11/07/2016
Le 14 Juillet ne doit pas être inutile
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09/07/2015
Grèce, la France de demain
Fondé sur les données officielles et facilement disponible le tableau plus bas (données 2014 il y a un an) donne les valeurs basses de la crise qui frappe la Grèce mais dont les effets retardés sont aussi visibles et identiques en Italie, Espagne, Portugal, France...
Ces données se sont dégradées largement depuis sur le plan social.
Derrière le désastre d'un continent où l'ensemble des grands pays européens de la zone euro sont malgré les mensonges sur la reprise, en faillite et en récession, il faut voir la même origine au problème à savoir une construction européenne calamiteuse voulue par les États-Unis et plus particulièrement leur système financier et le complexe militaro-industriel avec pour objectif leur profit exclusif.
En 2015, après de très sévères réformes, la Grèce a retrouvé sa compétitivité et au premier semestre se porte bien mieux que la France. Reste cette dette artificielle, fruit de l'Europe et de l'euro mais aussi des manipulations des banques et de la spéculation.
S'il est évident que les grecs n'ont pas a payer la dette (environ 350 milliards d'euros seulement soit un chiffre ridicule par rapport aux dettes françaises, américaines, japonaises) car ce serait cautionner des actes mafieux, il est à prévoir que le système financier tentera de reporter cette dette sur les autres poires qui acceptent encore ce racket, la France par exemple.
On compte ainsi nous facturer 70 milliards.
Ce référendum positif avec la victoire du non (oxi) a été une nouvelle occasion de constater le mépris du peuple, de la souveraineté des nations et de la démocratie par les grands médias en Europe, en Grèce et aussi des technocrates européens qui ont remis en question la valeur de l'interrogation des citoyens et ont milité pour le oui. La différence du temps d'expression dans les médias audiovisuels grecs a été spectaculaire démontrant que la démocratie est désormais un mythe appartenant au passé. Mais quand on regarde qui est propriétaires des médias en Grèce ou en France, on comprend vite au service de quoi et de qui est ce déficit.
Alors regardez bien quels sont ceux qui de l'extrême gauche aux partis de gouvernement insistent pour le paiement de cette pseudo dette car vous avez là les agents collaborateurs de Washington et surement pas des patriotes nationaux ou européens.
Derrière la crise grecque, il y a un énorme plan de sauvetage illégal pour les banques privées.
Après cinq ans, les banques ont obtenu tout ce qu’elles voulaient. La Grèce, d’un autre côté, est entrée dans une véritable tragédie : le pays a vu son problème de la dette considérablement alourdi, ses biens perdus en raison du processus de privatisation qui a été accéléré, ainsi que son économie qui s’est énormément réduite.
La santé, l’éducation, le travail, l’assistance, les pensions, les salaires et tous les autres services sociaux ont été touchés de façon destructive.
But de la manœuvre des mesures illégales prises 2010 : fournir les structures nécessaires qui permettraient aux banques privées de se débarrasser de la « bulle » dangereuse, à savoir la grande quantité d’actifs toxiques (des actifs essentiellement dématérialisés et non négociables) qui a chargé leurs comptes de patrimoine hors bilan.
L’objectif principal était d’aider les banques privées à transférer ces actifs problématiques aux pays européens.Maria Lucia Fatorelli, Commission Vérité sur la dette publique grecque
Ne l'oublions pas, ce qu'on reproche à la Grèce allant même jusqu'à invoquer la menace d'un retour au populisme donc du nationalisme forcément de la guerre et du débarquement martien etc, logorrhée débile ânonnée par des imprécateurs hallucinés, c'est de freiner voir de permettre aux peuples européens d'échapper à une planification connue depuis longtemps.
Cette ambition est à travers l'Union Européenne façade civile de l'OTAN, puis l'euro, le TAFTA, la création d'un marché puis d'une fédération sur deux continents utilisant la langue anglaise et sous commandement américain.
Cette vassalisation qui se traduit déjà par chômage, guerre, acculturation n'est de l'intérêt d'aucun européen, d'aucun français. Laissons cette folie aux adeptes hystériques du choc des civilisations cherchant dans la fuite en avant servile, le camouflage d'une complète débâcle économique et sociale.
Chaque non de la Grèce est une victoire de la France, un succès des droits élémentaires contre la soumission et la dictature bancaire. Il est temps de suivre l'exemple des pionniers de la démocratie.
14:50 Publié dans Actualité | Tags : grèce, france, référendum, dette, grexit | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
01/06/2014
Vive l’Écosse libre
Le château d'Eilean Donan finira t-il comme cette centaine de plages et d'îles grecques, vendu à un qatari ou un texan pour satisfaire un pur racket bancaire?
D'une superficie de 78 783 km² dont quelques 800 iles, peu peuplée, avec des produits qui s'exportent avec succès sur toute la planète (le whisky, la laine, le saumon, épicerie), des ressources énergétiques (pétrole, charbon), un important tourisme favorisé par des espaces naturels somptueux dont l'image est régulièrement popularisée par le cinéma (La guerre du feu, L'odyssée de l'espace, Braveheart, Harry Potter...), l’Écosse a tout pour être un pays aussi prospère que la Suisse.
La prospérité à porté de la main
Pourtant, la crise et la dette sont là et la soif d'indépendance aussi. Car si l’Écosse laisse piller depuis des années ses ressources en pétrole, si ses soldats se font tuer sans raison en Irak, en Afghanistan, si elle héberge des centaines de têtes nucléaires (sans doute en raison de la menace des îles Féroé danoises), elle reçoit fort peu en échange.
Depuis la fameuse crise financière, la situation s'est largement détériorée avec des licenciements massifs des banques puis du système public et si des chiffres trompeurs cachent la réalité (ainsi 40% des personnes sous le seuil de pauvreté ont un emploi mais sont en fonction selon les besoins journaliers des entreprises et payés si elles le veulent au montant de leur choix), une visite du pays, les témoignages qui se multiplient sur le Net montrent une nette dégradation pour la population qui retrouve la précarité d'un autre siècle. Les ravages de la drogue dans la jeunesse expriment bien cette dérive et ces drogues ne sont pas les produits des bobos parisiens mais des médicaments, des solvants aux effets plus rapides et dévastateurs.
La méthadone, le valium font fureur dans les rues d'Edinburgh
Il faut dire que l'occupant anglais et les quelques familles qui ont collaboré avec lui ont imposé un système capitalisme dur avec une intervention, une régulation de l’État quasi nulle qui fait la part belle aux intérêts financiers concernés en rien par les besoins du peuple. Ce n'est pas un hasard si la Royal Bank of Scotland (RBS) est devenue seconde plus grande banque d’Europe.
Alors que la campagne pour le referendum du 18 septembre vient de se lancer, il faudra suivre le décalage déjà visible entre les déclarations des partisans du non et la réalité du pays. Et il faudra aussi se poser la question de la sincérité, de la marge de manœuvre des leaders indépendantistes. Certains originaux comme Alex Salmond jurant déjà que l’Écosse indépendante rejoindrait l'UE et l'Otan, tout en conservant la reine d'Angleterre pour monarque et la livre pour monnaie. Comme disait mon grand-père avec des patriotes comme ça on a pas besoin de collabos.
L’Écosse n'est ni un département ni une province avec un coté folklorique. Mais la continuité d'une culture, d'un peuple avec sa langue, son droit à la liberté et à la dignité.
10:07 Publié dans Actualité | Tags : referendum, écosse, indépendance | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |