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03/06/2025

Fin sanitaire du conseil d'injection marchand

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Le 27 mai 2025, Robert F. Kennedy Jr. a annoncé dans une vidéo publiée sur X que le vaccin contre le COVID-19 ne serait plus recommandé pour les enfants en bonne santé (âgés de 6 mois à 17 ans) ni pour les femmes enceintes en bonne santé dans le calendrier de vaccination recommandé par le CDC. Cette déclaration, soutenue par le commissaire de la FDA, le Dr Marty Makary, et le directeur du NIH, le Dr Jay Bhattacharya, a marqué une rupture avec les pratiques établies. Voici le texte clé de son annonce :
« Aujourd’hui, le vaccin contre le COVID-19 pour les enfants en bonne santé et les femmes enceintes en bonne santé a été retiré du calendrier de vaccination recommandé par le CDC. En résumé : c’est du bon sens et de la bonne science. Nous sommes maintenant un pas plus près de réaliser la promesse du président Trump de rendre l’Amérique saine à nouveau. »
Cette décision s’inscrit dans une volonté de Kennedy de réévaluer les politiques de vaccination, qu’il considère comme excessives, en particulier pour les populations à faible risque de complications graves du COVID-19. Kennedy a justifié cette mesure en affirmant qu’il n’existait pas de données cliniques solides pour soutenir une stratégie de rappels répétés chez les enfants en bonne santé. Il a également critiqué l’administration Biden pour avoir encouragé les vaccins ( ou présentés comme tels ) pour ces groupes sans preuves suffisantes, selon lui.
La déclaration a été faite sans consultation préalable avec le comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP) du CDC, ce qui constitue une rupture avec le processus habituel. Normalement, les recommandations vaccinales sont élaborées par ce comité d’experts indépendants, qui examine les données scientifiques avant de soumettre ses conclusions au directeur du CDC pour approbation. En l’absence d’un directeur permanent du CDC (Susan Monarez étant en attente de confirmation au Sénat), Kennedy a signé une directive datée du 19 mai 2025 pour imposer ce changement.

 

Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)  ne recommandent plus  la vaccination contre la COVID-19 pour les enfants et les femmes enceintes.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ou Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies, est une agence fédérale des États-Unis, rattachée au Département de la Santé et des Services sociaux (HHS). Fondée le 1er juillet 1946, sous le nom de Communicable Disease Center, l’agence a vu le jour à Atlanta, en Géorgie, dans le contexte de la lutte contre le paludisme, une maladie qui sévissait encore dans certaines régions des États-Unis, notamment dans le sud.
L’origine du CDC remonte à la Seconde Guerre mondiale, lorsque le gouvernement américain a créé le Malaria Control in War Areas (MCWA) en 1942. Cette organisation visait à protéger les soldats et les civils des maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme, dans les zones stratégiques. Après la guerre, le MCWA a été transformé en une entité civile, le CDC, avec pour mission initiale de contrôler les maladies infectieuses. Le Dr Joseph Mountin, un visionnaire de la santé publique, a joué un rôle clé dans sa création, plaidant pour une institution nationale capable de surveiller et de combattre les maladies à grande échelle.
Au fil des décennies, le mandat du CDC s’est élargi. Dans les années 1950 et 1960, il s’est concentré sur les maladies infectieuses comme la polio, la tuberculose et la variole, tout en développant des programmes de vaccination. Dans les années 1970, le CDC a commencé à s’intéresser aux maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires, et à la prévention des blessures. En 1980, il a été officiellement renommé Centers for Disease Control, reflétant son rôle élargi. En 1992, le terme « and Prevention » a été ajouté pour souligner l’importance de la prévention dans sa mission, devenant ainsi le Centers for Disease Control and Prevention, bien que l’acronyme CDC soit resté inchangé.
Aujourd’hui, le CDC est reconnu comme l’une des principales agences de santé publique au monde, avec une portée nationale et internationale. Son siège reste à Atlanta, mais il dispose de bureaux à travers les États-Unis et dans de nombreux pays, collaborant avec des organisations comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
 
La mission du CDC est, en théorie, de protéger la santé publique en prévenant et en contrôlant les maladies, les blessures et les handicaps aux États-Unis et dans le monde. Son slogan, « Saving Lives, Protecting People » (Sauver des vies, protéger les populations), résume son objectif principal : promouvoir la santé et la sécurité à travers la recherche, la surveillance, la prévention et l’intervention.
Le CDC joue donc, toujours en théorie,  un rôle central dans :
  1. La surveillance des maladies : Il collecte et analyse des données sur les maladies infectieuses, chroniques et environnementales pour identifier les tendances et les menaces émergentes.
  2. La recherche scientifique : Il mène des études pour comprendre les causes des maladies et développer des stratégies de prévention.
  3. La réponse aux urgences sanitaires : Le CDC intervient lors d’épidémies, de catastrophes naturelles ou d’attaques bioterroristes.
  4. L’éducation et la prévention : Il informe le public et les professionnels de santé sur les bonnes pratiques pour prévenir les maladies. La réalité nous a démontré le décalage gigantesque entre le discours et la réalité à l'heure de la crise économique. 
  5. La collaboration internationale : Il travaille avec des gouvernements ( il est donc un acteur d'abord politique soit servant l'intérêt marchand ) et des organisations mondiales ( de moins en moins indépendantes ) pour renforcer les systèmes de santé publique ( on peut croire au Père Noël et à beaucoup de choses sans être obligé de l'imposé par la menace, le chantage et la répressions aux autres ) à l’échelle globale.


