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07/05/2017

Vivement le 18 juin

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C'est l'histoire d'une trêve
Que j'avais demandée
C'est l'histoire d'un soleil
Que j'avais espéré
C'est l'histoire d'un amour
Que je croyais vivant
C'est l'histoire d'un beau jour
Que moi petit enfant
Je voulais très heureux
Pour toute la planète
Je voulais, j'espérais
Que la paix règne en maître
En ce soir de Noël
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Mais tout a continué
Non, non, rien n’a changé
Tout, tout a continué. (Poppys)

20:47 Publié dans Actualité | Tags : france, ruine, souillure, deuil | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

Donnons une chance à la France

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Environ 400 SDF morts dans la rue en 2016. Stop ou encore ?

10:38 Publié dans Actualité | Tags : bilan, sdf, pauvreté, france, rsa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

11/07/2016

Euro 2016 : Victoire de la France en finale

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Soulagement ce matin en découvrant la victoire du Portugal lors de l'Euro 2016.

Merci, merci chers voisins Portugais de nous épargner la souillure de 1998, de nous éviter une nouvelle couche de propagande sordide, de nous sauver de ces affiches immondes justifiant la victoire par le multiracial où sur les murs certains mouvements dits de gauche expliquaient une victoire par le black-blanc-beur servant ainsi la soif d'immigration du pire capitalisme et la quête d'électeurs d'une gauche abandonnée par le peuple.

Un black-blanc-beur d'ailleurs renié quelques années après lorsque ces derniers ont commencé à penser, à rire et à comprendre qui menait le jeu autrement redoutable de la vie et dont ils refusaient de partager les commandes.

Par chance car les signes de ce délire déjà visible nous seront sans doute épargnés.

Cette victoire portugaise encore plus grande pour la France est aussi l'occasion de faire un bilan.

Celui de la farce de la menace terroriste, de l'état d'urgence qui n'a pas fait long feu devant les intérêts marchands des médias, de la propagande publicitaire si précieuse en période pré-présidentielle.

Quand l'argent est en jeu les terroristes sont aux abonnés absents et les rassemblements de masse, ces cibles parfaites autorisées.

Curieusement et heureusement d'ailleurs car les cons osent tout. La France aura été épargnée le temps des affaires, des campagnes, des paris. Mais nul doute que le ballet sanglant, le conditionnement vont reprendre rapidement.

Quand on ne trouve plus la légitimité dans les urnes un ennemi spectaculaire est tellement utile...

Merci aussi au Portugal de nous épargner l'euphorie malsaine et indécente d'une victoire alors que le pays croule sous un chômage jamais vu, des privations de libertés dignes de la Grèce des colonels.

Quand un pays agonise,  il n'y a aucun sens pour les victimes à se droguer à l'émotion, à rechercher l'aveuglement des sens, la perte de réalité. Pour ceux qui les tiennent en laisse, c'est évidemment différent.

Les citoyens ont au contraire toutes les raisons d'être en prise avec le réel, de lutter dans la rue par la démocratique manifestation, par les grèves, l'information sur les réseaux sociaux et la solidarité au quotidien pour que la déchéance cesse et comme nos autres voisins européens Britanniques de se libérer par un Frexit.

Contre le shoot malsain du sport fric choisissons la fraternité et le quotidien.

Alors encore une fois bravo au Portugal, hier soir il a fait gagner la France, la vraie !

09:13 Publié dans Actualité | Tags : crise, euro, football, portugal, france, frexit | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

17/12/2015

L'article 330

les 5sous de lavarede.jpg

Mais si, la France libre a existé, souvenez vous !

