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19/05/2016

Au dessus des citoyens, les furoncles

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Vous êtes une merde intégrale (Nicolas Dupont Aignan, député)

L'acte ou l'action méritant la qualification de haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de son pays, de son chef d'État, de son gouvernement ou de ses institutions. Ce crime est souvent associée avec celui d'intelligence avec l'ennemi. Il s'agit souvent d'une infraction politique, concernant les détenteurs d'une autorité politique dans l'exercice de leurs fonctions.

Depuis 2007 et en droit français, la nouvelle rédaction de l'article 68 supprime la référence explicite à la haute trahison et élargit le champ de cette responsabilité présidentielle aux « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » comme une cause de destitution par la Haute Cour (nouvelle appellation). Cette formulation qui reste encore vague peut néanmoins très bien comprendre la haute trahison au sens traditionnel et elle correspond, à vrai dire, à ce que l'on supposait pouvoir y mettre aussi par une interprétation moderne, à savoir, notamment, tous comportements violant la constitution et ses principes ou tous manquements en contravention grave avec les valeurs démocratiques et républicaines, la morale politique ou la dignité de la charge, ainsi que la forfaiture et la prévarication (d'après Wikipédia).

CQFD


A propos du projet de loi sur la réforme du Travail lancé sous la présidence Sarkozy supporté désormais par Myriam El Khomri. De ses origines, de son incompatibilité avec des principes et toute forme admise de démocratie, de sa responsabilité dans des violences quotidiennes que personne de raisonnable ne pourrait considérer comme involontaires, imprévues et incapables de coûter bientôt des vies.

18:47 Publié dans Actualité | Tags : réforme, travail, europe, trahison, violence | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

18/05/2016

Dictature : Show must go on !

 

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En ce temps là, de fausses libertés sexuelles servaient de camouflage à la destruction des droits fondamentaux...

 Le changement de régime se confirme encore et toujours, la République déjà non démocratique cède encore une fois devant le nouvel ordre de l'état d'urgence pour la période du 26 mai au 26 juillet 2016. Dans le sens du Sénat, la Commission des lois a donc adopté sans état d'âme, sans oser une modification la souillure d'une prolongation de cet état tout aussi injustifié qu'injustifiable.

A ce titre ont été invoqués l’Euro 2016 et le Tour de France...

J'en profite pour signaler à nos parlementaires en août le Festival du Bout du Monde sur la presqu'île de Crozon et bien entendu en septembre la Grande Braderie de Lille afin de poursuivre cette farce un peu plus longtemps.

Car personne ne doute que le texte ne soit repris par l'Assemblée dite Nationale après la chute du pantalon sur les chevilles si significative avec l'article 49.3. A ce jour, les rares amendements déposés ont même été retirés à l'exception de celui, hallucinant, des députés Larrivé et Éric Ciotti, laissant toujours la possibilité aux autorités de procéder à des perquisitions administratives quand elles l'estiment nécessaires. 

Dans notre domaine numérique, il ne sera cependant plus possible de réaliser des saisies informatiques. Le caractère bâclé du texte ne déterminant pas pour la"justice" l'avenir des données collectées.

Le vote est pour aujourd'hui, le retour de la République, on ne sait pas, la Démocratie elle n'est pas programmée ou programmable, nous ne sommes pas à Cannes pour un copinage de dernière minute.


Le philosophe Francis Cousin et quelques évidence pas bonnes à dire.

10:35 Publié dans Actualité | Tags : état, urgence, libertés, démocratie, manipulation | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

14/05/2016

Commémorer Verdun sans fausse note

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Communiqué du rappeur Black M, de son vrai nom Diallo

Bonjour à tous,

Je m’appelle Alpha Diallo, je suis français, né en France, à Paris, et j’ai 31 ans.

Éduqué par la France, terre d’accueil de mes parents, terre qui m’a vu grandir et permis de vivre de ma passion. Une terre pour laquelle mon grand-père Alpha Mamoudou Diallo, d’origine guinéenne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs Sénégalais – ces mêmes Tirailleurs Sénégalais qui étaient également présents lors de la Bataille de Verdun.

J’ai ressenti une immense fierté lorsque l’on a fait appel à moi pour participer à un concert en marge de la commémoration de la Bataille de Verdun pour l’ensemble des jeunes français et allemands réunis ce jour-là.

