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07/11/2025

Sony NW-A306 : Nomade et audiophile

 

 

Sony NW-A306 : Le retour conquérant du Walkman audiophile

Introduction : Sony réinvente le baladeur connecté

Dans un marché dominé par les smartphones et les services de streaming, Sony ose affirmer qu'un baladeur dédié conserve toute sa pertinence en 2023. Avec le NW-A306, le géant japonais ne se contente pas de perpétuer l'héritage mythique du Walkman : il le réinvente pour l'ère moderne. Lancé au prix de 400 euros, ce baladeur audiophile compact se positionne comme le modèle le plus accessible de la gamme actuelle de Sony, tout en promettant une qualité sonore digne des références haut de gamme.

Mais que vaut réellement ce nouveau venu ? Peut-il convaincre les mélomanes exigeants tout en séduisant le grand public ? Entre promesses technologiques et contraintes pratiques, plongeons dans l'univers de ce lecteur qui tente de réconcilier l'audiophilie avec la connectivité moderne.

Design et ergonomie : l'élégance discrète au service de la portabilité

Un format résolument compact

Le Sony NW-A306 prend le contre-pied des tendances actuelles du marché. Là où la concurrence (Astell & Kern, FiiO, Shanling) mise sur des châssis imposants et des écrans de grande taille, Sony privilégie la discrétion et la portabilité. Avec ses dimensions de 56,5 x 98,4 x 11,8 mm pour un poids plume de 113 grammes, ce baladeur tient aisément dans une poche de chemise ou de pantalon.

Cette compacité assumée ne sacrifie pourtant rien à la qualité de construction. Le châssis en aluminium anodisé, disponible en noir ou bleu clair, respire la solidité et le raffinement. Les flancs élégamment arrondis et facettés, ainsi que le dos sculpté de vaguelettes caractéristiques, témoignent d'un véritable savoir-faire industriel. La prise en main révèle immédiatement la qualité des matériaux et l'attention portée aux finitions.

Un écran tactile de qualité dans un format réduit

L'écran tactile TFT de 3,6 pouces (9,14 cm) affiche une définition respectable de 1280 x 720 pixels. Si les noirs ne rivalisent pas avec les dalles OLED des modèles premium, la qualité d'affichage reste tout à fait satisfaisante pour un appareil de cette taille. La luminosité permet une utilisation confortable en extérieur, et la précision du tactile rend la navigation fluide et intuitive.

Les commandes physiques restent minimalistes : des boutons de contrôle direct permettent les opérations essentielles sans passer systématiquement par l'écran, préservant ainsi l'autonomie. Cette approche hybride s'avère judicieuse à l'usage, offrant le meilleur des deux mondes.

Une connectique épurée mais fonctionnelle

Sony fait le choix de la simplicité en matière de connectique. On trouve :

  • Un port USB-C (compatible USB 3.2 Gen1) pour la charge et le transfert de données
  • Une sortie casque mini-jack 3,5 mm stéréo asymétrique
  • Un slot pour carte microSD (jusqu'à 2 To en SDXC)

L'absence de sortie numérique dédiée ou de prise jack symétrique pourra décevoir les audiophiles les plus exigeants. Cependant, cette configuration traduit clairement la philosophie de Sony : créer un baladeur nomade avant tout destiné à l'écoute au casque, et non une source Hi-Fi de salon. Le port USB-C permet toutefois d'utiliser l'appareil comme DAC externe, une fonctionnalité appréciable même si sa mise en œuvre nécessite l'installation d'applications spécifiques (Sony Music Center sur PC, Hi-Res Audio Player sur Mac).

Caractéristiques techniques : l'excellence audio dans un format miniature

Le cœur audiophile : l'architecture S-Master HX

Le véritable atout du NW-A306 réside dans son architecture audio propriétaire S-Master HX. Cette technologie, peu explicitée par Sony mais particulièrement efficace, repose sur un principe d'amplification Full Digital révolutionnaire : la conversion numérique-analogique et l'amplification ne font qu'un seul étage, le signal restant numérique le plus longtemps possible avant sa conversion finale en bout de chaîne.

Cette approche présente plusieurs avantages décisifs :

  • Un taux de distorsion minimal sur toute la bande passante (20 Hz à 40 kHz)
  • Un bruit de fond pratiquement inexistant
  • Une préservation optimale des détails et des micro-dynamiques
  • Une efficacité énergétique supérieure

Contrairement aux architectures traditionnelles utilisant des DAC AKM ou ESS suivis d'étages d'amplification séparés, le S-Master HX offre une cohérence et une pureté de signal remarquables. Cette conception explique en grande partie la signature sonore distinctive des baladeurs Sony.

Formats audio supportés : une polyvalence exemplaire

Le NW-A306 se montre particulièrement généreux en matière de compatibilité. Il prend en charge une impressionnante variété de formats :

Formats compressés avec perte :

  • MP3 : 32 à 320 kbps (VBR supporté) / 32, 44,1, 48 kHz
  • AAC : 16 à 320 kbps / 8 à 48 kHz
  • HE-AAC : 32 à 144 kbps / 8 à 48 kHz
  • WMA : 32 à 320 kbps (VBR supporté) / 44,1 kHz

Formats sans compression :

  • FLAC : 16 et 24 bits / 8 à 384 kHz
  • WAV : 16, 24 et 32 bits (Float/Integer) / 8 à 384 kHz
  • Apple Lossless (ALAC) : 16 et 24 bits / 8 à 384 kHz
  • AIFF : 16, 24 et 32 bits / 8 à 384 kHz
  • APE : 8, 16 et 24 bits / 8 à 192 kHz (Fast, Normal, High)

Formats haute résolution :

  • PCM jusqu'à 32 bits / 384 kHz
  • DSD : 1 bit / 2,8224 MHz (DSD64), 5,6448 MHz (DSD128), 11,2896 MHz (DSD256)
  • MQA : supporté nativement (idéal pour Tidal)

Cette exhaustivité permet d'exploiter pleinement les catalogues des plateformes de streaming Hi-Res comme Qobuz, Tidal ou Amazon Music HD, tout en garantissant la lecture de collections personnelles constituées au fil des années dans différents formats.

Connectivité sans fil : Wi-Fi et Bluetooth de dernière génération

Le NW-A306 intègre un module Wi-Fi bi-bande (2,4 et 5 GHz) compatible 802.11 a/b/g/n/ac. Cette connectivité permet non seulement d'accéder aux services de streaming, mais aussi de transférer des fichiers en DLNA depuis un NAS ou un ordinateur du réseau local.

Côté Bluetooth, Sony intègre la version 5.0 avec une palette impressionnante de codecs :

  • SBC et AAC (codecs universels)
  • aptX et aptX HD (Qualcomm)
  • LDAC (propriétaire Sony, jusqu'à 990 kbps)

Le codec LDAC mérite une attention particulière : développé par Sony, il permet une transmission Bluetooth en qualité proche du sans perte, préservant bien mieux les détails qu'un codec SBC classique. La certification Hi-Res Wireless témoigne de cette capacité à maintenir une qualité élevée même en sans fil.

Fait notable : le module Bluetooth du NW-A306 est bi-directionnel. Il peut donc non seulement envoyer de la musique vers un casque Bluetooth, mais aussi recevoir un flux audio depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, transformant le baladeur en DAC Bluetooth externe.

Stockage et mémoire : le talon d'Achille du système

C'est ici que le bât blesse. Le NW-A306 embarque 32 Go de mémoire interne, dont seulement 18 Go sont réellement disponibles pour l'utilisateur. Le système d'exploitation Android 12 et les applications préinstallées monopolisent près de 14 Go, une proportion particulièrement élevée.

Pour illustrer cette limitation : après avoir chargé une vingtaine d'albums en FLAC haute résolution (24 bits) et une douzaine de titres supplémentaires, il ne reste que 4 Go d'espace libre. Cette capacité devient rapidement insuffisante pour les collectionneurs de fichiers Hi-Res, dont les albums peuvent atteindre plusieurs gigaoctets.

Heureusement, Sony prévoit une extension via carte microSD jusqu'à 2 To (format SDXC supporté). Cette solution, bien que nécessitant un investissement supplémentaire, s'avère indispensable pour exploiter pleinement le potentiel du baladeur. Les cartes microSD de 256 ou 512 Go constituent des choix judicieux, offrant un excellent compromis entre capacité et prix.

Android 12 : la modernité avec ses avantages et ses inconvénients

Une interface familière et fluide

Le NW-A306 tourne sous Android 12, une version remarquablement récente pour un baladeur audiophile. La plupart des concurrents, même haut de gamme, se contentent d'Android 9 ou 10, quand ils n'utilisent pas un système propriétaire aux performances limitées.

Sony propose ici une version très légèrement modifiée d'Android stock, préservant l'expérience utilisateur familière des smartphones. L'interface reste fluide et réactive, même si le processeur n'est évidemment pas celui d'un flagship moderne. La navigation dans les menus, le lancement des applications et le défilement des listes s'effectuent sans ralentissement notable.

Cette fluidité contraste favorablement avec certains concurrents premium comme l'Astell & Kern Kann Max, pourtant bien plus onéreux, qui souffre de ralentissements frustrants dans les applications de streaming.

L'accès au Play Store : force et faiblesse

L'intégration d'Android 12 offre un accès complet au Google Play Store, permettant de télécharger n'importe quelle application de streaming ou de gestion musicale : Spotify, Tidal, Qobuz, Deezer, Apple Music, Amazon Music, YouTube Music... La liste est infinie.

Cette polyvalence constitue un atout majeur pour ceux qui utilisent plusieurs services ou souhaitent explorer différentes plateformes. L'application Walkman native côtoie ainsi les apps tierces, offrant une flexibilité maximale.

Cependant, cette ouverture présente un revers : Android consomme une part significative de l'espace de stockage et des ressources système. Les 14 Go mobilisés par le système apparaissent comme une ponction excessive sur un appareil dont la mémoire totale ne dépasse pas 32 Go. De plus, certains utilisateurs rapportent une lenteur occasionnelle d'Android, particulièrement lors du premier lancement d'applications ou après une mise à jour système.

Fonctionnalités pratiques et clin d'œil nostalgique

L'interface propose plusieurs modes d'organisation de la bibliothèque : par artiste, album, genre, compositeur, année de sortie, playlists, ou simple navigation par dossiers. Un filtre "Hi-Res" permet d'isoler rapidement les fichiers haute résolution.

Sony a également intégré un économiseur d'écran particulièrement réussi : une animation de cassette audio vintage qui affiche le titre en cours de lecture. Ce clin d'œil à l'ADN historique du Walkman ravira les nostalgiques tout en ajoutant une touche de charme rétro à cet appareil résolument moderne.

Autonomie : une endurance exceptionnelle

L'un des arguments massue du NW-A306 réside dans son autonomie remarquable. Sony annonce des chiffres impressionnants qui se vérifient dans la pratique :

En écoute filaire (mini-jack 3,5 mm) :

  • MP3 128 kbps : environ 36 heures
  • FLAC 44,1 kHz / 16 bits : environ 36 heures
  • FLAC 96 kHz / 24 bits : environ 32 heures
  • FLAC 192 kHz / 24 bits : environ 32 heures
  • DSD 2,8224 MHz (DSD64) : environ 28 heures
  • DSD 5,6448 MHz (DSD128) : environ 22 heures
  • DSD 11,2896 MHz (DSD256) : environ 14 heures

En streaming Wi-Fi :

  • Environ 26 heures (applications de streaming)

En Bluetooth :

  • MP3 avec codec SBC : environ 18 heures
  • MP3 avec codec LDAC : environ 10 heures

Ces performances placent le NW-A306 largement en tête de sa catégorie. À titre de comparaison, un smartphone haut de gamme dépasse rarement les 10-15 heures en lecture musicale intensive, et la plupart des baladeurs audiophiles concurrents peinent à atteindre 20 heures.

