations du candidat à la primaire républicaine Donald Trump. Un résumé qui montre un homme bien différent de la caricature présentées par des grands médias profondément hostiles à un homme en rupture avec les conventions, les arrangements avec les lobbies de norme depuis longtemps. 


Il est toujours bon d'entendre la différence entre la voix de la rue et celle du 20H en France.

10:20 Publié dans Actualité | Tags : trump, élections, discours, manipulation, désinformation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

29/09/2015

70e session de l'Assemblée générale de l'Onu

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"A part les troupes de Bachar el-Assad et les troupes kurdes, personne ne se bat vraiment contre l’État islamique" (W. Poutine). Il faut dire que les Occidentaux n'ont pas le temps avec le ravitaillement et l'armement du Front Al Nosra filiale d'Al Qaïda. Heureusement, le changement, c'est maintenant et celui là n'est pas frelaté.

C'était le discours attendu par tous à l'occasion de cette session historique, le discours de Poutine. Et c'est sans doute la peur qu'il suscitait qui a poussé la NASA a annoncer en catastrophe une conférence de presse d'importance historique juste à l'heure où le Président russe devait intervenir.

Il est toujours plus facile de travestir un propos que personne n'a vu.

C'est une angoisse aussi visible dans le discours interminable, brouillon et même comique par ses mensonges du Président américain Obama, contraint par tant d'années d'échecs de la politique extérieure américaine à accepter le retour dans le jeu de la Russie et de l'Iran.

Ce discours était d'autant plus important qu'il suivait les propos fort patelins du Président chinois qui parle peu et de manière insignifiante mais soutient, comme jamais la Chine ne l'a fait, la politique étrangère russe. La présence physique envisagée des chinois sur le terrain syrien qui fait l'objet de rumeurs persistantes (Le porte-avion Liaoning devient le Nessie des ports syriens pour les israéliens qui pensent le voir partout) serait une claque terrible pour Washington.

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Ni vu ni connu, le Liaoning est la nouvelle bête immonde des médias

Alors écoutez bien ce monologue qui commence très fort par un rappel historique donnant le ton, l'origine de le l'ONU, à Yalta, en Crimée, dans mon pays insiste bien le Président Russe. Car le rappel de l'histoire, du droit international sera le leitmotiv d'une allocution qui est une terrible condamnation pour les apprentis sorciers de l'OTAN, leurs hypocrisies, leurs actes terroristes de déstabilisation portant le fanatisme au pouvoir.

Petit point sur les fonctions aussi. L’Assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Elle est composée des représentants des 193 États membres de l’Organisation, elle offre un forum multilatéral de discussion unique sur l'ensemble des questions internationales abordées dans la Charte et en aucun cas ce que nous avons connu trop longtemps après la chute de l'URSS, un champs d'entérinement de la politique américaine enrubannée du monopole du cœur.Bien des dents doivent grincer, on sonne la fin d'une récréation qui a fait plus de 5 millions de morts depuis 1990.

La France n'échappe pas à cette volée de bois vert avec la stigmatisation de ceux qui violent la charte de l'ONU en bombardant sans autorisation des pays, pratiquent les sanctions unilatérales en contournement de l’Onu ou préparent en toute opacité vis à vis de leur peuple des traités criminels et profondément nuisibles aux droits fondamentaux de leurs peuples. Vous avez dit TAFTA?


Intervention de Wladimir Poutine, Président de la Russie devant l'Assemblée générale des Nations unies: "Les rebelles modérés formés par l'Occident rejoignent eux aussi les rangs de l’État islamique".

 

00:01 Publié dans Actualité | Tags : onu, session, poutine, discours | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

24/09/2014

Emma Watson? La barbe!

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Quand on se veut féministe et qu'on se vend comme une savonnette, on ferait mieux de s'abstenir de donner des leçons sous peine de recevoir des tartes à la crème ou d'attirer l'attention de hackers. Nous vous épargnerons les montagnes de photos existantes à venir nous n'avons pas de place pour un rayon viande.

