26/04/2018
Les carottes sont cuites
Une agitation américaine et même occidentale incontrôlée (initiatives britanniques sans aval de Washington) très révélatrice. Ça sent le sapin pour l'Occident et non pas parce que la Russie ou la Chine montent en puissance ou constituent une menace car ce n'est ni le cas militairement, ni techniquement mais bien parce qu'un modèle économique est déjà sur un point de non retour et va s'effondrer sans aucun espoir d'un après.
Dans ce cadre, le camp qui espère en une guerre, la solution d'autrefois, est d'autant plus dangereux qu'aucune alternative concurrente, résultant de la raison n'existe. La résurrection de l'Amérique industrielle, le projet Trump est une illusion, le cautère sur la jambe de bois et ne sera même pas un répit.
Les carottes du capitalisme sont cuites.
A lire :
Moscou qualifie l'irruption US dans le consulat russe à Seattle de «raid d'État»
Tandis que des représentants des autorités américaines ont fait irruption ce mercredi dans le consulat russe fermé de Seattle, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a considéré cette effraction comme un «raid» au niveau étatique.
L'effraction des autorités américaines dans le bâtiment du Consulat général de Russie fermé à Seattle est plus qu'un acte inamical, a jugé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Plus tôt dans la journée, des représentants du gouvernement américain ont cassé les serrures de l'entrée principale du Consulat général de Russie à Seattle ont pénétré dans la résidence, propriété russe, que les diplomates avaient fermé et quitté la veille à la demande des États-Unis.
Lire la suite sur Sputnik news
11:51 Publié dans Actualité | Tags : irruption, raid, maria zakharova, seattle, États-unis, russie | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
16/04/2018
Désinformation des masses : Occident 1 - Russie 0
On comprend la tremblotte des Manu.
La démonstration, par l'exemple, étant la plus belle chose du monde et permettant au non spécialiste de saisir la vérité la plus complexe, il était impossible de faire l'impasse sur ce que le monde vient de vivre au sujet, de la Russie, de la Syrie, des attaques chimiques et des sanctions qui ont suivi.
Pour bien comprendre les évènements et leur fin calamiteuse pour l'Occident, il importe de faire un peu de chronologie et de bien comprendre le fil des étapes et leur sens.
Nous avons constaté et du subir ces dernières années, une hostilité croissante du pouvoir politique, des médias envers le Net, l'information indépendante de la publicité ou de mécènes liés à la banque, au complexe militaro-industriel.
Les échecs électoraux, la perte de clientèle expliquent en partie cette critique entrainant au début des mises en garde, puis la diffamation à travers des classements subjectifs et dépréciateurs des sites libres, enfin, les poursuites, les pages fermées à répétition puis sans motif et définitivement par milliers sur les réseaux sociaux, le refus de banques d'ouvrir des comptes ou leur fermeture non motivée, enfin les fermetures administratives sans justification de sites, de blogs et/ou les poursuites judiciaires.
Voilà où en est l'Occident entre censure (de plus en plus déléguée au privé) et représailles.
Le debriefing de l’état-major général russe sur les frappes occidentales en Syrie du 14/04 avec chef de la principale direction opérationnelle de l'état-major général russe, le général Sergei Rudskoy. Pas question ici de virtuel ou d'attaque imaginée à partir de rumeurs opportunes des réseaux sociaux anti-syriens alimentés par l'opposition microscopique vivant à Londres ou New York. Les faits sont détaillés, tout comme les performances des missiles intelligents américains face au matériel russe d'assez anciennes générations détenu par la Syrie. Le flop d'une attaque gratuite n'en éclate que plus et ajoute du piment.
Le fait est qu'un Occident capitaliste en faillite ne peut tenir longtemps sans une guerre car son espérance réside en la croyance vaine et naïve que cela suffira à relancer la machine comme avec les deux guerres précédentes et surtout que cela effacera l'ardoise des malversations bancaires.
Cette option sans doute valable autrefois n'est plus viable en raison de la globalisation, de l'extension du modèle capitaliste à la planète. Il n'empêche que ce constat n'est pas compréhensible de l'ensemble des acteurs du Système et qu'il se greffe, aussi, des motivations relevant de l'idéologie la plus archaïque à ce souhait de guerre.
Le contrôle de l'information classique (agence, presse, radio, télévision) au niveau national ou mondial n'a rien de compliqué en 2018. Il nécessite juste de l'argent et quelques personnes aux postes clés (la maitrise publicitaire révèle ici sa vraie fonction).
L'objectif facile à atteindre ne peut répondre qu'à un seul besoin et ce depuis toujours, la propagande de guerre.
