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11/01/2023

La cuisine indigeste des retraites

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L’inculte employé portant perruque aux ordres du Pentagone et de Wall Street et mal dressé par la Barjasque a pour directive de faire de l’année 2023, celle de la grande destruction… Commandée par la guerre commerciale US contre la France et l’Europe aujourd’hui piégées dans la manigance ukrainiste, la liquidation totale est programmée… Tout ce qui gênait encore la dictature du dollar hystérique doit disparaître : retraites, assurance-chômage, nucléaire, derniers secteurs industriels de pointe, médecine et hôpitaux, réseau ferré, agriculture, pêche et vignes, gastronomie et tous les artisanats de jadis… La sale vie pourrie de toutes les contre-vérités partout présentes ; celle des mystifications terroristes, sanitaires, écologistes et immigrationnistes, doit tout emporter et la sale bouffe chimique du chaos généralisé des ghettos arc-en-ciel de tous les trafics protégés doit – elle – tout balayer jusqu’aux dernières boulangeries, caves à vin et charcuteries de notre tradition communarde de savoir et de saveur…

Jusqu’à l’aube du XX° siècle, l’Europe était encore majoritairement un univers ouvrier, paysan et artisanal de terroirs et de saveur traditionnelle aux multiples diversités non encore pleinement intégré à l’uniformisation de la dictature du marché… Les deux charniers impérialistes capitalistes de 14-18 et de 39-45 ont organisé le génocide méthodique de ce monde désormais périmé et, en même temps qu’ils liquidaient industriellement la sur-production matérielle, ces derniers immolaient dans le sang et la douleur le trop-plein de millions d’humains excédentaires au regard de la saturation générale du marché mondial…

En transformant progressivement les ouvriers, les paysans et les artisans d’hier en prolétaires modernes de la réification totale, c’est-à-dire en simples objets dépossédés de tout pouvoir sur leur vie, totalement arraisonnée au spectacle totalitaire des mensonges de l’accumulation marchande, l’Europe Bruxelloise – création de la CIA, du Pentagone et de l’OTAN – a décidé depuis 1945 de mettre progressivement à mort le vieux temps de la terre européenne réfractaire pour lui substituer définitivement la colonisation de toutes les fabrications de merde matérielle et culturelle de l’empire newyorkais, là où le bistrot joyeux de toutes les saveurs et rencontres indociles envisageables devient justement impossible…

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Les sources citées par le gouvernement sont publiques. Il est possible de recalculer les chiffres, pour peu qu’on fasse une multiplication pour passer en % du PIB, c’est-à-dire en proportion de la richesse produite chaque année. Le COR communique en % du PIB, puisque cela permet de prendre la mesure des choses étant donné que le PIB évolue chaque année. Pas le gouvernement, qui préfère des chiffres en euros pour faire plus impressionnant, gonflés par la hausse du PIB. Mais le problème n’est pas là. En 2050, 43,9 Md€ correspond à 1,37% du PIB. Et le problème, c’est qu’en réalité le déficit calculé par le COR dans ce scénario ne sera pas de 1,37% du PIB comme le prétend le gouvernement, mais deux fois moindre : 0,7% du PIB seulement ! Une différence de 20 milliards ! Tous les autres chiffres du graphique du gouvernement sont également faux et les déficits surestimés. Ils ne correspondent à aucun scénario du COR. Incompétence ou malhonnêteté ? Profitons de l’occasion pour rappeler que, pour aussi faible qu’il soit (0,7% du PIB en 2050), le besoin de financement n’existe à cette date qu’avec la fameuse convention « EPR » – celle retenue par le gouvernement pour sa communication. Ce n’est pas un hasard. Derrière ce terme technique, la convention « EPR » signifie que l’Etat *réduit* à l’avenir son effort au financement des retraites en proportion de la richesse produite (au lieu de le maintenir à 2% du PIB comme aujourd’hui) ! Mais si l’Etat décidait de maintenir son effort, en 2050 le système serait déjà à l’équilibre (tableau ci-dessus, convention EEC) Autrement dit: le gouvernement communique sur des chiffres qui présupposent qu’il a déjà prévu de réduire son effort aux financement des retraites! Et s’il faut trouver des ressources supplémentaires, les solutions existent : la hausse des salaires et faire cotiser les revenus du capital comme ceux du travail !  Précisions pour mieux expliquer ce sujet technique : dans les calculs ci-dessus, le raisonnement est bien entendu mené « en volume », c'est à dire avec une base de prix commune pour permettre la comparaison. Et c'est justement ce qui explique la tromperie et l'écart de 20 Md€ ! Pour gonfler ses chiffres encore plus, le gouvernement a en réalité intégré... l'inflation projetée jusqu'en 2050 (!) (en toute rigueur il faut reconnaître que le gouvernement a le minimum d'honnêteté pour l'indiquer en tout petit pour celles et ceux (les copains) qui comprennent: cf. légende). Mais présenter des chiffres ainsi est un non-sens économique qui empêche toute comparaison et permet de doubler les valeurs : quel intérêt sinon chercher à tromper les citoyens ? S'ils ne sont pas rigoureusement faux, ils sont a minima quadruplement trompeurs et malhonnêtes. Exprimés en euros et non pas en % pour apparaitre plus gros d'autant plus gros que la richesse produite augmente  énormément plus gros en y incluant l'inflation (!) et dans une convention comptable qui acte un désinvestissement de l'Etat. La vérité c'est que dans le même scénario, avec une participation de l'Etat maintenue, le besoin de financement momentané ne dépasse jamais... 0,3% du PIB ! Ramené aux ressources et réserves du système, c'est comme si quelqu’un au SMIC, risquait dans quelques années de devoir éventuellement dépenser momentanément 77€ de plus que sa paye… avec 800€ sur son compte en banque. Il faut retirer cette réforme injustifiée et injuste !

