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28/10/2014

Loi antiterroriste, en route vers la dictature.

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Un plug anal géant place Vendôme, l'illustration parfaite de ce que la France subit ces dernières années, vulgarité, corruption, trahison au nom d'un sectarisme rarement vu depuis des siècles. Paris était déjà la capitale la plus sale d'Europe, elle prend aussi une allure de sexe-shop.

Quand on a été bercé une partie de sa jeunesse par un portrait flatté de la gauche comme expression de la protection économique et sociale des plus faibles et défenseur des libertés fondamentales, on ne peut avoir qu'un gout amer dans la bouche. En effet, tout n' jamais été qu'une permanente et rigoureuse trahisons des électeurs. Baisse permanente du pouvoir d'achat depuis 35 ans, régression des acquis sociaux fruits positifs de l'alliance entre gaullistes et communistes au lendemain de la guerre, explosion du chômage, de la précarité, détérioration de la législation du travail et taxation indirecte (la plus injuste) renforcée. On apprend même cette semaine qu'il faudra bientôt surtaxer les toners d'imprimantes!

Dans la droite ligne de cette politique de destruction qui n'a rien à envier au néo-libéralisme le plus violent, une nouvelle régression arrive. Le Sénat vient d’adopter la loi antiterroriste proposée par le Parti socialiste. Elle n'est pas sans intérêt malgré l'immense silence médiatique. Cette loi prive le citoyen du droit de pouvoir quitter la France librement. La dictature policière selon le modèle américain est bien en marche à travers l'atteinte au droit démocratique que constitue la liberté de circulation. Le texte devrait être adopté définitivement par l’Assemblée nationale le 29 octobre, puis par le Sénat le 4 novembre.

Le projet de loi autorise le gouvernement (soit les représentants de 10-15% de la population) à interdire à des citoyens français de quitter le territoire national s’il existe « de sérieuses raisons de croire » qu’ils se rendent à l’étranger dans le but de « participer à des activités terroristes, à des crimes de guerre ou à des crimes contre l’humanité », ou si les autorités soupçonnent qu’ils se rendent sur un théâtre d’opérations de groupements terroristes dans des conditions susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de leur retour sur le territoire français. Autant dire qu'il s'agit là d'un pur jugement subjectif car dans notre pays on peut qualifier un simple humoriste ou sportif d'apologiste du terrorisme s'il a le malheur de déplaire ou critiquer les valeurs philosophiques ou religieuses que nous hommes de pouvoir vantent sans cesse en totale contradiction d'ailleurs avec l'idéal laïc de la République. Mais il est vrai que la loi ne s'est jamais appliquée aux privilégiés.

Ainsi, la mesure prise par caprice du prince, le passeport de la personne serait confisqué et elle ne pourrait pas quitter le pays. Je ne sais pas pour vous, mais cela me fait penser aux fameuses heures les plus sombres de notre histoire... Autre progrès social de la loi, il est prévu d’autoriser le blocage administratif, sans l’accord préalable d’un juge (arbitraire royal 2.0), des sites web que l’État juge accomplir une apologie du terrorisme.loi,terrorisme,liberté,internet

Izza Leghtas, de Human Rights Watch dénonce l’instauration accélérée d’un État policier en France. Elle a aussi vu quelles seraient les premières cibles de la loi:"En tant que descendante de victimes de l’Holocauste provenant d'une famille qui compte aussi bien des juifs que des musulmans, je trouve les commentaires de Dieudonné profondément offensants. Mais interdire ses spectacles n’est pas la bonne réponse. Et il s’agit d’une entrave à la liberté d’expression..."

En passant, nos parlementaires peinent encore sur les contenu des peines imposées pour les délits de provocation au terrorisme et d’ apologie du terrorisme. Selon certaines sources, il s'agirait de cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, des  peines allongées à sept ans et 100.000 euros d’amende si le monstrueux crime est commis en ligne ce qui est logique car nos hallucinés politiciens prennent le virtuel ou la parole pour plus grave que le réel.

 Ce n'est guère étonnant vu l'absence de pluralisme de l'information en raison du contrôle de la quasi totalité des grands médias d'information générale par le complexe militaro-industriel (lui même sous domination bancaire) et son extrême concentration dans quelques mains au niveau des chaînes, des titres et du quasi monopôle publicitaire de son financement.

