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03/05/2023

La fête du travail est un mensonge

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Au lieu du mot d’ordre conservateur : “Un salaire équitable pour une journée de travail équitable”, les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : “Abolition du salariat “.

Karl Marx, Salaire, prix et profit

 

La dictature démocratique du spectacle de la valeur n’a plus aucun avenir puisque la crise finale du taux de profit l’a tuée. Derrière l’insupportable comédie des retraites se profilent en concentré toutes les intolérables impostures de la société moderne tel que le mensonge étatique mondial du COVID en a pleinement révélé la mort… Le seul futur qui désormais existe et qui doit être précisé est le projet révolutionnaire de l’abolition de la marchandise, du salariat et de toute formalisation politique d'un pouvoir. Le gauchisme de la marchandise – comme avant-garde des farces écologistes, immigrationnistes et LGBTistes de la classe capitaliste mondiale – est tout ce que peut être le pôle extrême du parti de l’ordre dans un moment qui devient révolutionnaire.

L'affaire Haymarket, également connue sous le nom de massacre de Haymarket, s'est produite le 3 mai 1886 à Chicago, dans l'Illinois. L'événement a été un moment charnière dans l'histoire du mouvement ouvrier américain et a été largement étudié et débattu pendant plus d'un siècle.

L'incident a commencé par un rassemblement pacifique en faveur d'une journée de travail de huit heures, qui était une revendication clé du mouvement ouvrier à l'époque. Des milliers de travailleurs s'étaient rassemblés sur Haymarket Square pour entendre les discours de dirigeants syndicaux, d'anarchistes et d'autres militants.

Alors que le rassemblement tirait à sa fin, un groupe de policiers est arrivé sur les lieux pour disperser la foule. À ce moment-là, une bombe a été lancée au milieu des policiers, tuant l'un d'eux et en blessant plusieurs autres.

L'identité de l'auteur de la bombe n'a jamais été définitivement établie, mais plusieurs syndicalistes anarchistes ont été arrêtés et inculpés du crime. Parmi les accusés figuraient Albert Parsons, August Spies, Samuel Fielden, Michael Schwab et George Engel.

Le procès des accusés de Haymarket a été largement critiqué comme étant partial et injuste. Le juge président, Joseph E. Gary, était connu pour son hostilité envers le mouvement ouvrier et ses sympathies avec l'accusation. L'accusation s'est largement appuyée sur les témoignages de témoins non fiables et a utilisé les convictions politiques des accusés pour les présenter comme de dangereux radicaux.

Malgré ces inquiétudes, le jury a déclaré les cinq accusés coupables de meurtre et les a condamnés à mort. Le verdict a été largement condamné par les syndicats et les militants progressistes, qui y ont vu une erreur judiciaire et une atteinte aux droits des travailleurs et des dissidents politiques.

Lors du procès, le procureur Julius Grinnel déclare dans sa plaidoirie :

« Nous savons que ces huit hommes ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivaient, mais ils ont été choisis parce qu'ils sont des meneurs ; Messieurs du jury, faites d'eux un exemple, faites-les pendre, et vous sauverez nos institutions et notre société. »

Dans les années qui ont suivi, l'affaire Haymarket est devenue un symbole de la lutte pour les droits des travailleurs et de la lutte contre l'injustice. Les accusés de Haymarket ont été salués comme des martyrs du mouvement ouvrier, et leur héritage a continué d'inspirer les mouvements de justice sociale à travers le monde.

Le 1er mai 1891 est une date importante dans l'histoire de France, car elle marque le tristement célèbre massacre de Fourmies qui s'est produit dans la ville septentrionale de Fourmies.

Les événements de cette journée ont commencé par une manifestation ouvrière pacifique, les travailleurs et leurs familles se rassemblant à Fourmies pour exiger de meilleures conditions de travail, une journée de travail plus courte et la mise en œuvre du droit d'organisation. La manifestation était organisée par des syndicats locaux, dont la Fédération des syndicats du Nord.