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Faire cotiser les dividendes comme les salaires dégagerait jusqu'à 48 Md€ par an pour les retraites. Mettons à contribution les revenus du capital comme ceux du travail ! Le choix de Macron et Borne est clair : gaver les actionnaires au détriment des salaires.

Travailleur sur-exploité de la tumultueuse Terre d’Europe, de France et de partout ailleurs… Même si tu ne le sais pas encore, tu n’es plus qu’un simple prolétaire asservi de l’Usine Globale, c’est-à-dire un résidu d’homme en ridicule programmation uniformisée, sans aucune influence sur ton existence suicidaire, vendu chaque jour par tous les syndicats gouvernementaux pour que la politique économique européiste de ton sur-asservissement programmé parvienne au terme du diktat des sordides flics de Bruxelles et de Washington…

À l’usine, dans les bureaux, dans les boutiques, dans les ateliers de tradition, au chômage ou sur les lopins de terre de l’emprisonnement contemporain, nous ne sommes tous que des sans réserves dépossédés de leur existence… Mais ce monde de la crise totale de la quantité marchande totalitaire est en train de s’effondrer… Qu’il crève donc au plus vite en emportant dans sa chute finale tous les gangs gouvernementalistes de la pourriture mercantile !

Vive la Guerre de Classe mondiale du Prolétariat contre tous les Partis et Syndicats de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !

VERS LA COMMUNE UNIVERSELLE POUR UN MONDE SANS ARGENT, SANS SALARIAT, NI ÉTAT !

13:43 Publié dans Actualité | Tags : retraites, guerre, magouille, désinformation, propagande | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

02/01/2023

Configuration PC recommandée 2023

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Mise à jour de la proposition de novembre.

Voici les traditionnels conseils pour la nouvelle année. L'orientation pour votre système ne change pas et toutes les prévisions se confirment. Choisissez donc une configuration solide adaptée à la guerre et une guerre nous plaçant actuellement en état de vaincus donc soumis à toute la répression, les persécutions que cela peut impliquer de fanatiques : sociales, économiques, sanitaires, énergétiques, censure, etc.

Il faut donc penser à votre vie ou plutôt survie au quotidien, à celle de vos proches avant de songer loisirs.

