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20/10/2014

Le coût du pétrole toujours plus bas

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L'avenir du pétrole est en Arctique, zone largement russe, prospectée avec succès par l'alliance Rosneft-Exxon et bénéficiant d'une protection militaire opérationnelle. Une situation inacceptable pour les américains prêts à tout, même à un conflit armé pour empêcher l'émergence d'un rival qu'on pensait mort depuis 50 ans et bien plus redoutable que la Chine.

On n'imaginait plus la chose mais c'est pourtant le constat qui se confirme, les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont poursuivi leur chute lundi dans un marché restant particulièrement fébrile. En effet, malgré des dizaines d'années de messages d'alerte écologistes, l'abondance de l'offre en provenance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est en explosion.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 8 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 85,74 dollars, son plus bas niveau depuis décembre 2012.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 88,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de vendredi, un niveau plus atteint en clôture depuis fin 2010. L'analyse officielle est que les investisseurs redoutent un excédent de l'offre après la communication de données de productions à la hausse des membres de l'Opep ce week-end suggérant qu'ils sont plus enclins à protéger leur parts de marché plutôt que de réduire leur production pour enrayer la baisse des prix, a relevé Gene McGillian de Tradition Energy.
Il se dit que l'Arabie saoudite serait satisfaite d'un baril autour de 90 dollars, voire même 80 dollars, a souligné Matt Smith de Schneider Electric. Or ce pays étant le membre le plus important du cartel, qui pompe environ un tiers du pétrole mondial, c'est lui qui en général fixe la tendance. En outre, un autre pays important, l'Irak a réduit ses prix en direction des clients asiatiques, suivant ainsi l'exemple de l'Arabie saoudite et de l'Iran, a ajouté le spécialiste.Le ministre koweïtien du Pétrole a par ailleurs jugé que l'hiver pourrait favoriser la remontée des cours du pétrole, en baisse depuis plusieurs mois, mais que l'Opep ne parviendrait surement pas à inverser la tendance à court terme.

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Penser l'après pétrole et l'après nucléaire classique à l'heure du transport à air comprimé et de la fusion froide (Réactions Nucléaires dans la Matière Condensée ou réactions nucléaires à basse température ou réactions nucléaires chimiquement assistées) est d'actualité.

Si on cherche derrière le voile des chiffres et le camouflage d'une soudaine surproduction, il y a deux constats à faire. Tout d'abord et c'est la cause principale de la baisse des cours, il y a une forte baisse de la demande. Sa raison est la baisse mondiale de la production de biens réels en raison de la crise économique qui s'aggrave. Les bons résultats des entreprises sont avant tout le fait de spéculations boursières, de licenciements réducteurs de coûts mais pas de ventes.
L'autre raison qui explique le fait que des producteurs tels les saoudiens feignent d'accepter avec le sourire une perte de dizaines de dollars par baril est la volonté américaine de faire pression sur le financement de la Russie, de lui couper les vivres à travers la manne énergétique car un succès signerait la fin des échanges en dollar et la condamnation d'une la devise américaine déjà totalement dévaluée par son impression massive et non garantie depuis 1973.
Dans les deux cas, cette baisse du pétrole qui curieusement profite fort peu au consommateur n'inspire pas l'optimisme.

08:37 Publié dans Actualité | Tags : pétrole, russie, crise, énergie | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | | Pin it!

08/08/2014

La presse coule encore plus vite que l'économie

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La Russie est le mal et Poutine le diable. C'est le marronnier fantasme de l'été 2014. Manipulation de l'émotion, des informations, des chiffres, vous devez y croire sinon!  Mais qui a renversé le gouvernement élu ukrainien? Et en Libye? Et en Côte d'Ivoire? Et en Irak? Et en Afghanistan? Une simple carte remet les pendules à l'heure. (Source Les Crises Olivier Berruyer)

Les années passent et se ressemble pour la presse française dont l'avenir est de plus en plus sombre. Il est vrai que la situation était prévisible et que la crise économique qui s'installe pour longtemps ne va pas arranger les choses. La fin du journalisme d'investigation qui devient de plus en plus souvent taxé de complotisme, le contrôle des titres non pas par des journalistes au service de citoyens mais par des employés ou des courtisans, parfois des parents à celui de banquiers, d'industriels de l'armement, de lobbies donc trois versions militantes et déformées du monde et, dans le cas présent, alliées ne fait qu'aggraver la situation.