Cette endurance s'explique par plusieurs facteurs : l'efficacité de l'architecture S-Master HX, l'optimisation d'Android 12 par Sony, et une batterie lithium-ion dimensionnée en conséquence. La recharge complète nécessite environ 3,5 heures via le port USB-C, ce qui reste raisonnable.

Dans la pratique, cette autonomie permet d'envisager sereinement un vol intercontinental (Paris-Tokyo, par exemple) en écoutant de la musique en continu sans craindre la panne sèche. Pour une utilisation quotidienne normale (2-3 heures par jour), une charge hebdomadaire suffit amplement.

Qualités audio : la précision technique au service de la musicalité

Une signature sonore équilibrée et analytique

L'écoute du NW-A306 révèle immédiatement la philosophie sonore de Sony : privilégier la précision, la neutralité et la fidélité à l'enregistrement original plutôt que la coloration ou l'emphase.

Le baladeur excelle dans la reproduction des détails et des micro-dynamiques. Les petites inflexions du signal, les variations subtiles de timbre, les textures instrumentales complexes sont restitués avec une clarté remarquable. Cette capacité d'analyse confère à l'écoute une dimension presque intransigeante, révélant impitoyablement les défauts d'enregistrement ou de mastering.

La scène sonore respecte un réalisme sans artifice. La profondeur et la séparation des instruments sont excellentes, permettant de suivre aisément chaque élément d'un arrangement complexe. La largeur de la scène reste classique, sans élargissement artificiel, privilégiant une image sonore naturelle et cohérente.

Bande passante et réponse en fréquence

La réponse en fréquence s'étend officiellement de 20 Hz à 40 kHz, dépassant largement les limites de l'audition humaine (20 Hz - 20 kHz). Cette extension dans les ultra-hautes fréquences, caractéristique de l'audio Hi-Res, contribuerait selon certains ingénieurs à préserver la phase et la cohérence temporelle du signal dans la bande audible.

Les graves se montrent précis et contrôlés, sans boursouflure ni excès. Les médiums, zone critique pour la reproduction des voix et de la plupart des instruments acoustiques, affichent une neutralité et une transparence exemplaires. Les aigus restent clairs et étendus sans jamais basculer dans l'agressivité, même à volume élevé.

Cette signature équilibrée conviendra particulièrement aux amateurs de musique acoustique, de jazz, de classique ou de musiques électroniques sophistiquées. Les genres requérant impact et dynamique explosive (metal, EDM, hip-hop très compressé) pourraient sembler légèrement assagis comparé à des appareils à la signature plus "fun".

Traitements audio et personnalisation

Sony intègre une palette complète de traitements numériques :

DSEE Ultimate : Ce traitement phare utilise l'intelligence artificielle pour améliorer les fichiers compressés en temps réel. Il procède à un sur-échantillonnage intelligent et tente de récupérer les fréquences perdues lors de la compression. La version Ultimate apporte des bénéfices particulièrement notables sur les fichiers CD sans perte (16 bits / 44,1 kHz), améliorant la spatialisation et la finesse des transitoires. Ce traitement fonctionne également avec les applications de streaming et même avec les casques Bluetooth, maximisant la qualité perçue quelle que soit la source.

Égaliseur 10 bandes : Permet d'affiner précisément la réponse en fréquence selon les préférences personnelles ou les caractéristiques du casque utilisé.

ClearAudio+ : Mode automatique qui optimise globalement le son en activant plusieurs traitements complémentaires.

Processeur Vinyl : Ajoute la chaleur et les caractéristiques sonores du vinyle aux fichiers numériques, pour ceux qui apprécient cette coloration particulière.

DC Phase Linearizer : Correction de phase pour améliorer la cohérence temporelle.

Dynamic Normalizer : Égalise les niveaux entre différents morceaux.

VPT (Virtual Phone Technology) : Simulation d'ambiances sonores (Studio, Club, Concert Hall, Matrix).

Mode Direct : Désactive tous les traitements pour une restitution bit-perfect du signal source.

Cette richesse fonctionnelle permet d'adapter finement le son à ses préférences ou aux caractéristiques de ses écouteurs. Les puristes apprécieront le mode Direct, tandis que les utilisateurs de fichiers compressés tireront grand profit du DSEE Ultimate.

Puissance de sortie et adaptation aux casques

La sortie casque du NW-A306 délivre un niveau confortable mais sans excès. Elle convient parfaitement aux écouteurs intra-auriculaires et aux casques nomades de sensibilité moyenne à élevée. Les casques très efficaces comme les IEM audiophiles seront pilotés sans difficulté, révélant leur plein potentiel.

En revanche, certains utilisateurs rapportent une réserve de puissance limitée avec les casques exigeants à haute impédance ou faible sensibilité. Les modèles audiophiles sédentaires nécessitant beaucoup d'ampérage ne constituent pas le terrain de jeu idéal du NW-A306. Ce baladeur privilégie clairement la finesse et la pureté à la puissance brute.

Cette orientation se comprend dans le contexte d'un appareil nomade : alimenter efficacement un Sennheiser HD 650 ou un Beyerdynamic DT 990 Pro relève davantage du DAC/ampli de bureau que du baladeur portable. Le NW-A306 assume pleinement son positionnement d'appareil nomade destiné prioritairement aux écouteurs et casques à impédance modérée.

Rapport qualité-prix : un positionnement stratégique

Un tarif démocratique pour l'audiophilie nomade

À 400 euros environ (prix constaté entre 387 et 400 euros selon les distributeurs), le NW-A306 se positionne comme l'un des baladeurs audiophiles les plus abordables du marché. Cette stratégie tarifaire s'avère particulièrement agressive comparée à la concurrence :

  • Astell & Kern A&norma SR25 MKII : 699-749 euros
  • Astell & Kern A&ultima SP2000T : 1999-2399 euros
  • FiiO M11 Plus LTD : 599 euros
  • Shanling M6 Ultra : 699 euros

Sony propose donc un rapport qualité-prix difficilement battable, démocratisant l'accès à une écoute Hi-Res de qualité. Pour moins de la moitié du prix d'un smartphone premium, on obtient un appareil dédié offrant des performances audio nettement supérieures.

Ce que l'on obtient pour ce prix

Points forts indéniables :

  • Architecture audio S-Master HX unique et performante
  • Android 12 moderne et fluide
  • Autonomie exceptionnelle (jusqu'à 36 heures)
  • Format ultra-compact et bien construit
  • Compatibilité exhaustive des formats audio
  • Accès au Play Store et aux applications de streaming
  • Connectivité complète (Wi-Fi, Bluetooth avec codecs avancés)
  • Certification Hi-Res Audio

Concessions nécessaires :

  • Mémoire interne limitée (18 Go disponibles)
  • Puissance de sortie moyenne
  • Absence de sortie numérique dédiée ou jack symétrique
  • Écran LCD plutôt qu'OLED
  • Lenteur occasionnelle d'Android

Comparaison avec les alternatives

Face à un smartphone haut de gamme à prix équivalent, le NW-A306 offre :

  • Une qualité audio nettement supérieure (DAC dédié, amplification optimisée)
  • Une autonomie trois à quatre fois plus importante en lecture musicale
  • L'absence de notifications parasites et d'interruptions
  • Des codecs Bluetooth avancés (LDAC notamment)
  • Le support natif des formats DSD et MQA

Face à un baladeur audiophile concurrent :

  • Un prix généralement deux fois inférieur
  • Android récent vs systèmes propriétaires souvent datés
  • Meilleure autonomie dans la majorité des cas
  • Format plus compact et portable

Le NW-A306 constitue ainsi le choix rationnel pour qui souhaite s'initier à l'audiophilie nomade ou upgrader significativement son expérience d'écoute sans investissement démesuré.

Les limites et critiques : être lucide avant l'achat

La problématique du stockage interne

Il convient d'insister sur cette limitation majeure : avec seulement 18 Go disponibles sur les 32 Go annoncés, le stockage interne se révèle rapidement insuffisant. Cette contrainte oblige pratiquement à l'achat d'une carte microSD, ce qui représente un coût supplémentaire non négligeable (50 à 150 euros pour 256 à 512 Go de qualité).

Sony aurait gagné à proposer une version 64 Go, qui aurait offert environ 46 Go disponibles - un volume bien plus confortable. Cette décision de limiter la capacité à 32 Go apparaît comme une économie mal placée sur un produit de cette gamme.

Android : un système parfois envahissant

Si Android 12 apporte modernité et flexibilité, il impose aussi ses contraintes. Le système consomme des ressources importantes (processeur, mémoire, batterie) et nécessite des mises à jour régulières. Certains utilisateurs rapportent une lenteur lors du lancement de certaines applications ou après une mise à jour système.

Pour les puristes qui souhaitent simplement écouter leur collection de fichiers locaux sans connexion Internet ni applications tierces, ce système peut sembler superflu voire contre-productif. Un OS plus léger aurait permis de libérer de l'espace de stockage et potentiellement d'améliorer encore l'autonomie.

Puissance limitée pour certains casques

Comme évoqué précédemment, la sortie casque manque de réserve pour alimenter correctement les casques très exigeants. Les audiophiles possédant des modèles à haute impédance (supérieure à 150 ohms) ou de faible sensibilité devront probablement se tourner vers un amplificateur additionnel ou accepter un volume d'écoute plafonné.

Cette limitation n'empêche pas une utilisation satisfaisante avec 90% des écouteurs et casques du marché, mais elle mérite d'être signalée pour éviter les déceptions.

Absence de sortie numérique dédiée

Les possesseurs de DAC/amplis externes regretteront l'absence d'une sortie numérique dédiée (coaxiale ou optique). Certes, le port USB-C permet d'utiliser le NW-A306 comme source numérique, mais cette solution reste moins élégante et nécessite des applications spécifiques.

De même, l'absence de prise jack symétrique (2,5 mm ou 4,4 mm) limitera l'utilisation avec certains câbles et casques haut de gamme équipés nativement en symétrique.

Dynamique et impact : une réserve de tempérament

Si la précision technique du NW-A306 impressionne, certains auditeurs pourront trouver la restitution un peu trop sage, manquant de punch et d'impact sur certains genres musicaux. Cette signature privilégie l'équilibre et la neutralité au détriment d'une certaine vitalité et spontanéité.

Les amateurs de rock énergique, de metal ou d'électro dynamique pourraient préférer des appareils à la signature plus expressive, même au prix d'une moindre neutralité. C'est une question de goût personnel, mais elle mérite d'être considérée selon son répertoire musical favori.

Verdict final : pour qui et pourquoi choisir le NW-A306 ?

Les profils d'utilisateurs idéaux

Le mélomane nomade : Vous passez beaucoup de temps dans les transports ou en déplacement et souhaitez profiter d'une qualité d'écoute optimale avec vos écouteurs ou casque portable. L'autonomie exceptionnelle et le format compact du NW-A306 en font le compagnon idéal.