Il faudra aussi penser à votre sécurité, à l'obligation d'installation d'un VPN, à la sécurité et à l'avenir de vos données. Stocker en multiples exemplaires des ouvrages en .pdf sur la santé, le bricolage, la mécanique, l'électricité, le jardinage, l'élevage, le potager, la géographie n'est pas la démarche d'un parano. C'est le principe de précaution de celui qui voit ses ennemis de classe envoyer des chars à Kiev donc contre l'Ukraine, la Russie et l'Europe donc veut prolonger l'horreur de la guerre et commence à parler de lui fournir des armes nucléaires, on en est là, les cons ça ose tout comme disait le pertinent Audiard.

 

 

 

Voici donc une série de produits pour une configuration idéale  

 

Processeur AMD Ryzen 9 5900X processeur 3,7 GHz/4.8Ghz 64 Mo L3 à 455€

Alimentation : Corsair RM850 80PLUS Gold (Alimentation modulaire ATX 850W ATX 12V 2.52 / EPS 2.92 - 80PLUS Gold)

Carte mère : ASUS Carte Mère Gaming TUF Gaming X570-Plus (Wi-Fi)

Ventilateur :  Noctua NH-C14S

Boîtier :  be quiet! Silent Base 601 (Argent)

Mémoire : Corsair Vengeance LPX Series Low Profile 32 Go (2x 16 Go) DDR4 3200 MHz CL16

Carte graphique : ASUS Phoenix GeForce RTX 3060 V2 (LHR) 415€. Si vous n'êtes pas principalement joueur prenez une ASUS DUAL GeForce RTX 3050 O8G (LHR)  à 365€ qui consomme presque 2X moins.

Carte son :  Creative BlasterX AE-5 Plus ( SABRE32 Ultra-Classe Haute résolution PCI-e et DAC 32 bits/384 kHz, SNR jusqu'à 122 DB, éclairage RGB aurora).

Disque SSD (C) :  SSD Crucial MX500 1 To

Disque dur :  Seagate BarraCuda 4 To (ST4000DM004)  3.5" 4 To 5400 RPM 256 Mo Serial ATA 6 Gb/s

Graveur BD (interne) :  Hitachi-LG HLDS BH16 Graveur Blu-Ray Interne SATA

Moniteur :  Fox Spirit 34" LED - PGM340 3440 x 1440 pixels - 4 ms - Format 21/9 - Dalle VA incurvée 1500R - FreeSync - 100 Hz - HDMI/DisplayPort environ 330€ (le créatif ne voulant pas de dalle incurvé optera pour le LG 34" LED - 34WP65C-B 400€)

 Clavier Corsair K95 RGB MX Speed Platinum

Souris Kova AIMO - Ambidextrous RGB 

 

07:21 Publié dans Actualité, Station PC recommandée | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

01/01/2023

Bonne nouvelle année sans crises mais toujours en Guerre

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 "Pour être tout à fait franc, presque toutes les théories du complot que les gens avaient sur Twitter se sont révélées vraies".

Elon Musk, 24 décembre podcast “All-in” 

 

 "La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment". 

François Mitterrand, 1994.

 

Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DebordCommentaires sur la société du spectacle, Éditions Gérard Lebovici, 1988.

 

Si le discours de Zelensky avait été prononcé... en temps normal [sans guerre], nous aurions dit qu'il frisait la négation de l'Holocauste... Toute comparaison entre un la guerre régulière, aussi difficile soit-elle, et l'extermination de millions de juifs dans les chambres à gaz dans le cadre de la solution finale, est une déformation totale de l'histoire. Il en va de même pour l'affirmation selon laquelle les Ukrainiens ont aidé les Juifs pendant l'Holocauste... La vérité historique est que le peuple ukrainien ne peut pas être fier de son comportement pendant l'Holocauste des Juifs.

Ministre  Yuval Steinitz (Israël), The Jerusalem Post, 2022. 