 OMS : Quand l’Argent Manque, la Vérité Éclate!Idriss Aberkane| avec le Professeur Didier Raoult. Plongez au cœur de la crise sans précédent qui ébranle l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Confrontée à un effondrement financier, l’OMS lutte pour survivre après le retrait des États-Unis, son principal donateur, et le refus de Donald Trump de verser les contributions de 2024-2025. Cette débâcle s’accompagne d’une remise en question de sa gouvernance, marquée par des accusations de corruption, une dépendance accrue aux fonds privés comme ceux de la Fondation Bill Gates (10 % du budget en 2021), et des critiques sur son instrumentalisation par des intérêts politiques et pharmaceutiques. De la gestion controversée de la pandémie de COVID-19 aux doutes sur l’efficacité de certaines initiatives, l’OMS vacille, tandis que des pays comme l’Argentine et l’Italie envisagent de quitter l’organisation. Découvrez les dessous de cette tempête qui menace l’avenir de la santé mondiale. 

 
Pour comprendre l’ampleur des fonctions du CDC, il est utile de les examiner à travers ses principales activités et domaines d’intervention.
1. Surveillance et Collecte de Données
Le CDC est un leader mondial dans la surveillance épidémiologique. Il gère des systèmes comme le National Notifiable Diseases Surveillance System (NNDSS), qui recueille des données sur les maladies à déclaration obligatoire (par exemple, la rougeole, la tuberculose ou le COVID-19). Ces données permettent de détecter rapidement les épidémies et de suivre leur évolution.
Le CDC utilise également des outils comme le Behavioral Risk Factor Surveillance System (BRFSS) pour surveiller les comportements à risque (tabagisme, obésité, etc.) et leurs impacts sur la santé. Ces informations guident les politiques publiques et les campagnes de prévention.
2. Recherche et Innovation
Le CDC finance et conduit des recherches scientifiques pour mieux comprendre les maladies et développer des solutions. Ses laboratoires à Atlanta sont parmi les plus avancés au monde, capables de manipuler des agents pathogènes dangereux (comme Ebola ou la variole) dans des conditions de haute sécurité (niveau de biosécurité 4).
Par exemple, le CDC a joué un rôle clé dans l’éradication de la variole dans les années 1970, en collaboration avec l’OMS. Plus récemment, il a contribué au développement de tests diagnostiques et de vaccins pour le COVID-19, ainsi qu’à l’étude des variants du virus SARS-CoV-2.
3. Réponse aux Crises Sanitaires
Le CDC est souvent en première ligne lors des crises sanitaires. Son Emergency Operations Center (EOC), opérationnel 24/7, coordonne les réponses aux urgences, qu’il s’agisse d’épidémies (comme Ebola en 2014 ou le COVID-19 en 2020), de catastrophes naturelles (ouragans, inondations) ou de menaces bioterroristes (comme les attaques à l’anthrax en 2001).
Le CDC déploie des équipes d’experts, comme celles du Epidemic Intelligence Service (EIS), composées d’épidémiologistes formés pour enquêter sur le terrain. Ces « détectives des maladies » identifient les sources des épidémies et proposent des mesures pour les contenir.
4. Prévention et Promotion de la Santé
La prévention est au cœur de la mission du CDC. L’agence développe des recommandations basées sur des preuves scientifiques pour prévenir les maladies. Par exemple :
  • Vaccination : Le CDC établit le calendrier vaccinal américain et promeut des campagnes pour augmenter la couverture vaccinale (contre la grippe, la rougeole, etc.). Il est donc VRP de Big Pharma, un secteur précieux pour le PIB malade.
  • Maladies chroniques : Il lutte contre les principales causes de décès aux États-Unis, comme les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer, en promouvant des modes de vie sains (alimentation équilibrée, activité physique, arrêt du tabac). L'incapacité de la large majorité des jeunes américains à tout service dans l'armée qui a fait la une, dit que depuis des années l'intérêt de la malbouffe industrielle est prioritaire et que le CDC se préoccupe d'abord de regarder ailleurs.
  • Sécurité au travail et environnementale : À travers le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH), le CDC protège les travailleurs contre les risques professionnels. Il surveille également les menaces environnementales, comme l’exposition au plomb ou aux polluants.
5. Collaboration Internationale
Le CDC joue un rôle clé dans la santé mondiale. Il soutient les pays en développement ( ne riez pas ) pour renforcer leurs systèmes de santé publique, notamment via des programmes comme le Global Health Security Agenda (GHSA), qui vise à prévenir les pandémies. Pendant la crise d’Ebola en Afrique de l’Ouest (2014-2016), le CDC a déployé des experts pour aider à contenir l’épidémie.
L’agence collabore également avec l’OMS pour des initiatives comme l’éradication de la polio ou la lutte contre le VIH/SIDA à travers le PEPFAR (President’s Emergency Plan for AIDS Relief).
6. Communication et Éducation
Le CDC est une source fiable d’informations sur la santé publique. Il publie des rapports, des lignes directrices et des campagnes éducatives pour le grand public et les professionnels de santé. Son site web (cdc.gov) propose des ressources sur des sujets variés, des maladies infectieuses aux conseils de voyage. Bref, il rend service aux agences de tourisme.
Pendant la pandémie de COVID-19, le CDC a publié des recommandations rocambolesques sur le port du masque, la distanciation sociale et la vaccination, et ses directives font encore rire ou pleurer.
 
