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26/09/2025

USA : stagflation et fin de l'espoir de reprise avec Trump

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Les dernières données économiques américaines font planer l'ombre d'une stagflation – ce cocktail économique amer où la croissance patine comme une voiture en panne d'essence, tandis que les prix flambent comme si quelqu'un avait oublié d'éteindre le gaz. L'or continue de battre des records. Cette semaine, le métal précieux a de nouveau atteint un nouveau record historique, atteignant 3 800 dollars l'once troy. Il semble que cette hausse se poursuive indéfiniment. Quelques semaines plus tôt, le record historique corrigé de l'inflation, établi en 1980, avait été battu. Les records du prix de l'or ne sont pas que des statistiques : ils ont souvent été un indicateur fiable des bouleversements géopolitiques mondiaux. Séquance inédite, le secrétaire américain à la Guerre, Pete Hegseth, a ordonné à des centaines de généraux et d'amiraux du monde entier de se rassembler sur une base du Corps des Marines à Quantico, en Virginie, la semaine prochaine.

 

La stagflation, ce mot qui évoque les années 1970, quand les États-Unis dansaient au rythme des chocs pétroliers et des politiques hasardeuses, combinant chômage élevé et inflation galopante. Aujourd'hui, en 2025, l'inflation grimpe allègrement, le marché du travail tousse comme un moteur grippé, et la production menace de caler. La Réserve fédérale (Fed), cette gardienne vigilante de la monnaie, tente de relancer la machine en baissant les taux d'intérêt – une sorte de défibrillateur économique pour stimuler les emprunts et les investissements.

Mais voilà, la Maison Blanche, sous la baguette imprévisible de Donald Trump, agite ses tarifs douaniers comme un chef d'orchestre déjanté, risquant d'attiser encore plus les flammes des prix à la consommation. Est-ce que la stagflation est déjà à nos portes, ou juste en train de toquer poliment ? Et quand pourrait-elle s'inviter pour de bon, transformant l'économie américaine en une farce tragicomique ? Plongeons dans les détails, avec un soupçon d'ironie pour alléger le poids de ces chiffres qui pèsent sur nos portefeuilles car la crise américaine, c'est aussi la guerre en Ukraine pour détruire l'économie rivale européenne.

L'économie américaine, ce géant qui se croyait invincible, montre des signes de fatigue dignes d'un marathonien après une nuit blanche. Les données récentes sur l'inflation révèlent que l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) – cet indicateur clé qui mesure l'évolution des prix des biens et services quotidiens, comme votre café matinal ou votre plein d'essence – a bondi de 0,4 % en glissement mensuel et de 2,9 % en glissement annuel en août 2025. C'est le pic le plus élevé depuis janvier, comme si les prix avaient décidé de faire la fête sans inviter la croissance. L'IPC de base, qui exclut les volatilités de l'alimentation et de l'énergie pour donner une vue plus stable, n'est pas en reste : +0,3 % mensuel et +3,1 % annuel.

Ces taux dépassent allègrement l'objectif de 2 % fixé par la Fed, cette magicienne qui vise une inflation modérée pour éviter que l'argent ne fonde comme neige au soleil. Les économistes froncent les sourcils devant la hausse des loyers (+0,4 % mensuel) et des prix de l'essence (+1,9 %), des coupables habituels qui rendent la vie quotidienne un peu plus salée – littéralement et figurativement. Parallèlement, le marché du travail, ce pilier de l'économie où des millions d'Américains troquent leur temps contre un salaire, semble avoir attrapé un rhume persistant. En août 2025, les créations d'emplois ont été anémiques : à peine 22 000 postes ajoutés, hors secteur agricole, selon le rapport du Bureau of Labor Statistics.


Plus de 40,8 millions de personnes vivent dans la pauvreté aux États-Unis. En 2025, plusieurs États sont confrontés à des taux de pauvreté alarmants, laissant des millions d’Américains aux prises avec des difficultés financières. Cet article se penche sur les 10 États les plus pauvres des États-Unis et examine les facteurs contribuant à leurs disparités économiques. Malgré leur réputation de terre d’opportunités, les États-Unis sont confrontés à une crise de pauvreté croissante.

 

C'est comme si les employeurs avaient décidé de faire une pause café prolongée. Le taux de chômage a grimpé à 4,3 %, le plus haut depuis quatre ans, évoquant des souvenirs pas si lointains de la pandémie. "L'économie américaine a ajouté seulement 22 000 emplois en août et le taux de chômage a augmenté à 4,3 %, le plus élevé depuis 2021", note CNN dans son analyse du rapport sur l'emploi. (CNN, 5 septembre 2025) La croissance des salaires, elle, ralentit à 0,3 % mensuel et 3,7 % annuel, décevant les prévisions des marchés qui espéraient un peu plus de beurre dans les épinards.