 

Les évènements mondiaux et les attentes qui règnent généralement dans le monde, ainsi que dans des cercles plus restreints, m’induisent le plus souvent à des considérations plus générales, qui écartent de moi en pensée les choses particulières et proches, quelque intérêt que leur porte le sentiment. Je m’en tiens à cette idée que l’esprit du temps a donné l’ordre d’avancer. Cet ordre est obéi ; cet être s’avance comme une phalange cuirassée et compacte, irrésistiblement

Hegel, Correspondance, Lettre du 5 juillet 1816

 

La désinfection à laquelle nous consacrons quatre-vingt-dix pour cent de notre pauvre travail ne s’achèvera que dans un avenir lointain et se poursuivra bien après nous : elle consiste à combattre l’épidémie qui sévit en tout lieu et en tout temps, partout et toujours dangereuse, celle des réviseurs, modernisateurs, futurologues et autres innovateurs. 

Il est inutile et nuisible de spécifier ou personnaliser, de chercher plus ou moins loin le lanceur de bombes bactériologiques ; il s’agit bien plutôt d’isoler le virus et de lui appliquer l’antibiotique que nous nous entêtons à reconnaître dans la continuité de la ligne, la fidélité aux principes, la préférence accordée neuf cent quatre-vingt-dix-neuf fois sur mille au rabâchage catéchistique plutôt qu’à l’aventure de la découverte scientifique nouvelle qui exige des ailes d’aigle et à laquelle n’importe quel moustique se sent appelé par le destin. 

Qu’ils s’inquiètent pourtant les frémissants volatiles ! Froidement terre à terre, nous les ramènerons à la modeste hauteur à laquelle il nous est donné de nous élever, nous à qui tout héroïsme et tout romanesque sont interdits, qui nous en tenons à l’ironie plutôt qu’au lyrisme et qui nous voyons parfois tenus de rappeler à l’ordre les gens trop fougueux : ne jouez pas les Phaéton ! 

Tandis que trop de gens ont l’hystérie du calcul sublime, nous les testons au niveau du boulier et vérifions s’ils savent compter sur les doigts… 

… On ne nous désarçonnera certainement pas en nous rappelant qu’à chaque grande phase historique, les termes de l’antithèse changent ; si, selon les fidèles de toutes les mystiques, le bien ne peut être que le fils du bien, le mal celui du mal – sinon les valeurs éternelles immanentes à la lumière de l’esprit s’effondreraient – au contraire, suivant notre doctrine révolutionnaire, le communisme est fils du capitalisme et ne peut être engendré que par lui ; malgré ce fait ou plutôt justement à cause de lui, il doit le combattre et le détruire, le moment historique du tournant et du renversement des positions advenant sous l’effet de conditions et de rapports matériels, jamais de la vigilance bouffonne d’homoncules ou de groupuscules qui se sont eux-mêmes désignés pour prévenir toute déviation, ridiculement convaincus qu’ils sont de leur propre importance.

Amadeo Bordiga, LE MARXISME DES BAFOUILLEURS, Battaglia communista, 1952

 

… Le profit n’est pour nous, en premier lieu, qu’un autre nom ou une autre catégorie pour exprimer ce qui fait la plusvalue. Comme sous la forme du salaire, la totalité du travail paraît être payée, la partie non payée de cet ouvrage semble nécessairement résulter non du travail mais du Capital, et non de la partie variable du Capital mais du Capital total. De ce fait, la plusvalue prend la forme du profit, sans qu’il y ait de différence quantitative entre chaque forme capitalistique. Ce n’est qu’une manifestation pleinement illusoire de la plus-value comme forme phénoménale…

… La tendance du taux de profit à baisser au fur et à mesure que la société de la valeur fait progression… Cela découle déjà de ce qui a été développé dans le livre I sur la trans-formation dans la composition du Capital en fonction du développement du pouvoir productif social généralC’est là, l’un des plus grands triomphes sur le pons asini [pont aux ânes] de toute l’économie politique jusqu’à aujourd’hui…

… Nous sommes enfin arrivés aux formes phénoménales du manifester qui servent de point de départ à la conception vulgaire : la rente provenant de la terre, le profit (intérêt) résultant du Capital; les salaires résultats du travail. Mais au point où nous en sommes, les choses apparaissent maintenant bien différentes. Le mouvement de l’apparence s’explique en réalité. De la sorte est démolie, l’absurdité d’A. Smith, qui est devenue jusqu’ici le pilier principal de toute l’économie politique ; l’affirmation selon laquelle le prix de la marchandise se compose de ces trois fameux revenus, c’est-à-dire uniquement de capital variable (salaire du travail) et de plus-value (rente foncière, profit, intérêt), se voit renversée. Tout le mouvement sous cette forme apparente s’invalide… Enfin, comme ces trois éléments constitutifs (salaire du travail, rente foncière, profit [intérêt]) constituent les sources de revenus pour les trois classes, c’est-à-dire celle des propriétaires fonciers, des capitalistes et des prolétaires salariés – on a alors la lutte des classescomme la conclusion aboutie dans laquelle se résout le mouvement de cette décomposition en tant que désintégration de toute cette merde.