Les ouvriers, pour la plupart des ouvriers du textile et des mineurs, ont défilé dans les rues de Fourmies en portant des banderoles et en chantant des chansons. L'ambiance était à la fête et de nombreuses familles étaient venues à la manifestation pour manifester leur soutien à la cause ouvrière. La police avait été déployée pour surveiller la manifestation mais avait fait profil bas et tout semblait se dérouler dans le calme.

Cependant, à mesure que la manifestation approchait de la place de la ville, les tensions ont commencé à monter. La police a soudainement ouvert le feu sur la foule, sans avertissement ni provocation, tuant neuf personnes, dont des femmes et des enfants, et en blessant beaucoup d'autres.

Le massacre a provoqué l'indignation et le choc dans toute la France, et le gouvernement a été vivement critiqué pour sa gestion de la situation. Les autorités ont défendu la police, affirmant qu'elle avait été attaquée par les manifestants, mais des témoignages et des enquêtes ultérieures ont montré que ce n'était pas le cas.

Le massacre de Fourmies est devenu un tournant dans la lutte pour les droits des travailleurs en France et dans le monde. Le 1er mai était déjà érigé en journée de solidarité syndicale internationale et les événements de Fourmies ont ajouté une charge émotionnelle à la cause. La date est devenue encore plus significative dans les années qui ont suivi, car elle a été adoptée comme fête du travail officielle dans de nombreux pays, dont la France.

Aujourd'hui, le massacre de Fourmies est rappelé comme un événement tragique dans l'histoire du mouvement ouvrier français, un rappel des sacrifices et des luttes des travailleurs dans la lutte pour la justice sociale et de meilleures conditions de travail.

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Médine en concert au Havre contre la venue d'un parti politique, le RN dont l'opposition au Système n'existe plus depuis des années mais dont l'accès au pouvoir n'existe pas. Curieusement Médine ne va pas manifester contre le pouvoir réel donc le responsable de ce qu'il dénonce, mais il s'attaque au principal opposant légal du régime, pour la cohérence on repassera. La censure n'est jamais le camp du prolétaire et la division communautariste non plus. Le révolté aime l'orthographe, l'histoire et la mémoire car le savoir permet la compréhension et la lutte sérieuse.

La guerre sociale est en train de partout se répandre. Et la mystification de la marchandise totalitaire ne peut faire face à l’agitation sociale légitime que si elle parvient à la freiner, la saboter et la distraire pour la mener le plus loin possible de la critique radicale du salariat.

Les angoisses sanitaires, climatiques, terroristes, énergétiques et désormais hydriques servent aussi à ça.

Les polices syndicales gouvernementales subventionnées enferment ainsi la lutte dans la lamentable revendication de l’esclavage éternellement mieux reproduit… La gauche du Capital moribonde s’épuise, elle, à vouloir étouffer la colère dans le cimetière de la gesticulation des modernisations institutionnelles de la servitude. Puis, en fin de cortège de pitoyable rénovation capitaliste, les black bobos du ministère de l’intérieur applaudis par leurs alliés analphabètes trotsko-libertaires en fin de décomposition infiltrée, vont bruler les poubelles et caillasser minablement le flic de base pour mieux nous interdire d’aller détruire l’usine globale de la marchandise autocratique.

C’est contre toute cette merde de l’économie politique des mafias capitalistes du réformisme extrême que le prolétariat (et pas la fumisterie de la convergence des luttes des communautarismes sociétaux vendus par l'avant-garde gauchiste du Capital) doit désormais imposer l’auto-organisation révolutionnaire de sa vérité en supprimant le marché de la fausse existence et donc à l’opposé de tous les crétinismes zadistes contrôlés qui voudraient – en simple miroir inversé des rackets bancaires du capitalisme sénile et drogué – nous obliger à passivement autogérer les misérables échanges de la circulation aliénée…

06:45 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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