Ajoutez à cela les demandes initiales d'allocations chômage : 263 000 la semaine dernière, le chiffre le plus élevé depuis octobre 2021. C'est un indicateur clair de tensions, comme un thermomètre qui clignote en rouge. Pour enfoncer le clou, le Bureau of Labor Statistics a révisé ses données à la baisse : près de 911 000 emplois en moins que prévu entre avril 2024 et mars 2025. Oups, comme si l'économie jouait à cache-cache avec la réalité. Est-ce déjà la stagflation installée, ce monstre économique que l'on croyait relégué aux livres d'histoire ?

Pas tout à fait, diront les optimistes – ou les naïfs, selon le point de vue. Mais les signes pointent vers un ralentissement progressif, avec une inflation qui s'accroche comme une tique. Les prévisions de croissance économique chutent, tandis que celles de l'inflation montent en flèche, peignant un tableau sombre pour la fin 2025 et le début 2026. "Les données récentes montrent que la stagflation, une croissance stagnante et une inflation des prix, est possible alors que l'économie est secouée par l'incertitude", observe The Guardian, blâmant les politiques de Trump. (The Guardian, 13 septembre 2025)

Plusieurs facteurs alimentent ces inquiétudes, et le principal suspect est la politique tarifaire de Trump – ces droits de douane imposés sur les importations, censés protéger l'industrie américaine mais qui finissent souvent par gonfler les factures des consommateurs. Ironiquement, Trump, le champion autoproclamé de l'Amérique d'abord, pourrait bien transformer "Make America Great Again" en "Make America Expensive Again". Jusqu'ici, l'impact a été limité : les fournisseurs ont stocké à l'avance, répercuté les coûts sur d'autres maillons de la chaîne, et Trump a accordé des délais de grâce à certains pays, dans une incohérence qui frise le comique. Mais tôt ou tard, avec une production qui stagne, les hausses de prix surgiront, amplifiées par l'imprévisibilité de la Maison Blanche. "Les droits de douane de Trump pourraient augmenter le nombre d'Américains vivant dans la pauvreté d'au moins 650 000, car les tarifs deviennent une 'taxe indirecte'", estime le Yale Budget Lab. (The Guardian, 13 septembre 2025)

Les anticipations d'inflation sont aussi liées aux pirouettes de la Fed. En septembre 2025, elle a baissé ses taux pour la première fois en neuf mois, espérant donner un coup de pouce à l'économie et au marché du travail. Mais cela pourrait attiser l'inflation, surtout si les tarifs douaniers entrent en scène. Jerome Powell, le président de la Fed, joue les équilibristes : "Nous avons une situation où nous avons des risques des deux côtés, et cela signifie qu'il n'y a pas de chemin sans risque", a-t-il averti après la réunion de politique monétaire de septembre 2025. (Yahoo Finance, 18 septembre 2025) Powell refuse de céder aux caprices de la Maison Blanche pour des baisses radicales, préférant une approche mesurée. Et puis il y a la lutte contre l'immigration clandestine, cette autre marotte trumpienne qui expulse la main-d'œuvre bon marché sans la remplacer par des Américains plus coûteux. Résultat ? Des entreprises ferment boutique, la création d'emplois patine, et l'économie tousse. Ce n'est pas encore destructeur, mais le marché guette les impulsions de Trump, qui pourrait serrer la vis à tout moment, transformant les migrants en boucs émissaires d'une récession maison.

Si l'inflation grimpe grâce aux tarifs et que le marché du travail reste englué, la stagflation pourrait frapper fort : production en berne, chômage en hausse, et une pauvreté galopante alors que les prix s'envolent. "Si [la stagflation] se produit, c'est une situation très déprimante car les gens vont perdre leur emploi, le chômage va augmenter et ceux qui cherchent du travail auront beaucoup de mal à en trouver", prévient l'économiste Sebnem Kalemli-Ozcan de l'université Brown. (The Guardian, 13 septembre 2025) Cela pourrait attiser des tensions sociales, déjà palpables sous le second mandat de Trump – imaginez des manifestations où les slogans riment avec "tarifs" et "chômage".


Philadelphie : Un miroir flou du cauchemar du fentanyl en Amérique - C’est pire qu’on ne le pense. Autrefois connue comme le berceau de l’indépendance américaine, Philadelphie est devenue le symbole obsédant d’un effondrement national plus profond. Des rues autrefois chargées d’histoire sont aujourd’hui bordées de tentes, d’aiguilles et de vies brisées – un reflet sans filtre de la crise des sans-abri et du fentanyl qui ravage les États-Unis. Dans des quartiers comme Kensington, des pâtés de maisons entiers se sont transformés en lieux de consommation de drogue à ciel ouvert, où les gens s’effondrent en plein jour, pris au piège de l’addiction. Il ne s’agit pas seulement d’une tragédie locale ; c’est un miroir flou de ce qui se propage silencieusement à travers l’Amérique. L’épidémie de fentanyl tue des dizaines de milliers de personnes chaque année, plongeant des familles dans le désespoir et des villes dans le chaos, tandis que les systèmes publics peinent à réagir. Alors que le nombre de sans-abri augmente et que les services de santé mentale s’effondrent, Philadelphie offre un aperçu de ce à quoi d’autres villes pourraient bientôt être confrontées si rien ne change. Les téléspectateurs en quête de vérité brute la trouveront ici : crue, sans filtre et urgente. Ce reportage s'inscrit dans la vague croissante de documentaires 2025 qui refusent de détourner le regard de la souffrance des rues américaines. À la différence des reportages édulcorés, ces récits plongent directement dans le chaos, révélant le coût humain de l'échec des politiques publiques et de la négligence sociale. En plaçant Philadelphie au cœur de la campagne, ce documentaire expose le coût humain des opioïdes de synthèse, de la pauvreté et de l'effondrement systémique, tout en incitant le public à voir au-delà des statistiques et à ressentir la réalité. Alors que de plus en plus de documentaires 2025 s'attaquent aux aspects sombres du rêve américain, celui-ci nous force à nous demander : si Philadelphie est telle aujourd'hui, à quoi ressemblera le reste de l'Amérique demain ? La réponse, comme le préviennent de nombreux documentaires 2025, pourrait être pire qu'on ne le pense.