L'abonné au streaming Hi-Res : Vous êtes abonné à Qobuz, Tidal HiFi Plus ou Amazon Music HD et souhaitez exploiter pleinement ces catalogues sans vider la batterie de votre smartphone. L'intégration d'Android 12 et le support des codecs avancés vous offrent une expérience optimale.

Le néophyte curieux de l'audiophilie : Vous souhaitez découvrir ce que signifie vraiment l'audio haute-fidélité portable sans investir immédiatement dans les références à quatre chiffres. Le NW-A306 constitue une porte d'entrée idéale, offrant un aperçu crédible des possibilités de l'audiophilie nomade.

Le pragmatique au budget maîtrisé : Vous recherchez le meilleur rapport qualité-prix sans compromis excessif sur les performances. À 400 euros, le NW-A306 offre un package complet difficile à égaler.

Quand envisager d'autres options ?

Si vous possédez des casques très exigeants : Les modèles à haute impédance nécessitent plus de puissance que ce que peut fournir le NW-A306. Orientez-vous vers des baladeurs plus costauds (FiiO M11 Plus, Astell & Kern SR35) ou ajoutez un amplificateur portable.

Si vous refusez toute concession sur le stockage : Les modèles concurrents offrent parfois 64 Go voire 128 Go de base. Si l'ajout d'une carte microSD vous rebute, regardez du côté du FiiO M11S ou des Shanling avec stockage supérieur.

Si vous recherchez une signature sonore plus "fun" : Les baladeurs FiiO proposent généralement un son plus coloré, avec plus d'impact et de dynamisme. C'est une question de préférence personnelle.

Recommandations et conseils d'utilisation

Investissez dans une carte microSD de qualité : Une SanDisk Extreme ou Samsung EVO Plus de 256 ou 512 Go maximisera votre confort d'utilisation sans vous ruiner.

Privilégiez les écouteurs et casques de sensibilité moyenne à élevée : Le NW-A306 excelle avec les IEM audiophiles (Moondrop, FiiO, Campfire Audio...) et les casques nomades type Sony WH-1000XM5, Sennheiser Momentum 4, etc.

Expérimentez avec le DSEE Ultimate : Ce traitement peut vraiment améliorer la qualité perçue du streaming en qualité standard. N'hésitez pas à l'activer lors de vos écoutes Spotify en haute qualité.

Utilisez le mode Direct pour vos meilleurs fichiers : Vos enregistrements FLAC 24 bits ou DSD méritent une restitution bit-perfect, sans aucun traitement. Le mode Direct est fait pour cela.

Gérez intelligemment votre bibliothèque : Profitez du Wi-Fi et du DLNA pour accéder à votre NAS ou serveur musical à la maison, sans avoir à tout stocker localement.

Conclusion : un retour réussi du Walkman à l'ère moderne

Le Sony NW-A306 incarne la vision actuelle de Sony pour l'audiophilie nomade : allier qualité sonore, connectivité moderne, autonomie record et format ultra-compact, le tout à un prix démocratique. Ce pari, audacieux sur un marché devenu confidentiel, est globalement réussi.

L'architecture audio S-Master HX démontre une fois de plus son excellence, offrant une signature technique, équilibrée et détaillée qui sédu

ira les mélomanes exigeants. L'intégration d'Android 12, loin d'être un gadget, apporte une vraie valeur ajoutée en termes de flexibilité et de modernité, même si elle grève le stockage disponible.

Les concessions existent - stockage interne limité, puissance de sortie moyenne, absence de connectique symétrique - mais elles apparaissent acceptables au regard du positionnement tarifaire. À 400 euros, ce baladeur offre un niveau de performances et de fonctionnalités qui nécessiterait un investissement double, voire triple, chez la plupart des concurrents.

L'autonomie phénoménale constitue peut-être l'argument le plus convaincant pour les utilisateurs nomades : pouvoir écouter de la musique Hi-Res pendant plus d'une journée complète sans recharge change radicalement l'expérience d'usage. Cette endurance, combinée au format de poche et à la qualité de construction, fait du NW-A306 un compagnon de route idéal.

Sony prouve avec ce modèle que le baladeur audiophile dédié conserve toute sa pertinence en 2025. Face à l'hégémonie des smartphones et à leurs compromis inévitables (batterie partagée entre multiples usages, optimisations audio limitées, distractions permanentes), un appareil spécialisé comme le NW-A306 offre une expérience d'écoute incomparablement plus satisfaisante.

Le verdict est donc clair : si vous cherchez à améliorer significativement votre expérience d'écoute nomade sans exploser votre budget, le Sony NW-A306 représente actuellement l'un des meilleurs choix du marché. Il ne révolutionnera pas l'audiophilie, mais il rend accessible à un large public ce qui était réservé il y a peu aux amateurs fortunés. Et c'est peut-être là sa plus belle réussite.

 

Testé avec

 

Sara Gioeilli, Gioielli neri : 

Gioielli Neri se présente d’abord comme un petit bijou d’intimité musicale : un album récent (sorti en 2025) dont la poésie tient autant aux mots qu’à l’atmosphère sonore. Il s’agit d’un projet personnel, composé de huit pistes qui oscillent entre chansons courtes et plages plus développées, où la voix se donne souvent à nu, portée par des arrangements sobres. La sortie est référencée sur les grandes plateformes de streaming et distribution (Apple Music, Spotify, Amazon Music), ce qui confirme qu’il s’agit d’une parution officielle et cohérente dans la carrière de l’artiste. Apple Music - Web Player+2Spotify+2

L’interprète, Sara Gioielli, est au centre du propos : auteure-compositrice et voix principale de l’album, elle signe une écriture qui mise sur l’intime et la tension émotionnelle plutôt que sur la surenchère instrumentale. Son approche, selon plusieurs chroniques, privilégie la clarté de l’expression — des textes visceraux, une diction contrôlée et une sensibilité qui s’exprime dans des nuances plus que dans de grands envols dramatiques. L’album est présenté comme un premier « chapitre » discographique où l’artiste explore sans se plier à la mode, faisant vivre chaque chanson comme un micro-récit. Shazam+1

La structure et le contenu : Gioielli Neri comprend huit titres — dont les pièces « Gioielli Neri » (titre éponyme), « Paramia », « Dove Sei? », « Anche Di Giorno », « Dormi 8 », « Aspettami Altrove », « Chimera » et « Che Gelosia Il Mare » — qui forment un parcours cohérent d’environ quelques dizaines de minutes au total. Les durées varient mais la plupart des titres restent dans une forme compacte (de l’ordre de 2 à 5 minutes), ce qui donne à l’ensemble une respiration intime, presque chambriste. Cette économie de moyens confère au disque une attention portée aux timbres (la voix, le piano, quelques textures) et au récit intime que chaque chanson porte. Spotify+1

Qualités musicales et artistiques — ce qui fait la valeur de l’album :

  1. Intimité et immédiateté : la production laisse beaucoup d’espace autour de la voix ; on perçoit les inflexions, les respirations, les petites inflexions qui humanisent l’interprétation. Cela crée une proximité affective rare, qui transforme l’écoute en une conversation à mi-voix. Ottiche Parallele magazine

  2. Sobriété et finesse des arrangements : loin d’une orchestration dense, la plupart des morceaux misent sur le piano ou sur des nappes discrètes — choix qui met en valeur l’écriture et la mélodie sans les masquer. Cette économie instrumentale sert l’émotion plutôt que l’ostentation. Ottiche Parallele magazine

  3. Cohérence thématique : le fil conducteur est celui du sentiment à découvert — nostalgie, attente, jalousie, désir — exploré sous plusieurs angles, ce qui donne à l’album une unité dramatique.

  4. Production moderne mais chaleureuse : la prise de son privilégie la clarté et la présence, ce qui rend l’album compatible aussi bien avec une écoute attentive sur casque qu’avec une diffusion domestique soignée. Ottiche Parallele magazine

Pourquoi Gioielli Neri s’écoute bien sur casque (et donc pourquoi un bon lecteur portable compte) : l’album gagne énormément lorsque l’on peut entendre les détails fins — microdynamique de la voix, attaque du piano, résonances subtiles dans l’espace sonore. Sur des systèmes basiques, ces détails s’écrasent ; sur un équipement plus neutre et résolu, ils resurgissent et racontent une partie du disque qui sinon serait cachée. Le rôle du lecteur devient donc double : restituer la texture de la voix et préserver la dynamique sans colorer excessivement le registre grave ou aigu.

Comment le Sony NW-A306 peut valoriser Gioielli Neri — aspects techniques et effets concrets :
Le NW-A306 est un baladeur numérique « Walkman » de la gamme Sony A-series qui supporte les formats hi-res, DSD et propose des traitements audio propriétaires (S-MASTER HX, DSEE Ultimate, prise en charge LDAC pour le sans fil). Sa grande force est de proposer une restitution claire, détaillée et équilibrée, avec une bonne tenue des timbres et une scène sonore qui reste lisible malgré la sobriété des arrangements. Ces caractéristiques correspondent exactement aux besoins d’un album comme Gioielli Neri, où l’on cherche avant tout la transparence de la voix et la finesse des harmoniques du piano. Sony+1

Points pratiques où le NW-A306 aide l’écoute :
Support hi-res et DSD : si vous disposez des fichiers en qualité supérieure (FLAC 24-bit, DSD), le NW-A306 les lira fidèlement, révélant davantage de microdétails dans la voix et les couleurs du piano. Cela intensifie l’immersion émotionnelle. Sony Electronics
Amplification et puissance : l’appareil fournit une puissance suffisante pour la plupart des casques nomades, ce qui permet à la voix de garder présence et définition sans saturation sur transitoires. Sony
Codecs Bluetooth haute qualité : si vous préférez une écoute sans fil, la compatibilité LDAC offre une restitution Bluetooth supérieure à la moyenne, limitant ainsi la perte de détails. Sony Electronics
Traitements intelligents : les outils Sony (DSEE, etc.) peuvent remonter la richesse spectrale des fichiers compressés, utile si vous n’avez pas la version hi-res mais voulez néanmoins une écoute plus riche. Attention : ces traitements modifient le signal et ne remplacent pas un vrai fichier hi-res. HiFi Oasis

Conseils d’écoute concrets pour tirer le meilleur parti du disque avec un NW-A306 :

  1. Préférez les fichiers les plus qualitatifs (FLAC 24-bit / 96 kHz ou les versions disponibles en hi-res) : la différence se perçoit surtout sur les respirations et la résonance du piano. Sony Electronics

  2. Utilisez un casque neutre et précis (ou des écouteurs intras de qualité) plutôt qu’un casque très « coloré » : l’album s’appuie sur la finesse, pas sur des basses profondes.

  3. Évitez les égaliseurs excessifs : laissez la courbe naturelle s’exprimer ; si vous ajustez, concentrez-vous sur une légère atténuation des extrêmes seulement si l’on cherche à corriger un casque particulier.