Marx– lettre à Engels du 30 avril 1868

 

Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.

George Orwell

 

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée.

Matthieu 10:34

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« Je ne veux pas au sein de l’Union européenne d’une Ukraine qui au lieu de condamner des crimes commis contre des dizaines de milliers de familles juives par les nationalistes ukrainiens et par une partie importante de la population ukrainienne, dresse des statues aux génocidaires comme Bandera et abat celles commémorant la victoire contre le nazisme. Je ne veux pas d’une Europe qui risque de considérer dans l’histoire et dans l’avenir que la Russie était le véritable ennemi et que l’Allemagne nazie et les nationalistes ukrainiens défendaient la civilisation européenne. Cette tendance à sataniser la Russie existe déjà, non seulement dans les médias, mais aussi chez les responsables politiques européens qui disent ou laissent dire que la Russie commet un génocide à l’encontre du peuple ukrainien. Si j’écris sur Twitter que la Russie commet des crimes de guerre mais ne commet pas un génocide, j’obtiens la réponse suivante de Nathalie Loiseau, responsable du parti centriste français au Parlement européen : et les atrocités, et les privations d’eau et d’électricité ? Je venais pourtant de dire que la Russie commettait des crimes de guerre, mais cela ne suffit pas. Pour la doxa, il faut dire aussi que la Russie commet un génocide. Il faut noircir la Russie le plus possible quitte à tordre la vérité. »

 

Une autre année de la Guerre de la Démocratie du Capitalisme en phase terminale s'est achevée, une nouvelle commence pour aller plus loin dans le crime, l'inhumanité, la mort.

Car il n'y a pas de crise climatique, sanitaire, ukrainienne, il y a la baisse du taux de profit, il y a sa Guerre donc la poursuite du commerce par d'autres moyens 

Nous sommes passés de la fable climatique donc du racket carbone, à l'expérimentation biologique contrainte de masse, à la privation des médicaments, aux bébés compatibles dès 6 mois avec l'injection expérimentale et aux vieux pauvres bénéficiaires dans le mouroir de la piqure (à titre préventif) à la Guerre visible, celle qui permet, au nom des valeurs d'armer néonazis et djihadistes.

Nous sommes passés aussi à celle qui fait pleurer la veille de Noël pour le PKK dont les drapeaux se sont par dizaines promenés à Paris en toute impunité. Il est vrai que l'extrémiste du PKK n'est pas un insolent Gilet Jaune criant sa misère.

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Bilan de l'horreur PKK : Décès de plus de 45 000 personnes, meurtres non élucidés : entre 2 000 et 17 000. L'administration américaine accuse le PKK de se livrer au trafic de stupéfiants et au racket. Pendant une vingtaine d'années, Abdullah Baybasin (en), qui contrôla jusqu'à 90 % du trafic d'héroïne au Royaume-Uni et fut condamné pour ce motif à 22 ans de prison, et son aîné Huseyin Babasin, condamné à perpétuité par la justice néerlandaise, auraient financé, selon le journaliste britannique Jason Bennetto, le PKK, pourtant leur rival, jusqu'en 2002. Un rapport de l'ONU publié en 2010 accuse le PKK de « taxer » le trafic d'héroïne transitant via la Turquie et d'en retirer entre 50 et 100 millions de dollars par an, arguant que « l'implication du PKK dans le trafic de drogue est aussi démontrée par l'arrestation de plusieurs de ses membres, en 2008, sous l'accusation de trafic d'héroïne ». L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis (depuis août 1997), de l'Union européenne, de l'Australie, de la Turquie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni. 