Bien entendu, tout le monde sait que le terrorisme est un terme très vague, appliqué par des irresponsables politiques à toutes sortes de pensées, actions s'étendant de la culture au divertissement en passant par la défense de la famille, la lutte contre la commercialisation des des enfant, l'activité associative contre le racisme (le vrai qui se constate sous les bombes et dans les camps et qui ne parade pas avec un pin's) et surtout l'information. Voilà les vrais cibles civiques et démocratiques de cette loi qui ne s'appliquera surement pas aux sites qui soutiennent le terrorisme contre le régime légal syrien. 

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a ajouté un amendement dans la loi antiterroriste destiné à interdire l’entrée en France d’un ressortissant de l’Union européenne en totale contradiction avec la liberté circulation (amendement illégal car contraire aux accords de Schengen), s’il représente une menace pour la sécurité publique. Nous ne sommes même pas dans la menace terroriste mais bien dans la chasse aux opposants, à toute forme de dissidence qui pourrait s'organiser, aux niveaux européens et francophones contre un totalitarisme de l'Union Européenne de plus en plus évident. 

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Il serait temps de remettre le leader nord-coréen Kim Jon-Un dans le rang par un stage de rééducation en France car la politique de nos socialistes de ces dernières années fait de lui un dangereux déviationniste libéral.

Cette loi digne d'une dictature et mise au point dans l'urgence et avec la complicité des médias n'a pas pour objectif d'empêcher le départ de jeunes français musulmans pour un jihad en Syrie, en Irak au Liban. Cela fait désormais qu'on les encourage au plus haut niveau à lutter la Syrie, l'Iran, hier la Libye. Car la politique étrangère française reniant son histoire et ses intérêts a largement démontré qu'elle était de s'appuyer sur Al Nosra pour mener une guerre contre le régime de Bachar al Assad qui ne lui a jamais rien fait, elle n'est qu'un angle d'attaque d’un vaste programme de fichage, surveillance, d’intimidation et de sanction des oppositions associatives et politiques faisant obstacle aux trahisons d'un l’État privé de légitimité et tout dévoué à des intérêts privés et étrangers.

En fait, la France suit avec obéissance (la loi de programmation militaire fonde un cadre pseudo-légal aux écoutes et explique les scoops d'origine barbouzarde de certains quotidiens proches du pouvoir) le chemin des dérives du Patriot Act américain, un cadre jamais remis en cause par Obama et des mesures dénoncées pour leur caractère criminel et illégal par Snowden. Il semble même que la France devance les désirs les plus fous de son nouveau maître.

L'analyse officielle des médias vivant de la publicité et des spéculateurs en contradiction avec la réalité assennée par Olivier Delamarche sur BFM Business. Le système peut s'effondrer à chaque instant et si on parvient à le faire durer à coup de mensonges ce n'est que retarder une échéance inévitable. En attendant censure, matraques et amendes seront toujours plus présent pour protéger les coupables.

L'objectif de ces propositions anti opposition est de prévenir l'organisation de mouvement susceptibles d'accéder au pouvoir. Il n'est par toujours possible de corrompre, de maîtriser des colères populaires et l'alerte des courageux Bonnets Rouges a suscité des contre-mesures. La faillite actuelle du système bancaire, la politique d’austérité et d'appauvrissement qui l'accompagnent ne peuvent se poursuivre sans restrictions sévère des droits démocratiques. Cette direction déjà visible pendant les année UMP est la grande constante des acteurs de la politique étatique qui par refus de s'attaquer aux responsables de la crise qui sont ses financiers, ses guides et corrupteurs préfèrent la fuite en avant vers le totalitarisme qu'ils dénonçaient dans les années 70.

N'oublions jamais que cette politique démente résulte aussi de la fausse opposition d'extrême gauche qui refuse toute alliance classes populaire et classes moyennes et demande systématiquement de voter PS au second tour tout en avouant que ce parti fera une politique libérale identique à celle de l'UMP. D'ailleurs du Front de Gauche au NPA en passant par le PC, c'est encore le grand silence comme lors des affaires Snowden et Manning. Se tromper de route est déjà grave, il ne faudrait pas prendre une mauvaise déviation.

