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10/11/2015

L'internaute, c'est de la boue

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C'est la conclusion d'un média suisse, le Matin qui se penche sur les angoisses d'une presse en ligne découvrant avec effarement que les internautes, à savoir pour l'essentiel le peuple (car il existe désormais des nervis payés par lobbies et états pour semer la zizanie ou espionner dans nos chats Facebook, Twitter etc) ne pense pas comme elle.

Et oui, le peuple qui n'a déjà plus vraiment le droit de s'exprimer en public (pourtant l'occupant nazi est parti depuis 70 ans) ou le fait en se censurant, se lâche un peu plus sur le Web et pire parfois sous pseudo, derrière un VPN, ce qui le protège des poursuites des faux "démocrates" mais des vrais "républicains"... en fait de ceux qui ont le pouvoir et veulent avoir le monopole de la parole donc de la vérité, ceux là même qui vous imposent par exemple d'être Charlie ou de croire à la reprise voire au réchauffement climatique malgré les études de la Nasa ou les témoignages historiques.

L'homme n'étant pas un mouton sauf dans l'esprit de ces élites politiquement correctes qui font tout pour lui dicter sa conduite de la crèche à l'euthanasie, il a donc l'envie, irrésistible, de se libérer d'une tension bien naturelle devant la bêtise ambiante sur le seul espace qui lui reste, le Web.

Reste que l'avis discordant, la critique (et elle a le droit d'être saignante) n'entrent pas dans le logiciel du pouvoir pour qui la liberté d'expression est un commentaire haineux. Pour reprendre la pertinente critique de Michel Onfray, dévier de la ligne, c'est être réac, donc fasciste, donc antisémite et c'est Auschwitz. Ajoutons que dans ce cas on passe par la case départ et qu'en général on vous prend aussi 20 000.

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Quelque soit le pays ou le sujet, la liberté d'expression n'a pas à être tronçonnée ce qui la distingue du vrai et savoureux saucisson corse. Elle ne se transforme pas même teintée d'humour en diffamation, en haine, en racisme ou en violence si on interpelle un ministre ou un journaliste, ce ne sont pas les mots qui tuent mais ceux qui veulent faire taire.

Car le pire dans cette histoire, c'est que s'il existe bien des provocations dans les groupes de discussion, (provocations tellement visibles qu'elles sont survolées par les internautes) la presse se garde bien de toute auto critique. Car n'est ce pas elle qui donne l'exemple de la désinformation, de la haine, de la violence ?

A t-on oublié les campagnes de matraquage pour casser tel parti politique (Syriza, FN, indépendantistes écossais, Mouvement 5*...), trainer un pays dans la boue (Russie, Iran, Venezuela, Syrie...) et je ne ferai pas la longue liste des attentats, des crimes attribués à des personnes, des partis dans le même but. Nous aussi, nous connaissons les coupables et nous pourrions dénoncer.

Face à la recrudescence des incivilités et des attaques ad hominem,  la modération, ce nom marketing pour la censure ne suffit plus. Car le peuple contrairement à ses maîtres et à leurs collabos médiatiques est encore dans la réalité. Il sait mettre des noms sur les faits, sur les responsables de la dégradation de sa vie quotidienne.

La main invisible, il ne connaît pas. Le coup du destin, des voies du Seigneur impénétrables, du marché, on ne lui fait plus.

On planche donc pour ces médias frileux et serviles sur un logiciel, déjà prévu pour 25 pays, chargé de trier entre l'avant garde du peuple, celle qui a le droit de s'exprimer selon la ligne officielle et ce que Greg Barber du Washington Post considère la boue de nos bottes. Autant dire vous et moi.

Alors, en attendant ce messie, comme les standards des radios, des télévisions qui bloquent la liberté en bloquant l'auditeur, la presse en ligne décide de supprimer complétement les commentaires.

Ce qui ne parle pas n'existe pas. Dormir en paix redevient possible.

 Car la solution est bien connue depuis les années 30. Le problème étant le peuple il suffit de l'éliminer, de le chasser où de le remplacer en allant en chercher un autre ou en s'en extrayant par le transhumanisme.

Mais au fait, nos élites rêvent elles d'autre chose en ce moment ?

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Malgré la censure des commentaires en ligne, malgré les propos stupéfiants d'une Corine Lepage, ancien ministre de l’Environnement qui ressemblent à une demande de fichage: Je pense quand même qu’à un moment donné du temps, il va falloir tenir un registre très précis de tous ceux qui se seront prononcés et qui auront agi dans un contexte climatosceptique, pour que dans quelques années ils portent la responsabilité au moins morale de ce qu’ils auront fait, l'Antarctique connait la plus forte accumulation de neige en trois siècles depuis 30 ans.

 

"Le Matin.ch : La presse web à l'épreuve des commentaires violents

(ats/nxp)

Devant l'afflux de commentaires haineux, de nombreux médias en ligne cherchent quelle attitude adopter.

Internet devait faciliter les échanges entre le lecteur et les médias. Mais avec l'explosion des commentaires violents et haineux, la presse en ligne a de plus en plus tendance à mettre un voile sur ces discussions, en attendant de trouver une meilleure solution.

Le mois dernier, le site internet de Vice a cessé de publier les commentaires de ses internautes, estimant que «la nature incendiaire des commentaires ne fait qu'asphyxier les vraies conversations». De son côté, le site d'informations The Verge a expliqué en juillet «arrêter les commentaires pour un petit moment», en raison de leur tonalité qui «devient un peu trop agressive et négative».

Ce ne sont pas des cas isolés: le Chicago Sun-Times, The Daily Beast, le site Re/Code ou encore Popular Science, entre autres médias américains, ont décidé de se passer de commentaires."

Lire l'intégralité sur le site Le Matin

11:44 Publié dans Actualité | Tags : censure, liberté, web, climat, fichage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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