Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/09/2016

Masochisme numérique

 

sui.jpg

 Quel futur pour des peuples qui donnent le bâton pour se faire battre ? Sans doute aucun. On se demande bien pourquoi le grand patronat et l'OTAN s'emploient encore à faire venir des migrants économiques, pardon, il faut dire des réfugiés quand les citoyens renoncent si facilement à leurs droits fondamentaux au profit de la dictature.

Qui peut croire qu'ils seront demain capable se révolter ? Il n'est même pas besoin d'aller en Suisse, ce pays après tout faussement neutre et depuis longtemps aux ordres de Washington et soumis à l'Union Européenne pour découvrir une semblable démission.

 Il suffit de regarder sur les réseaux sociaux le succès et la tolérance de la campagne pro-abstention aux présidentielles pour comprendre que le changement, ce n'est pas plus maintenant que pour demain !

Les pourtant prometteurs adeptes d'une démocratie participative sont les premiers à tomber dans le panneau des bras croisés. Certes, infiltrer ce nouveau courant qui inquiétait même un Attali a été facile. Tromper le jeune un peu diplômé de gauche est le B-A BA de tout bon trotskiste. Rien de plus facile que de lui vendre le tous pourris qui a très bien fonctionné chez le prolétaire de droite et il est tout aussi aisé de raviver en lui la crainte du vote radical à gauche ou aujourd'hui à droite déjà conditionné par l'école et les médias dominants.

Tout le travail pédagogique du Net en faveur d'une information libre, pluraliste et alternative se trouve ainsi balayé.

La présomption de culpabilité, étrangère à la pensée européenne, contre celui qui pourtant n'a jamais été au pouvoir fait qu'en 2017 le pouvoir changera de mains mais pas de sens. Ce sens est celui de Washington, d'une Amérique en faillite, se préparant à la guerre pour renflouer les caisses et dont la stratégie en attendant est le chaos chez le rival de toujours, l'Europe.

L'abstention ou le vote blanc érigés en dogme et méthode systématique sont plus qu'une trahison, ce sont des collaborations objectives contre tout changement radical ou toute paralysie d'un système nuisible pour notre survie économique et sociale et nos droits fondamentaux.

La Suisse entend ficher ces citoyens et couler avec l'Europe qu'elle se rassure, c'est en bonne voie.

suiss.jpg

Les Suisses ont baissé leur pantalon à 65% et accepté leur espionnage avec enthousiasme malgré les révélations des dernières années de Snowden, Assange... On ne peut pas sauver un peuple contre son gré.

 

 A lire :

Menace terroriste : les Suisses votent massivement en faveur de la surveillance en ligne

Les Suisses ont répondu «oui» par référendum à une loi autorisant les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et activités sur internet pour notamment déjouer de nouvelles menaces terroristes.

Selon les résultats définitifs, deux tiers (65,5%) des électeurs ont accepté cette nouvelle loi sur le renseignement, dimanche 25 septembre, un chiffre dépassant largement les prévisions des sondages réalisés pendant la campagne (53-58%), avec un taux de participation d'environ 43%, dans la lignée des précédentes consultations.

En revanche, ils sont 59,4% à avoir dit «non» à une hausse des retraites dont le gouvernement avait souligné la charge financière très élevée qu'elle représentait. Ils ont aussi rejeté à 63,6% une initiative populaire défendue par les Verts qui demandait une réduction de la consommation des ressources naturelles. Seuls les habitants du canton de Genève l'ont soutenue.

«La Suisse peut être une base arrière pour les terroristes»

Le «oui» à la nouvelle loi sur le renseignement est de nature à satisfaire le gouvernement qui considérait qu'il n'était plus possible de répondre aux nouvelles menaces, en particulier terroristes, car les services secrets n'avaient le droit de collecter des informations que dans le domaine public ou si elles étaient disponibles auprès d'autres autorités.

La Suisse n'est «pas une cible, mais elle peut être une base arrière logistique ou financière pour ces terroristes», a fait valoir sur le plateau de la télévision suisse publique RTS le vice-président du Parti démocrate-chrétien (PDC), Yannick Buttet.

Le Parlement avait voté la loi en 2015, mais une alliance formée du Parti socialiste, des Verts et d'organisations comme le Parti pirate, qui craignent des dérives à l'américaine comme celles dénoncées par Edward Snowden, avait pris l'initiative de ce référendum.

Cet ex-agent de l'Agence de sécurité nationale (NSA) avait en effet dévoilé en 2013 l'ampleur du réseau de surveillance électronique américain mis en place après les attentats du 11 septembre 2001.

Lire la suite sur RT.com

14:46 Publié dans Actualité | Tags : suisse, renseignement, loi, abstention, vote | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!