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22/10/2014

Mort programmée sur Mars?

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Alors que la future mission de colonisation Mars One a reçu plus de 200.000 candidatures, de nombreuses voix font état des risques que comporte le projet. Une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) souligne la question de l'agriculture et la possibilité que des incendies finissent par priver les colons de nourriture.

La possibilité de voyager jusqu'à la planète Mars et d'y vivre en a fait rêver plus d'un et pourtant le projet pourrait conduire à une mort certaine  et il est question d'un risque à brève échéance. C'est du moins ce qu'affirme une équipe de doctorants du Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui s'est consacrée aux difficultés pratiques du projet Mars One de colonisation de la planète rouge, prévu pour l'année 2025. Lancé par son co-fondateur et PDG, le dynamique et habile communiquant Néerlandais Bas Lansdorp, Mars One envisage très sérieusement d'expédier des petits groupes de colons sur Mars et les y faire rester, après un voyage de sept mois vers la planète, le vieux rêve du terraforming est de retour.

Quelques 200.000 personnes ont déjà postulé et le programme spectaculaire devrait être financé par une émission de télé-réalité dont on peut garantir le succès. Toutefois, ces plans suscitent des inquiétudes allant au delà de la question financière et les chercheurs du MIT viennent de faire entendre leur jugement. Ces travaux ont été publiés à l'occasion du 65e congrès international d'astronautique de Toronto, au Canada et réalisés à partir de la compilation minutieuse des données scientifiques disponibles sur ce médiatique projet. Le bilan est sans appel, les premiers colons en partance pour Mars s'exposent à de graves dangers et à la famine sans de grosses révolutions techniques.


Toronto devient le centre de l'univers (29 septembre au 3 octobre 2014), alors que la ville accueille le 65e congrès international de l'astronautique, un congrès destiné aux entreprises liées à l'aventure spatiale. L'Institut aéronautique et spatial du Canada est l'hôte de l'événement d'une semaine et accueillera 3000 participants de presque 70 pays. Outre le plan industriel, le congrès rassemble des représentants universitaires et gouvernementaux de différents pays, la Chine, les États-Unis et des pays de l'Union Européenne. Les États-Unis envoient un gros détachement avec quelque 600 délégués. La Chine et l'Allemagne auront aussi d'importantes délégations. Une délégation de l'agence fédérale Roskosmos et de plusieurs autres organisations russes de la branche ne s'est pas rendue à ce 65e Congrès. Selon Roskosmos, des visas n'ont pas été délivrés à de nombreux participants au forum à titre de sanctions liées à l'actualité. Le dogmatisme politique du Canada rivalise depuis des années avec celui de la Corée du Nord  nos parents du Québec en savent quelque chose... Malgré cette anecdote stupide, il a été aussi question des endroits dans l'espace où l'homme est allé et pourrait aller dans un avenir plus ou moins rapproché, la rencontre a aussi concerné la possible découverte de vie extraterrestre et comment elle pourrait toucher la société. Une  présentation a été dirigée par Nicole Buckley, la scientifique responsable des sciences de la vie de l'Agence spatiale canadienne. Selon Mme Buckley, les chercheurs canadiens ont beaucoup travaillé sur l'impact de longs séjours dans l'espace sur le coeur et le squelette des astronautes. «Un de nos scientifiques a indiqué qu'après six mois dans l'espace, le système cardiovasculaire peut vieillir de 10 à 20 ans», a-t-elle précisé. «Il y a beaucoup de parallèles à faire entre les changements qui surviennent dans l'espace et ceux que l'on constate chez la population vieillissante.»