Le CDC est organisé en plusieurs centres, instituts et bureaux, chacun spécialisé dans un domaine spécifique :
  • National Center for Immunization and Respiratory Diseases (NCIRD) : Gère les programmes de vaccination et les maladies respiratoires (grippe, COVID-19).
  • National Center for Emerging and Zoonotic Infectious Diseases (NCEZID) : Se concentre sur les maladies émergentes et zoonotiques (comme le virus Zika ou Ebola).
  • National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion (NCCDPHP) : Cible les maladies chroniques comme le diabète et le cancer.
  • National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) : Protège les travailleurs contre les risques professionnels.
  • Center for Global Health : Coordonne les efforts internationaux du CDC.
Le CDC emploie environ 15 000 personnes, dont des épidémiologistes, des microbiologistes, des statisticiens et des experts en communication. Son budget annuel, financé principalement par le gouvernement fédéral, s’élève à plusieurs milliards de dollars, bien que les chiffres varient selon les années et les priorités nationales. 
 
Le CDC n’est pas exempt de critiques. Pendant la pandémie de COVID-19, certains lui ont reproché des messages incohérents construisant une peur servant surtout un intérêt privé et un arrêt de l'économie imposé par la crise, notamment sur le port du masque ou la réouverture des écoles. Des accusations de politisation ont également enfin émergé, certains constatant que l’agence a été influencée par des pressions politiques sous différentes administrations.
De plus, le CDC a parfois été critiqué pour sa lenteur à réagir face à des menaces émergentes, comme lors des débuts de l’épidémie de VIH/SIDA dans les années 1980. Hélas, a rarement su tirer des leçons de ces défis pour améliorer ses pratiques même elle le fait en partie aujourd'hui en admettant, de fait une erreur majeure.

Quelques jours après l'annonce par le secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., que la "vaccination"  contre la COVID-19 ne serait pas recommandée pour les enfants et les femmes enceintes, l'agence a publié une nouvelle série de recommandations sur son site web.

Kennedy a fait cette annonce dans  une vidéo publiée sur X mardi.

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Robert F. Kennedy Jr., le 17 janvier 1954 à Washington, D.C., est un avocat, écrivain, militant environnemental et figure appréciée du mouvement anti-injections expériementales liée à la Covid . Membre de la célèbre famille Kennedy, il est le fils de Robert F. Kennedy, ancien procureur général et sénateur assassiné en 1968, et le neveu du président John F. Kennedy. Élevé dans un milieu politiquement influent, il a étudié à l’université Harvard, il a obtenu un bachelor en histoire américaine (1976), avant de décrocher un doctorat en droit à l’université de Virginie et une maîtrise à la Pace University.
Kennedy s’est d’abord fait connaître comme avocat environnemental. Dans les années 1980 et 1990, il a travaillé pour des organisations comme la Natural Resources Defense Council et a fondé le Waterkeeper Alliance, un réseau mondial dédié à la protection des ressources en eau. Ses efforts dans ce domaine lui ont valu une reconnaissance pour son engagement contre la pollution et les industries nuisibles à l’environnement.
Cependant, à partir des années 2000, Kennedy s’est de plus en plus orienté vers la défense de positions salutaires sur les injections. En 2016, il a fondé Children’s Health Defense, une organisation qui promeut le principe de précaution sur la sécurité des vaccins ou de produits considérés parfois à tort comme vaccins, notamment en liant des "vaccins" à l’autisme. Cette prise de position l’a propulsé au centre des débats sur la santé publique, particulièrement pendant la pandémie de COVID-19, il s’est opposé aux politiques d'injections de masse et aux mesures prétendues sanitaires strictes.
En 2023, Kennedy s’est présenté comme candidat indépendant à la présidence des États-Unis, axant sa campagne sur la critique des institutions de santé publique et des industries pharmaceutiques. Après avoir retiré sa candidature, il a apporté son soutien à Donald Trump pour l’élection de 2024, ce qui a conduit à sa nomination dans l’administration Trump en 2025.
En février 2025, Robert F. Kennedy Jr. a été confirmé par le Sénat américain (vote de 52-48) comme secrétaire du Département de la Santé et des Services sociaux (HHS), un poste clé qui supervise des agences majeures comme les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Food and Drug Administration (FDA) et les National Institutes of Health (NIH). Ce département gère un budget d’environ 2 000 milliards de dollars et emploie près de 90 000 personnes, avec des responsabilités sur des programmes comme Medicare et Medicaid.
En tant que secrétaire du HHS, Kennedy a la capacité d’influencer les politiques de santé publique, notamment en matière de vaccins, de sécurité alimentaire et de recherche médicale. Sa nomination a suscité des inquiétudes parmi les experts en santé publique en raison de son passé de scepticisme vaccinal, mais il a obtenu le soutien de certains sénateurs républicains, comme le sénateur Bill Cassidy, après avoir promis de respecter les recommandations du comité consultatif du CDC (ACIP) sur les vaccins. Cependant, ses actions ultérieures ont montré une volonté de réformer radicalement les politiques de santé, alignées sur le slogan de Trump, « Make America Healthy Again »



Jeudi, le CDC  a publié  une annonce correspondante sur leur site web.

L'agence a indiqué que les vaccins peuvent être administrés aux enfants âgés de 6 mois à 17 ans qui ne présentent pas de problèmes immunitaires modérés ou graves. Au lieu de recommander la vaccination, les CDC indiquent désormais que les parents peuvent décider de vacciner leurs enfants après avoir consulté leur médecin.

