09/07/2015
Grèce, la France de demain
Fondé sur les données officielles et facilement disponible le tableau plus bas (données 2014 il y a un an) donne les valeurs basses de la crise qui frappe la Grèce mais dont les effets retardés sont aussi visibles et identiques en Italie, Espagne, Portugal, France...
Ces données se sont dégradées largement depuis sur le plan social.
Derrière le désastre d'un continent où l'ensemble des grands pays européens de la zone euro sont malgré les mensonges sur la reprise, en faillite et en récession, il faut voir la même origine au problème à savoir une construction européenne calamiteuse voulue par les États-Unis et plus particulièrement leur système financier et le complexe militaro-industriel avec pour objectif leur profit exclusif.
En 2015, après de très sévères réformes, la Grèce a retrouvé sa compétitivité et au premier semestre se porte bien mieux que la France. Reste cette dette artificielle, fruit de l'Europe et de l'euro mais aussi des manipulations des banques et de la spéculation.
S'il est évident que les grecs n'ont pas a payer la dette (environ 350 milliards d'euros seulement soit un chiffre ridicule par rapport aux dettes françaises, américaines, japonaises) car ce serait cautionner des actes mafieux, il est à prévoir que le système financier tentera de reporter cette dette sur les autres poires qui acceptent encore ce racket, la France par exemple.
On compte ainsi nous facturer 70 milliards.
Ce référendum positif avec la victoire du non (oxi) a été une nouvelle occasion de constater le mépris du peuple, de la souveraineté des nations et de la démocratie par les grands médias en Europe, en Grèce et aussi des technocrates européens qui ont remis en question la valeur de l'interrogation des citoyens et ont milité pour le oui. La différence du temps d'expression dans les médias audiovisuels grecs a été spectaculaire démontrant que la démocratie est désormais un mythe appartenant au passé. Mais quand on regarde qui est propriétaires des médias en Grèce ou en France, on comprend vite au service de quoi et de qui est ce déficit.
Alors regardez bien quels sont ceux qui de l'extrême gauche aux partis de gouvernement insistent pour le paiement de cette pseudo dette car vous avez là les agents collaborateurs de Washington et surement pas des patriotes nationaux ou européens.
Derrière la crise grecque, il y a un énorme plan de sauvetage illégal pour les banques privées.
Après cinq ans, les banques ont obtenu tout ce qu’elles voulaient. La Grèce, d’un autre côté, est entrée dans une véritable tragédie : le pays a vu son problème de la dette considérablement alourdi, ses biens perdus en raison du processus de privatisation qui a été accéléré, ainsi que son économie qui s’est énormément réduite.
La santé, l’éducation, le travail, l’assistance, les pensions, les salaires et tous les autres services sociaux ont été touchés de façon destructive.
But de la manœuvre des mesures illégales prises 2010 : fournir les structures nécessaires qui permettraient aux banques privées de se débarrasser de la « bulle » dangereuse, à savoir la grande quantité d’actifs toxiques (des actifs essentiellement dématérialisés et non négociables) qui a chargé leurs comptes de patrimoine hors bilan.
L’objectif principal était d’aider les banques privées à transférer ces actifs problématiques aux pays européens.Maria Lucia Fatorelli, Commission Vérité sur la dette publique grecque
Ne l'oublions pas, ce qu'on reproche à la Grèce allant même jusqu'à invoquer la menace d'un retour au populisme donc du nationalisme forcément de la guerre et du débarquement martien etc, logorrhée débile ânonnée par des imprécateurs hallucinés, c'est de freiner voir de permettre aux peuples européens d'échapper à une planification connue depuis longtemps.
Cette ambition est à travers l'Union Européenne façade civile de l'OTAN, puis l'euro, le TAFTA, la création d'un marché puis d'une fédération sur deux continents utilisant la langue anglaise et sous commandement américain.
Cette vassalisation qui se traduit déjà par chômage, guerre, acculturation n'est de l'intérêt d'aucun européen, d'aucun français. Laissons cette folie aux adeptes hystériques du choc des civilisations cherchant dans la fuite en avant servile, le camouflage d'une complète débâcle économique et sociale.
Chaque non de la Grèce est une victoire de la France, un succès des droits élémentaires contre la soumission et la dictature bancaire. Il est temps de suivre l'exemple des pionniers de la démocratie.
14:50 Publié dans Actualité | Tags : grèce, france, référendum, dette, grexit | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
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