Un  voyage vers Mars exige demande une totale autosuffisance en termes de nourriture, énergie, oxygène. Et on ne peut compter sur les seules imprimantes 3D pour résoudre les problèmes. Selon l'étude de 35 pages du MIT on ne parvient pas, des années après la longue expérience biosphère menée par Roy Walford à maîtriser de manière satisfaisante et sur une aussi longue période le seul problème alimentaire et agricole. Les colonies martiennes tablent avec ambition sur des cultures en intérieur. Hélas, la production d'oxygène par les plantes dans un environnement fermé  est un élevé facteur de risques d'incendies. Un tel accident couperait alors aux pionniers toute source de nourriture. Il faudrait donc des appareils capables de séparer l'excès d'oxygène sans enlever d'azote, nécessaire pour garder une pression constante dans les parties habitées. Ces appareils existent mais n'ont encore jamais été testées dans des conditions proches de celles de Mars. On a connu des questions bien plus secondaires conduire à l'échec.

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Le recycleur d'urine de la Station spatiale internationale (ISS) a connu une panne et ne fonctionne plus qu'à 70% de ses capacités. Un simple soucis domestique sur Terre prend une ampleur gravissime vers et sur Mars. Dans le cas de la Station ISS, l'apesanteur provoque une baisse de la densité osseuse et le calcium surnuméraire est évacué par les urines. Il a ensuite formé des dépôts dans les filtres et endommagé la machine. Promiscuité extrême, le moindre incident entraine une multiplication des dangers rapides et augmente aussi les inévitables problèmes psychologiques et comportementaux d'un voyage très long et stressant.

A une telle distance et sans moyen de rentrer, la moindre défaillance des systèmes d'oxygénation ou d'eau potable serait fatal aux colons martiens. Sans parler du manque de nourriture qui conduirait à une famine inévitable. Le dossier MIT estime que la mort du premier pionnier arrivera approximativement au bout de 68 jours de mission. Cela n'a rien de sympathique d'autant qu'à ces risques se greffent une multitudes de difficultés énumérées dans l'étude, par exemple, le problème de transport des pièces détachées vers Mars. Une fois installés, les colons dépendront de plus en plus de ces pièces. Or, les faire parvenir va représenter un coût exorbitant et là encore les poudres complexes des imprimantes 3D ne seront pas toujours suffisantes. Ce coût "dans le scénario le plus optimiste" est estimé à ... quelque 4,5 milliards de dollars. Une somme qui ne cessera d'augmenter avec l'envoi d'autres équipages et la croissance des besoins. Le dossier du MIT déjà accablant poursuit implacable "de futurs travaux devront intégrer d'autres analyses, sur les systèmes de communication et d'alimentation notamment, pour obtenir une estimation plus réaliste du coût de la mission"...

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Mars One est un projet lancé par un ingénieur néerlandais, Bas Lansdorp, visant à installer une colonie humaine sur la planète Mars et l'occuper dès 2024. Le credo des fondateurs du projet est qu'une mission spatiale habitée vers Mars, projet envisagé mais régulièrement repoussé par la NASA pour des raisons de coût et de faisabilité technique, est réalisable dès aujourd'hui à des coûts relativement modérés (6 milliards de dollars américains pour la première phase) en utilisant des techniques existantes et des composants déjà développés notamment par la société SpaceX. Une particularité du projet est qu'il est prévu qu'il soit financé grâce à une exploitation médiatique de l'expédition, sur le modèle de la télé réalité. Les responsables du projet ne fournissent actuellement pas de détails crédibles sur la manière dont seraient résolues les contraintes techniques (atterrissage d'un engin de plus d'une tonne sur Mars, autonomie à la surface de la planète, gestion des rayons cosmiques, ...) et financières (cout estimé par les agences spatiales plusieurs dizaines de fois plus important) qui ont jusqu'ici empêché la réalisation d'un projet de ce type. Excès d'optimisme ou arnaque?

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Lockheed  Martin (selon William  D.  Hartung,  qui  est  directeur  de  «  The  Arms  and  Security  Initiative  »  (New America Foundation), et auteur de « Prophets of War ») a  aussi  participé  à  la  formation  des  « gentils  agents »  de  sécurité  qui  vous palpent  à  l’aéroport.  L’entreprise  produit  des  bombes  à  fragmentation,  conçoit  des  armes nucléaires, et fabrique le  F-35  Lightning, un  avion de combat cher et peu performant, dont la production connaît des retards importants et qui doit pourtant être acheté dans plus d’une dizaine de pays. La liste est longue en matière de production  l’armements. Mais depuis quelque temps, l’entreprise  ne  se  contente  plus  d’être  un  marchand  d’armes  classique  : elle  mène  sa  propre politique étrangère. Cela passe par le recrutement d’interrogateurs pour les prisons américaines à l’étranger  (dont  Guantanamo  à  Cuba  et  Abou  Ghraib  en  Irak),  l’organisation  d’un  réseau  de renseignement privé au  Pakistan, ou encore  une  participation  à la rédaction de la constitution afghane.