Une petite mise à jour de la page du calendrier vaccinal des adultes des CDC indique un changement similaire dans les recommandations pour les femmes enceintes, les excluant de la liste des personnes recommandées pour la vaccination.

« Les anciennes recommandations de vaccination contre la COVID-19 pour les enfants de moins de 18 ans en bonne santé et les femmes enceintes ont été retirées du calendrier vaccinal des CDC », a déclaré un porte-parole du ministère américain de la Santé et des Services sociaux dans un communiqué.  « Les CDC et le ministère américain de la Santé et des Services sociaux encouragent les personnes à discuter de toute décision personnelle en matière de santé avec leur professionnel de santé . »

Cette recommandation, connue sous le nom de prise de décision partagée, implique toujours que les compagnies d'assurance maladie doivent couvrir le vaccin,  selon les CDC . Cependant, les experts affirment que les taux de vaccination ont tendance à être plus faibles lorsque les responsables de la santé utilisent ce langage, et que les médecins sont moins agressifs dans leurs recommandations aux patients de se faire vacciner.

« Suite à la déclaration faite plus tôt cette semaine, les CDC sont sur le point de retirer complètement toute déclaration qui pourrait être interprétée comme une recommandation d'utiliser ces vaccins chez ces populations », a déclaré Jason Schwartz, chercheur en politiques de santé à l'université Yale.  « Ce n’est pas aussi grave que cela pourrait l’être »

Les taux de vaccination des enfants contre la COVID-19 sont déjà faibles : seulement 13 % des enfants et 23 % des adultes ont reçu un vaccin contre la COVID-19 en 2024-25,  selon le CDC .

Discussion sur la modification des recommandations : Alors que la pandémie de COVID-19 s’atténue, les experts envisagent de concentrer les efforts de vaccination sur les personnes de 65 ans et plus, qui présentent le risque le plus élevé de décès et d’hospitalisation. 

Un comité consultatif des CDC  se réunira en juin pour formuler des recommandations pour la vaccination d’automne. Parmi les options possibles figure la vaccination des groupes à haut risque tout en permettant aux personnes des groupes à faible risque de se faire vacciner. Le groupe de travail du comité a soutenu l’idée.

Mais Kennedy, éminent défenseur de la lutte contre la vaccination avant de devenir secrétaire à la Santé, a décidé de ne pas attendre l’avis du comité scientifique proche de Big Pharma.

Les nouvelles recommandations de vaccination, leur calendrier et la manière dont elles ont été annoncées ont créé une confusion qui pourrait être « extrêmement préjudiciable au succès des programmes de vaccination », a déclaré Schwartz.

« Il serait compréhensible que le public soit complètement perdu quant à l’opinion du gouvernement fédéral et à ce que suggèrent les données scientifiques… concernant les preuves de l’innocuité et de l’efficacité de ces vaccins »,  a-t-il ajouté.

La Dre Susan Kressley, présidente de l'Académie américaine de pédiatrie, a déclaré que l'organisation se réjouissait que les familles souhaitant faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19 puissent toujours le faire.

« Cependant », a-t-elle ajouté, «  le processus profondément défaillant d'élaboration des recommandations soulève de sérieuses inquiétudes quant à la stabilité de l'infrastructure vaccinale du pays et à l'engagement des dirigeants fédéraux à garantir l'accès des familles aux vaccins essentiels . »

Cette évolution de la politique du gouvernement Trump va dans le bon sens même si le CDC bride encore le souhait du Secrétaire à la santé Kennedy. Le iu le sprocès Fauci seront l'occasion d'aller plus loin dans la protection de la santé de la population contre une Terreur sanitaire, une gestion par la peur imposées par la crise économique. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de l’administration Trump pour réduire l’influence des agences fédérales soumises à des intérêts privés mais plus jamais publics, comme en témoigne le projet Department of Government Efficiency (DOGE), qui pourrait affecter le fonctionnement du HHS et du CDC.

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27/05/2025

LG UltraWide™ 34WR50QK-B : Immersion et multimédia

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L’écran LG UltraWide™ 34WR50QK-B est une solution idéale pour une configuration multimédia de loisir, grâce à son format ultra-large de 34 pouces et son rapport d’aspect 21:9, qui offrent une immersion visuelle exceptionnelle. Doté d’une résolution WQHD (3440 x 1440 pixels), cet écran à panneau VA incurvé (1800R) garantit des images nettes avec des couleurs riches et un contraste élevé (3000:1), parfait pour les films, les jeux vidéo ou le multitâche. La technologie HDR10 intégrée rehausse la qualité visuelle en offrant des couleurs vibrantes et des niveaux de luminosité optimisés, avec une couverture sRGB de 99 % pour une reproduction fidèle des teintes. Avec un taux de rafraîchissement de 100 Hz et un temps de réponse de 5 ms (gris à gris), cet écran assure une fluidité appréciable pour les jeux casual et les contenus dynamiques, tout en réduisant les déchirures d’image grâce à la compatibilité AMD FreeSync™. La luminosité de 300 cd/m² et les angles de vision de 178°/178° permettent une expérience visuelle confortable, même dans des conditions d’éclairage variables ou en vision oblique.
 
