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22/04/2015

De la République à la dictature

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Certes le pouvoir n'a aucune légitimité démocratique mais la légalité républicaine suffit aux pires amputations de liberté. Les français qui ferment les yeux sur le basculement actuel ne devront pas pleurer demain lorsqu'on arrêtera ce frère syndicaliste, ce père encarté dans un mouvement politique ou une association et un enfant, un écolier pas Charlie.

La violation de la vie privée, la mise en cause de la pensée, l'interdiction et la répression de la liberté d'expression ce n'est plus demain mais maintenant. On sait comment tout cela se termine, on sait aussi que c'est aujourd'hui le meilleur moyen de créer du racisme, de l'antisémitisme en distribuant les droits de parole et de pensée selon les appartenances et non pas selon le seul mérite qui compte, la citoyenneté.

Les Khmers rouges ne sont pas morts et ils le prouvent.


Alors qu'on aurait pu espérer une condamnation sans appel de l'idée même de cette loi, l'ordre des avocat de Paris à travers la personne de Pierre Olivier Sur, bâtonnier de Paris ne dénonce que mollement, a des inquiétudes mais au final cautionne la nécessité d'une loi "après les terribles attentats de janvier et le sursaut national qui a suivi, le Président de la République et le gouvernement avaient l’occasion de réunir tous les acteurs pour donner à notre pays la loi liberté et sécurité que nous attendons tous. A la place, nous avons un texte élaboré en catimini. Je ne veux pas croire que nous ayons laissé passer cette occasion historique de proposer à la Nation rassemblée la grande loi qu’elle est en droit d’espérer." Comment le citoyen ne peut-il se sentir trahi quand ceux qui doivent le défendre sombrent dans la déraison émotionnelle pour valider des lois de circonstances s'attaquant à nos droits les plus fondamentaux? On partagera, cette fois, la position d'un Zemmour qui en fin connaisseur de l'Histoire comprend bien que cette législation sera surtout une arme au service du communautarisme qui mettra de toute évidence des français en danger en raison de leur surprotection.

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Alors que le nombre de demandeurs d'emploi "ultra pauvres" a augmenté de 10,6% en un an (chiffres du DARES) on se demande bien à quoi sert ce cirque contre le Net sinon à briser l'unique et dernier espace de liberté en France. Le constat dressé par le démographe Nicolas Bourgoin sur son blog est alarmant :"« Touche pas à mon pote » ou l’éternel retour de la question sociétale en lieu et place de la question sociale. L’antiracisme est devenu le seul marqueur de gauche d’une politique totalement acquise au libéralisme économique et aux effets collatéraux redoutables : durcissement des clivages intercommunautaires, stigmatisation des Français dits « de souche » et réduction de la liberté d’expression publique. La lutte légitime contre l’antisémitisme est parfois le masque d’une défense du sionisme. Dénoncer la mainmise de la finance internationale sur l’économie française, contester le pouvoir des banques, ou encore défendre la cause des peuples opprimés par l’impérialisme sioniste ou étasunien vaut excommunication. Le vrai antisémitisme est très minoritaire en France, comme le montrent les études d’opinion, mais il pourrait bien se développer à la faveur de ces campagnes à répétition qui visent à criminaliser indirectement l’expression d’opinions ou d’analyse contestataires de l’ordre dominant. Elles finiront à force de durcissements par ne laisser au citoyen que deux options : se soumettre ou devenir un délinquant d’opinion."

08:27 Publié dans Actualité | Tags : internet, renseignement, fai, loi, censure | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!