On pourra objecter que cela rapporte aussi des milliards en bourse et que l'affaire Skripal initiée par Londres et pas Washington renforce cette thèse. Les faits à venir vont démontrer que si la guerre réelle n'est pas à l'ordre du jour le coup financier n'est qu'un à coté d'un objectif stratégique d'une toute autre ampleur.
Signalons toutefois en passant que le hoax de l'affaire Skripal a été démonté par un laboratoire de recherche spécialisé suisse, établissement public (donc ne pouvant être accusé de corruption par les Russes ou les Syriens). Ce laboratoire Spiez (institut spécialisé en matière de menaces atomiques, biologiques et chimiques), a fait parvenir à l'OIAC les résultats de son analyse à partir d'échantillons prélevés à Salisbury, résultat : "La substance BZ a été découverte dans tous les échantillons. Le BZ est un agent neurotoxique [...], cette substance était en service en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et dans d'autres pays de l'Otan. Elle n'a jamais été utilisée en URSS et en Russie".
Dès cette minute la fake news s'effondre mais ce n'est pas terminé car les Suisse sont aussi trouvé dans sa forme originale et en concentration importante l'agent neurotoxique A-234 un agent volatil mortel (le fameux Novichok) en forte concentration. Autre anomalie car l'agent très volatil collecté 15 jours après l'attaque n'aurait pu être retrouvé. Bref, on se moque des citoyens et on comprend le refus d'enquête ouvertes et la possibilité d'accéder aux "preuves". Toutefois, on sanctionne la Russie qui met, il est vrai, de la mauvaise volonté à endosser le crime des autres, il est vrai qu'elle n'avait aucun mobile, circonstance aggravante !
Si Hollywood aime à faire marcher les morts, l'information autrement plus sérieuse russe aime à montrer que les morts sont parfois bien vivants. Les dirigeants occidentaux n'en continueront pas moins à mentir à leurs électeurs mais auprès des personnes informées, ils passent pour des crétins, consolation minime mais avec le cumul...
Le comble de la désinformation viendra avec la Syrie, ce pays qui achève victorieusement sa lutte contre le terrorisme de Daesh et pourrait enfin songer à la reconstruction après avoir réglé le problème autant mafieux que terroriste de pseudo "Kurdes" au Nord.
Cette fois, l'Occident se lâche car il n'est même pas question d'enquête pour déterminer les coupables (on comprendra pourquoi ensuite), les frappes auront lieu "une ligne rouge est franchie". Peut importe si avant cette attaque de la Syrie le hoax a été dévoilé, prouvant l'inexistence d'une attaque. Les prétendues victimes, en parfaite santé, vont en témoigner devant la caméra racontant comment des individus masqués sont entrés dans l'hôpital, ont aspergé les personnes présentes et les filmant paniquées en train de se laver leur ont intimé l'ordre de se dire victimes d'une attaque chimique. Heureusement, il n'en était rien.
Alors pourquoi cette attaque bidon surmédiatisée ? Le 16 avril la réponse nous est lâché au détour d'une interview de 2h40 du Président Macron :"Par ces frappes et cette intervention, nous avons séparé sur ce sujet, les Russes des Turcs [...] les Turcs ont condamné les frappes chimiques et ont soutenu l'opération que nous avons conduite."
Voilà donc la clé de l'énigme, voilà pourquoi il faut une vérité unique occidentale et pourquoi tout site critique et libre est en 2018 un site pouvant sans risque être qualifié de distributeur de fake news, de complotiste et traité de tous les xxxphobes possibles. Il faut empêcher si cela est encore possible, le basculement de la Turquie dont on a pas pu renverser le régime vers une alliance avec la Russie, l'Iran, la Chine, c'est à dire vers un monde qui est sa sphère économique, ethnique et culturelle naturelle.
Le monopole de l'information est le monopole de la vérité, du bien, du juste. Orwell, Marx, Debord et d'autres ont tout dit sur cette tromperie de la démocratie marchande.
Ces simples évènements cumulés démasquent la nature d'un régime, ils établissent la réalité de la déontologie des fameux grands médias et leur réelle fonction. Inverser systématiquement le vrai officiel, s'informer uniquement par ses proches et auprès de sources pluralistes en dehors de pays manipulés soumis jusqu'à la guerre imbécile doit devenir une règle de vie et le Net est à ce titre indispensable.
Défendre l'information libre, c'est défendre la paix.
15:16 Publié dans Actualité | Tags : fakenews, propagande, désinformation, manipulation, russie, france, syrie, turquie, attaque, chimique, hoax | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
09/04/2018
Enceintes 2.0 Edifier Studio R1700BT
Les années passent mais dans le domaine de l'audio pour PC, c'est la peau de chagrin. De moins en moins d'acteurs, des séries de produits peu ou pas renouvelées et au final, un client qui ne sait quoi acheter car les retours clients prouvent que ce qui est disponible sur le marché n'est pas de bonne qualité soit pas destiné au PC.