Cet écran se distingue également par ses fonctionnalités pratiques pour le multitâche, un atout majeur pour une configuration multimédia. La fonction Picture-by-Picture (PBP) permet d’afficher simultanément le contenu de deux ordinateurs, idéal pour gérer plusieurs tâches ou diffuser des contenus variés (par exemple, regarder une vidéo tout en travaillant). L’application LG Switch facilite la personnalisation de l’affichage, permettant de diviser l’écran jusqu’à six sections ou de lancer des appels vidéo via une touche dédiée. Côté connectivité, l’écran propose deux ports HDMI et un port DisplayPort (câble non inclus), offrant une compatibilité aisée avec divers appareils. Les technologies Black Stabilizer et Dynamic Action Sync (DAS) améliorent la visibilité dans les scènes sombres et réduisent la latence, rendant cet écran particulièrement adapté aux jeux vidéo occasionnels. Enfin, son design élégant et sa courbure ergonomique réduisent la fatigue oculaire, ce qui est un avantage pour de longues sessions de visionnage ou de travail. Cet écran combine donc performance visuelle, polyvalence et confort, en faisant un choix de premier plan pour une expérience multimédia immersive.

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17/05/2025

Logitech MX Brio : Une webcam haut de gamme

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La Logitech MX Brio, lancée en 2024, est une webcam 4K Ultra HD conçue pour les professionnels et les créateurs de contenu cherchant une qualité d’image exceptionnelle pour les visioconférences, le streaming ou les enregistrements vidéo. Produite par Logitech, une marque suisse leader dans les périphériques informatiques, cette webcam se positionne dans la gamme MX, synonyme de performance et de design premium.
Dotée d’un capteur 8,5 Mpx avec une résolution maximale de 4K/30 FPS ou 1080p/60 FPS, elle offre des images nettes et détaillées, même en basse lumière, grâce à la technologie RightLight 5, qui ajuste automatiquement l’exposition et le contraste. Ses deux microphones à réduction de bruit captent un son clair jusqu’à 1,2 m, tandis que le champ de vision réglable (65°, 78°, 90°) et le zoom numérique 4x permettent une personnalisation précise du cadre via le logiciel Logi Tune (Windows, macOS). Mesurant 98 x 44 x 36 mm (99 g), elle inclut un obturateur de confidentialité pivotant et un clip universel compatible avec trépieds, s’adaptant à tout setup.
 
Les atouts de la MX Brio résident dans sa qualité visuelle et sa polyvalence. Le capteur 70 % plus grand que celui de la Logitech Brio 4K améliore la capture des détails, et le mode HDR garantit des couleurs vibrantes, même en conditions d’éclairage difficiles. La mise au point automatique ultra-rapide et l’option Show Mode (inclinaison pour afficher des objets sur le bureau) sont idéales pour les créateurs de contenu ou les enseignants en ligne. Le logiciel Logitech Sync facilite la gestion centralisée pour les entreprises, tandis que Logi Tune permet de personnaliser les paramètres (FOV, balance des blancs).
 
Sur Amazon.com, les avis clients (4,5/5 sur 300+ évaluations) saluent la netteté de l’image, avec des commentaires comme « la meilleure webcam que j’ai utilisée pour Zoom » ou « parfaite pour le streaming Twitch ». Certains reprochent une configuration initiale complexe sous macOS, mais les mises à jour fréquentes de Logitech résolvent ces problèmes. La compatibilité avec Windows, macOS, ChromeOS et Linux, ainsi que la certification pour Zoom, Teams et Google Meet, en font un outil polyvalent.
 
L’ergonomie est optimisée avec un design compact, un câble USB-C de 1,5 m et une installation plug-and-play. La MX Brio est fabriquée avec 82 % de plastique recyclé, reflétant l’engagement écologique de Logitech. À environ 200-230 €, elle est plus chère que des webcams d’entrée de gamme, mais sa qualité 4K, ses microphones performants et ses logiciels intuitifs justifient l’investissement pour les utilisateurs exigeants. Comparée à la Logitech Brio 4K, elle offre une meilleure gestion de la lumière et une interface plus moderne. Pour un particulier passionné de multimédia, la MX Brio est une webcam haut de gamme idéale pour des appels vidéo professionnels ou des streams de qualité

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16/05/2025

Inde - Pakistan: Deux dirigeants, deux projets

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L'Inde va accélérer les projets hydroélectriques sur le fleuve Indus suite à la récente rupture d'un accord de partage des eaux vieux de plusieurs décennies avec le Pakistan, le Traité sur les eaux de l'Indus. New Delhi a pris cette mesure drastique, ainsi que d’autres mesures sévères prises contre Islamabad, en réponse à l’attaque terroriste au Cachemire du 22 avril , dans laquelle l’Inde soupçonne les autorités pakistanaises d’être impliquées. Le Times of India a rapporté aujourd'hui que la construction de centrales hydroélectriques sur les rivières qui traversent le Cachemire indien en direction du Pakistan est en train de s'accélérer. Selon les médias, le projet implique la construction de cinq centrales électriques sur le territoire de l'Union du Jammu-et-Cachemire. Les nouvelles centrales hydroélectriques permettront à l’Inde, d’une part, de résoudre le problème des pénuries d’énergie dans la région, et d’autre part, de renforcer sa position dans le dialogue avec le Pakistan. Le précédent traité sur les eaux de l’Indus obligeait l’Inde et le Pakistan à s’informer mutuellement de toutes les questions liées à l’utilisation des eaux du fleuve au Cachemire et à se coordonner avec l’autre partie sur les projets prévus. Ils revêtent une importance stratégique pour le Pakistan, dont les principales régions agricoles sont situées en aval de l’Indus et de ses affluents. Les États pakistanais du Pendjab et du Sindh, qui produisent jusqu’à 85 % de la nourriture du Pakistan, sont particulièrement menacés. Un éventuel blocus de l’eau et une perturbation de l’irrigation de ces terres entraîneraient inévitablement la perte de récoltes avec des conséquences socio-économiques imprévisibles pour la République islamique, forte de 240 millions d’habitants. Islamabad avait précédemment déclaré que la tentative potentielle de l'Inde de bloquer les rivières serait considérée comme un prétexte à une action militaire.