Bien entendu, tout cela est soutenu par la censure des médias car la Guerre, c'est la propagande donc la déontologie du Capital, pas du vrai du réel.

Nous sommes passés aussi à l'esclavage pour le chômeur, c'est à dire à un travail non rémunéré mais imposé par la menace et le chantage pour conserver un accès de survie à ses droits.

La Démocratie marchande s'est mobilisée aussi contre la biologie sexuelle des enfants à partir de 12 ans.

Elle s'est démenée pour la privation d'énergie, celle qui fait s'uriner sur lui l'enfant en maternelle et assure la faillite du boulanger, celle qui détruit pour Wall street et la City toute compétitivité de l'entreprise européenne.

Autant dire que la nouvelle Guerre mondiale en pleine expansion n'aura pas à pâlir devant le bilan de celle de 1914 et 1939.

Après tout, elle est menée et initiée encore une fois par le Capital pour le Capital.

Pour ceux qui ont osé voir ce quotidien, il ne s'agira pas demain d'être des citoyens ou des salariés, assez de collaboration et de servitude, il s'agira au contraire d'être des hommes et des hommes debout.

Alors bonne année 2023, contre toute violence, sur le rond-point, dans la lecture et son partage, dans la grève sauvage de l'émancipation de la politique, de l'argent, de tout système.

 


Le concert de Moscou de Dimash Qudaibergen au Kremlin.


Malher, Symphony No.3 in D minor (6 mouvements suivez le lien), direction Kondrashin (de très loin la meilleur direction), The Soviet Years.

 

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24/12/2022

Joyeux Noël 2022

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L’ARBRE DE NOËL

Le Petit Garçon à l’arbre de Noël du Christ

1876 Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski

…Dans une grande ville, à la veille de Noël, par un froid vif, je vois un jeune enfant, tout petit encore, de six ans, peut-être moins même, pas assez grand pour qu’on le fasse déjà mendier, mais assez pour que dans un an ou deux on l’y envoie assurément. Cet enfant se réveille un matin dans une cave humide et froide. Il est enveloppé d’une sorte de méchante petite robe de chambre et frissonne. Sa respiration sort en vapeur blanche : il est assis dans un coin, sur une malle ; pour se désennuyer, il active exprès l’haleine de sa bouche, et s’amuse à la voir s’échapper. Mais il a très-faim. Plusieurs fois déjà depuis le matin il s’est approché du lit de planches recouvert d’une paillasse mince comme un crêpe, où est couchée sa mère malade, la tête appuyée, en guise d’oreiller, sur un paquet de hardes.

Comment est-elle là ? Elle sera venue probablement, avec son enfant, d’une ville étrangère, et elle sera tombée malade. La propriétaire du taudis a été, il y a deux jours, arrêtée et menée au poste ; c’est fête ce jour-là, et les autres locataires sont sortis. Cependant, un de ces porte-nippes est resté couché depuis vingt-quatre heures, ivre-mort avant d’avoir attendu la fête. D’un autre coin sourdent les plaintes d’une vieille de quatre-vingts ans, percluse de rhumatismes. Cette vieille a été bonne d’enfant jadis, quelque part ; maintenant elle se meurt toute seule, elle geint, gémit, grogne après le petit, qui commence à craindre d’approcher du coin où elle râle. Il a bien trouvé à boire dans le corridor, mais il n’a pu mettre la main sur le moindre croûton de pain, et, pour la dixième fois, il vient réveiller sa mère. C’est qu’il finit par prendre peur en cette obscurité ; la soirée est déjà avancée, et on n’allume pas de feu. Il trouve à tâtons le visage de sa mère et s’étonne qu’elle ne bouge plus et qu’elle soit devenue aussi froide que la muraille. « Il fait donc si froid ! » pense-t-il. Il reste quelque temps sans bouger, la main sur l’épaule de la morte, puis il se met à souffler dans ses doigts pour les réchauffer, et, rencontrant sa petite calotte sur le lit, il cherche doucement la porte et sort du sous-sol. Il serait sorti plus tôt s’il n’avait eu peur du grand chien qui, là-haut, sur le palier, à la porte du voisin, aboie toute la journée. Mais le chien n’est plus là, et voici l’enfant dans la rue. – « Mon Dieu ! quelle ville ! Jamais encore il n’a vu rien de pareil. Là-bas, d’où il vient, la nuit, il fait bien plus noir, il n’y a qu’une lanterne pour toute la rue ; de petites maisons basses en bois, fermées avec des volets ; dans la rue, dès qu’il fait noir, personne ; tout le monde s’enferme chez soi ; seulement une foule de chiens qui hurlent, des centaines, des milliers de chiens qui hurlent et aboient toute la nuit. Mais en revanche, là-bas, il faisait si chaud ! et l’on donnait à manger. Ici, mon Dieu ! comme ce serait bon de manger ! quel tapage, ici, quel tonnerre ! quelle lumière et quel monde ! que de chevaux et de voitures ! Et le froid, le froid ! Le corps des chevaux las fume froid, et leurs naseaux brûlants soufflent blanc ; leurs fers sonnent sur le pavé à travers la neige molle. Et comme tout le monde se bouscule !… Mon Dieu ! que je voudrais manger ! un petit morceau de quelque chose… Voilà que ça me fait mal aux doigts… »