Dans les faits que nous annonce l'OJD cette une association professionnelle dont la fonction est de certifier la diffusion, la distribution et le dénombrement des journaux, périodiques et des supports publicitaires (l'OJD s'est en outre doté d'un Bureau Internet Multimédia charger de mesurer l'audience des sites web)? Tout d'abord que La Croix vend plus que... Libération (-7,41%) ce qui peut surprendre en 2014 d'autant que Libération est sans doute le journal le plus proche du pouvoir. Ensuite que l'érosion des vente déjà spectaculaire en 2013 se poursuit  ainsi Le Figaro perd 3.59% (juin 2013 à juin 2014) et Les Échos qui stagnent, Le Monde perdant 3.27%, le pompon dans la dégringolade étant pour Aujourd'hui en France (-9,49%).


Alors qu'il a déjà emprunté et donnés 12 milliards d'euros aux banques qui ont joué et perdu en 2012, le gouvernement portugais récidive avec 4,4 milliards d'euros pour sauver la Banco Espiritu Santo. On hallucine de ces privilèges qui se font en place de sanctions et d'emprisonnements. Au même instant la malnutrition qui frappe les enfants dans le pays explose et de nombreuses écoles sont contraintes d'ouvrir le week end pour les nourrir ce que les familles ne peuvent plus faire. La presse française elle se gargarise d'une reprise qui n'est en fait que l'intégration dans les chiffres du PIB des rendements hypothétiques de la prostitution, du trafic de drogue etc. (images Euronews)

Certes les chiffres mériteraient d'être corrigés et étudiés de prêt en raison de la nature parfois trompeuse des résultat. Ainsi il faudrait retrancher des ventes pour Le Monde les achats publics des collèges, lycées, bibliothèques, ambassades et autres administrations en France et à l'étranger qui gonflent terriblement les ventes.

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La presse si prompte à donner des leçons ne va t-elle pas encore cette dès la fin du mois d'août vous conseiller ces produits si nuisibles pour votre santé mais si utiles à l'écoulement d'une surproduction encouragée

L'ampleur et la persistance du phénomène ne peuvent être rejetés exclusivement sur la crise ou sur la concurrence Internet. En janvier 2014, un sondage Ipsos pour le Monde, le CEVIPOF, la Fondation Jean Jaurès et France inter clarifiait une triste réalité, 77% des sondés n'accordaient pas leur confiance aux journalistes. Seuls 29% les trouvaient résistant globalement bien aux pressions du pouvoir politique. Quand on demande si les journalistes sont en phase avec la réalité, 74% répondent que non, ils ne parlent pas des vrais problèmes de français. Cerise sur le gâteau: 22% des Français estiment que le système démocratique fonctionne bien en France.

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Cible à la mode dans les rédactions été 2014, Poutine qui serait dictateur, terroriste, Hitler... Hélas, les  sondages d'organismes très proches du gouvernement américains montrent qu'il n'a jamais été aussi populaire en Russie avec un soutien populaire dépassant les 65% (un organisme Levada évoque lui 66% d'avis favorables-approbation en août). Par politesse, on ne rapprochera pas ce score d'élus républicains bien connus.  Début juillet, l'ONU indiquait la présence de 500 000 réfugiés ukrainiens en Russie, ils seraient désormais plus de 700 000 à s'être réfugiés chez leur prétendu ennemi comme... Depardieu ou Snowden. La presse française continue néanmoins à s'acharner sur sa cible.


Totale décalage avec nos médias, voici le tube de l'été à la mode à l'Est, "J'en veux un (homme) comme Poutine".

00:42 Publié dans Actualité | Tags : presse, ruine, russie, crise | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/07/2014

Deezer prend note de la reprise

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 Deezer appartient à la catégorie des services d'écoute de musique en streaming à la demande permettant d’écouter des artistes, ses titres favoris et des albums. Son catalogue compte des millions de titres. A l'origine, site et services étaient gratuit ce qui semble logique étant donné que cette diffusion n'est rien d'autre que de la publicité pour des musiques et des artistes dans une forme purement virtuelle. Personne n'aurait en effet l'idée de payer pour l'odeur des pains au chocolat devant une pâtisserie ou de verser une contribution à un concessionnaire automobile s'il voit passer la dernière Ferrari. On paye en effet pour une propriété par pour du vent encore que la taxe carbone a démontré que dans ce domaine toutes les audaces sont permises.

