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21/03/2017

L'économie se met à table

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L'économie est aujourd'hui la nouvelle loi. Ce qui n'est pas une science mais juste l'habillage mensonger, trompeur, de chiffres, commentaires, opinions, remplaçant la politique sert, comme cette dernière hier, à justifier notre asservissement au nom d'intérêts (dont on se garde bien de souligner le caractère exclusivement privé) supérieurs impossibles à remettre en cause et, à ce titre, nous privant de tout droit à l'autonomie ou aux choix. 

Cette arnaque désormais bien en place est néanmoins de plus en plus identifiée sous son vrai jour ce qui explique la haine profonde de ses prêtres pour l'information libre, pluraliste, Internet, etc. La chasse aux fake news est la dernière arme mise au point contre les analystes, les curieux, en fait ceux qui ne marchent pas dans la combine pour diverses raisons allant de l'intelligence à l'honnêteté ou tout simplement parce qu'elle n'est pas juteuse pour eux.

Les Econoclastes dans leur diversité se réunissent maintenant autour d'une table pour un commentaire non pas révolutionnaire ou hors la loi, mais simplement parce que des évidences, des anomalies, ne sont plus autorisées à être relevées, énoncées, dévoilées, sur les grands médias.

Si vous n'êtes pas encore un robot, si le réel ne vous rebute pas, bon appétit !

 

La dette en héritage. 100% Econoclastes n°02 (mars2017). Avec Philippe Béchade, Pierre Sabatier, Olivier Delamarche, Benjamin Louvet et Jean-Pierre Corbel.


L'arrivée du Président américain sur la scène mondiale fait l'effet d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il va y avoir de la casse ! Avec Philippe Béchade, Pierre Sabatier, Olivier Delamarche, Olivier Berruyer, Pierre Conesa et Jean-Pierre Corbel (février 2017) .

11:02 Publié dans Actualité | Tags : économie, actualité, econoclastes, crise, trump, dette | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

09/07/2015

Grèce, la France de demain

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Fondé sur les données officielles et facilement disponible le tableau plus bas (données 2014 il y a un an) donne les valeurs basses de la crise qui frappe la Grèce mais dont les effets retardés sont aussi visibles et identiques en Italie, Espagne, Portugal, France...

Ces données se sont dégradées largement depuis sur le plan social.

Derrière le désastre d'un continent où l'ensemble des grands pays européens de la zone euro sont malgré les mensonges sur la reprise, en faillite et en récession, il faut voir la même origine au problème à savoir une construction européenne calamiteuse voulue par les États-Unis et plus particulièrement leur système financier et le complexe militaro-industriel avec pour objectif leur profit exclusif.

En 2015, après de très sévères réformes, la Grèce a retrouvé sa compétitivité et au premier semestre se porte bien mieux que la France. Reste cette dette artificielle, fruit de l'Europe et de l'euro mais aussi des manipulations des banques et de la spéculation.

S'il est évident que les grecs n'ont pas a payer la dette (environ 350 milliards d'euros seulement soit un chiffre ridicule par rapport aux dettes françaises, américaines, japonaises) car ce serait cautionner des actes mafieux, il est à prévoir que le système financier tentera de reporter cette dette sur les autres poires qui acceptent encore ce racket, la France par exemple.

On compte ainsi nous facturer 70 milliards.

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Ce référendum positif avec la victoire du non (oxi) a été une nouvelle occasion de constater le mépris du peuple, de la souveraineté des nations et de la démocratie par les grands médias en Europe, en Grèce et  aussi des technocrates européens qui ont remis en question la valeur de l'interrogation des citoyens et ont milité pour le oui. La différence du temps d'expression dans les médias audiovisuels grecs a été spectaculaire démontrant que la démocratie est désormais un mythe appartenant au passé. Mais quand on regarde qui est propriétaires des médias en Grèce ou en France, on comprend vite au service de quoi et de qui est ce déficit.

Alors regardez bien quels sont ceux qui de l'extrême gauche aux partis de gouvernement insistent pour le paiement de cette pseudo dette car vous avez là les agents collaborateurs de Washington et surement pas des patriotes nationaux ou européens.

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Derrière la crise grecque, il y a un énorme plan de sauvetage illégal pour les banques privées.
Après cinq ans, les banques ont obtenu tout ce qu’elles voulaient. La Grèce, d’un autre côté, est entrée dans une véritable tragédie : le pays a vu son problème de la dette considérablement alourdi, ses biens perdus en raison du processus de privatisation qui a été accéléré, ainsi que son économie qui s’est énormément réduite.
La santé, l’éducation, le travail, l’assistance, les pensions, les salaires et tous les autres services sociaux ont été touchés de façon destructive.
But de la manœuvre des mesures illégales prises 2010 : fournir les structures nécessaires qui permettraient aux banques privées de se débarrasser de la « bulle » dangereuse, à savoir la grande quantité d’actifs toxiques (des actifs essentiellement dématérialisés et non négociables) qui a chargé leurs comptes de patrimoine hors bilan.
L’objectif principal était d’aider les banques privées à transférer ces actifs problématiques aux pays européens.

Maria Lucia Fatorelli, Commission Vérité sur la dette publique grecque

Ne l'oublions pas, ce qu'on reproche à la Grèce allant même jusqu'à invoquer la menace d'un retour au populisme donc du nationalisme forcément de la guerre et du débarquement martien etc, logorrhée débile ânonnée par des imprécateurs hallucinés, c'est de freiner voir de permettre aux peuples européens d'échapper à une planification connue depuis longtemps.

