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07/03/2016

Les vautours tournent autour de l'enfant

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 Pour les charognards qui profitent de la complicité du pouvoir pour sucer le sang des victimes de l'Europe et de la mondialisation donc des banques, cela ne va pas assez vite. De mauvais esprits résistent. Ah ces maudits agriculteurs ou privilégiés au RSA même pas capables de se suicider en silence, ces boulets, ces charges pour la finance, ne faudra t-il pas créer des camps demain pour s'en débarrasser ? En attendant ces perspectives ludiques exprimées par des réformes du monde du travail imposées depuis 40 ans au service des actionnaires et contre le pouvoir d'achat des salariés des réformes tellement bénéfiques qu'elles feront l'objet des festivités dans les rues ce 9 mars, des voix pleines de créativité préparent nos lendemains qui chantent.

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Ainsi un modèle comme toujours étranger serait la solution. Voici ce bilan du modèle anglo-espagnol de super flexibilité, de paiement à la Saint Michel en faveur dans les alcôves françaises du pouvoir. Daniel Bosque de l'AFP résume :

Précarisation de l'emploi

Après sa sortie de crise en 2014, l'Espagne a recommencé à créer des emplois: plus d'un million en deux ans, mais la plupart à durée déterminée (CDD). Fin 2015, le taux de chômage restait de 20,9%, deuxième plus élevé de l'Union européenne après la Grèce.

"Le chômage diminue au prix d'une précarisation de l'emploi. On offre des salaires moindres et on exige beaucoup plus du travailleur", résume Beatriz Tobirio, porte-parole d'Infojobs, principale bourse d'emplois sur l'internet.

Entre 2011 et 2014, le salaire moyen a augmenté de 2,1% (de 1.841 euros mensuels à 1.881) quand l'inflation grimpait de 5,2%. Les contrats payés en dessous du salaire minimum mensuel (752 euros) sont passés de 8 à 13%.

"Il y a surtout eu un ajustement brutal des salaires pour la réembauche de personnes ayant perdu leur emploi, avec des baisses de 30% à 40%", assure l'universitaire Ignacio García Pérez, membre du think-tank économique Fedea.

Pour Antonio Ferrer, un responsable du syndicat Union générale des travailleurs (UGT), la réforme est "injuste et ratée" et le taux de chômage reste très élevé.

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Patrick Artus, directeur de la recherche économique chez Natixis et co-auteur de “La folie des banques centrales” chez Fayard : "Il y a 600 000 emplois en trop dans les entreprises françaises !" (vidéo sur boursorama.com).

Olivier Delamarche le 7 mars face à la même clownerie et au déni de réalité d'une propagande permanente qui aggrave la situation.

16:52 Publié dans Actualité | Tags : entreprise, réforme, travail, finance, chômage | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | | Pin it!

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