  4. Essayez LDAC avec des écouteurs compatibles pour une écoute sans fil très proche d’une écoute câblée, surtout si vous êtes en déplacement. Sony Electronics

En résumé — ce que Gioielli Neri offre et pourquoi le NW-A306 est un bon complice :
Gioielli Neri est un disque d’intimité maîtrisée où la voix de Sara Gioielli est l’objet central : poésie, nuance et économie instrumentale forment un tout cohérent. Pour qui veut entendre le disque dans son détail émotionnel, un lecteur comme le Sony NW-A306 est un allié pertinent : sa capacité à lire des fichiers hi-res, sa restitution équilibrée, et ses options sans fil de haute qualité permettent de révéler la subtilité des timbres et la profondeur des silences. En bref, l’association artiste/album — équipement/lecteur — est naturelle : l’un met l’émotion à nu, l’autre s’efforce de la reproduire sans l’altérer.

1) Cotatcha Orchestra – Bigbandová elektronika / Bigband Electronics

Le 16-soufflants et percussions du big band Cotatcha Orchestra (dirigé par Jiří Kotača) livrent en 2020 un album audacieux intitulé Bigbandová elektronika (parfois référé « Bigband Electronics ») : un mariage très réussi entre le répertoire du grand orchestre de jazz et des sonorités électroniques modernes. Le disque propose neuf compositions — telles « Sen Sei », « Billy’s Pilgrimage » (avec la chanteuse Lenka Dusilová), « Modal Song », « A Very Old Lady Driving a Ferrari » — qui circulent entre les ambiances cinématiques, le groove big band classique, et des textures ambient/trap subtilement intégrées. Selon une critique, « Bigbandová elektronika / Big Band Electronics est un maître-chef ; déjà parce que (…) l’électronique est dosée comme un assaisonnement et non comme une démonstration de virtuosité gratuite. » Jazz Port.cz+2pro-jazz.com+2
L’orchestre a pour origine la scène jazz de Brno, fondé par Jiří Kotača, qui tout en restant ancré dans la tradition des big bands a voulu « jouer une musique d’orchestre inhabituel et originale ». Jazz+1
Au-delà du simple crossover, cet album séduit par sa clarté de production, par un très bon équilibre entre les cuivres, les bois, les percussions et l’électronique, et par une écriture qui permet aux solistes d’exister sans être écrasés par le concept. Le rendu met en valeur l’articulation, la dynamique, les effets spatiaux de l’électronique. Une écoute attentive révèle de nombreux petits détails — respirs, attaques, effets subtils — ce qui fait de ce disque un excellent candidat pour un matériel audio de qualité.
Si vous disposez d’un lecteur comme le Sony NW-A306, vous pourrez profiter pleinement de la large palette sonore : les sections de cuivres auront du corps, l’électronique gardera sa finesse, et la dynamique pourra s’exprimer pleinement. En mobilité ou sur casque haut de gamme, l’équilibre est bon et l’image stéréo est suffisamment ample pour restituer l’ambiance grand orchestre + texture moderne.
En résumé : une œuvre originale, bien produite, à mi-chemin entre jazz de big band et musique contemporaine électronique — à recommander pour qui veut sortir des sentiers battus.


2) Emerson, Lake & Palmer – Brain Salad Surgery

Le mythique trio britannique Emerson, Lake & Palmer (Keith Emerson, Greg Lake, Carl Palmer) propose en décembre 1973 l’album Brain Salad Surgery, quatrième album studio du groupe. Wikipedia+1 Il y renouvelle son mélange de rock progressif virtuose, de claviers modulaires, de longs mouvements orchestraux et de pièces plus concises. L’album s’ouvre par « Jerusalem », adaptation d’un hymne britannique, se poursuit avec « Toccata » (adaptation d’un concerto de Ginastera), puis « Still…You Turn Me On», « Benny the Bouncer», et surtout la longue suite « Karn Evil 9 » décomposée en trois impressions — un moment emblématique du prog-rock. classicrockreview.com+1
La pochette elle-même, signée du célèbre artiste suisse H. R. Giger, contribue à l’aura visuelle de l’album. Classic Album Covers+1 D’un point de vue sonore et artistique, l’album se distingue par sa capacité à marier densité instrumentale, effets électroniques — notamment via le Moog Apollo (premier synthé polyphonique) — et sens du spectacle presque cinématique. Certains critiques, à sa sortie, l’ont jugé un peu excessif, mais il est aujourd’hui largement reconnu comme un jalon du genre. Wikipedia+1
Pour un lecteur comme le Sony NW-A306, ce type d’album exige une restitution fidèle de la dynamique, des contrastes entre passages délicats et attaques puissantes, et une scène sonore capable de donner la sensation d’espace et de mouvement. Le lecteur, s’il lit une version remasterisée de qualité ou un fichier hi-res, permettra de percevoir les textures des claviers modulaires, la profondeur de la batterie, le détail de la voix de Lake. Sur casque ou écoute nomade haut de gamme, la richesse de cet enregistrement se révèle pleinement : les transitions larges, le souffle du synthé, les effets spatiaux, tout cela gagne à être écouté sans compression excessive.
En résumé : un classique du rock progressif, audacieux dans sa forme, riche dans son contenu, qui exige une attention d’écoute mais recompense par un vaste univers sonore.


3) Air – 10 000 Hz Legend (2021 Remaster)

Le duo français Air (Jean-Benoît Dunckel & Nicolas Godin) revient sur son album paru à l’origine en 2001 et réédité en 2021 dans une version remasterisée (et parfois audio spatial) sous le titre 10 000 Hz Legend (2021 Remastered). Apple Music - Web Player L’album mêle musiques électroniques atmosphériques, textures organiques (harpe, guitare, basse, piano, harmonica) et collaborations vocales (par exemple de Lisa Papineau, de Beck, ou d’une soprano Elin Carlson) : le tout présente une esthétique de rêve, un peu plus sombre et plus expansive que leurs œuvres antérieures (comme Moon Safari). La version 2021 poursuit cette ambition via le mixage « 3D » de l’ingénieur Bruce Keen, offrant une spatialisation accrue et un rendu sonore en Dolby Atmos.
Les qualités artistiques résident dans l’équilibre entre mélodie limpide, ambiance immersive, et sophistication sonore. Les pistes regorgent de couches subtiles de synthèse, de traitements de voix, mais aussi d’instruments acoustiques délicats, ce qui rend l’album bien adapté à une écoute attentive et de haute qualité. Le remaster ajoute un souffle renouvelé à l’œuvre, ouvrant encore davantage les détails et la profondeur.
Avec un lecteur comme le Sony NW-A306, on peut pleinement apprécier cet album : tout d’abord dans sa version hi-res (si disponible) pour maximiser la richesse des textures. Ensuite, la scène sonore étant vaste et la spatialisation importante, un bon casque ou une écoute sans fil de qualité (via LDAC) permet de ressentir l’aération, le placement des instruments et la profondeur de l’espace. Le lecteur doit restituer une dynamique suffisante (pour les transitoires percutantes), une bonne définition des détails, et un équilibre tonal permettant aux graves, médiums et aigus d’avoir chacun leur espace. En mobilité ou à domicile, cet album remasterisé devient une expérience immersive même en écoute solo.
En résumé : un bel exemple de musique électronique raffinée, retravaillée pour l’auditeur moderne, qui s’écoute autant qu’il se ressent — et pour laquelle l’équipement d’écoute fait véritablement la différence.


4) Giuseppe Verdi – Attila (Muti, 1989 EMI)

L’opéra Attila de Giuseppe Verdi (créé en 1846) est brillamment proposé ici dans une version studio dirigée par Riccardo Muti, enregistrée en 1989 à Milan pour le label EMI. Wikipédia Le plateau vocal compte notamment Samuel Ramey (Attila), Cheryl Studer (Odabella), Giorgio Zancanaro (Ezio) parmi d’autres. Le chef d’orchestre adopte une approche rigoureuse : respect du texte de Verdi, tempos cohérents, grande clarté dramatique. Selon certains critiques, cette version « tendue et vive » permet de faire entendre un Attila moins « bruyant » qu’on ne l’avait longtemps cru, et de mettre en lumière la richesse orchestrale et les chœurs peut-être un peu sous-estimés de l’œuvre. The Arts Fuse+1
Côté interprétation, l’orchestre et le chœur de la Orchestra del Teatro alla Scala et du chœur s’investissent pleinement ; la direction de Muti privilégie la cohésion dramatique, le poids orchestral sans sacrifier la clarté de la ligne vocale. Quelques réserves sont parfois exprimées quant à la prise de son (quelque peu distante) ou à certains solistes, mais l’ensemble reste convaincant. musicweb-international.com
Si vous abordez cet enregistrement avec le Sony NW-A306, vous bénéficierez d’une belle restitution d’opéra : l’investissement de l’appareil dans la dynamique, la profondeur d’image, la fidélité des timbres vocaux et instrumentaux sont des atouts. Pour l’opéra, l’écoute se prêtant à casque ou installation dédiée, ce lecteur permet de discerner les chœurs, les plans orchestraux, les voix solistes dans leur contexte, sans le risque d’un écrasement des détails. En particulier, les moments de transition (rapides passages, percussions, cuivres, chœur) nécessitent une réponse transitoire rapide de l’appareil, ce que le NW-A306 propose. Autre point : la version numérique ou remastérisée que vous aurez mérite une restitution de type « écoute attentive », et ce lecteur convient parfaitement à cela.
En résumé : une version d’opéra classique menée par un chef de premier plan, exprimant tout le potentiel dramatique de Verdi — une belle pièce à avoir dans sa collection, et encore davantage si l’on dispose d’un lecteur capable d’en tirer les nuances.

 

 

 

 

Spécifications techniques complètes

Dimensions et poids :

  • Dimensions : 56,5 × 98,4 × 11,8 mm
  • Poids : 113 grammes

Écran :

  • Type : TFT LCD tactile
  • Taille : 3,6 pouces (9,14 cm)
  • Définition : 1280 × 720 pixels (HD)

Stockage :

  • Mémoire interne : 32 Go (environ 18 Go disponibles)
  • Extension : microSD/SDXC jusqu'à 2 To

Architecture audio :

  • DAC/Ampli : S-Master HX (Full Digital)
  • Bande passante : 20 Hz - 40 kHz
  • Formats supportés : MP3, AAC, HE-AAC, WMA, FLAC, WAV, ALAC, AIFF, APE, DSD (jusqu'à 11,2 MHz), PCM (jusqu'à 384 kHz / 32 bits), MQA

Connectivité :

  • Wi-Fi : 802.11 a/b/g/n/ac (2,4 et 5 GHz)
  • Bluetooth : 5.0 (SBC, AAC, aptX, aptX HD, LDAC)
  • USB : USB-C (USB 3.2 Gen1)
  • Sortie audio : mini-jack 3,5 mm stéréo

Batterie et autonomie :

  • Type : Lithium-ion intégrée
  • Autonomie en lecture locale : 28 à 36 heures (selon format)
  • Autonomie en streaming : environ 26 heures
  • Autonomie Bluetooth : 10 à 18 heures (selon codec)
  • Temps de charge : environ 3,5 heures

Système d'exploitation :

  • Android 12 avec Google Play Store

Certifications :

  • Hi-Res Audio
  • Hi-Res Audio Wireless

Traitements audio :

  • DSEE Ultimate (AI)
  • Égaliseur 10 bandes
  • ClearAudio+
  • Processeur Vinyl
  • DC Phase Linearizer
  • Dynamic Normalizer
  • VPT (ambiances virtuelles)

Prix de lancement :

  • 400 euros (prix constaté : 387-400 euros selon distributeurs)

08:25 Publié dans Actualité, Baladeur audio | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

24/10/2025

Suunto Race S : une montre connectée qui ne perd pas le Nord

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La Suunto Race S : Quand la Finlande Chausse les Lacets d'une Montre Connectée qui ne perd pas le Nord. Les montres connectées ! Ces petits tyrans numériques qui vibrent à votre poignet pour vous rappeler que vous avez oublié de boire votre huitième café de la journée, ou pire, que votre marathon mental contre la procrastination vient de s'achever par un KO technique. Imaginez, un gadget qui sait plus de choses sur votre rythme cardiaque que votre ex sur vos faiblesses émotionnelles.
 