Elle avait bien mérité la sympathie du public après son interprétation, dans les Harry Potter, de la fidèle Hermione Granger, notre jeune actrice. Malheureusement, la carrière de l'ex héroïne du grand écran peine désespérément à décoller et pourtant elle s'en tire mieux que son ami Daniel Radcliffe qui entre deux productions de série Z montre ses fesses sur scène pour l'Equus de Shaffer ou tourne des scènes de nu homosexuel (Kill Your Darlings). Mais tout cela n'est il pas une tradition pour les ex enfants stars du Showbizz?

Le cas Watson serait donc anecdotique et sans intérêt car vivre de l'exhibition de son corps est si fréquent dans le milieu du spectacle et même pour les vedettes des talk show à prétention journalistique qu'on ne prêterait pas attention à cette histoire commune (à défaut de qualités intellectuelles, il faut bien vivre avec ce qu'on a) si notre la Mademoiselle ne venait dans un discours à l'ONU de donner des leçons de morale au monde ce à quoi son passé, sa qualification ne l'autorisent guère.

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Playboy il y a 30 ans, sans doute un combat féministe?

Ne parlons même pas des histoire de bouteille (hélas) mais laissons la parole aux médias:

Glamour et sensuelle, elle l'est aussi sur papier glacé, lorsqu'elle prend la pose dans les magazines. Cette fois, c'est pour un livre de photos qu'elle se dénude, devant l'objectif de James Houston. Mais le sexy pour le sexy, ce n'est pas la tasse de thé de l'Anglaise, qui s'engage en réalité en faveur de l'environnement. En effet, les clichés du livre "Natural Beauty" seront exposés à partir du 22 avril à la MILK Gallery de New York et au MILK Studio à Los Angeles. Une opération en soutien au Global Green USA, qui milite pour un futur plus durable et sûr. Fière d'elle, la star n'a pas hésité à donner un petit avant-goût de l'exposition à ses followers sur Twitter en postant un cliché à paraître. On l'y voit nue, la poitrine cachée par ses bras, à peine maquillée, les cheveux relevés en un chignon flou et négligé. (PureTrend)

Ah la belle hypocrisie anglo-saxonne. Si le camouflage militant est là, poser à poil n'est plus rabaisser la femme à un objet de consommation. C'est déjà la farce des Femen. C'est aussi la blague des gouvernements occidentaux qui trouvent la torture de bon gout mais à Guantanamo car elle est au service des valeurs! Nul doute que ceux qui bavent devant les tristes photos de notre pauvre actrice sont des ardents militants du jardinage bio. Vous y croyez un instant?

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Miley Cyrus en train de protéger la couche d'ozone de son partenaire?

Mais que peut on entendre dans le discours du 20 septembre date de lancement de la campagne HeForShe, au siège des Nations Unies à New York?

Précisons en passant que ce discours partiellement reproduit à l'occasion l'a été de façon trompeuse pour le public français car il ne s'agit pas de d'égalité entre les sexes au tout début des propos d'Emma Watson mais bien entre les genres. Tout cela commence par un ciblage sexué, un discours qui s'adresse aux hommes nous voulons essayer de galvaniser autant d'hommes et de garçons que possible pour qu'ils soient les défenseurs de l'égalité des sexes. Et rapidement on tombe dans les raccourcis mensongers et trompeurs Pour la petite histoire, le féminisme, par définition, est « La croyance que les hommes et les femmes doivent avoir les mêmes droits et chances. C'est la théorie de l'égalité politique, économique et sociale des sexes. Hélas, Emma le féminisme en 2014 ce n'est pas ça et pas seulement cela. On remarquera que cette politique est aussi le refus fait aux peuples de gérer de manière autonome la répartition des rôles entre des sexes que la nature à fait différents mais complémentaires. Mais tout cela passe à la trappe au nom de l'impératif économique qui est en fait le fond du débat. Continuons avec quelques morceaux choisis.

Quand à 14 ans j'ai commencé à être "sexualisée" par certains titres de presse.

Assez comique d'entendre ce reproche de la part d'une personne qui passe son temps à se prêter aux photographes et à la presse. L’hôpital qui se moque de la charité.

Quand à 15 ans mes amies ont commencé à quitter leurs équipes sportives parce qu'elles ne voulaient pas paraître « musclées ».

Bel exemple du respect d'Emma Watson pour ses amies. Devraient elles toutes penser comme elle? On retrouve ici la haine de la féminité si fréquente chez des pseudos féministes qui refusent les spécificités féminines d'origines biologiques comme la nécessité de séduire liée à la fonction sexuelle.