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Si on était payé comme un fonctionnaire pour faire ce qu'on fait, on continuerait à le faire quand même. Parce qu'on aime ça! (Brassens).

L'actualité de cette plate forme musicale et ce que nous découvrons c'est la fin de l'offre à 4,99 euros par mois (Premium et ex Deezer HQ) pour les nouveaux utilisateurs ou en cas d'interruption de cette formule par un abonné. Cette démarche est particulièrement révélatrice des effets en Europe comme aux États-Unis de la crise économique qui s'aggrave. Les écarts entre riche et pauvres ne cessent de s'accentuer et le segment intermédiaire tend à disparaitre, un phénomène encore trop peu perçu par les classes moyennes et les cadres qui se sont longtemps pensés plus près des classes dirigeantes que des classes dirigées. Les faits prouvent le contraire. Deezer prend donc acte de la régression du pouvoir d'achat d'une partie de sa clientè et ne propose désormais plus que deux formules, l'une gratuite nommée Discovery, l'autre payante baptisée Premium+ à 9.99€ même si le changement pour une fois pour maintenant se fait au nom, au prétexte de l'utilisation plus répandue des terminaux mobiles.

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Je ne suis pas venu à Paris. Je suis venu dans un pays où il y a une langue. Parce que je viens d'un pays où il n'y a pas de langue... Je me fous complètement de l'argent. Si un jour vous apprenez que je suis devenu pauvre, ne me plaignez pas. (RTB 1971). Entre Zazie et le monde d'Universal quel Brel serait possible?
 
On voit le sens de l'évolution et de la régression qui fait songer avec nostalgie à l'époque du lancement de Premium qui assurait un son en haute qualité et surtout l'absence de publicités pendant l'écoute. Mais il est vrai que les pressions et la propagande contre la gratuité sont énormes. Ainsi, en 2011, Pascal Nègre déclarait:  Je pense que le modèle du gratuit pose un problème. Il faut le restreindre, il faut le dégrader. Cela veut dire qu'il faut qu'il y ait beaucoup plus de pub qu'aujourd'hui. En français, nous appellerons ça le beurre, l'argent du beurre et une partie de la crémière que la décence nous interdit de préciser davantage. Sachez cependant que le dynamique Pascal n'est pas n'importe qui. Proche de Nicolas Sarkozy, il est président directeur général d'Universal Music France, président de la société civile des producteurs phonographiques (SCPP) et président de la Société civile des producteurs associés (SCPA) et doté de ces différents titres de gloire attaque, avec une belle constance, le téléchargement illégal d'œuvres protégées. Sans doute par amour de la culture française et par pur désintéressement.

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Les bourgeois c'est comm' les cochons / Plus ça devient vieux, plus ça devient bête, / Les bourgeois c'est comme les cochons / Plus ça devient vieux plus ça devient…(Brel)

Car nous avons là un vrai et beau mécène digne des Médicis qui a participe au lancement d'artistes irremplaçables et que le monde nous envie, des Khaled, des Zebda et repoussant les limites, il s'est donné aux carrières éblouissantes des Bashung, Eicher, Noir Désir, Zazie... Vous avouerez qu'on atteint les sommets avec autre chose que ces traînes-patins de Brel ou Mozart. Il est même intervenu sur les derniers albums de Barbar, les concerts de Faudel, Khaled, Rachid Taha.

La belle fraternité existant entre le néo-libéralisme économique, politique et l'extrême gauche "culturelle" et politique manifeste par tant de faits chaque jour et pourtant si ignorée, niée par le consommateur citoyen m'étonnera toujours.

12:56 Publié dans Actualité | Tags : deezer, musique, crise, brel, brassens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

24/02/2014

Une vraie revue de presse économique car la méthode Coué ça suffit

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Nous vous proposons de découvrir à travers deux longues vidéos, la revue de presse réalisée par Pierre Jovanovic, journaliste spécialisé dans l'informatique et l'économie, accompagné aujourd'hui par Olivier Delamarche associé gérant de Platinium Gestion et intervenant régulier sur la chaîne BFM. Le marché informatique de loisir étant largement lié dans son évolution aux tendances visibles sur le plan macro-économique, vous ne perdrez pas votre temps à découvrir la réalité internationale mais aussi à l'occasion nationale avec ces analystes qui ne pratiquent pas la langue de bois.

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11:50 Publié dans Actualité | Tags : actualité, économie, crise, jovanovic, delamarche | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!