 

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« Toute tentative visant à arrêter ou à détourner le flux des eaux appartenant au Pakistan en vertu du Traité sur les eaux de l'Indus et à usurper les droits des États riverains inférieurs sera considérée comme un acte de guerre », a déclaré le Comité de sécurité nationale du Pakistan dans un communiqué publié par Dawn le 24 avril. À l’heure actuelle, l’Inde n’a pas la capacité technique de bloquer les rivières qui coulent de l’Himalaya vers le Pakistan. Dans le même temps, les observateurs n’écartent pas la possibilité d’une « guerre de l’eau » à l’avenir entre deux États d’Asie du Sud dotés d’armes nucléaires.

Dans le contexte du retrait de New Delhi de l’accord sur les eaux de l’Indus, conclu par le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru avec son homologue pakistanais, le général Ayub Khan, en 1960 et resté en vigueur même pendant les trois guerres indo-pakistanaises (1947, 1965 et 1971) et les conflits locaux (1999, 2019), l’Inde dispose d’un puissant levier de pression politique, diplomatique et psychologique sur le Pakistan. De plus, New Delhi se libère de la nécessité d'obtenir l'approbation d'Islamabad pour la construction de centrales hydroélectriques et leur mise en œuvre technique dans la région himalayenne.

Le Times of India rapporte que les projets hydroélectriques au Cachemire, qui impliquent la construction de barrages et de réservoirs, pourraient être achevés d'ici trois à cinq ans. Selon la presse indienne, diverses structures et départements du gouvernement de la république d'Asie du Sud, dont la Commission centrale de l'eau et l'Autorité centrale de l'électricité, ont déjà entamé des consultations sur cette question.

L'action toxique de l'empire financier transatlantique en crise a tout intérêt à un conflit Inde - Pakistan comme à une diabolisation de la Russie par l'Europe de l'Ouest et iciil a donc toute les facilités pour ajouter de l'huile sur le feu par le proxy de l'islamisme radical. Il s'agit d'une guerre commerciale et c'est une guerre à mort.

 

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En 2025, le dirigeant actuel du Pakistan, en termes de fonctions exécutives, est le Premier ministre Mian Muhammad Shehbaz Sharif, qui a pris ses fonctions en mars 2024 après avoir déjà occupé ce poste de 2022 à 2023. Bien que le président Asif Ali Zardari soit également une figure importante, le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, joue un rôle central dans la politique intérieure et étrangère. Shehbaz Sharif, président de la Ligue musulmane du Pakistan (N) (PML-N), est connu pour ses compétences administratives et son engagement envers le développement économique, notamment à travers des initiatives comme le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC). Cet article explore son parcours, ses déclarations marquantes et ses positions vis-à-vis des États-Unis et de la Chine, en s'appuyant sur des informations disponibles jusqu'au 7 mai 2025.

 
Shehbaz Sharif est né le 23 septembre 1951 à Lahore, au Pakistan, dans une famille politique influente d'origine pendjabi-kashmiri. Son frère aîné, Nawaz Sharif, a été trois fois Premier ministre, et la famille s'est établie à Lahore après la partition des Indes en 1947. Avant de se lancer en politique, Shehbaz a travaillé dans les affaires familiales, notamment au sein du groupe Ittefaq, une entreprise fondée par son père Muhammad Sharif.
Il a commencé sa carrière politique dans les années 1980, étant élu pour la première fois à l'Assemblée provinciale du Pendjab en 1988, puis à l'Assemblée nationale en 1990. De 1993 à 1996, il a été chef de l'opposition au Pendjab. En 1997, il est devenu chef de file du Pendjab, un poste qu'il a occupé jusqu'au coup d'État militaire de Pervez Musharraf en 1999, période pendant laquelle il a été contraint à l'exil en Arabie saoudite. Revenu au Pakistan en 2007, il a été réélu chef de file du Pendjab en 2008 et 2013, servant jusqu'en 2018. Pendant ses mandats, il a lancé des initiatives de développement significatives, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et des infrastructures, particulièrement à Lahore, où il a amélioré les transports et les services publics.
En 2022, après un vote de défiance contre Imran Khan, Shehbaz Sharif est devenu Premier ministre, un poste qu'il a conservé après les élections de 2024, formant un gouvernement de coalition. Il est décrit comme un administrateur travailleur, souvent qualifié de "tough administrator" par des analystes, compensant son manque de génie par une diligence exceptionnelle (Shehbaz Sharif - Wikipedia).
 