Une polémique incompréhensible et inquiétante a malheureusement entraîné l’annulation de ma participation à cette manifestation.

Je ne peux rester sans réponse face aux propos d’une extrême violence, tenus à mon égard, ces derniers jours. Je suis d’autant plus attristé par cette situation qui peut aujourd’hui toucher des milliers d’autres français.

Moi, Alpha Diallo, enfant de la République et fier de l’être, souhaite, par ce communiqué, faire barrière à ces propos haineux.

Merci à tous ceux qui me soutiennent depuis le début, je ne ferai pas d’autres commentaires.

Peace.
‪#‎ALPHADIALLO‬
‪#‎BLACKM‬

 

verdun,rap,polémique,blackm

Qui sert-on par sa soumission ? Sont-ce les siens ou son compte en banque ?

Je parlais hier d'inversion mais est-il utile de le dire sans cesse alors qu'il s'agit de la norme du système actuel ? Un petit mot cependant au sujet d'un coup monté par le pouvoir dans le cadre de la préparation des prochaines élections. La presse a cette semaine révélé comment l'argent brûlait les doigts malgré les caisses vides et comment plus d'un milliard filait chaque mois afin de reconquérir un électorat traditionnel.

Malgré un amour de l'histoire à géométrie variable, la commémoration des journées de la bataille de Verdun ne pouvait resté inexploitée. Ainsi, un concert rap (contrat de 150 000€ dit-on) devait clôturer les cérémonies.

On se demande bien qui a pu choisir de type d'expression pour honorer nos morts et quel esprit tordu a pu dans ce genre opter pour Black M sans souhaiter un scandale médiatisé.

La polémique était sans aucun doute prévisible et certainement voulue. L'effondrement socialiste dans les sondages montre bien que la présence actuellement invraisemblable au second tour des présidentielles implique comme seule solution le renforcement du FN et celle du PS pour exclure les républicains (certes ils ont le même programme mais il y a des questions de personnes et la soupe est bonne).

Opération réussie à 100%, le camp FN au sens large étant monté aux créneaux, la gauche a pu se présenter comme un barrage à une censure forcément fasciste, populiste etc. Les républicains largement muets ont été piégés par la crainte d'être accusé de racisme. Et comme toujours on fait passer à la trappe la crise économique fabriquée après la trompeuse question ethnique, cet éternel camouflage.

Il ne reste désormais d'une polémique sans grand intérêt que le communiqué affligeant du rappeur Diallo (Black M) pour qui la perte est sèche.

J'aimerais toutefois dire à ce pauvre garçon que les actes et aventures d'un grand père ou de tout ancêtre ne donnent droit à aucun privilège et ne sont pas héréditaires. La France n'est pas une de ces sociétés tribales archaïques où mérites et culpabilités s'héritent.  Encore que certains espèrent bien l'imposer...

La réaction des citoyens face à ce projet de spectacle n'a rien d'inquiétante ni de malsaine. Elle est démocratique et naturelle dans un pays qui crève du chômage et qui n'a pas besoin de tels gaspillages électoralistes.

Et par pitié ne parlez de propos haineux.

Je ne pense pas me tromper en signalant une chanson de 2010 du groupe Sexion d'Assaut, Désolé, dans laquelle l'interprète Black M désigne la France comme pays kouffar, un terme péjoratif désignant les mécréants. 

Et que dire des propos homophobes de chansons telle On t'a humilié (« Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent. Coupe-leur le pénis, laisse-les morts, retrouvés sur le périphérique... »), des propos qui ont provoqué  l'annulation de plusieurs dates de concert, l'organisation de manifestations de protestations et la fin du partenariat avec NRJ.

De plus, il est clair que le courage et la fermeté des aïeux sont passés à la trappe car l'année suivante les titres polémiques disparaissaient heureusement d'un album et... un contrat avec la fédération française des centres LGBT met fin aux ennuis. Une attitude digne d'une fort belle chanson de Dutronc sur la veste.

Il est dans ces conditions assez audacieux de reprocher aux autres des propos d'une extrême violence alors que...

Mais il est vrai que que vous êtes fier d'être un enfant de la République et là se trouve surement cette inégalité de traitement revendiquée.

En tant que démocrate, je ne peux pas souscrire à cette attitude car je sais trop comment la République ne représente pas le peuple, le pousse à la ruine, refuse l'asile aux lanceurs d'alertes, persécute intellectuels, artistes et chercheurs.