L’ARTICLE 330
de
Georges Courteline
Une salle d'audience au Palais de Justice. —Au lever du rideau, mouvement de scène, brouhaha
de conversations et, presque aussitôt, coup de sonnette. Le calme se fait à l'instant même. Un
garçon de bureau se précipite et va ouvrir à deux battants la porte de la chambre de conseil.
L'HUISSIER. —Le tribunal! Découvrez-vous, messieurs !
Les trois juges viennent prendre leurs places. Tout le monde s'assied.
LE PRESIDENT.—L'audience est reprise!... Appelez, huissier.
L'HUISSIER. —Le Ministère Public contre La Brige. Outrage public à la pudeur. — La Brige !
La Brige s'avance à la barre.
LE PRESIDENT.—Vos nom, prénoms et domicile.
LA BRIGE.—La Brige, Jean-Philippe, trente-six ans, 5 bis, avenue de La Motte-Picquet.
LE PRESIDENT.—Votre profession.
LA BRIGE.—Philosophe défensif.
LE PRESIDENT.—Comment ?
LA BRIGE.—Philosophe défensif.
LE PRESIDENT.—Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
LA BRIGE.—Je veux dire que, déterminé à vivre en parfait honnête homme, je m'applique à
tourner la loi, partant à éviter ses griffes. Car j'ai aussi peur de la loi qui menace les gens de bien
dans leur droit au grand air que des institutions en usage qui les lèsent dans leurs patrimoines,
dans leur dû et dans leur repos.
LE PRESIDENT.—Voilà de singulières doctrines.
LA BRIGE.—Les doctrines, inspirées par la sagesse même, d'un homme qui, n'ayant de sa vie bu
outre mesure, frappé ni injurié personne, fait tort d'un sou à qui que ce soit, ne s'est jamais levé le
matin sans se demander avec inquiétude s'il coucherait le soir dans son lit.
LE PRESIDENT.—Vous êtes anarchiste ?
LA BRIGE, haussant les épaules. — Ah! là! là!... La République serait bien ce qu'il y a de plus
bête au monde, si l'anarchie n'était plus bête qu'elle encore. Non, je suis pour Philippe Auguste,
ou pour Louis X dit le Hutin.
LE PRESIDENT.—Vous n'avez jamais eu de condamnations ?
LA BRIGE.—Jamais.
LE PRESIDENT.—Ça m'étonne.
LA BRIGE.—Je vous crois sans peine; mais je suis un gaillard habile.
LE PRESIDENT, ironique. —Soit dit sans vous flatter.
LA BRIGE.—Sans me flatter, en effet, puisque j'ai résolu le difficile problème de pouvoir, à
trente-six ans, justifier à la fois et d'un passé sans tache, et d'un casier judiciaire sans souillure.
LE SUBSTITUT.— Voilà de bien grands mots : mettons les choses au point. Vous n'avez jamais eu
de condamnations, c'est vrai, mais les renseignements recueillis sur votre compte ne sont guère en
votre faveur. Ils vous représentent comme un personnage de commerce presque impossible,
comme une façon de Chicaneau, processif, astucieux, retors, éternellement en bisbille avec le
compte courant de la vie. Les juges ne sont occupés qu'à trancher vos petits différends avec le
commun des mortels, et les archives des commissariats regorgent de procès-verbaux dont votre
nom fait les frais.
LA BRIGE.—Monsieur, chacun, en ce bas monde, étant maître de sa vie, en dispose comme il
l'entend. Pour moi, j'ai commencé par mettre la mienne au service de celle des autres, dans
l'espérance que les autres s'en apercevraient un jour et me sauraient gré de mes bonnes intentions.
Malheureusement, il est, pour l'homme, deux difficultés insolubles : savoir au juste l'heure qu'il
est, et obliger son prochain. Dans ces conditions, écoeuré d'avoir tout fait au monde pour être un
bon garçon et d'avoir réussi à n'être qu'une poire, dupé, trompé, estampé, acculé, finalement, à
cette conviction que le raisonnement de l'humanité tient tout entier dans cette bassesse : « Si je ne
te crains pas, je me fous de toi », j'ai résolu de réfugier désormais mon égoïsme bien acquis sous
l'abri du toit à cochons qui s'appelle la Légalité.

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21:39 Publié dans Actualité, Humour geek | Tags : humour, résistance, france, liberté | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!