Shehbaz Sharif a fait plusieurs déclarations marquantes, reflétant ses priorités économiques et diplomatiques. En novembre 2022, lors de sa première visite officielle en Chine, il a mis l'accent sur la revitalisation du CPEC, déclarant que la deuxième phase du projet promettait une "nouvelle ère de progrès socio-économique" et qu'il visait à améliorer la qualité de vie des Pakistanais en s'inspirant du modèle économique chinois (‘CPEC revitalisation’ in focus as PM Shehbaz reaches China on maiden visit - Pakistan - DAWN.COM). Cette visite, marquée par des réunions avec le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang, a abouti à des accords pour approfondir la coopération dans des domaines comme l'industrie, l'énergie et l'agriculture.
En 2025, face à l'escalade des tensions avec l'Inde après l'attaque de Pahalgam au Cachemire en avril, qui a fait 26 morts, Shehbaz Sharif a adopté une approche diplomatique proactive. Le 1er mai 2025, il a appelé les États-Unis et la Chine à intervenir, demandant aux États-Unis de demander à l'Inde d'éviter les "déclarations provocantes" et sollicitant les deux pays pour empêcher toute action militaire indienne (भारत के एक्शन का डर! पाक ने अमेरिका-चीन से मांगी मदद, शहबाज ... - Aaj Tak). Il a également remercié la Chine pour son soutien à la proposition pakistanaise d'une enquête neutre sur l'attaque, soulignant la solidarité entre les deux pays (PM Shehbaz thanks China for ‘endorsing’ Pakistan’s proposal of neutral probe into Pahalgam attack - Pakistan - DAWN.COM).
D'autres actions incluent des initiatives comme l'envoi de 1 000 diplômés en agriculture en Chine pour une formation avancée en mars 2025, reflétant son engagement à renforcer les capacités économiques via la coopération chinoise (PM Shehbaz unveils plan to send 1,000 agricultural graduates to China for training). En janvier 2025, il a également exprimé l'espoir que le Nouvel An chinois renforcerait les liens d'amitié avec la Chine, discutant de la coopération économique et sécuritaire (PM, Chinese Ambassador discuss bilateral ties).
 

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Les relations de Shehbaz Sharif avec les États-Unis et la Chine reflètent une stratégie d'équilibre entre un partenariat stratégique avec la Chine et un dialogue constructif avec les États-Unis, tout en priorisant les intérêts économiques et sécuritaires du Pakistan.
  • Avec la Chine : La Chine est le partenaire stratégique le plus important du Pakistan, et Shehbaz Sharif a renforcé ces liens. Le CPEC, un projet clé de la Belt and Road Initiative chinoise, vise à connecter le Xinjiang chinois au port de Gwadar au Pakistan, renforçant les infrastructures et l'économie pakistanaise. Lors de sa visite en Chine en 2022, il a réaffirmé l'engagement du Pakistan à approfondir sa "partenariat stratégique tous temps" avec la Chine, louant le rôle du Parti communiste chinois dans le développement de la Chine (Joint Statement between the People’s Republic of China and the Islamic Republic of Pakistan). En 2025, il a remercié la Chine pour son soutien diplomatique lors des tensions avec l'Inde, soulignant la coopération sécuritaire, notamment après des attaques contre des citoyens chinois au Pakistan, où il a été convoqué à l'ambassade chinoise pour assurer des mesures de sécurité renforcées (Shehbaz Sharif summoned to Chinese embassy after another attack on China's citizens).
  • Avec les États-Unis : Les relations avec les États-Unis sont plus complexes, avec un accent sur le dialogue diplomatique plutôt que sur une coopération économique profonde. En 2025, Shehbaz Sharif a appelé les États-Unis à jouer un rôle de médiateur pour calmer les tensions avec l'Inde, indiquant qu'il voyait les États-Unis comme un acteur clé pour la stabilité régionale (भारत के एक्शन का डर! पाक ने अमेरिका-चीन से मांगी मदद, शहबाज ... - Aaj Tak). Cependant, les liens économiques avec les États-Unis sont moins développés qu'avec la Chine, et il n'y a pas de projets d'envergure comparable au CPEC. Historiquement, sous son frère Nawaz Sharif, les relations avec les États-Unis étaient marquées par des tensions, mais Shehbaz semble chercher à maintenir un engagement constructif.
 
Pour mieux illustrer, voici un tableau comparant ses positions vis-à-vis des États-Unis et de la Chine :
Aspect
Chine
États-Unis
Coopération économique
Forte, via CPEC et initiatives comme la formation agricole
Moins développée, pas de projets majeurs
Coopération sécuritaire
Soutien diplomatique, comme pour Pahalgam
Appel à la médiation dans les tensions régionales
Déclarations récentes
Remerciements pour le soutien en 2025
Demande d'intervention pour modérer l'Inde en 2025
Stratégie générale
Partenariat stratégique "tous temps"
Dialogue constructif, rôle de médiateur
 
 
Les positions de Shehbaz Sharif reflètent une stratégie d'équilibre, renforçant les liens économiques et sécuritaires avec la Chine tout en cherchant le soutien des États-Unis pour gérer les tensions régionales, notamment avec l'Inde. Cette approche est cohérente avec la politique étrangère pakistanaise, qui cherche à naviguer entre les deux superpuissances tout en priorisant la stabilité intérieure et le développement économique. Cependant, les tensions avec l'Inde et les pressions internes, comme les attaques contre des citoyens chinois, pourraient compliquer ces relations.
 
 
Narendra Modi, en tant que Premier ministre de l'Inde depuis 2014, est une figure centrale de la politique indienne, connue pour ses réformes économiques, son nationalisme hindou et ses relations internationales complexes. Ce rapport explore son parcours, ses déclarations marquantes et ses positions vis-à-vis des États-Unis et de la Chine, en s'appuyant sur des informations disponibles jusqu'au 7 mai 2025.
 