 
Bienvenue dans l'ère où le temps n'est plus une ligne droite, mais un GPS personnel qui vous hurle "Re-calculez l'itinéraire !" dès que vous déviez vers le frigo. Aujourd'hui, nous plongeons dans les méandres high-tech de la Suunto Race S, cette montre finlandaise qui promet de transformer vos sueurs froides en sueurs... chaudes, grâce à un cocktail de précision nordique, d'humour glacial et de critiques bien senties. Spoiler : elle court plus vite que votre résolution du Nouvel An, mais attention, elle n'hésite pas à vous faire trébucher sur ses lacunes logicielles.Mais avant de boucler notre chrono, remontons le temps – parce que, ironie du sort, ces montres adorent nous faire regarder en arrière tout en nous projetant vers l'avenir.
 
Ce n'est pas une invention sortie d'un labo secret d'Elon Musk hier matin. Non, leur saga commence bien avant que les smartphones ne nous transforment en zombies scrollant. Dès 1927, un certain John Harwood imagine une montre à affichage digital, mais c'est en 1972 que Hamilton Watch Company et Electro/Data Inc. lâchent la première bombe : la Pulsar, une LED prototype qui clignote comme un sapin de Noël sous amphétamines.
 
Imaginez, pas de TikTok, mais déjà l'idée de porter un mini-ordinateur au poignet. Les années 80 et 90 voient un boom – Seiko lance le Ruputer en 1998, capable de... running des apps basiques, ce qui, à l'époque, équivaut à révolutionner la vie comme l'iPhone l'a fait pour les selfies ratés.
 
Puis vient le grand saut, l'Apple Watch en 2015, qui transforme le poignet en extension du cerveau (ou du portefeuille, selon les puristes). Aujourd'hui, en 2025, le marché explose avec des mastodontes comme Garmin, Fitbit et nos amis nordiques. Ces bijoux high-tech ne se contentent plus de donner l'heure ; elles trackent vos pas comme un détective privé obsédé, prédisent la pluie mieux que votre grand-mère, et vous motivent avec des badges virtuels qui valent moins que des likes sur Instagram.
 
Mais qu'est-ce qu'une montre connectée, au juste ? C'est un mini-ordinateur portable, étanche (souvent), avec écran tactile, capteurs (cœur, GPS, accéléromètre), et une app compagnon qui sync vos données sur votre phone. Elle mesure, analyse, et – miracle – vous fait croire que vous êtes un athlète olympique... jusqu'à ce que le lundi revienne.Critique matinale : ces gadgets nous vendent la liberté, mais nous enchaînent à des notifications incessantes. "Bougez plus !" qu'elles piaillent, pendant que vous marchez déjà vers la machine à café. C'est comme un sauna qui vous dit "Transpirez, mais pas trop, ou je vous taxe en batterie"
 
.Suunto est la marque qui aime les neiges éternelles et les défis épiques. Pour apprivoiser la Race S, il faut d'abord saluer sa maison mère car Suunto est une  légende finlandaise née en 1936 des mains gantées de Tuomas Vohlonen, un orienteur frustré par les compas foireux de l'époque.

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Knee-deep in snow, comme on dit, il invente un compas liquide-filled, et boom : Suunto devient le phare des aventuriers. Des expéditions himalayennes aux plongées abyssales, la marque forge sa réputation en outdoor pur jus – GPS, altimètres, tout pour ne pas se perdre dans la toundra ou votre sentier de randonnée dominical.Aujourd'hui, Suunto est une filiale d'Amer Sports (rachetée en 2019 par le géant chinois Anta Sports, aux côtés de Wilson et Salomon).
 
Ironie du sort, voilà une marque finlandaise "made in China" ? C'est comme du saumon fumé vegan – ça marche, mais ça gratte un peu les puristes. Pourtant, Suunto reste fidèle à son ADN : robustesse nordique, design minimaliste, et une obsession pour la précision. Pas de bling-bling Apple, ici c'est du fonctionnel qui dure, comme un sauna qui refuse de s'éteindre. Sous pavillon chinois, on craint une dilution de l'âme finlandaise, mais les produits parlent d'eux-mêmes. Et la Race S ? C'est leur coup de maître 2024, une version "lite" de la Race originale, plus compacte, plus abordable, et – attendez – plus feature-packed. Parce que chez Suunto, on n'aime pas les demi-mesures.
 
La Race S déballée propose des  versions, looks et matériaux qui ffont mouche (ou pPas) .Ouvrons la boîte – virtuellement, hein, pas de gaspillage carbone. La Suunto Race S arrive en plusieurs saveurs, pour coller à votre vibe d'aventurier citadin ou de traileur masochiste. La version de base (46mm) en acier inoxydable : All Black pour le stealth mode, Power Orange pour hurler "Je cours, regardez-moi !", ou Titanium Canary (jaune vif, 449$) pour les premium qui veulent briller sans se ruiner.
 
Il y a aussi une variante Titanium plus chic à 449$, avec boîtier titane ultra-léger (49g seulement, contre 69g pour la Race standard). Pas de 42mm pour les minus poitrines, désolé les poignets de porcelaine – c'est du 46mm ou rien, ce qui la rend un poil massive pour les yoga-moms. Esthétiquement ? Un pur design scandinave : cadran rond AMOLED 1.43" (466x466 pixels), lumineux comme un aurore boréale, avec verre saphir anti-rayures qui défie vos chutes maladroites. Le bezel en acier poli ou titane mate respire l'élégance sobre – pas de strass, mais une finesse qui la fait passer pour une montre "normale" au bureau. Pour les matériaux : acier 316L recyclé pour l'éco-friendly (bravo Suunto !), titane grade 5 pour la version pro, et bracelet silicone respirant, interchangeable en un clin d'œil. Humour : c'est comme une armure viking en mode low-carb – robuste, mais si légère que vous oubliez qu'elle tracke vos calories brûlées (ou pas).Critique piquante : l'AMOLED est top, mais en plein soleil, il lave un peu les couleurs. Et le titane ? Sexy, mais à 100$ de plus, c'est du snobisme justifié seulement si vous escaladez l'Everest en costard.
 
Et les Fonctions : GPS et Météo en Têtes d'Affiche, Plus un Buffet MultisportsC'est là que la Race S brille – ou gémit, selon l'humeur. D'abord, qu'est-ce qu'une montre connectée sans GPS ? Un bracelet qui ment sur vos pas. La Race S embarque un dual-band GNSS (GPS, GLONASS, Galileo, BeiDou), précis au mètre près, même en openwater ou sous forêt dense.

Une bonne synthèse avec DC Rainmaker:  Voici tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle Suunto Race S : nouvelles fonctionnalités, précision et bien plus encore ! Voici les nouveautés (par rapport à la Suunto Race existante, plus grande) :

– La Suunto Race S présente un boîtier de 45 mm et un écran tactile AMOLED de 1,32 pouce.
– Nouveau capteur optique de fréquence cardiaque.
– Fabriquée en Finlande (voir notes ci-dessous).
– Ajout du guidage Suunto Climb (une fonctionnalité similaire à ClimbPro).
– Ajout de trois nouveaux cadrans.
– Possibilité de personnaliser les cadrans, les couleurs et les complications (depuis la montre).
– Ajout d'émojis colorés (au lieu d'émojis noirs et blancs au pochoir).
– Augmentation du nombre d'émojis de 300 à environ 1 000.
– Amélioration des performances et de la réactivité de l'interface utilisateur (plus de problèmes).
– Ajout de paramètres d'affichage spécifiques aux modes sportifs (luminosité, etc.).
– Ajout d'un nouvel écran de pause (permettant d'afficher les données d'entraînement en pause).
– Augmentation du niveau de zoom de la carte jusqu'à 20 km (depuis 2KM)
– Notifications étape par étape réduites au bas de l'écran (au lieu d'un affichage plein écran)
– Ajout de plus d'une demi-douzaine d'applications Suunto dans le cadre de la mise à jour de juin 2024 (dont la prise en charge du capteur Moxy)
– Suivi du cycle menstruel dans l'application Suunto (enregistrement/suivi manuel pour le moment)
– Amélioration du compteur de pas pour réduire les erreurs de détection (par exemple, réduction du nombre de pas de brossage de dents)
– Prise en charge du vietnamien
– Augmentation de la capacité de stockage cartographique à 32 Go (au lieu de 16 Go pour la montre Race en acier inoxydable)
– 28 % plus légère que la Suunto Race (60 g contre 83 g)
– 14 % plus fine que la Suunto Race (11,4 mm pour la montre S contre 13,3 mm)
– Étanchéité à 50 m, au lieu de 100 m pour la Suunto Race
– Maintien de la compensation carbone à 100 %
– Maintien de la double fréquence/multibande GNSS
– Conserve le même design de bracelet de 22 mm
– Verre Gorilla Glass (contrairement au verre saphir de la Suunto Race)
– Lunette en acier inoxydable
– Prix : 349 EUR

 
 
Testé en mer ou trail, il capte les signaux comme un radar finlandais dans le brouillard – adieu les écarts de 50m chez les concurrents. Ajoutez l'Epoch 8 chipset pour une accuracy cardiaque optique upgradée, et vous avez un coach personnel qui ne juge pas vos sprints vers le kebab.Mais l'étoile du show ?
Les fonctions météo. Grâce à un altimètre barométrique haute précision, elle prédit les orages mieux que Météo-France un lundi férié. Température ambiante, pression, prévisions locales via connectivité – imaginez : "Pluie dans 2h, rentrez votre linge... ou votre ego surdimensionné après ce 10km".
 
C'est votre baromètre personnel, qui vous prévient non seulement de la pluie, mais aussi de la "tempête" si vous ignorez son alerte "Marchez plus, feignasse !".Autres perles : 95+ modes sports (course, natation, ski – oui, Suunto adore la neige), musique offline (Spotify/Deezer, 8GB stock), VO2 max, recovery time, et même un "Training Load" qui analyse si vous êtes un surentraîné ou un sous-doué. Batterie ? 26h en GPS full, 12 jours en mode montre – impressionnant pour un AMOLED, qui bouffe comme un ogre.
 
Le logiciel Suunto est parfois buggy – sync lent avec l'app, et pas de Siri-like assistant. Et la musique ? Top, mais pas de haut-parleur intégré, désolé les shower-concertistes.Versions diffèrent peu : la Titanium ajoute juste du titane et un look pro, mais mêmes fonctions. Pas de "S Lite" ou quoi – Suunto garde ça simple, comme un plat de saucisses finlandaises.
Le rapport qualité-prix : Un vol en plein diront nombre d'amateur. Pour votre portefeuilleÀ 349$ (ou 449$ Titanium), la Race S est un braquage légal mais c'est aussi le bon modèle disponible, en plus avant Noël. 
 
