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Quand des attentats se produisent dans un pays, on incite la population, surtout dans les lieux publics, à la vigilance et souvent on interdit même les manifestations, les attroupements etc. Lorsqu'au contraire on autorise partout et même on encourage en usant de tout les moyens publics, médiatiques, syndicaux des manifestations de masse sur l'ensemble d'un territoire en exposant le peuple sans pouvoir garantir la moindre sécurité aux participants, des questions se posent.

Est-on totalement inconscient ou indifférent aux risques? Ou sait-on que les risques sont inexistants et alors pourquoi et comment peut-on en être si certain?

 Les questions très pertinentes et qu'on serait bien en peine de d'entendre sur une chaîne française sont posées par Jasmin Kosubek journaliste germano-brésilienne productrice de l'émission RT deutsch "Der fehlende Part".

Concernant un cas particulier encore tristement d'actualité la remarquable chaîne d'information RT met les pieds dans le plat en soulevant, sans aucun complotisme, des problèmes qui ont frappé les personnes ayant quelques notions de sécurité nationale, de défense mais aussi de tactiques de contrôle des masses perfectionnées depuis l'époque de Néron. 

Christoph R. Hörstel n'a rien d'un illuminé inconnu, il a été 15 ans grand reporter (Afghanistan, Pakistan, Cachemire, Inde, Irak, Syrie...) pour la télévision publique allemande ARD (Arbeitsgemeinschaft der öffentlich-rechtlichen Rundfunkanstalten der Bundesrepublik Deutschland). Le groupe diffuse la première chaîne de télévision allemande, Das Erste, mais aussi les informations économiques de la bourse de Francfort ou un chaîne thématique d'infos Tagesschau24. Très conformisme le groupement ARD  a créé en 1987 le prix CIVIS récompensant les médias luttant contre le racisme.

Célèbre pour son démontage des incohérences de la politique étrangère allemande totalement soumise à Washington, il a aussi enseigné  comme professeur à l' Institut de recherche sur la paix et la politique de sécurité à Hambourg. autre titre de gloire, Hörstel était le seul journaliste occidental à Kaboul en 2001, lors de la chute des talibans. Politiquement il est connu pour des positions centristes. Il a conté plusieurs fois, appuyé par son constat sur le terrain, comment les États-Unis ont utilisé, durant des années, la politique de la terreur pour se maintenir en Afghanistan. Ces analyses ont suscité la haine, les injures et menaces des habituels lobbies qui existent des deux côtés du Rhin et outre les accusations obligatoires et fantaisistes la sanction traditionnelle au portefeuille.

Non, dimanche nous ne marcherons pas avec les aveugles, avec les récupérateurs, avec ceux qui ont la mémoire courte.

Nous ne marcherons pas avec les politiciens, les médias qui veulent se refaire une virginité mais nous mentent à longueur d'année.

Nous ne marcherons pas car nous laissons toute forme d'exploitation aux usuriers.

Nous ne marcherons pas car la fraternité s'exprime pour nous toute l'année avec nos compatriotes et n'a pas besoin de caméras.

Nous ne marcherons pas avec ceux qui exploitent des morts pour nous imposer leurs fausses valeurs.

Nous ne marcherons pas car nous ne confondons pas la Démocratie avec la République criminogène.

Nous ne marcherons pas contre un bouc émissaire créé par l'Occident pour voler des ressources et recoloniser et qu'on veut nous faire confondre avec l'islam.

Nous ne marcherons pas avec ceux qui soutiennent le terrorisme islamiste en Syrie, en Irak et l'ont mis au pouvoir en Libye.

Nous ne marcherons pas avec ceux qui ont fait assassiner Kadhafi et appellent au meurtre de Assad et Poutine.

Nous ne marcherons pas avec ceux qui soutiennent la violence des milices nazies en Ukraine.

Nous ne marcherons pas car ce n'est pas Charlie Hebdo qui a été interdit de vente en 2013 et qui s'est mobilisé contre l'interdiction de spectacles.

Nous ne marcherons pas car nous avons constaté dans les manifestations spontanées comment certains profils ou certains musulmans solidaires de la souffrance des victime ont rencontré l'hostilité et le racisme.

Nous ne marcherons pas avec des dirigeants étrangers qui de l'Afghanistan au Pakistan en passant par l'Irak ou la Côte d'Ivoire ont tant de victimes sur la conscience.

Nous ne marcherons pas avec ceux qui acceptent le camp de torture de Guantánamo.

Nous ne marcherons pas avec les républicains qui votent des lois de censures de la liberté d'expression et de l'Internet.

Nous ne marcherons pas avec les républicains qui vendent la souveraineté de la France

Nous ne marcherons pas avec ces politiciens qui s'amnistient.

Un goût de remake...

Nous ne marcherons pas car si nous sommes solidaire de la douleur des familles endeuillés, nous ne validons pas le contenu de Charlie Hebdo nous n'approuvons pas la critique gratuite des catholiques et des musulmans au service du libéralisme.

Nous ne marcherons pas en respect des 11000 français qui se suicident dans l'anonymat chaque année en raison de la prospérité républicaine.

Nous ne marcherons pas car tout acte politique réalisé dans l'émotion est exploitée par la République contre le peuple.

Nous ne marcherons pas au côté des défenseurs du communautarisme pour qui il existe une avant garde de la République et 99% de serfs.

Nous ne marcherons pas dans la propagande du choc des civilisations et dans la guerre civile qu'on tente de créer sur notre sol comme paravent à la crise économique et absoudre les responsables.

Non, dimanche nous ne marcherons pas avec la République qui nous ruine, détruit nos libertés et soumet notre pays à la domination étrangère de l'Union Européenne et de l'OTAN.

Dimanche, nous ne marcherons pas dans la combine!