 

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Né le 17 septembre 1950 à Vadnagar, Gujarat, Narendra Modi grandit dans une famille modeste, travaillant dans le commerce de thé de son père. Il rejoint le RSS à l'âge de 8 ans, une organisation nationaliste hindoue, et devient travailleur à plein temps en 1971. En 1985, il intègre le BJP, devenant secrétaire général en 1998. De 2001 à 2014, il est Chief Minister du Gujarat, période marquée par des controverses, notamment les émeutes de 2002. Élu député de Varanasi en 2014, il devient Premier ministre, réélu en 2019 et 2024, menant un gouvernement de coalition après la perte de majorité du BJP.
Modi est titulaire d'un BA en sciences politiques de l'Université de Delhi (1978) et d'un MA de l'Université du Gujarat (1983), bien que l'authenticité de ces diplômes ait été contestée. Son parcours est marqué par une ascension rapide dans le BJP, influencée par son affiliation au RSS, et il est souvent décrit comme un leader charismatique mais controversé.
 
Modi a fait plusieurs déclarations marquantes, souvent controversées. Lors des émeutes de Gujarat en 2002, il a déclaré : "Ce qui se passe est une chaîne d'actions et de réactions", une phrase interprétée comme une justification, bien qu'il ait exprimé des regrets en 2002 uniquement pour la gestion médiatique. En 2014, il a minimisé le changement climatique, affirmant : "Le climat n'a pas changé. Nous avons changé. Nos habitudes ont changé. Nos habitudes se sont gâtées. À cause de cela, nous avons détruit notre environnement entier" (Prime Minister of India - Official Website). Pendant la campagne électorale de 2024, il a qualifié les musulmans d'"infiltrants avec beaucoup d'enfants qui prendraient la richesse de l'Inde", une déclaration fact-checkée comme ciblant spécifiquement les musulmans, malgré ses démentis.
Ces déclarations reflètent son approche nationaliste, souvent critiquée pour son caractère majoritaire et exclusionnaire, notamment via le documentaire BBC "India: The Modi Question" de 2023, interdit en Inde et examinant son rôle dans les émeutes de 2002 (India-China relations: Narendra Modi's hope for a thaw amid uncertain geopolitics - BBC).
 

Avec la destruction de l'image du Rafale, Washington fait coup double.
 
 
Les relations entre Modi et les États-Unis ont connu une évolution significative. Initialement, en 2005, il s'est vu refuser un visa sous George W. Bush en raison de son dossier en droits de l'homme lié aux émeutes de 2002. Après son élection en 2014, les relations se sont améliorées, avec des invitations à Washington, D.C., sous Barack Obama et Donald Trump. En 2019, il a prononcé un discours devant le Congrès américain, et en 2020, il a reçu la Légion du Mérite de Trump pour avoir amélioré les relations bilatérales (Remarks by President Trump and Prime Minister Narendra Modi of the Republic of India in Joint Press Conference – The White House). En février 2025, lors d'une visite officielle, Modi et Trump ont lancé le "U.S.-India COMPACT", une initiative pour renforcer la coopération militaire, commerciale et technologique (United States-India Joint Leaders’ Statement).
 
Les relations avec la Chine sont plus tendues, notamment depuis les escarmouches de 2020, avec des affrontements près du lac Pangong, au Ladakh, et le long de la frontière Sikkim-Tibet. Modi a été critiqué pour son silence sur la cession d'environ 2 000 km² de territoire à la Chine depuis juin 2020. Des négociations ont suivi, avec le premier affrontement en 2021 signalé le 20 janvier au Sikkim, décrit comme mineur. Cependant, en mars 2025, Modi a exprimé un espoir de relations plus étroites, notant un retour à la normalité à la frontière et appelant à une coopération, bien que les tensions persistent (India-China relations: Narendra Modi's hope for a thaw amid uncertain geopolitics - BBC).
 
Pour mieux illustrer, voici un tableau comparant ses positions vis-à-vis des États-Unis et de la Chine :
Aspect
États-Unis
Chine
Relation historique
Tension initiale (visa refusé en 2005), améliorée post-2014
Tensions persistantes depuis 2020, escarmouches frontalières
Initiatives récentes
COMPACT lancé en février 2025, coopération renforcée
Appel à la détente en mars 2025, malgré tensions
Coopération économique
Renforcement des liens commerciaux et technologiques
Déficit commercial, tensions sur les terres cédées
Coopération sécuritaire
Partenariats militaires et technologiques avancés
Négociations post-conflit, tensions persistantes
 
 
Les relations de Modi avec les États-Unis semblent solides, avec des initiatives comme le COMPACT promettant une coopération accrue. Avec la Chine, bien que des signes de détente soient apparus en 2025, les différends frontaliers et territoriaux restent un défi majeur. Son leadership continuera de façonner la politique étrangère indienne, notamment dans le contexte géopolitique indo-pacifique.
 
Avant même que New Delhi et Islamabad n'annoncent le cessez-le-feu, le 14 mai, le président américain Donald Trump affirme que Washington a contribué à la médiation. Vinay Kumar, ambassadeur de l'Inde en Russie corrige : Vous savez que le cessez-le-feu… a été conclu bilatéralement entre les deux directeurs généraux des opérations militaires (DGMO) après qu'ils se soient entretenus... Nous ne voulons donc pas de médiation d'une tierce partie.
 
CQFD. 

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