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07/11/2015

Gare au hold up sur votre épargne

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 Alors que certains ont la chance de penser aux fêtes à venir, d'autres se réjouissent un peu moins, en ce mois de novembre, en regardant avec une angoisse croissante les indicateurs économiques de la planète. On ne trouve en effet de chiffres positifs  que dans la propagande des gouvernements, des entreprises et des banques. 

A l'exception de quelques paradis en général petits et à la législation inhabituelle, ce n'est même plus que rien ne va bien mais plutôt que tout va ouvertement mal. De la mort de la croissance chinoise à l'interminable agonie japonaise (ce n'est pas Mathilde qui est revenue mais la déflation), en passant par l'absence de reprise américaine (de plus plombée par l'échec en Syrie, en Ukraine et la baisse du pétrole) ou européenne (on peut compter sur l'opération importation de migrants de l'OTAN pour alourdir la note) on assiste sans nul doute à un changement d'époque autrement moins artificiel que celui monté avec le 11 septembre 2001.

Le monde occidental est en train de plonger hors de l'histoire, de passer la main et cela va vite, très vite.

En attendant, les requins qui entendent profiter des pigeons citoyens jusqu'au bout vont utiliser tous les trucs pour vous presser jusqu'au bout, comme ils ont si bien su le faire à Chypre ou en Grèce.

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Pas de doutes, l'Union Européenne est bien la prospérité... des exploiteurs.

Ce ne sont pas seulement les conditions de vie, de travail (on vient de découvrir les maçons portugais payés 2.80€/h en Belgique) qui vont pâtir de la soif qui sera bientôt torride de fonds d'investissement avides de rendements mais directement nos comptes bancaires où les banques puiseront et puiseront de plus légalement pour compenser des pertes qui sont désormais inévitables.

Outre l'effet de domino et de panique que le phénomène provoquera sur un grand public drogué à l'optimisme béat des médias menteurs, il faudra se préparer à une violence sociale, à une guerre civile et à toutes les exactions imaginable et celle des États ne seront pas les dernières.

Nous ne saurions trop vous recommander de ne laisser que le minimum en banque, sur un simple compte courant et de préserver votre patrimoine chez vous, en métaux précieux ou de réaliser un achat de terre etc.

banque,faillite,racket,épargneLisez l'entretien instructif réalisé par la chaîne RT auprès de Philippe Herlin, chercheur en finance, écrivain, entrepreneur. Il est docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), il possède un DEA de Finance de Paris Dauphine et une maîtrise d'économétrie de Paris 10 Nanterre. Accessoirement membre du Club Finance HEC et chargé de cours au CNAM, ce libéral conservateur qui tend à minimiser la gravité de la situation (le ratio donné pour l'effet levier moyen m'a bien fait rire) tient pourtant des propos qui devraient faire réfléchir.

 

La situation des banques en Europe est explosive

Philippe Herlin, chercheur en finance et docteur en économie, a accepté de nous confier son sentiment sur la situation des banques européennes. Et de nous parler de la fameuse directive BRRD.

Philippe Herlin, auteur de l'article sur le site GoldBroker.com, nous apprend que la Comission européenne allait poursuivre six pays devant la Cour européenne de justice. La raison ? Ces derniers n’ont toujours pas transposé dans leur droit national la «Directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances» (BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive). Celle-ci prévoit qu’en cas de faillite, une banque pourra ponctionner les comptes des épargnants contenant une somme d’au moins 100 000 euros. Le chercheur en finance a accepté de livrer à RT France son ressenti quant à cette affaire.

RT France : Pourquoi cet empressement de la Commission à vouloir faire paraître cette directive, craindrait-elle un effondrement bancaire ?

Philippe Herlin : Elle doit s’appliquer le 1er janvier 2016. Mais ce n’est peut-être pas la raison principale. Après tout, des directives sont parfois effectives avec deux ans de retard. Je pense que cela traduit surtout une crainte quand au risque que prennent certaines banques. Elles ont des expositions colossales sur les marchés financiers, le tout avec des effets de levier très importants.

RT France : Des effets de levier ?

Philippe Herlin : On se situe en moyenne sur des ratios d’1/30. Clairement, cela signifie que pour 30 euros d’exposition sur les marchés, elles détiennent 1 euro de fond propre. C’est une situation explosive. En apparence tout va bien, les marchés sont très hauts, les taux d’intérêts proche de 0 mais il suffit d’un retournement imprévu pour tout faire sauter. On l’a vu à Chypre récemment, à un tout petit niveau. Les banques se sont retrouvées dans une situation telle que les comptes des épargnants ont été ponctionnés. La même chose pourrait se produire en Europe mais à des niveaux autrement plus importants. Un cataclysme du type de la chute de Lehman Brothers en 2008. Elles ne puiseront pas forcément tout, cela dépendra des pertes. Mais une fois les actionnaires et les détenteurs d’obligations mis à contribution, on arrivera très vite sur les comptes de particuliers voir les entreprises.

Philippe Herlin, auteur de l'article sur le site GoldBroker.com, nous apprend que la Comission européenne allait poursuivre six pays devant la Cour européenne de justice. La raison ? Ces derniers n’ont toujours pas transposé dans leur droit national la «Directive sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances» (BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive). Celle-ci prévoit qu’en cas de faillite, une banque pourra ponctionner les comptes des épargnants contenant une somme d’au moins 100 000 euros. Le chercheur en finance a accepté de livrer à RT France son ressenti quant à cette affaire.

RT France : Pourquoi cet empressement de la Commission à vouloir faire paraître cette directive, craindrait-elle un effondrement bancaire ?

Philippe Herlin : Elle doit s’appliquer le 1er janvier 2016. Mais ce n’est peut-être pas la raison principale. Après tout, des directives sont parfois effectives avec deux ans de retard. Je pense que cela traduit surtout une crainte quand au risque que prennent certaines banques. Elles ont des expositions colossales sur les marchés financiers, le tout avec des effets de levier très importants.

RT France : Des effets de levier ?

Philippe Herlin : On se situe en moyenne sur des ratios d’1/30. Clairement, cela signifie que pour 30 euros d’exposition sur les marchés, elles détiennent 1 euro de fond propre. C’est une situation explosive. En apparence tout va bien, les marchés sont très hauts, les taux d’intérêts proche de 0 mais il suffit d’un retournement imprévu pour tout faire sauter. On l’a vu à Chypre récemment, à un tout petit niveau. Les banques se sont retrouvées dans une situation telle que les comptes des épargnants ont été ponctionnés. La même chose pourrait se produire en Europe mais à des niveaux autrement plus importants. Un cataclysme du type de la chute de Lehman Brothers en 2008. Elles ne puiseront pas forcément tout, cela dépendra des pertes. Mais une fois les actionnaires et les détenteurs d’obligations mis à contribution, on arrivera très vite sur les comptes de particuliers voir les entreprises.

Lire l'article en intégralité sur RT.com

14:22 Publié dans Actualité | Tags : banque, faillite, racket, épargne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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