Face à ces critiques qui sonne comme un couperet, le PDG de Mars One, Bas Lansdorp reste confiants. Dans son entretien accordé à Popular Science, il a affirmé que les données utilisées par les scientifiques étaient incomplètes, fondée sur un modèle contestable. Les technologies qui seront utilisées pour la colonisation de Mars seraient quasiment prêtes. Il a indiqué Si le filtrage d'oxygène n'a encore jamais été réalisé dans l'espace, je démens que la technologie n'est pas du tout prête à aller sur Mars. Et de se réclamer d'entreprise très connues J'ai parlé à des experts confirmés auprès d'entreprises comme Lockheed Martin, ils m'ont dit que ces technologies fonctionnent. Cela a été testé sur terre et leur fonctionnement est très bien compris. Nous ne pensons pas avoir trouvé la meilleure solution, mais nous avons quand même une bonne solution. Personnellement, la parole des grandes entreprises des secteurs militaires, pharmaceutiques... après les résultats chers et douteux du F-35, des vaccins de l'innocent Roundup. Lansdorp a bien voulu admettre que l'acheminement en urgence de pièces de rechange était problématique. Il est vrai que le temps d'intervention de la maintenance sur Mars ferait passer les équipe d'Orange pour l'équipage de Star Trek.

L'enthousiasme de Bas Lansdorp est donc communicatif mais sachant qu'un accord a été de plus signé en juin dernier avec la société Endemol, qui produit de nombreuses émissions de télé-réalité afin que soit filmé le processus de sélection et l'entraînement des pionniers, je ne serais pas des volontaires pour le grand voyage.


Malgré le sectarisme canadien, la Russie géant historique de la conquête spatiale reste dans la course et a annoncé sa coopération renforcée avec la Chine dans les prochaines explorations de la Lune et de Mars par la voix du ministre Dmitry Rogozin. Un autre moyen de souligner que la Chine comme la majorité des grandes puissances hors OTAN ne partage pas la raison de sanction la Russie à propos du coup d'état en Ukraine mené par l'Occident.

09:10 Publié dans Actualité | Tags : mars, espace, canada, russie | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

20/10/2014

Le coût du pétrole toujours plus bas

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L'avenir du pétrole est en Arctique, zone largement russe, prospectée avec succès par l'alliance Rosneft-Exxon et bénéficiant d'une protection militaire opérationnelle. Une situation inacceptable pour les américains prêts à tout, même à un conflit armé pour empêcher l'émergence d'un rival qu'on pensait mort depuis 50 ans et bien plus redoutable que la Chine.

On n'imaginait plus la chose mais c'est pourtant le constat qui se confirme, les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont poursuivi leur chute lundi dans un marché restant particulièrement fébrile. En effet, malgré des dizaines d'années de messages d'alerte écologistes, l'abondance de l'offre en provenance de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est en explosion.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a perdu 8 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 85,74 dollars, son plus bas niveau depuis décembre 2012.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 88,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de vendredi, un niveau plus atteint en clôture depuis fin 2010. L'analyse officielle est que les investisseurs redoutent un excédent de l'offre après la communication de données de productions à la hausse des membres de l'Opep ce week-end suggérant qu'ils sont plus enclins à protéger leur parts de marché plutôt que de réduire leur production pour enrayer la baisse des prix, a relevé Gene McGillian de Tradition Energy.
Il se dit que l'Arabie saoudite serait satisfaite d'un baril autour de 90 dollars, voire même 80 dollars, a souligné Matt Smith de Schneider Electric. Or ce pays étant le membre le plus important du cartel, qui pompe environ un tiers du pétrole mondial, c'est lui qui en général fixe la tendance. En outre, un autre pays important, l'Irak a réduit ses prix en direction des clients asiatiques, suivant ainsi l'exemple de l'Arabie saoudite et de l'Iran, a ajouté le spécialiste.Le ministre koweïtien du Pétrole a par ailleurs jugé que l'hiver pourrait favoriser la remontée des cours du pétrole, en baisse depuis plusieurs mois, mais que l'Opep ne parviendrait surement pas à inverser la tendance à court terme.