*

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* *

Un garde de paix vient de passer et a tourné la tête pour ne pas voir l’enfant.

« Voilà encore une rue,… oh ! qu’elle est large ! On va m’écraser ici, pour sûr ; Comme ils crient tous, comme ils courent, comme ils roulent… et de la lumière, et de la lumière ! Et ça, qu’est-ce que c’est ? Oh ! quel grand carreau ! Et derrière le carreau, une chambre, et dans la chambre un arbre qui monte jusqu’au plafond ; c’est l’arbre de Noël… et que de lumières sous l’arbre ! il y en a, des papiers d’or et des pommes ! et tout autour des poupées, des petits dadas. Il y a des petits enfants dans la chambre, bien habillés, tout propres ; ils rient, ils jouent, ils mangent, ils boivent des choses. Voilà une petite fille qui se met à danser avec le petit garçon : comme elle est jolie, la petite fille ! voilà de la musique, on entend à travers le verre… »

L’enfant regarde, admire, et il rit déjà ; il ne sent plus de mal aux doigts ni aux pieds, les doigts de sa main sont devenus tout à fait rouges, il ne peut plus les plier, et cela lui fait mal de les remuer… mais voilà tout à coup qu’il sent qu’il a mal aux doigts : il pleure et s’éloigne. Il aperçoit, à travers une autre vitre, une autre pièce et encore des arbres et des gâteaux de toutes sortes sur la table, des amandes rouges, jaunes. Quatre belles dames sont assises, et quand quelqu’un arrive, on lui donne du gâteau ; et la porte s’ouvre à chaque instant, il entre beaucoup de messieurs. Le petit s’est glissé, a ouvert tout à coup la porte et est entré. Oh ! quel bruit on a fait en le voyant, quelle agitation ! Aussitôt une dame s’est levée, lui a mis un kopeck dans la main, et lui a ouvert elle-même la porte de la rue. Comme il a eu peur !

*

* *

Le kopeck lui est tombé des mains et a résonné sur la marche de l’escalier : il ne pouvait plus serrer ses petits doigts rouges assez pour tenir la pièce. Il sortit en courant, l’enfant, et marcha vite, vite. Où allait-il ? il ne savait pas. Il voudrait bien pleurer encore, mais il a trop peur. Et il court, il court, il souffle dans ses mains. Et le chagrin le prend : il se sent si seul, si effaré ! et soudain, mon Dieu ! qu’est-ce donc encore ? Une foule de gens qui se tiennent là et admirent : « À une fenêtre, derrière le carreau, trois poupées, jolies, habillées de riches petites robes rouges et jaunes, et tout à fait, tout à fait comme si elles étaient vivantes ! Et ce petit vieux assis qui semble jouer sur un violon. Il y en a aussi deux autres, debout, qui jouent sur de petits, petits violons et remuent la tête en mesure. Ils se regardent l’un l’autre, et leurs lèvres bougent : ils parlent vraiment ! Seulement on ne les entend pas à travers le verre. » Et l’enfant pense d’abord qu’ils sont vivants, et quand il comprend que ce sont des poupées, il se met à rire. Jamais il n’a vu de pareilles poupées, et il ne savait pas qu’il y en avait comme ça ! Et il voudrait pleurer, mais c’est si drôle, elles sont si drôles, ces poupées !