Quand à 18 ans mes amis de sexe masculin étaient incapables d'exprimer leurs sentiments.

Autre réaction typique, la volonté de féminiser les comportements masculins une attitude très bien emma,watson,onu,discours,féminisme,égalité,genreexpliquée par Otto Weininger (Sexe et caractère), Soral (Vers la féminisation) et tant de romanciers.

Weininger disparait à 23 ans en 1903 laissant derrière lui une oeuvre magistrale et méritant encore l'attention par sa pertinence et un haut degré d'analyse.

Je suis originaire de Grande-Bretagne et je pense qu'il est juste, en tant que femme, d'être payée comme mes homologues masculins. Je pense qu'il est juste de pouvoir prendre des décisions au sujet de mon propre corps. Je pense qu'il est juste que les femmes participent en mon nom à la politique et aux prises de décision de mon pays. Je pense qu'il est juste que socialement je bénéficie du même respect que les hommes. Mais malheureusement, je peux dire qu'il n'y a pas un pays au monde où toutes les femmes peuvent espérer bénéficier de ces droits.

Si personne ne conteste le à travail égal salaire égal. On remarquera que Mademoiselle Watson ne remet pas en cause les salaires très supérieurs des mannequins féminins par rapport aux hommes mais il est vrai que ça concerne cette fois son portefeuille. Révélateur aussi cette volonté de monopole sur le corps qui permettrait à la femme de s'approprier les enfants tout en demandant une pension alimentaire en prime.

  ...je suis chanceuse. Je suis une grande privilégiée, car mes parents ne m'ont pas moins aimée parce que je suis née fille. Mon école ne m'a pas limitée parce que j'étais une fille.

Tiens, elle disait le contraire il y a deux minutes, se plaignant à 8 ans de ne pouvoir diriger les pièces de théâtre à l'école.

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Pour la majorité des femmes égalité et libération riment avec surcroit d'un travail bien peu enrichissant

Parce que toutes les femmes n'ont pas les mêmes droits que moi. En fait, statistiquement, très peu les ont.

Ne riez pas. Emma Watson qui donne des leçons de morale a tout juste 24 ans, elle n'a même pas d'enfant et vit dans le monde huppé et fermé de la jet set du cinéma. Ce qu'elle connaît de la vie, de la grande majorité des femmes de leurs conditions de vie, de famille, de travail, de leurs cultures et croyances, c'est un grand rien du tout. En 2009, elle est 6e sur la liste Forbes des stars adolescentes les plus rentables et c'est aussi l'actrice féminine la mieux payée d'Hollywood (gains estimés à 19 millions de livres sterling en 2010). Mais, dans son milieu, on s'autorise à penser des trucs, Coluche l'aurait adoré.

En 1995, Hillary Clinton a prononcé un discours célèbre à Pékin sur les droits des femmes. Malheureusement beaucoup de choses qu'elle voulait changer sont encore une réalité aujourd'hui.

Quand on connaît la politique démocrate qui fait qu'en 2014 48 millions d'américains vivent avec des bons alimentaires quand on pense aux centaines milliers de veuves en Irak, Libye, Afghanistan, Palestine... du fait de la politique américaine, on se dit que l'exemple n'est pas bien choisi et que cette Hillary Clinton serait bien avisée de la fermer, à tout jamais.

Mais ce que je remarque le plus, c'est que moins de 30 % de son auditoire étaient des hommes. Comment pouvons-nous changer les choses dans le monde si seulement la moitié de celui-ci est invité ou se sent autorisé à participer à la conversation ?

On retrouve souvent cette préoccupation du chiffre chez les féministes surtout américaine. On pourrait voir la un tic d'origine communautaire mais contentons nous d'y lire une total ignorance du sujet. Car sociologie, anthropologie et biologie nous ont appris depuis longtemps que l'appartenance sexuelle crée des préférences, des comportements qui se retrouvent dans les orientations scolaires, les études supérieures mais aussi les loisirs. Ce n'est pas par hasard qu'il existe une presse féminine écrite largement par des femmes pour les femmes et une presse masculine similaire. Je ne pense pas que Mademoiselle Watson se soit manifestée souvent dans les manifestions de pères de familles pourtant privés dans plus de 90% des cas de la garde des enfants.