Et même pour 150 000 euros je ne changerai pas d'avis.

Mais il est vrai que je n'écris pas paix en anglais.

 

 

12:48 Publié dans Actualité | Tags : verdun, rap, polémique, blackm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

13/05/2016

Au-delà des droits de l'homme

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Histoire d'une inversion

Les droits de l'homme participent des clefs de domination du monde. Autorisant tout et n'importe quoi au nom de valeurs abstraites et jamais définies, aussi bien la guerre aux pays sans moyens atomiques que la censure et les persécutions dans les Républiques occidentales, ils sont l'armature qui permet de coloniser une terre et de mettre le dissident en prison.

Ce sont droits de l'homme qui au nom de l'égalité imposent la destruction des cultures, des histoires au profit d'une uniformisation marchande niant peuples, histoires, familles, sexes, classes etc.

Ces droits planétaires donc inhumains que personne ne confondra avec des droits fondamentaux sont pourtant l'aboutissement de la conscience politique de nouvelles générations décérébrées par l'éducation et les médias dominants.

Alain de Benoist, écrivain, philosophe, est le directeur des revues Krisis et Nouvelle École. Il a récemment publié, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, Les Démons du Bien. Du nouvel ordre moral à l idéologie du genre (2013) et Le Traité transatlantique et autres menaces (2015). Une fois encore, il s'attèle a une salutaire remise des idées à l'endroit.

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Proclamée avec force à la fi n du XVIIIe siècle, dans le sillage de la philosophie des Lumières, l idéologie des droits de l'homme est aujourd'hui devenue une sorte de nouvelle religion civile, qui inspire des revendications de toutes natures, pèse sur la vie des États et va jusqu à s imposer dans les relations internationales.
La France elle-même veut plus que jamais se définir comme le « pays des droits de l homme ». Mais de quel homme parle-t-on au juste ? Et de quel droit s agit-il ? C est en spécialiste de la philosophie politique et de l histoire des idées qu Alain de Benoist se penche sur cette idéologie dont l « évidence » a trop souvent fait oublier les fondements. Il en examine toutes les prétentions, ainsi que les critiques dont les droits de l homme ont déjà pu faire l objet. Il montre sur quelle conception très particulière du droit ils reposent, en quoi leur « universalité » peut être légitimement mise en doute, et pourquoi ils contredisent les exigences du politique et même de la démocratie. Il explique enfin pourquoi le « sacre des droits de l homme » va de pair avec la montée de l individualisme au sein d une société de marché où les rapports sociaux se réduisent de plus en plus au contrat juridique et à l échange marchand. Que les droits de l homme règnent sans partage dans une société de plus en plus déshumanisée, où les hommes tendent à devenir des objets, où la marchandisation et la réification des rapports sociaux créent partout des phénomènes d aliénation nouveaux, n'est pas un hasard. Cela montre combien ils sont inadaptés à défendre ce qu ils prétendent défendre. La question des libertés ne saurait se résoudre en termes de droit ou de morale. Elle est avant tout une question politique. Elle doit être résolue politiquement (Editeur).


Les téléspectateurs de TV Libertés retrouvent régulièrement Alain de Benoist pour l’émission “Les idées à l’endroit”. Le directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole est un spécialiste de la philosophie politique et de l’histoire des idées. Quoi de plus naturel alors que de s'intéresser à l’idéologie des droits de l’homme. C’est ce qu’il fait dans “Au-delà des droits de l’homme”, un ouvrage réédité mais largement augmenté publié chez Pierre Guillaume de Roux. Dès le début de l’ouvrage, Alain de Benoist rappelle que la notion d’objectivité a été l’apport de l’Europe au monde. Or, l’idéologie des droits de l’homme a corrompu cette notion en imposant le subjectivisme et l’universalisme. Elle s’est imposée comme l’armature de la globalisation et comme un instrument de domination, mais aussi de nivellement et d’uniformisation. Alain de Benoist déconstruit l’idéologie des droits de l’homme qui règne sans partage dans une société de plus en plus deshumanisée, où les hommes tendent à devenir des objets, et où la marchandisation crée partout des phénomènes d’aliénation nouveaux. Un ouvrage indispensable.

11:49 Publié dans Actualité | Tags : benoist, droits, homme, ingérence | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!