*

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* *

Tout à coup, il se sent saisi par son vêtement ; il y a près de lui un grand méchant garçon qui lui assène un coup de poing sur la tête, lui arrache sa calotte, et lui donne un croc-en-jambe.

Il tombe, l’enfant. En même temps, on crie ; il reste un moment tout roide de frayeur, puis il se lève d’un bond et il court, court, enfile une porte cochère, quelque part, et se cache dans une cour, derrière un tas de bois : « Ici l’on ne me trouvera pas ; il fait sombre ici. »

Il s’accroupit et se recroqueville ; dans sa frayeur, il peut à peine respirer.

Et, subitement, il sent un bien-être : ses petites mains et ses petits pieds ne lui font plus du tout mal, et il a chaud, chaud comme près d’un poêle, et tout son corps tressaille. « Ah ! il va s’endormir ! comme il fait bon dormir ici ! Je resterai ici un peu, et puis j’irai encore voir les poupées », pensait le petit, et il sourit au souvenir des poupées. « Tout à fait comme si elles étaient vivantes !… »

Puis, voilà qu’il entend la chanson de sa mère. « Maman, je dors… ah ! comme on est bien ici pour dormir ! »

– Viens chez moi, petit garçon, voir l’arbre de Noël, fit une voix douce.

Il pensa d’abord que c’était sa mère ; mais non, ce n’était pas elle.

Qui donc l’appelle ? Il ne voit pas. Mais quelqu’un se penche sur lui et l’enveloppe dans l’obscurité ; et lui, il tend la main et… tout à coup… Oh ! quelle lumière ! Oh ! quel arbre de Noël ! Non, ce n’est pas un arbre de Noël, il n’en a jamais vu de semblable !

Où se trouve-t-il maintenant ? Tout reluit, tout rayonne, et des poupées tout autour ; mais non, pas des poupées, des petits garçons, des petites filles, seulement ils sont bien brillants. Tous ils tournent autour de lui, ils volent, ils l’embrassent, le prennent, l’emportent, et lui-même s’envole. Et il voit sa mère le regarder et lui rire gaiement.

– Maman ! maman ! ah ! comme il fait bon ici ! lui crie le petit. Et de nouveau il embrasse les enfants et il voudrait bien leur raconter l’histoire des poupées derrière le carreau. Qui êtes-vous, petites filles ? demande-t-il en riant et en les aimant.

C’est l’arbre de Noël à Jésus.

Chez Jésus, ce jour-là, il y a toujours un arbre de Noël pour les petits enfants qui n’ont pas leur arbre à eux…

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Et il apprit que tous ces petits garçons et toutes ces petites filles étaient des enfants comme lui, les uns morts de froid dans les corbeilles où on les a abandonnés à la porte des fonctionnaires de Saint-Pétersbourg, les autres morts en nourrice dans les isbas sans air des Tchaukhnas, quelques-uns morts de faim au sein tari de leur mère, pendant la famine, d’autres empoisonnés par l’infection des wagons de troisième classe. Tous sont ici maintenant, tous des petits anges maintenant, tous chez Jésus, et Lui-même parmi eux, étendant sur eux les mains, les bénissant, eux et les pécheresses leurs mères…

Et aussi les mères de ces enfants sont là, à l’écart, et pleurent ; chacune reconnaît son fils ou sa fille, et les enfants volent vers elles, les embrassent, essuient leurs larmes avec leurs petites mains, et les supplient de ne pas pleurer, car ils se sentent si bien là…

Et en bas, le matin, le concierge a trouvé le petit cadavre de l’enfant réfugié dans la cour, refroidi derrière la pile de bois. On a trouvé aussi sa mère…

Elle était morte avant lui ; tous les deux se sont revus dans les cieux, dans la maison du Seigneur…

 




Chants de Noël de la chorale de l'église russe

11:36 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!