Cette ambition est à travers l'Union Européenne façade civile de l'OTAN, puis l'euro, le TAFTA, la création d'un marché puis d'une fédération sur deux continents utilisant la langue anglaise et sous commandement américain.

Cette vassalisation qui se traduit déjà par chômage, guerre, acculturation n'est de l'intérêt d'aucun européen, d'aucun français. Laissons cette folie aux adeptes hystériques du choc des civilisations cherchant dans la fuite en avant servile, le camouflage d'une complète débâcle économique et sociale.

Chaque non de la Grèce est une victoire de la France, un succès des droits élémentaires contre la soumission et la dictature bancaire. Il est temps de suivre l'exemple des pionniers de la démocratie.

 

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14:50 Publié dans Actualité | Tags : grèce, france, référendum, dette, grexit | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

23/07/2014

Dette de la France, reprise et autres fables

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La dette est aussi un moyen de pressions sur les populations, les États qui permet aux organismes supranationaux mais aussi aux financiers privés d'imposer un néo-libéralisme aveugle, fort éloigné du libéralisme économique originel et qui pousse à la privatisation des services publics, à la suppression de toutes les protections sociales ce qui aggrave la situation et accentue donc la dépendance vis à vis des banques et des grandes entreprises.

1973 (l'article 25 de la loi du 3 janvier précise que Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France. Ce qui signifie que notre pays s'interdit de permettre à la Banque de France de financer le Trésor Public, c'est-à-dire de créer la monnaie dont il a besoin pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hôpitaux, bibliothèques, prisons etc.). Naissance de la dette.

  Le traité de Maastricht entérine pour l'Europe cet état de fait par l'article 104 (repris par l’art. 123 du traité de Lisbonne) qui précise: Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.dette.jpg

Au titre d'intérêts la France a versé 1300 milliards d'euros entre 1980 et 2008.

Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc qui explique comment la France a été mise en esclavage par la dette au profit du secteur privé et majoritairement par des acteurs financiers étrangers avec un texte qui n'est au programme ni des lycéens ni des étudiants  et même pas de ceux Science Po (encore que vu leur niveau ça se comprend) ou des écoles de commerce. anodin. Il montre comment une pseudo élite de hauts fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance. C'est l'histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu'à une seule entité : les banques privées. Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’État pour payer retraites, salaires et aussi... intérêts de la dette, qui s'ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu'au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour. Ce livre est le récit de la pire trahison de l'Histoire de France.

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La dette de l’État d'environ 2000 milliards d'euros en 2014 ne tient pas compte de celle des collectivités locales ou des banques. On ne parlera même pas, par exemple, de la BNP et surtout de ses prises de position pour éviter les crises cardiaques vu la différence d'ampleur.

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Handelsblatt, le journal allemand avait lancé un pavé dans la marre avec des données pour le moins stupéfiantes, une dette allemande de 185% du PIB similaire à celle de la Grèce et marquant le terrible sort réservée à l'Allemagne (les autres pays européens ne pourront masquer éternellement les comptes) suite à des années de soumission au système financier internationale. Officiellement, la dette allemande dès 2011 est chiffrée à 2 000 milliards d’euros. Mais, le journal nous apprend que ce chiffre ne prend pas en compte les dépenses prévues pour les pensions de retraites et la caisse maladie. La véritable dette allemande se chiffre à 5 000 milliards d’euros supplémentaires. L’Allemagne serait donc déjà endettée non pas à hauteur de 83 % mais plutôt à 185 % de son PIB (produit intérieur brut). Par comparaison, la dette grecque devait être de 186% du PIB en 2012, et la dette italienne est actuellement de 120%. Économiquement parlant, il est coutume de soutenir que le seuil critique au-delà duquel la dette écrase toute croissance est de 90%. De plus la croissance sauf révolution énergétique majeure n'existe plus, n'existera plus.

Petit extrait du journal: Depuis son arrivée au pouvoir en 2005, Angela Merkel, «a créé autant de nouvelles dettes que tous les chanceliers des quatre dernières décennies réunis», remarque l’économiste en chef du quotidien économique. «Ces 7 000 milliards d’euros sont un chèque sans provision que nous avons signé et que nos enfants et petits enfant devront payer.»
(«Handelsblatt», 23/09/2011 Source Polemia)

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Le système actuel n'est pas aligné sur des principes de justice économique et sur les réalités de l’ère de l’information, à tel point que la confiance dans la démocratie même en est sérieusement ébranlée (James Robertson).


Robertson pas très loin des analyses tardives d'un Allais, est un des fondateurs de L'autre sommet économique dans les années 1980En octobre 2003, à la XXIXe conférence annuelle du Pio Manzu Research Centre à Rimini, il est récompensé de la médaille d'or pour 25 années de travaux au service d'une nouvelles économie basées sur des valeurs sociales et spirituelles. Il prône que le gain généré par la création de monnaie soit non pas un profit des banques commerciales mais soit attribué aux recettes publiques. Autant dire qu'il faudra une véritable révolution pour l'obtenir.


Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 de Pierre-Yves Rougeyron avec P. Jovanovic

18:40 Publié dans Actualité | Tags : dette, france, reprise | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!