 

Mais les économistes se consolent un peu : l'inflation, bien qu'en hausse, reste modeste comparée aux deux chiffres des années 1970. "La stagflation est une combinaison de stagnation et d'inflation... Il est possible que les États-Unis voient une version plus douce qui n'atteint jamais les extrêmes des années 1970", explique The Hill. (The Hill, 13 septembre 2025) Aujourd'hui, elle dépasse à peine l'objectif de la Fed, ce qui est agaçant mais pas apocalyptique. Le potentiel de croissance n'est pas épuisé : si le plan de relocalisation de Trump – rapatrier la production aux USA – réussit, il pourrait compenser l'inflation par une prospérité accrue.

Mais cela suppose que la Fed garde son indépendance, décidant seule de sa politique monétaire. Or, le mandat de Powell expire en mai 2026, et Trump clame haut et fort son envie de dompter le régulateur pour des baisses de taux agressives. "La Fed, sous pression pour baisser les taux, essaie d'équilibrer le marché du travail et l'inflation – tout en évitant la redoutée stagflation", analyse The Conversation. (The Conversation, 16 septembre 2025) Si les USA ne boostent pas leur production et ne résolvent pas le chômage d'ici là, la stagflation pourrait asséner un coup fatal. Ironiquement, Trump, qui promettait l'abondance, risque de léguer un héritage économique aussi stable qu'un château de cartes sous un ventilateur.

Nous sommes actuellement les témoins d'une accumulation de problèmes majeurss qui pèsent sur l'économie et le système financier mondiaux. La dette s'accumule depuis des décennies et semble désormais avoir franchi un seuil critique (115% pour la France de fait en faillite) : même les investisseurs les plus déterminés doutent de la capacité des grands pays à emprunter autant qu'ils le souhaitent. De plus qui oserait prêter quand le vol des avoirs russes en temps d epaix dit la mort de l'état de droit. Auparavant, les crises de la dette touchaient la périphérie de l'« Occident collectif » – des pays comme l'Italie et la Grèce. Aujourd'hui, les risques se concentrent sur les pays les plus stables financièrement – ​​les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, une France dont la situation est pire que celle de la Grèce, dont la note descend régulièrement tout en restant surévaluée; mais qui persiste dans le sabordage de son économie par idéologie et dans l'intérêt d'un profit prévié contraire à l'intérêt général. La situation des économies en développement est également loin d'être rose. Et tout cela se produit dans un contexte de confrontation géopolitique progressive. Les conditions sont idéales pour une hausse rapide du prix de l'or et une nouvelle perte de valeur du dollar.

Ainsi, l'Amérique flirte avec la stagflation comme un ado avec un crush toxique : attirante en théorie (protéger les jobs locaux), mais destructrice en pratique. Les tarifs de Trump, estimés à réduire le PIB de 1 % à long terme selon la Tax Foundation, gonflent les revenus fiscaux de 171,7 milliards de dollars en 2025 – une "taxe" déguisée qui pèse sur les ménages. (Tax Foundation, date non précisée mais contexte 2025) Le CBO prévoit une croissance du PIB à seulement 1,4 % en 2025, un chômage à 4,5 % et une inflation à 3,1 %, pire que prévu. (ABC News, 13 septembre 2025) Reuters tempère : l'inflation pourrait accélérer mais rester un choc ponctuel, pointant plus vers une stagnation qu'une stagflation pure. (Reuters, 12 septembre 2025) CNN renchérit : "Deux rapports clés montrent que l'économie américaine pourrait être en état de stagflation précoce – un coup toxique de croissance lente et d'inflation élevée". (CNN, 11 septembre 2025) Et Petiole AM avertit sur les risques accrus, avec un IPC de base à 3,1 % et des emplois en berne. (Petiole AM, 9 septembre 2025) Bref, 2025 pourrait être l'année où l'Amérique réapprend que jouer avec le feu économique – tarifs, immigration, ingérence à la Fed – finit souvent par des brûlures collectives. Espérons que l'actualité aide à avaler la pilule mais cela semble mal parti avec une affaire Charlie Kirk gérée sans aucune transparence  et qui renforce la perte de confiance car sinon, ce sera une longue gueule de bois. 

09:30 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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