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08/09/2017

La liberté est un droit. Vacciner est un choix.

Le principe de précaution.jpg

Samedi 9 septembre, 14h place Pierre-Laroque (Avenue de Ségur, 75007 Paris) car le plus grand risque pour l'homme et sa santé est toujours l'argent.


Je vous parle comme une mère qui n’a pas fait vacciner ses enfants, et qui le revendique (Isabelle Adjani sur France Inter le 3 septembre 2017.

 

10:56 Publié dans Actualité | Tags : liberté, vaccination, manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

23/06/2016

Valls, la démission ou la crise

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Valls, la démission ou la crise

 

La manifestation du 23 juin aura finalement lieu : c’est une victoire contre l’entêtement malsain du gouvernement, contre sa dérive autoritaire et anti-démocratique. C’est une victoire de la liberté d’expression. Mais son parcours – de la Bastille à l’Arsenal et retour – accumule les risques de heurts violents avec la police. La décision prise par le préfet de police est donc grosse de risques. Le gouvernement prend la responsabilité de désordres dont les conséquences sont potentiellement graves. Il sera donc pleinement et totalement responsable du déroulement de cette manifestation.

Une gestion calamiteuse

Ce gouvernement a géré de manière particulièrement lamentable ce problème. On aurait pu comprendre, dans une situation tendue et avec un risque terroriste élevé, que TOUTES les manifestations publiques, et ceci inclut aussi les compétitions sportives, soient interdites. Cela impliquait néanmoins que ce gouvernement ait été en mesure de prouver qu’existait un risque grave, immédiat, et particulier sur ces manifestations. Mais l’interdiction des seules manifestations syndicales révèle à ce point la volonté cachée du gouvernement, imposer à tout prix le vote de la loi El Khomri, qu’elle en devient odieuse et constitue une atteinte évidente à la liberté de manifester.

La décision initialement prise mardi après-midi était bien l’interdiction. Ce geste inouï était sans équivalent depuis la guerre d’Algérie. Devant la fronde justifiée des organisations syndicales, les protestations de la Ligue des Droits de l’Homme, et la condamnation d’une large part de la classe politique, ce gouvernent à dû reculer. Il l’a fait dans la honte et la dissimulation, en se refusant d’assumer ses propres décisions et en en faisant porter la responsabilité au seul Préfet. Quel spectacle donc nous donne ce gouvernement et ce Président qui se déchargent de leurs responsabilités sur un simple exécutant. La politique du lampiste a certes des précédents dans notre pays. Du moins était-elle jusqu’à présent usée à posteriori. La création d’un lampiste a-priori est une innovation dont on aurait aimé se passer tant elle est honteuse.

Souveraineté et crise de nerf

Alors que les sondages confirment qu’une majorité de français rejette cette loi El Khomri, le gouvernement s’entête. Au-delà les postures, les attitudes caractérielles et les crises de nerf, cela révèle un problème évident : ce gouvernement n’a aucune marge de manœuvre. Il « veut » cette loi car elle est exigée par l’Union européenne qui n’aura de cesse que d’imposer son système de normes et son austérité. Il « veut » cette loi car il espère en échange obtenir un accommodement quant à l’ampleur du déficit public de la part de la commission de Bruxelles. Il « veut » cette loi car il n’est, en cette occurrence que le simple exécutant de mesures décidées à l’étranger et que cela ferait mauvais genre s’il devait expliquer à ses maîtres qu’il est dans l’incapacité de tenir ce à quoi il s’est engagé.

Nous sommes effectivement tombés bien bas. La déclaration des Droits de l’Homme de 1789 stipule que la « souveraineté réside principalement dans la Nation ». Il est cruel qu’elle ait été gravée sur les murs de l’hôtel Matignon, résidence du Premier-ministre. Ce dernier a donc en permanence sous les yeux le rappel de son indignité. Dans « Le Roi s’amuse », Victor Hugo fait dire à Triboulet, « quand on n’a plus d’honneur, on n’a plus de famille ». Nous constatons, quant à nous que quand on n’a plus de souveraineté, la démocratie se défait. Les comportements les plus autoritaires se donnent libre cours quand on n’a plus d’autorité.

Une démission nécessaire

La leçon que l’on peut tirer de tout cela, et en formant les espoirs les plus vifs pour qu’aucun incident grave ne vienne marquer la manifestation de demain, c’est que Manuel Valls doit démissionner. S’il ne lui restait au sein de son ambition et de sa folie du pouvoir qu’une once d’honneur et de raison, il aurait déjà dû le faire. Il aurait dû prendre acte du fait que sa politique est minoritaire et que les méthodes qu’il emploie divisent profondément les français. Dans ces conditions, on ne peut plus gouverner. Mais, puisque chez lui l’hubrys de l’ambition a tout recouvert, il doit être rappelé à la raison, sous peine d’entraîner dans sa chute l’ensemble du gouvernement et le Président, et au-delà la Nation toute entière. Nous sommes aujourd’hui dans une crise sociale et politique grave. Nous pourrions être, dès demain, dans une crise de régime.