Ce n'est donc pas un hasard si nos enceintes de références AudioEngine ne se trouvent pas dans le rayon multimédia d'un magasin, ni facilement et surtout ne correspondent pas à toutes les bourses.
Il était donc nécessaire de se pencher à nouveau sur le sujet pour vous éviter les produits entre 40 et 150€ des marques connues pour le multimédia PC mais qui ont des problèmes d'obsolescence programmée, de conception quand elle ne sont pas purement insupportables en raisons de basses trop amplifiées, de sifflements du caisson lorsque le volume est faible ou en veille.
Le modèle conseillé aujourd'hui est de la marque Edifier dont on oubliera les modèles bon marchés (à partir des R1280 les produits sont de qualité) pour se limiter aux très agréables R1700BT. Pour le détail il existe des R1800BT un peu plus chères, laquées noires, légèrement plus fidèles mais aussi plus feutrées mais la différence de prix ne semble pas se justifier car tout le monde ne la détecte pas, à voir donc pour le look.
Ces enceintes 2.0 de 66Watts (15W × 2 (aigus) + 18W × 2 (grave) proposent une connexion Bluetooth, deux entrées RCA (rouge, blanc classique) pour ce qui est du filaire et sont livrées avec le câble de liaison des enceintes, un câble RCA vers RCA et un RCA vers mini-jack 3,5 mm et une télécommande IR. La finition est bonne et inspire la solidité. Chaque enceinte dispose d'un woofer de 4 pouces et d'un tweeter de 1 pouce. Seule la légère inclinaison des enceintes vers le haut montre que le client les posera plus sur un bureau que pour utiliser son téléviseur même si cette option reste possible.
Voulant un peu compenser l'absence de caisson, le son équilibré accentue plus les basses que le modèle inférieur R1280 dont c'était le point faible( à considérer sans hésiter pour plus petit budget) mais le problème n'est sensible qu'en poussant le volume pour un usage collectif. Cela ne dérangera pas les joueurs habitués à une bien plus forte amplification chez Logitech ou Creative mais nous sommes plus ici avec des enceintes destinées à une écoute musicale qu'à un usage gaming ou films.
Disponibles à environ 149€ en France, on se procurera les Edifier plutôt au Royaume Uni ou en Pologne, pays où leur prix est souvent inférieur de plusieurs dizaines d'euros.
Poids 6.6kg
Bande Passante : 60 Hz - 20 kHz
Puissance : 66 Watts RMS
RSB >85db
Dimensions satellite : 254 x 214 x 154 mm
Testées avec :
R. Schumann, Kreisleriana op 16 mais le son du CD avec les R1700BT est à 100 lieues de cette vidéo.
Brooklyn Funk Essentials: Make Them Like It. CD Label Dorado, ASIN : B01KAONKD4
Avec E.J. Rodriguez aux percussions, Paul au saxophone (et parfois à la flute) le groupe acid jazz fusion mais qui n'hésite pas à glisser vers le funk, le ska ou la musique traditionnelle confronte les Edifier a presque tout ce qu'il est possible d'imaginer avec des arrangeurs fous ne renonçant pas pour autant à des mélodies bien rythmées. Il faut être clair, vous n'aurez ici pas le champs ni les mêmes basses que nos AudioEngine 5+ de référence mais pour 200€ de moins les cuivres sont là, la dynamique aussi et nous sommes en présence d'une restitution bien plus musicale que celle de Böse 2.
Cora Vaucaire, ses plus belles chansons. Label EPM ASIN : B00ZASBFX8
L'expérience vocale (ici un peu retro mais il faut tout tester) confirme les test redoutables au piano. La présence est bien là et avec ces R1700BT le seul point faible réside peut-être dans l'expression de certains aigus, un peu agressive mais qui peut heureusement se corriger avec les petits boutons placés de manière pratique sur le coté de l'enceinte droite ce qui évite de se pencher et d'agir à aveugle.
Off the Record, Karl Bartos. CD, Label Bureau B. Asin B00AFG6HWO
Pour la fin un peu de musique électronique avec Karl Bartos ancien membre de Kraftwerk (une pensée pour mes amis Ralph et Florian Schneider). Rien d'anormal ici à signaler, ni son brouillon, ni déformation et seul un caisson de basse (mais il est possible de glisser un Yamaha entre votre PC et les enceintes) pourra apporter un plus pour des basses plus profondes ou une restitution plus vivante des explosions dans les films.
14:06 Publié dans Actualité, Enceintes | Tags : edifier, r17000bt, enceintes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |