09/07/2016
La bobo écologie arme du Système
Leur messages envahissent les réseaux sociaux depuis des mois avec le même fond guimauve, ce sont les nouvelles armes occidentales pour décérébrer la jeunesse. Pseudo écologie, pensée positive, vegan... en sont le fer de lance.
Il s'agit de séduire une génération rejetant la politique traditionnelle mais toute soumise au conformisme grâce à l'école et surtout la télévision, à la dictature de l'image et de l'émotion, une génération Charlie à la demande, un peu diplômée (surtout en sciences humaines) et qui pense comprendre le monde, une génération numérique ayant l'envie d'agir surtout quand le travail sur le terrain est délégué, loin car le malheur, la pauvreté, ça sent mauvais, c'est salissant.
Alors pour ces simili-citoyens (il le sont dans la tête mais pour défendre la patrie...) trop faibles pour agir en hommes mais qui votent l'ordre marchand à mis au point des formules adaptées, de l'idéologie light afin de leur éviter de glisser vers des oppositions intelligentes et structurées donc radicales le mettant en danger.
Il y a bien entendu l'écologie de l'image celle diffusée par TF1 entre deux pubs de lessiviers, les réseaux du cinéma et en pile à la Fnac, celle des Arthus-Bertrand (famille de médaillistes-joailliers et réalisateur du livre annuel du tournoi de Roland-Garros, son premier long métrage Home produit par le plus américain des cinéaste de France Luc Besson, financé par le groupe PPR et la Fondation du Qatar !) et Nicolas Hulot (partisan de la sanglante guerre qui a détruit la Libye). Celle là bien donc bien sponsorisée par l'Entreprise et votant bien au second toute inoffensive, rattrapée, hypnotisée.
Les Ted conférence fleurissent des deux cotés de l'Atlantique. Fer de lance du mondialisme, du féminisme anti-famille mais pro entreprise, de l'immigration, de la reconstruction de l'individu (car le réel n'est jamais bon ou suffisant, il suffit de voir comme ce peuple vote mal), mise en scène de l'émotion parfois même avec des enfants et autorités intellectuelles (ne riez pas) du genre Jacques Attali ! Ici Mallence Bart Williams fort bien choisie pour faire "croire" donne sa leçon sur la nouvelle aide à l'Afrique. Celle qu'on nous présente comme une Africaine donc éventuellement autorisée se révèle en fait une Allemande née à Cologne (c'est la jungle pendant les soldes!) auteur, cinéaste, designer de mode partageant sa vie entre Paris, Singapour et Londres, sans doute la parfaite qualification pour l'hyperclasse nomade chère à un BHL mais pour défendre les bidonvilles, ça laisse rêveur...
Il y a aussi ces sites faisant du buzz et alimentant avec une productivité hallucinante Facebook et Twitter de nouvelles positives bien illustrées à partager permettant au gogo vivant un avenir bouché dans le 9-3 de croire que demain on rasera gratis avec la ferme solaire au Chili, la permaculture dans les Andes, en faisant disparaître le cancer avec la poudre (bio) de quinoa etc. Toutes ces inspiring stories permettant de dissimuler des orientations idéologiques, des choix de société eux parfaitement nuisibles mais non détectés dans le lot (ultra féminisme, PMA GPA, culte du migrant économique rebaptisé réfugié, apologie des minorités sexuelles, de la compétitivité, du travail handicapé ou des personnes âgées, de l'ingérence humanitaire).
L'internaute qui n'est pas au bout de ses peine subira en plus la l'inquiétante farce Vegan, cette idéologie sectaire qui au delà du déjà plus que problématique régime alimentaire végétalien (sans viande et poisson, produits laitiers, œufs et miel) exclut de la consommation les produits issu des animaux ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d'abeille, cosmétiques et médicaments). Il est vrai qu'on peut désormais tester sur ces pauvres qui pour survivre sont parfois contraint d'accepter cette expérimentation en complément du RSA, mais bon des pauvres ce ne sont pas tout à fait des humains ou mieux, des vegans.
Contre la bobocratie relire Jean Cau : "Pourquoi sont-ils infatigables, durant la feria, ces bigres bougres d’Andalous? J’ai cherché. J’ai trouvé. Parce que, ouvriers, bourgeois, commerçants, aristocrates, employés, n’importe quoi, ils sont des paysans, parce qu’ils ont encore des corps et des hérédités paysannes, parce qu’ils ne sont pas encore rythmés selon la ville… ". "Les corridas déplaisent aux Anglaises et aux gens de gauche et c'est bien normal puisqu'ils n'y peuvent rien comprendre." (La folie corrida).
Enfin, comme pour la destruction de l'enseignement des enfants, le vegan se veut non directif et non violent vis à vis de l'animal. Cela veut dire ni chasse, ni corrida, ni équitation, ni cirques ou zoos. Peu importe si ces dogmes entrainent comme en Grande Bretagne l'abattage de dizaines de milliers de chiens de chasse à courre et de chevaux, la disparation de l'espèce des taureau pour la corrida (leur vie plus longue et en liberté que celle d'une bête de boucherie devait gêner). Peu importe aussi les respect des cultures et des traditions car de toute façon la culture, l'identité, le bobo vegan trouve ça réac, fasciste, nazi et donc ce sont les camps etc.
Outre le réel danger pour la santé de ce régime alimentaire vegan non naturel (car extrêmement carencé), son intolérance tournant parfois à la censure et à la violence physique (contre les hommes à priori ce n'est pas grave) on retrouve la volonté d'encadrer totalement la consommation, la vision du monde mais le tout au prix fort donc en groupes restreints et sans aucune référence écologique sérieuse ou logique scientifique.
Thierry Casanovas au sujet du piège vegan. Pourquoi je ne suis pas "vegan" (ni "crudivore" ou fasciste d'ailleurs...) - www.regenere.org
Fin du fin de ces pollutions online, les Ted conférences, un exemple superbe de ce que peux produire l'ingénierie sociale avec des conférenciers parfaitement formés et qui feraient passer une vessie pour une lanterne ou un pantalon à trois jambes pour une aubaine. Ici encore, on refait le monde, en jurant crachant de ne pas faire de néo-colonialisme ou d'être de ces vilaines ONG qui ne font pas une vraie et désintéressée... charité. Hélas, avec un peu d'attention on constate vite que derrière le pilpoul il s'agit de positiver, d'être plus productif, compétitif donc rentable donc d'être toujours plus adapté et conforme au besoin de la société de consommation, du fétichisme de la marchandise.
Il suffit en outre de chercher un peu qui sont les fondateurs de ces conférences, leurs appartenances idéologique pour démasquer une sordide farce (Wikipédia est votre ami).
Alors, si les congés d'été laissent quelque temps pour profiter du Net, ne vous laissez pas piéger par les manipulateurs. Car la fausse écologie, la fausse diététique et la fausse éducation sont aussi nuisibles que le journal de 20h ou l'Euro de football.
A l'heure de l'état d'urgence, de la loi de destruction du travail El Khomri, il ne faut pas être dans la lune ni croire au père Noël mais avoir les pieds bien sur terre, crier fort car la guimauve, c'est mauvais, même pour les sans-dents.
10:51 Publié dans Actualité | Tags : vegan, bobo, écologie, manipulation, ingénierie, facebook | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
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