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Une référence? Pour succéder à Obama les "hommes ne voteront pas pour Hillary Clinton parce qu’elle leur rappelle leur femme acariâtre" affirmé le journaliste de Fox, Neil Cavuto citant l’un des invités de son programme. Gloria Steinem féministe militante et fondatrice du magazine Ms, soutien de Hillary Clinton, explique que les journalistes affublent systématiquement la candidate d’adjectifs comme « criarde », « arriviste », « agressive », « ambitieuse », « tracassière », « autoritaire ». Pas possible, on se demande ce qui peut leur donner ces idées!

 Je vois des jeunes hommes souffrir de problèmes psychologiques et qui ne demandent pas d'aide, par crainte d'avoir l'air moins 'mâles' - c'est un fait, le suicide au Royaume-Uni est la principale cause de décès des hommes entre 20 et 49 ans, devant les accidents de la route, le cancer et les maladies coronariennes. Je vois des hommes fragilisés par la vision trompeuse de ce qui constitue le succès masculin. Les hommes subissent aussi le déficit d'égalité.

Attention voici le point fort du baratin Watson. Le taux de suicide masculin bien plus élevé serait le résultat du manque d'égalité entre les sexe. On atteint le sommet de la stupidité. Outre le fait que ce phénomène conforte le fait qu'il y a bien une inégalité de comportement entre les sexes, il prouve surtout qu'il y a une crise économique très forte et que les femmes, armée de réserve du capital, lancées sur le marché comme plus récemment les immigrés sont des facteurs aggravant de l'appauvrissement qui s'accélère depuis le milieu des années 70. Supprimer le rapport de domination homme/femme fantasmé par les adeptes de la théorie du genre ne pourrait se faire selon le dogme sans suppression des différence des sexes. D'où de laborieux passages que je vous épargne du Dr Watson sur l'homme sensible et émotif qu'il faudrait mettre à la place du méchant (le terrible macho des féministes françaises). Ainsi selon cette recette, la déconstruction du genre permettrait de reconstruire l'homme politiquement correct (pour vous faire une idée, un mix métrosexuel - film  la Cage aux Folles donne une bonne idée).


A l'opposé des pitoyables Femen ou de la pauvre Emma, un mouvement féminin les Antigones:  "Les femmes ont une sensibilité différente, une volonté différente, des moyens d’actions différents de ceux des hommes. Ces différences sont une richesse à cultiver et cette altérité est féconde sur tous les plans. C’est pourquoi, nous construisons notre démarche sur la complémentarité des sexes. Décidément, non, la femme n’est pas un homme comme les autres."

 Nous ne parlons pas souvent du fait que les hommes sont emprisonnés dans des stéréotypes de genre, mais je peux voir que c'est le cas, et s'ils en sont libérés les choses changeront naturellement pour les femmes.

Misère, la bêtise de certaines politiciennes et militantes françaises aurait donc franchie la Manche? L'hostilité rabâchée aux prétendus stéréotypes tourne à l'incantation. Malheureusement, le fait d'imposer aux enfants de sexe masculin de jouer à la poupée et aux filles avec des camions dans les pays scandinaves ou dans des crèches France à fait long feu et pèse pour rien contre des constantes anthropologiques et ils ne servent qu'à illustrer le fanatisme de leur défenseurs. Prétendre réformer l'homme au son d'un clairon dogmatique ne changera pas la réalité d'une réalité biologique qui n'existe pas.

Les hommes ne sont pas des femmes, ils ne pensent pas comme elles ni ne la même manière (l'imagerie de synthèse l'a démontré) et la destruction obsessionnelle des cultures ne prouvera pas, ne donnera pas de base scientifique à une fumisterie, celle d'un égalitarisme absolu, destructeur de la richesse des différences. Il n'y aura pas demain cet être androgyne et consommateur interchangeable. En raison de leur totale incompétence à régler des problèmes économiques et sociaux tragiques, il s'agit pour des gouvernements et des organismes supranationaux de nous faire manger de gré ou plutôt de force les solutions démentes à des problèmes sociétaux secondaires quand ils ne sont pas purement et simplement inventés à coup d'associations sans aucune représentativité démocratique mais vivant du denier public. 

emma,watson,onu,discours,féminisme,égalité,genreVous vous dites peut-être : mais qui est cette fille de Harry Potter ? Et que fait-elle à la tribune de l'ONU ? C'est une bonne question et croyez-moi, je me la suis posée. Je ne sais pas si je suis qualifiée pour être ici.