Contre un Garmin Forerunner 265 à 450$, elle offre plus de batterie, un écran plus vif, et un GPS qui ne fait pas la sieste en forêt. Valeur pour money ? Énorme – feature-packed sans le premium tax, à ce prix, on attend zéro lag, mais Suunto patine encore sur les updates. C'est comme payer un billet pour Helsinki et atterrir avec un sauna gratuit – deal du siècle, tant que le vol n'est pas annulé par bug.
 
au niveau des accessoires, parce qu'une montre sans bling, c'est triste, Suunto ne vous lâche pas nu : bracelets quick-release (silicone 22mm, cuir vegan, nylon pour 30-50$), support vélo (29$), ou straps métal pour le bureau (79$). Chargeur magnétique inclus, mais pas de dock fancy. Les options éco-friendly sont bienvenues, mais où est le chargeur solaire pour les puristes green ? Changez de bracelet plus souvent que de chaussettes après un trail, et vous passez de randonneur à dandy en un clic.Compatibilité : iOS, Android, et Votre Bon SensSync flawless avec l'app Suunto (iOS/Android), qui déverse vos data sur Strava, TrainingPeaks, ou HealthKit. Bluetooth 5.0, WiFi pour maps offline. Pas de drama cross-platform – elle joue avec tout, sauf peut-être votre vieux Nokia 3310. L'app est intuitive, mais manque de polish comparé à Garmin Connect. "Où est mon dashboard 3D ?" geignent les geeks.Les Retours des Acheteurs : Éloges glacés et piques chaudesSur X (ex-Twitter), les users adorent : "GPS précis comme un sniper finlandais, batterie qui tient le coup même en ultra-trail" (@waitin4agi_, mai 2025).
 
Un autre : "Valeur insane à 349$, accuracy upgradée sur openwater" (de reviews croisées).
 
Pros : légèreté, maps, autonomie (40% fin de journée light use).
 
Cons : "Charging inconsistent, parfois lent comme un escargot saoul" ; logiciel "buggy en sync" ; et "pas d'ANC pour la musique, wait what ?". Global : 4.5/5 sur Wareable, "worthy Garmin killer".
 
Les haters disent "trop basique", mais c'est comme critiquer un sauna pour manque de jacuzzi – c'est pas le point !Conclusion : La Race S, Course vers l'Aventure... ou le Canapé ?La Suunto Race S n'est pas parfaite – son soft traîne des skis, et elle snobe les petits poignets. Mais pour 349$, c'est un triomphe : GPS/météo au top, design qui en jette sans forcer, et un rapport Q/P qui fait rougir les géants. Si vous courez, marchez, ou juste survivez au quotidien, elle vous portera loin.
Suunto, uppez ce firmware, ou on vous envoie en Sibérie tester le cold boot. Pour les fans, portez-la, et vous ne perdrez plus jamais le nord – sauf si c'est pour trouver le frigo.

08:03 Publié dans Actualité, Gadgets, Montre connectée | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

17/10/2025

De Windows 10 à 11 dans la pratique

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Un grand nombre d'utilisateurs de Windows 10 expriment une réticence marquée à migrer vers Windows 11, pour plusieurs raisons bien documentées. Tout d'abord, les exigences matérielles strictes imposées par Microsoft constituent un frein majeur. Windows 11 nécessite un processeur compatible (généralement de génération récente, comme Intel 8e gen ou AMD Ryzen 2000 et plus), un module TPM 2.0 activé, et au moins 4 Go de RAM avec un stockage de 64 Go. De nombreux PC plus anciens, pourtant performants pour des tâches quotidiennes, ne remplissent pas ces critères, obligeant les utilisateurs à investir dans du nouveau matériel ou à contourner ces restrictions via des hacks non officiels, ce qui pose des risques de sécurité. Par exemple, des forums comme Reddit regorgent de témoignages d'utilisateurs qui préfèrent rester sur Windows 10 jusqu'à la fin de son support, arguant que leur machine actuelle fonctionne parfaitement pour la navigation web, la bureautique ou même le gaming léger. Ensuite, la satisfaction globale avec Windows 10 joue un rôle clé. Beaucoup considèrent que l'interface de Windows 10 est plus intuitive et personnalisable que celle de Windows 11. La barre des tâches centrée par défaut dans Windows 11, le menu Démarrer redessiné (qui intègre plus d'éléments publicitaires comme des recommandations d'apps ou de services Microsoft), et l'intégration forcée de fonctionnalités comme Copilot (basé sur l'IA) sont perçus comme des changements inutiles ou intrusifs.
 
 
Des critiques soulignent que Windows 11 introduit plus d'annonces et de bloatware, ce qui dégrade l'expérience utilisateur par rapport à un Windows 10 "propre" et stable. De plus, pour les professionnels ou les gamers, la compatibilité logicielle n'apporte pas d'améliorations substantielles justifiant la migration, surtout si des applications legacy fonctionnent mieux sous Windows 10.
La fin du support gratuit de Windows 10 en octobre 2025 accentue ce dilemme : après cette date, Microsoft cessera de fournir des mises à jour de sécurité gratuites, exposant les utilisateurs à des vulnérabilités. Pourtant, des options comme le paiement pour un support étendu (Extended Security Updates, ESU) à environ 30-60 dollars par an permettent de prolonger la vie de Windows 10, ce que choisissent certains pour éviter la migration.
 
D'autres, frustrés par ces contraintes, se tournent vers des alternatives comme Linux, contribuant à sa croissance récente. Des analyses indiquent que cette réticence a ralenti l'adoption de Windows 11, qui n'atteint pas les niveaux espérés par Microsoft, avec seulement une partie des utilisateurs de Windows 10 ayant migré malgré les incitations.
 
Passons maintenant à la situation de Linux, qui émerge comme une alternative viable dans ce paysage. En 2025, Linux représente environ 4-5 % des OS desktops mondiaux, mais sa part grimpe dans des niches spécifiques, comme les développeurs, les serveurs (où il domine avec plus de 80 % du marché) et de plus en plus les utilisateurs domestiques. En France, les chiffres sont encourageants : plus de 2 millions d'utilisateurs sur PC, avec une part de marché de 4,28 % en juin 2025, soit une augmentation de 1,28 point en un an.
 
Cette progression s'explique par plusieurs facteurs : la gratuité, la personnalisation (via des distributions comme Ubuntu, Fedora ou Mint), une meilleure sécurité contre les malwares, et une communauté active qui améliore constamment l'OS. De plus, le malaise autour de Windows – publicités, exigences hardware, et préoccupations sur la vie privée – pousse des utilisateurs à tester Linux, surtout avec des outils comme Steam Proton pour le gaming.Dans les administrations et services publics, Linux connaît une adoption croissante, motivée par des enjeux de souveraineté numérique, de coût et d'ouverture. Mondialement, des gouvernements comme ceux de l'Inde, du Brésil ou de l'Allemagne migrent vers Linux pour réduire la dépendance à des géants américains comme Microsoft, favorisant l'open source pour des raisons de sécurité et d'économie.
 
En Europe, la Linux Foundation met en avant l'open source comme un avantage stratégique, avec des rapports soulignant des gaps en leadership mais un potentiel énorme pour l'innovation et la souveraineté digitale. Des initiatives comme l'UN Open Source Week 2025 soulignent la collaboration globale pour bâtir des infrastructures publiques digitales via l'open source.
 
En France, la situation est particulièrement dynamique. Les administrations publiques promeuvent l'utilisation de logiciels libres depuis des années, via le Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL), qui recommande des distributions Linux pour divers usages. En 2025, on observe une vague de craintes envers Microsoft, liée aux politiques américaines (comme le Cloud Act) et aux incidents de sécurité, poussant des entités comme le Ministère des Armées ou des collectivités territoriales à adopter Linux.
 
Par exemple, des projets comme EU-OS, une distribution Linux conçue pour le secteur public européen, visent à fournir une alternative souveraine et sécurisée. L'adoption domestique massive (2 millions d'utilisateurs) renforce cela, avec une utilisation deux fois supérieure à domicile qu'en entreprise, indiquant un choix personnel qui pourrait s'étendre aux sphères publiques.
 
Quant à l'avenir de Linux dans les administrations et services publics, il semble prometteur. Les projections pour 2025-2034 anticipent une croissance annuelle composée de 10-15 % pour le marché Linux, tirée par l'open source dans le cloud, l'IA et les HPC (High Performance Computing).
 
En France et en Europe, des régulations comme le Digital Markets Act et des investissements dans la souveraineté numérique (via NextGenerationEU) favoriseront l'adoption. On pourrait voir Linux atteindre 10 % dans les administrations d'ici 2030, surtout si des migrations massives post-Windows 10 se concrétisent. Des défis persistent, comme la formation des agents et la compatibilité avec certains logiciels propriétaires, mais l'écosystème mature (avec des outils comme LibreOffice ou GIMP) et les économies (jusqu'à 50 % sur les licences) rendent cela viable.
 
Au final, Linux n'est plus une niche ; il pourrait devenir un pilier des services publics, promouvant une informatique éthique et indépendante.En conclusion, le marché des OS en 2025 illustre une tension entre inertie et innovation : Windows domine mais peine à convertir ses fidèles de Windows 10, tandis que Linux gagne du terrain, particulièrement dans les sphères publiques où la souveraineté prime. Cette évolution pourrait redessiner le paysage informatique dans les années à venir.
 
Passer de Windows 10 Famille à Windows 11 Famille est une opération relativement simple et gratuite si votre PC répond aux exigences minimales et que votre version de Windows 10 est activée. Cette mise à niveau conserve généralement vos fichiers, applications et paramètres, mais il est essentiel de prendre des précautions pour éviter toute perte de données ou problème technique. La procédure décrite ci-dessous est adaptée à une édition française en 64 bits, qui est la norme pour la plupart des PC modernes. Microsoft propose des outils officiels qui détectent automatiquement la langue et l'architecture de votre système (français et 64 bits), ou vous permettent de les sélectionner lors de la création d'un support d'installation.Je vais d'abord détailler les précautions à prendre, puis la procédure étape par étape avec les différentes méthodes recommandées par Microsoft. Notez que la date actuelle est le 13 octobre 2025, et que le support de Windows 10 se termine le 14 octobre 2025, rendant cette mise à niveau urgente pour maintenir la sécurité de votre PC.
 

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Avant de commencer, il est crucial de préparer votre PC pour éviter des surprises désagréables. Voici les principales précautions, basées sur les recommandations officielles de Microsoft :
 
Vérifiez la compatibilité de votre PC :
    • Windows 11 impose des exigences strictes : processeur 64 bits compatible (Intel 8e génération ou plus récent, AMD Ryzen 2000 ou plus récent, ou certains Qualcomm Snapdragon), au moins 4 Go de RAM (8 Go recommandés), 64 Go d'espace disque libre, carte graphique compatible DirectX 12 avec pilote WDDM 2.0, TPM 2.0 activé, et Secure Boot activé dans le BIOS/UEFI.
    • Téléchargez et exécutez l'application Contrôle d'intégrité du PC (PC Health Check) pour vérifier si votre PC est éligible. Lien de téléchargement : [https://www.microsoft.com/fr-fr/windows/windows-11#pcheal...
       