 

Jacques Sapir

Ses travaux de chercheur se sont orientés dans trois dimensions, l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels. Il a poursuivi ses recherches à partir de 2000 sur les interactions entre les régimes de change, la structuration des systèmes financiers et les instabilités macroéconomiques. Depuis 2007 il s'est impliqué dans l’analyse de la crise financière actuelle, et en particulier dans la crise de la zone Euro.

 

21/06/2016

Manifester pour sa vie

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Si le lendemain vous fait hésiter alors le devoir de mémoire vous guidera.

Alors que depuis des décennies et à longueur d'année on reproche aux Français un passé dont ils n'ont pourtant pas à rougir mais plutôt à être fier, il serait bon de se demander si quelqu'un ne veut pas inverser à chaque occasion les règles du bien et du mal alors que les heures les plus sombres sont de retour.

Lorsque les vecteurs du vol, du mensonge, de la censure, de la trahison, de la ruine se parent de toutes les vertus et menacent, dénoncent leur victime comme un mal, la résistance n'a t-elle pas droit à s'exprimer ?

Une cravate qui remplace un casque rend elle une occupation plus respectable ? Rend elle une manifestation moins légitime ? Doit-on obéir à l'occupant donc collaborer, ou résister ?

La défense des familles, des droit fondamentaux, du travail ne valent-ils plus une messe ?


Ne collaborons pas, on nous le ferait encore payer demain et cette fois ce serait justifié.

07:13 Publié dans Actualité | Tags : manifestation, travail, droits, résustance, dictature | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

15/06/2016

Résistance à la conscience

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Maudits pauvres, ils nous gâcheraient notre belle résistance!

  Manipuler les réseaux sociaux pour stopper ou encourager des crises, détourner l'attention, désinformer est une activité à plein temps et même un métier souvent payé par un contribuable ignorant cette profession démocratique (à la sauce républicaine pas celle d'un Chouard) dans les pays occidentaux.

A cette fin, différentes méthodes sont utilisées, elles peuvent même bien gérées renverser le sens des mots et servir la propagande. Il y a des sujets moteurs, la GPA, la corrida, l'islamisme, l'Algérie... Les naïfs, les jeunes démarrent au quart de tour et se déchirent, gobant tout et n'importe quoi. Le principal est de distraire des sujets importants (les décisions qui changent notre vie avec la macro-économie et la politique étrangère), d'empêcher toute recherche et réflexion en jouant sur l'émotion et  au final, de tuer la prise de conscience.

A titre d'exemple, voici une vidéo qui circule et qui doit vous interpeler sous peine d'être réac, macho, donc populiste donc facho etc. De quoi s'agit t-il ? Rien moins que de faire passer la soif de consommation à l'occidentale de bourgeoises pakistanaises pour ce qu'elle n'est pas, un acte de résistance.

Car cette revendication consiste à pouvoir sans risque boire des sodas à la terrasse des cafés. Si personne de bon sens ne soutiendra l'agression de ces personnes pour une telle activité, on se demande bien s'il s'agit de résistance car un acte consommation est avant tout privé. Mais rendre le privé public et dissimuler l'action publique au regard de celui qui paye la note est de l'ordre des choses.

Car dans un pays où des millions de personnes crèvent de faim, dans un pays ou les drones américains tuent par centaines depuis des années femmes et enfants en tombant régulièrement sans déclaration de guerre, la priorité  réside t-elle dans le loisir de bourgeoises geignant leur peine dans des tweets en américain ?

Je suis cependant certain que le message aura son lot de poires, de militant(e)s concernés par cette horreur qui relègue bombardements, inondations et famines loin au dernier plan. D'ailleurs, on se demande bien pourquoi les médias traitent des manifestations contre la loi El Khomri devant de tels drames qui tirent des larmes (imaginez les actionnaires du secteur cola !).

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Parfois la tache permet de faire la lumière

Si on ne sait s'il faut rire ou pleurer de cette farce grossière, on constate que l'incohérence à force d'être matraquée gagne aussi nos rues. Ainsi, ce 14 juin, on pouvait voir des extrémistes souiller les murs à 50 cm de CRS indifférents.

Oui cette belle extrême gauche se disant anticapitaliste montre bien comment elle sert la population,. le touriste donnant du travail étant rejeté, toujours en américain car on utilise la langue de celui qui commande (et paye les cadres mais chut !) mais on souhaite la bienvenue aux migrants pseudo réfugiés faisant baisser les salaires mais pas le chômage. Tout est dit.

 Non, franchement, après avoir bien réfléchi, on ne suivra pas les médias ou les bobos émus dans cette fausse résistance qui ne vise  en rien à s'opposer aux agressions dont est victime la population du pakistanaise pas plus qu'on ne marchera dans la manipulation de casseurs ne servant pas, bien au contraire, les revendications justifiées des salariés français.

Le show n'encourage en rien une quelconque résistance alors que dans tout l'Occident intellectuels et lanceurs d'alertes découvrent la prison, les persécutions financières et la triste nécessité de l'exil. Là devrait être la mobilisation, la fraternelle solidarité.

Les parodies dégradantes médiatisées visent juste à promouvoir une collaboration au service d'un ordre marchand étranger.

Les citoyens conscients n'ont plus l'âge du cirque qu'ils ne marchent pas au pas de l'oie.

13:52 Publié dans Actualité | Tags : propagande, facebook, pakistan, khomri, manifestation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!