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Penser l'après pétrole et l'après nucléaire classique à l'heure du transport à air comprimé et de la fusion froide (Réactions Nucléaires dans la Matière Condensée ou réactions nucléaires à basse température ou réactions nucléaires chimiquement assistées) est d'actualité.

Si on cherche derrière le voile des chiffres et le camouflage d'une soudaine surproduction, il y a deux constats à faire. Tout d'abord et c'est la cause principale de la baisse des cours, il y a une forte baisse de la demande. Sa raison est la baisse mondiale de la production de biens réels en raison de la crise économique qui s'aggrave. Les bons résultats des entreprises sont avant tout le fait de spéculations boursières, de licenciements réducteurs de coûts mais pas de ventes.
L'autre raison qui explique le fait que des producteurs tels les saoudiens feignent d'accepter avec le sourire une perte de dizaines de dollars par baril est la volonté américaine de faire pression sur le financement de la Russie, de lui couper les vivres à travers la manne énergétique car un succès signerait la fin des échanges en dollar et la condamnation d'une la devise américaine déjà totalement dévaluée par son impression massive et non garantie depuis 1973.
Dans les deux cas, cette baisse du pétrole qui curieusement profite fort peu au consommateur n'inspire pas l'optimisme.

08:37 Publié dans Actualité | Tags : pétrole, russie, crise, énergie | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook | | | Pin it!

16/10/2014

Ebola, la clef de la dictature de demain?

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Ebola, un nouveau cheval de Troie?

Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le Nord de la République démocratique du Congo, alors appelée Zaïre. En septembre 1976, c'est à l'hôpital de cette petite ville que le premier cas de la fièvre hémorragique Ebola est identifié par le médecin belge Peter Piot de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers. C'est le début d'une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et faire 280 victimes.

Hélas, malgré un sérum mis au point rapidement et un grand progrès scientifique une nouvelle épidémie décime la région avec plus de 4000 morts. On annonce déjà une expansion et une pandémie mondiale. Certains commentateur établissant des projections annoncent de plus 1,4 millions de cas dès janvier 2015. Au delà d'une situation dramatique et incompréhensible même si on connaît la réalité africaine des questions se posent. En effet, comment un virus peut il se répandre aussi facilement alors qu'on a identifié son mode de propagation depuis des dizaines d'années et que des traitements sont au point? Car il faut bien constater que le profil particulier des personnes qui survivent.


Débat sur l’origine du virus ebola sur Africa N°1 (22 sept. 2014). est la plus importante des radios africaines francophones. Ses programmes sont diffusés dans le monde entier grâce à ses émetteurs ondes courtes. La radio dispose également de relais FM (modulation de fréquence) dans les grandes capitales d’Afrique francophone et à Paris (107.5 FM).

Il faut aussi constater le contexte. Une recolonisation militaire intense de l'Afrique par les États-Unis. Il est fort curieux de noter le peu voir l'inexistence de précautions contre les risques de propagations prises par les américains se rendant sur place et revenant en Europe que leurs motifs soient scientifiques ou simplement journalistiques. Le CDC (les Centers for Disease Control possèdent leur QG dans le comté de DeKalb, près d'Atlanta et constituent forment ensemble la principale agence gouvernementale américaine en matière de protection de la santé publique et de sécurité publique. Ils prétendent en fournissant une information "crédible" pour améliorer les décisions en matière de santé, et en promouvant la santé par le truchement de partenariats solides avec les départements de la santé des différents États et d'autres organisations tout aussi commerciales que politiques et orientées). si célèbre par Hollywood est il en grève?

