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07/08/2016

La recolonisation de la Libye

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La Libye de Kadhafi prospère et féministe, un modèle à détruire pour l'Occident

  Il est bien inutile de perdre du temps à dire ce que que d'autres ont déjà fort bien résumé. L'Afrique et l'Amérique du Sud sont en pleine recolonisation mais par les États-Unis qui n'usent du mercenaire européen que par soucis d'économie. Comme pour la colonisation on ressort le couplet des droits de l'homme en remplaçant cette fois le devoir des races supérieures cher à la crapule Jules Ferry par celui des peuples démocratiques.

L'air reste tout aussi comique et mensonger.

Dans le cas libyen il s'agissait bien entendu de capter les richesses du pays (et de tenir les ressources énergétique de l'ennemi européen), de détruite un état à la population musulmane ayant le plus haut indice de développement d'Afrique, d'éliminer le très intelligent projet de devise or et surtout de faire sauter le bouchon bloquant l'importation de mains d’œuvre immigrée voulue par le grand patronat à des fins de rentabilité mais aussi par les politiques pour paralyser toute révolte sociale.

La crise se mondialise et la trêve de l'été n'existe pas pour les bouchers et les actionnaires.

 

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Pour Obama, il s'agit de"commencer ce qui va être un long processus visant à établir un gouvernement et un système de sécurité viables là-bas". La prétendue guerre contre le terrorisme inventée par l'Occident n'est qu'un pratique masque servant la destruction de pays et au vol de leurs ressources (et de leur stock d'or). A ce propos, ce nouveau conflit qui va lier les mains de Trump s'il est élu, a été obtenu sans même la demande d’approbation du Congrès. Le gouvernement Obama a abusivement utilisé l’Autorisation pour l’Usage de la force militaire datant de 2001 approuvant une action militaire contre ceux qui avaient planifié et exécuté les attaques terroristes du 9/11 ! L’EI n’existait pourtant pas en 2001 et il est maintenant l’ennemi mortel d’Al-Qaïda. Certains mauvais esprits conscients du ridicule de cette propagande validée par "nos" politiques et les grands médais osent de plus en plus souvent dire ouvertement que si le terrorisme n'existait pas, il faudrait l'inventer !

 

A lire :

Libye, le grand partage

Pétrole, immenses réserves d’eau, milliards de fonds souverains. Le butin sous les bombes

 

 

10:18 Publié dans Actualité | Tags : libye, guerre, réinformation, pétrole, propagande, colonisation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/10/2014

Le coût du pétrole toujours plus bas

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L'avenir du pétrole est en Arctique, zone largement russe, prospectée avec succès par l'alliance Rosneft-Exxon et bénéficiant d'une protection militaire opérationnelle. Une situation inacceptable pour les américains prêts à tout, même à un conflit armé pour empêcher l'émergence d'un rival qu'on pensait mort depuis 50 ans et bien plus redoutable que la Chine.

On n'imaginait plus la chose mais c'est pourtant le constat qui se confirme, les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont poursuivi leur chute lundi dans un marché restant particulièrement fébrile. En effet, malgré des dizaines d'années de messages d'alerte écologistes, l'abondance de l'offre en provenance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est en explosion.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 8 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 85,74 dollars, son plus bas niveau depuis décembre 2012.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 88,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de vendredi, un niveau plus atteint en clôture depuis fin 2010. L'analyse officielle est que les investisseurs redoutent un excédent de l'offre après la communication de données de productions à la hausse des membres de l'Opep ce week-end suggérant qu'ils sont plus enclins à protéger leur parts de marché plutôt que de réduire leur production pour enrayer la baisse des prix, a relevé Gene McGillian de Tradition Energy.
Il se dit que l'Arabie saoudite serait satisfaite d'un baril autour de 90 dollars, voire même 80 dollars, a souligné Matt Smith de Schneider Electric. Or ce pays étant le membre le plus important du cartel, qui pompe environ un tiers du pétrole mondial, c'est lui qui en général fixe la tendance. En outre, un autre pays important, l'Irak a réduit ses prix en direction des clients asiatiques, suivant ainsi l'exemple de l'Arabie saoudite et de l'Iran, a ajouté le spécialiste.Le ministre koweïtien du Pétrole a par ailleurs jugé que l'hiver pourrait favoriser la remontée des cours du pétrole, en baisse depuis plusieurs mois, mais que l'Opep ne parviendrait surement pas à inverser la tendance à court terme.

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Penser l'après pétrole et l'après nucléaire classique à l'heure du transport à air comprimé et de la fusion froide (Réactions Nucléaires dans la Matière Condensée ou réactions nucléaires à basse température ou réactions nucléaires chimiquement assistées) est d'actualité.

Si on cherche derrière le voile des chiffres et le camouflage d'une soudaine surproduction, il y a deux constats à faire. Tout d'abord et c'est la cause principale de la baisse des cours, il y a une forte baisse de la demande. Sa raison est la baisse mondiale de la production de biens réels en raison de la crise économique qui s'aggrave. Les bons résultats des entreprises sont avant tout le fait de spéculations boursières, de licenciements réducteurs de coûts mais pas de ventes.
L'autre raison qui explique le fait que des producteurs tels les saoudiens feignent d'accepter avec le sourire une perte de dizaines de dollars par baril est la volonté américaine de faire pression sur le financement de la Russie, de lui couper les vivres à travers la manne énergétique car un succès signerait la fin des échanges en dollar et la condamnation d'une la devise américaine déjà totalement dévaluée par son impression massive et non garantie depuis 1973.
Dans les deux cas, cette baisse du pétrole qui curieusement profite fort peu au consommateur n'inspire pas l'optimisme.

08:37 Publié dans Actualité | Tags : pétrole, russie, crise, énergie | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | | Pin it!