       
      . Si votre PC n'est pas compatible, la mise à niveau échouera, et vous devrez peut-être acheter un nouveau matériel ou contourner les exigences (non recommandé, car cela peut compromettre la sécurité et les mises à jour futures).
    • Vérifiez les spécifications complètes ici : [https://www.microsoft.com/fr-fr/windows/windows-11-specif...
       
       
      .
    • Si vous avez un processeur ARM (rare sur PC), l'assistant d'installation ne fonctionnera pas ; attendez une notification via Windows Update.

 

2 . Sauvegardez vos données :

    • Effectuez une sauvegarde complète de vos fichiers, photos, documents et paramètres. Utilisez OneDrive (inclus dans Windows) pour une sauvegarde automatique : consultez le guide [https://support.microsoft.com/fr-fr/office/sauvegarder-vo...
       
       
      . Alternativement, utilisez un disque externe ou un service cloud comme Google Drive.
    • Notez vos mots de passe et licences logicielles, car certains programmes pourraient nécessiter une réactivation après la mise à niveau.
    • Évitez de stocker des données sensibles sur le disque C: sans backup, car bien que la mise à niveau conserve les fichiers par défaut, un problème technique pourrait les effacer.
  1. Mettez à jour Windows 10 :
    • Assurez-vous que votre Windows 10 est à jour (version 2004 ou ultérieure). Allez dans Paramètres > Mise à jour et sécurité > Windows Update et installez toutes les mises à jour disponibles. Cela peut débloquer l'offre de mise à niveau vers Windows 11.
    • Vérifiez les problèmes connus : Consultez [https://aka.ms/windowsreleasehealth]
       
       
      pour voir si des bugs affectent votre matériel (par exemple, incompatibilités avec certains pilotes Intel ou AMD).
  2. Préparez votre environnement :
    • Ayez une connexion internet stable et rapide (au moins 9 Go d'espace disque libre pour le téléchargement).
    • Fermez tous les programmes et sauvegardez votre travail en cours.
    • Prévoyez du temps : La mise à niveau peut prendre de 1 à plusieurs heures, selon votre connexion et votre PC. Ne l'interrompez pas, car cela pourrait corrompre le système.
    • Si vous avez des périphériques anciens (imprimantes, scanners), vérifiez la disponibilité de pilotes compatibles Windows 11 sur le site du fabricant. Certains pilotes obsolètes pourraient causer des problèmes post-mise à niveau.
    • Désactivez temporairement votre antivirus tiers (gardez Windows Defender actif) pour éviter des interférences.
    • Si vous rencontrez des erreurs, consultez le guide de dépannage : [https://support.microsoft.com/fr-fr/windows/obtenir-de-l-...
       
       
      .
  3. Autres considérations :
    • Si votre Windows 10 n'est pas activé, activez-le d'abord avec une clé produit valide.
    • Certaines fonctionnalités de Windows 10 (comme le mode S ou certains widgets) pourraient changer ou disparaître dans Windows 11.
    • En cas de doute, testez la mise à niveau sur un PC secondaire si possible.
    • Après la mise à niveau, vous avez 10 jours pour revenir à Windows 10 via Paramètres > Mise à jour et sécurité > Récupération si quelque chose ne va pas.
Procédure étape par étape pour la mise à niveauMicrosoft propose trois méthodes principales pour la mise à niveau. La plus simple est via Windows Update, mais si elle n'est pas disponible, utilisez l'Assistant d'installation ou un support d'installation. Toutes ces méthodes supportent l'édition française 64 bits automatiquement (basé sur votre système actuel) ou via sélection lors de la création d'un ISO.Méthode 1 : Mise à niveau via Windows Update (recommandée, la plus simple)Cette méthode est automatique si votre PC est éligible. Elle conserve tous vos fichiers et applications.
  1. Ouvrez Paramètres (appuyez sur Windows + I).
  2. Allez dans Mise à jour et sécurité > Windows Update (ou tapez "ms-settings:windowsupdate" dans la barre de recherche).
  3. Cliquez sur Rechercher les mises à jour.
  4. Si des mises à jour pour Windows 10 sont disponibles, installez-les et redémarrez votre PC. Répétez l'étape 3.
  5. Une fois prêt, un message "La mise à niveau vers Windows 11 est prête" apparaîtra. Cliquez sur Télécharger et installer
     
     
    .
  6. Acceptez les conditions de licence en cliquant sur Accepter et installer.
  7. Le téléchargement commence (cela peut prendre du temps). Vous pouvez planifier l'installation pour plus tard.
  8. Une fois prêt, cliquez sur Redémarrer maintenant (ou attendez la notification).
  9. Votre PC redémarrera plusieurs fois automatiquement. Ne l'éteignez pas !
  10. À la fin, connectez-vous à votre compte. Windows 11 s'ouvrira, et vous pourrez configurer les nouveautés (comme le menu Démarrer centré).
Si Windows 11 n'apparaît pas, votre PC n'est peut-être pas encore éligible ; patientez ou passez à une autre méthode.Méthode 2 : Utiliser l'Assistant d'installation de Windows 11Idéal si Windows Update ne propose pas la mise à niveau.
  1. Téléchargez l'Assistant d'installation depuis le site officiel : [https://www.microsoft.com/fr-fr/software-download/windows...
     
     
    . Cliquez sur "Télécharger maintenant" sous "Assistant d’installation de Windows 11".
  2. Exécutez le fichier téléchargé (vous devez être administrateur).
  3. L'assistant vérifie la compatibilité. Si OK, acceptez les conditions de licence.
  4. Cliquez sur Accepter et installer.
  5. Le téléchargement et l'installation commencent. Votre PC redémarrera plusieurs fois.
  6. À la fin, connectez-vous et configurez Windows 11.
Méthode 3 : Utiliser un support d'installation (clé USB ou ISO)Utile pour une mise à niveau manuelle ou si les méthodes précédentes échouent. Cela permet de sélectionner explicitement l'édition française 64 bits.
  1. Téléchargez l'outil de création de support depuis [https://www.microsoft.com/fr-fr/software-download/windows...
     
     
    . Cliquez sur "Télécharger maintenant" sous "Créer un support d’installation pour Windows 11".
  2. Exécutez l'outil et acceptez les conditions.
  3. Sélectionnez "Créer un support d’installation (clé USB, DVD ou fichier ISO) pour un autre PC".
  4. Choisissez la langue : Français (France), édition : Windows 11 Home, architecture : 64 bits.
  5. Sélectionnez "Fichier ISO" (pour graver plus tard) ou "Clé USB" (insérez une clé de 8 Go minimum).
  6. Une fois créé, insérez la clé USB ou montez l'ISO (clic droit > Monter).
  7. Ouvrez l'Explorateur de fichiers, allez sur le support, et exécutez setup.exe.
  8. Suivez les instructions : Choisissez "Conserver les fichiers personnels et les applications" pour une mise à niveau.
  9. Acceptez les licences et installez. Le PC redémarrera plusieurs fois.
  10. À la fin, configurez Windows 11.
Pour plus de détails sur la création du support : [https://support.microsoft.com/fr-fr/windows/cr%C3%A9ation...
 

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.Après la mise à niveau
  • Vérifiez les mises à jour dans Paramètres > Windows Update.
  • Réinstallez les pilotes si nécessaire (via le Gestionnaire de périphériques).
  • Si des problèmes surgissent, utilisez l'outil de dépannage intégré ou revenez à Windows 10 dans les 10 jours.

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10/10/2025

En passant par Windows 11

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En 2025, le marché des systèmes d'exploitation (OS) pour ordinateurs personnels (PC) reste dominé par quelques acteurs principaux, avec une répartition qui reflète à la fois l'héritage historique et les évolutions technologiques récentes. Selon les données mondiales compilées par des sources comme StatCounter et Statista, Windows de Microsoft conserve une position hégémonique, capturant environ 70 à 72 % des parts de marché sur les desktops. Ce chiffre inclut à la fois Windows 10 et Windows 11, bien que la transition entre les deux versions soit un point de friction majeur. macOS d'Apple suit avec une part estimée entre 15 et 18 %, particulièrement forte dans les pays occidentaux comme les États-Unis, où elle bénéficie d'une intégration fluide avec l'écosystème Apple. Linux, quant à lui, progresse lentement mais sûrement, atteignant 4 à 5 % mondialement, avec des pics notables dans certains marchés comme les États-Unis (5,03 % en juin 2025) ou la France (4,28 %). ChromeOS de Google, souvent considéré à part pour son orientation cloud, oscille autour de 2 %, tandis que d'autres OS mineurs (comme BSD ou des distributions exotiques) représentent moins de 1 % collectivement.
Cette répartition n'est pas statique ; elle est influencée par des facteurs comme la fin du support de Windows 10, prévue pour le 14 octobre 2025, qui pousse les utilisateurs à reconsidérer leurs choix. Historiquement, Windows a dominé grâce à sa compatibilité avec une vaste gamme de logiciels professionnels et de jeux, ainsi qu'à son adoption massive dans les entreprises. En 2025, cependant, on observe une légère érosion de cette dominance, avec une croissance de Linux attribuable en partie au malaise autour de la migration vers Windows 11. Les statistiques montrent que Windows 10 représente encore une portion significative des installations Windows, autour de 25-30 % du total des OS desktops, même si ce chiffre diminue progressivement. Cela s'explique par le fait que de nombreux utilisateurs satisfaits de Windows 10 ne voient pas d'intérêt immédiat à passer à Windows 11.

 

Windows 11... Ce système d'exploitation qui est arrivé comme un invité surprise à une fête où tout le monde s'amusait encore avec Windows 10. Lancé en octobre 2021 par Microsoft, il promettait une révolution esthétique et fonctionnelle, mais a souvent été accueilli par un mélange de "waouh" et de "pourquoi ?". Dans cet article, nous plongerons dans les méandres de son histoire, ses apports (ou prétendus tels), les critiques qui pleuvent comme des mises à jour forcées, et les raisons pour lesquelles vous devriez – ou non – sauter le pas. Avec une pointe d'humour, parce que franchement, qui n'a pas ri jaune en voyant son PC refuser de démarrer après une update ?
 
Et pour couronner le tout, nous évoquerons l'ombre de Windows 12 qui plane, tel un teaser de film hollywoodien qui nous fait hésiter à acheter le billet pour la séance actuelle.Préparez-vous à un voyage détaillé, car nous ne lésinerons pas sur les détails. Après tout, dans le monde de la tech, plus c'est long, plus c'est... explicatif. Allons-y !Un Petit Historique : Des Racines dans le Soleil de la ValléeWindows 11 n'est pas sorti du chapeau d'un magicien chez Microsoft. Son origine remonte à une lignée prestigieuse de systèmes d'exploitation qui ont marqué l'histoire de l'informatique personnelle. Pour rappel, la saga Windows a débuté en 1985 avec Windows 1.0, une interface graphique greffée sur MS-DOS, inspirée (pour ne pas dire copiée) des idées de Xerox et Apple.
 
Mais accélérons jusqu'aux années 2010.Windows 10, lancé en 2015, était censé être la "dernière version de Windows" selon les dires de Microsoft à l'époque – une promesse qui a tenu autant que celle d'un politicien en campagne. En réalité, Windows 11 a émergé d'un projet interne baptisé "Sun Valley", une refonte visuelle et fonctionnelle de Windows 10. Annoncé le 24 juin 2021 lors d'un événement virtuel, il a été officiellement released le 5 octobre 2021. Pourquoi ce saut de numéro ? Microsoft a sauté Windows 9 pour éviter des confusions avec des codes legacy de Windows 95/98, et pour Windows 11, c'était une façon de marquer une rupture, même si sous le capot, c'est toujours le noyau NT qui ronronne.Selon des sources internes relayées par Wikipedia, le développement a commencé bien avant l'annonce, avec des builds fuités dès juin 2021 qui ont excité la communauté tech. "Windows 11 est une version majeure du système d'exploitation Windows NT développé par Microsoft, released en octobre 2021"
 
 Mais pourquoi l'avoir créé ? Certains spéculent que c'était pour imposer de nouvelles exigences hardware, comme le support du TPM 2.0 et des processeurs récents, afin de booster les ventes de PC. D'autres y voient une réponse à la concurrence d'Apple avec macOS et de Google avec Chrome OS. En tout cas, comme l'a dit un podcaster tech anonyme sur Reddit, "C'était pour distinguer les versions Windows qui requièrent des processeurs de 8e génération ou plus". Microsoft, qui domine 70% du marché desktop, se sent menacé par des outsiders.Pour enrichir ce récit, citons Satya Nadella, CEO de Microsoft, dans une interview au Wall Street Journal : "Windows devient de plus en plus le dispositif qui relie tous ces écosystèmes" (WSJ, 2021). Une vision poétique pour un OS qui, au fond, gère juste nos fichiers et nos plantages.
 
Mais creusons plus profond. L'histoire de Windows est jalonnée de succès et d'échecs. Windows 95 a révolutionné avec son menu Démarrer, Windows XP a stabilisé le tout, Vista a été un flop ergonomique, 7 un chouchou, 8 une catastrophe tactile, et 10 une synthèse solide. Windows 11 ? C'est comme si Microsoft avait pris Windows 10, l'avait passé au lave-linge avec du Fluent Design (leur langage visuel arrondi et transparent), et ajouté une dose d'IA pour faire moderne. Le codename "Sun Valley" évoque les montagnes ensoleillées de l'Idaho, mais pour beaucoup d'utilisateurs, c'était plutôt une vallée de larmes au lancement.Le développement a probablement commencé vers 2019-2020, avec des fuites en 2021.
 
Une question sur Reddit demande : "Quand Microsoft a-t-il commencé à développer Windows 11 ? Environ 2-3 ans avant la release, comme la plupart des OS majeurs. Et pour l'origine plus large, rappelons que Windows NT, le cœur de tout, date de 1993, conçu par David Cutler, ex-DEC.Ce Que Windows 11 Apporte Après Windows 10 : Une Cure de Jouvence ou du Maquillage ?Passons aux nouveautés. Windows 11 n'est pas une révolution, mais une évolution polie de Windows 10. Visuellement, c'est le grand changement : coins arrondis, transparence Mica, animations fluides. Le menu Démarrer est centré (inspiré de macOS ?), avec des icônes pinnées et des recommandations basées sur l'usage. "Windows 11 présente une interface plus élégante et cohérente que Windows 10, avec des coins arrondis sur les fenêtres des programmes" (PCMag, 2025).
 
Fonctionnellement, Snap Layouts pour organiser les fenêtres facilement, des widgets pour des infos rapides (météo, news, mais souvent critiqués pour être envahissants), intégration native de Microsoft Teams (parce que Zoom n'était pas assez ?), et des améliorations pour les tablettes avec un mode tactile plus intuitif. Pour les gamers, DirectStorage accélère les chargements, et Auto HDR embellit les vieux jeux. Sous le capot : meilleure gestion de la mémoire, reprise plus rapide du sommeil, et des mises à jour plus petites. "Windows 11 améliore les performances par rapport à Windows 10 en optimisant la gestion de la mémoire, en améliorant l'autonomie de la batterie, en accélérant la reprise du sommeil, en réduisant la taille des mises à jour" (Support JCCMI, 2025).
 
Comparé à Windows 10 : Ce dernier avait un menu Démarrer à gauche, plus personnalisable mais daté. Windows 11 est plus "zen", avec un focus sur la productivité. Mais est-ce suffisant ? Comme le note un article de How-To Geek : "J'ai enfin switché à Windows 11 et je regrette déjà certaines fonctionnalités de Windows 10" (2024).
 
Par exemple, le tri dans l'Explorateur de fichiers est similaire, mais l'UI est différente, et certains regrettent la barre des tâches plus flexible de 10.Côté sécurité : TPM 2.0 obligatoire pour le chiffrement, et des features comme Memory Integrity pour bloquer les malwares. Pour les pros, BitLocker est plus accessible. Et avec l'arrivée de Copilot (l'IA de Microsoft), Windows 11 devient un assistant personnel – ou un espion, selon votre paranoïa. Windows 11 apporte des "snap groups" pour grouper les fenêtres, parfait pour ceux qui ont 42 onglets ouverts comme moi. Pourtant, c'est comme si Microsoft disait : "On sait que vous êtes désorganisés, on va vous aider... en vous forçant à adopter notre vision". Et les widgets ? Une barre latérale qui pousse des news MSN, souvent sensationnalistes. "Les widgets sont limités et ne contiennent que les partenaires de Microsoft" (Scott R. Larson, 2025).
 

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 Pas de quoi sauter au plafond.En profondeur, explorons les mises à jour annuelles. La version 22H2 a ajouté des dossiers dans le menu Démarrer, 23H2 a intégré Copilot, et 24H2 apporte plus d'IA comme un éditeur vidéo virtuel et une lecture d'écran polyglotte. "Microsoft publie une grande mise à jour de Windows 11 avec Copilot AI inclus" (CNBC, 2023)..
 
Pour les devs, support amélioré de WSL (Windows Subsystem for Linux), rendant l'OS plus attractif pour les codeurs.Les Critiques à la Sortie et Depuis : Un Festival de Bugs et de FrustrationsÀ sa sortie, Windows 11 a été salué pour son look, mais fustigé pour ses exigences hardware draconiennes. Pas de processeur Intel 8e gen ou AMD Ryzen 2000 ? Désolé, restez sur 10. "Les exigences hardware de Windows 11 sont trop strictes" (PCMag, 2024).
 
Des millions de PC perfectly fonctionnels ont été exclus, forçant des upgrades coûteux. Humour noir : Microsoft aide l'environnement en encourageant le recyclage... de vieux PC vers la poubelle.Critiques persistantes : L'UI est inconsistante – certains menus sont modernes, d'autres datent de Windows 95. "Windows 11 est joli, mais horriblement incomplet et incohérent, avec des régressions fonctionnelles majeures" (Thurrott.com, 2021).
La barre des tâches est moins personnalisable (pas de drag-and-drop au lancement), et les pubs intégrées (dans les widgets, le menu Démarrer) irritent. "Pourquoi Windows 11 est-il si agaçant ?" (The Verge, 2024).
Depuis, les bugs s'accumulent : Problèmes de performances sur AMD au lancement, crashes d'Explorer, et avec 24H2, des incompatibilités avec des drivers Intel. "Intel et Microsoft ont trouvé des problèmes d'incompatibilité avec certaines versions de drivers pour Intel Smart Sound Technology" (Microsoft Learn, 2024).
 
Et l'IA ? Copilot est utile, mais envahissant. Un podcaster sur TWiT Tech Podcast dit : "Windows 11 : Petits changements" (2021), soulignant le manque de features must-have. Windows 11 semble conçu pour les tablettes et les laptops neufs, laissant les desktops en plan. "Windows 11 est une refonte en cours" (The Verge, 2021).
Et avec plus de processus en fond, il peut être plus gourmand. Un utilisateur sur Reddit : "L'UI est compliquée, les menus convolutés, il faut plus de clics" (2024).Pour Wired : "Do You Really Have to Stop Using Windows 10?" (2025), critiquant l'approche "achetez un nouveau PC" de Microsoft. 
La Fin Imminente de Windows 10Pourquoi passer à 11 ? Parce que Windows 10 tire sa révérence le 14 octobre 2025. "Windows 10 atteindra sa fin de support le 14 octobre 2025. Après cette date, Microsoft ne fournira plus de mises à jour logicielles, de correctifs de sécurité ou d'assistance technique" (Microsoft, 2025).
 
Sans updates, votre PC devient vulnérable aux virus, comme une maison sans serrure.Intérêt : Sécurité renforcée, support jusqu'en 2031 potentiellement, et features modernes comme l'IA. Pour les entreprises, c'est crucial ; pour les particuliers, c'est une question de paix d'esprit. Mais avec humour : Si vous aimez vivre dangereusement, restez sur 10 – c'est comme rouler sans ceinture, excitant mais risqué.Microsoft offre des extensions payantes pour 10 jusqu'en 2026 (30$ par an), mais c'est un pansement. "Microsoft étend gratuitement les mises à jour de sécurité de Windows 10 jusqu'en 2026" (Reddit, 2025).
 
Pourtant, adopter 11 est inévitable pour rester à jour.Les Problèmes de Pilotes : Un Casse-Tête PériphériqueUn hic majeur : Les pilotes pour périphériques anciens ne sont pas toujours compatibles. "Vous recevez ce message parce que le paramètre Intégrité de la Mémoire dans Windows Security empêche un driver de se charger sur votre appareil" (Microsoft Support).
 
Imprimantes, scanners, cartes graphiques old-school peuvent causer des BSOD (Blue Screen of Death).Solutions : Vérifiez dans le Gestionnaire de Périphériques, mettez à jour via Windows Update, ou cherchez sur les sites fabricants. Mais pour les très vieux hardware, c'est mort. "Problèmes d'incompatibilité avec Intel SST drivers sur Windows 11 24H2" (Intel Community, 2025).
 
C'est Microsoft qui dit "Upgrade or die" – littéralement pour vos périphériques.L'Arrivée Prochaine de Windows 12 : Une Bonne Raison d'Attendre ?Et si on attend Windows 12 ? Les rumeurs bouillonnent : Focus sur l'IA avancée, design modulaire, peut-être une release fin 2025. "Windows 12 pourrait arriver dès juin 2024 si on croit les fuites" (Mashable), mais Microsoft se concentre sur Windows 11 25H2. "La release de Windows 12 est repoussée d'au moins un an alors que Microsoft annonce Windows 11 version 25H2" (Tom's Hardware, 2025).
Bloomberg et d'autres spéculent sur un OS "AI-first". "Plus de features AI et un design modulaire sont parmi les plus grosses rumeurs sur Windows 12" (PCMag, 2025). Raison d'attendre : Si 11 est une transition, 12 pourrait être la vraie révolution. Mais comme dit un podcaster : "Windows 12 sera probablement dans les 2 prochaines années, avec un focus sur l'IA" (Reddit, 2025).
 
En conclusion, Windows 11 est un OS solide mais imparfait, avec du potentiel. Adoptez-le si votre PC le supporte et que la fin de 10 vous inquiète ; sinon, attendez 12 pour un saut plus excitant. Comme le dit Nadella : "Windows a un rôle à jouer comme l'écosystème le plus ouvert" (WSJ, 2021). Mais ouvert à quoi ? À nos critiques, espérons-le.
 
 

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