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L'OMS  envisage de dépenser un milliard de dollars sur un an pour financer une opération militaire visant à installer un nombre limité de centres de traitement anti Ebola. Une politique absurdepour endiguer l’épidémie surtout si on la compare au 1,1 milliard de dollars dépensé par le gouvernement Obama ces quatre derniers mois pour le seul bombardement... raté de l’EI (Etat islamique) en Irak et en Syrie. De toute évidence, la première préoccupation n'est pas d'enrayer l’épidémie, le gouvernement Obama utilise une crise humanitaire à l'origine étrange comme couverture d’un développement de sa présence militaire en Afrique. En photo le QG du CDC, il y a aussi des pompiers pyromanes...

Même sans être taxé de complotisme, il semble évident que des personnes ont un intérêt financier à l'extension d'une épidémie qu’on pourrait stopper mais ce n'est pas au programme. Le CDC est surtout actif à s'attaquer aux marchands qui informent sur des traitements contre Ebola. Un soucis de monopole sanitaire? La réalité est que le nouvel Ebola est une souche moins mortelle (environ 50% de mortalité et plus 80%) mais plus contagieuse et selon nombre d'opinion probablement modifiée en laboratoire. alors a t-on à subir l'effet d'une arme de déstabilisation et de contrôle de la population africaine propice au contrôle néo-colonial? Il est aussi légitime de se demander si on n'espère pas une pandémie planétaire pour justifier au nom du péril de dangereuses vaccinations (pléonasme en 2014!) ou générer un pouvoir mondial dictatorial pour lutter contre un péril fait sur mesure pour maintenir au pouvoir avec les moyens militaires ceux qui ont ruiné l'économie par la mondialisation et le néo-libéralisme.

Ebola n'est peut-être qu'une alternative élaborée à la guerre promise depuis si longtemps, par exemple, par Monsieur Attali si un gouvernement mondial n'émerge pas. Le virus remplacerait ou compléterait le rôle joué par les mercenaires islamistes payés par les alliés de Washington pour justifier les interventions militaires prétexte à la recolonisation car plus on va vers le sud moins on trouve de populations musulmanes pouvant servir de camouflage à cette décente d'un extrémiste islamiste fabriqué dans les années 80 pour lutter contre l'URSS.


Extrait de l'interview du médecin militaire Gilbert RAFFIER en poste au au Zaïre en 1976, lorsqu'une épidémie du virus Ebola a frappé le pays. La maladie originelle s'est propagée faisant environ 300 personnes, avant de disparaître. Avec les moyens de l'époque un sérum avait été trouvé par des médecins et il pourrait être utilisé actuellement malgré les évolutions du virus.

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Les analyses du Dr Broderick ont affolé la grande presse américaine mais on a pu lire que des jugements sur l'impact politique de la déclaration mais aucune réfutation des arguments. Broderich chercheur en pathologie des plantes au Liberia enseigne depuis une vingtaine d'année à l'université du Delaware.

Chers citoyens du monde, j’ai lu de nombreux articles sur Internet concernant votre sensibilisation ainsi que d’autres articles provenant d’autres sources concernant les victimes au Liberia et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, suite à la dévastation humaine causée par le virus Ebola. Il y a une semaine environ, j’ai lu un article publié sur le site Internet des Amis du Liberia qui affirmait qu’il était communément admis que le début de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest avait été causé par le contact entre un enfant de deux ans et des chauve-souris en provenance du Congo. Ce rapport m’a beaucoup déconcerté concernant la couverture du phénomène Ebola, et m’a incité à répondre aux Amis du Liberia, en affirmant que le peuple africain n’est ni ignorant ni crédule, comme l’article le laissait entendre. Une réponse du Dr. Verlon Stone expliquait que l’article n’était pas d’eux, et que les Amis du Liberia ne faisaient que relayer un article. Il m’a alors demandé s’il pouvait publier ma lettre sur leur forum Internet. J’ai donné ma permission, mais je n’ai pas vu cet article être publié. En raison de l’étendue de l’épidémie, des pertes humaines, des craintes, des traumatismes physiologiques et du désespoir de la population du Liberia et des autres citoyens de l’Afrique de l’Ouest, il m’incombe d’apporter une contribution à la résolution de cette situation dévastatrice, qui pourrait se reproduire encore et encore si elle n’est pas affrontée de manière adéquate. Je vais traiter cette situation en cinq points.

Dr. Cyril Broderick (article original)

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