Je vous ai épargné par charité les phrases les plus bêtes voir sans aucun sens mais je pense que vous pouvez répondre à cette question.

 La tromperie du féminisme en 2014 abuse de moins en moins la masse. Et en dehors de l'Occident Emma Watson est inconnue.

Et pour avoir vu ce que j'ai vu - et connaissant ma chance - je pense qu'il est de mon devoir de m'exprimer. L'homme d'État anglais Edmund Burke a dit: "Les forces du mal n'ont besoin que d'une chose pour triompher : que suffisamment de femmes et d'hommes de bien n'agissent pas."

Il est vrai que l'avis de Mademoiselle Watson exprimé avec une telle modestie risque de bouleverser ma vie. J'en ai les chaussettes qui tremblent. On regrettera le choix prétentieux d'une citation qui n'apporte rien à son propos d'autant que Burke est connu pour être un virulent adversaire de l'utopie démocratique et de son fondement pour lui absurde, le dogme de l'égalité qui réduit des individus à la simple équivalence arithmétique et à l'interchangeabilité tout en brisant de fait les liens ancestraux et anéantissant les processus d'intégration de l'homme dans la société. Tout le contraire de ce que prône Emma Watson, pas de veine, mauvaise pioche.

Dans mon état de nervosité pour écrire ce discours et dans mes moments de doute, je me suis dit fermement : si je ne le fais pas, qui ?

Stéphanie de Monaco? l'ami Ricoré?

Parce que la réalité est que si nous ne faisons rien, il faudra 75 ans – je serai presque centenaire -

Preuve flagrante que le discours a été longuement travaillé.

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Dans ce petit livre Non à la théorie du genre ! Le philosophe Alain de Benoist démonte avec une redoutable efficacité la théorie du genre, sa négation du fait biologique, des résultats de dizaines d'années d'études sur le comportement et son caractère profondément dogmatique et nocif. Une pensée vivifiante qui fait suite aux Démons du bien déjà éclairant sur la question des sexes.

Au final, nous retrouvons dans ce puéril discours qui semble tout droit sortie de la copie d'un élève de sixième l'ensemble des clichés et des tromperies du féminisme moderne, c'est à dire d'une idéologie défendue par la riche bourgeoisie au service de ses intérêts économiques, de certaines préférences sexuelles très marginales. On cherchera en vain la moindre préoccupation, le moindre soucis du droit à la différence culturelle des peuples, à une vraie liberté des femmes qui est le respect de leur droit au choix. Il s'agit de promouvoir un faux message d'égalité et de libération qui n'est rien d'autre que la soumission de la femme à la loi du marché.

Cette loi, nous la connaissons bien tout particulièrement en France, elle a poussé les femmes sur le marché du travail en dégradant non seulement le pouvoir d'achat mais aussi les conditions de l'emploi. Cette libération des femmes de la bourgeoisie a donné au sein des classes populaires la double journée de travail, au service du patron et ensuite à la maison où contrairement à la bourgeoise on a pas de domestique. C'est enfin le désastre bien connu au niveau éducatif avec l'emprise croissante de l'éducation nationale sur les prérogatives des parents, la baisse du niveau des enfants et trop souvent leur abandon à la rue. L'égalité des sexes de Mademoiselle Watson, c'est le renforcement de l'inégalité des classes, la négation de la féminité. Non merci. Hermione Granger était le charme, le courage, l'intelligence, mais c'était juste du cinéma.


Vidéo du discours. Si l'ONU a, dès son origine, prouvé son inefficacité à assurer la paix, elle démontre que sa capacité de nuisance peut s'étendre au sociétal et ce pour le plus grand profit du secteur économique privé et des lobbies. Pour émouvoir avec une propagande aussi ridicule et contraire aux intérêts des femmes, il fallait bien une actrice, elle est toute trouvée.

 

14:48 Publié dans Actualité | Tags : emma, watson, onu, discours, féminisme, égalité, genre | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!