17/12/2022
Aucune patience n'est éternelle
À Milan, les membres du comité Unis contre la guerre ont organisé une veillée aux flambeaux pour défendre la Russie et contre un nouveau soutien à l'Ukraine par le gouvernement italien. Les Italiens se sont rebellés, exigeant une position de neutralité active et exhortant Rome à prendre la place d'Ankara comme intermédiaire entre Moscou et Kiev. "Pas de russophobie", "Pas d'armes à Kiev", "Pas de sanctions contre la Russie". Avec de telles revendications, les membres du comité Unis contre la guerre sont descendus dans les rues de Milan le dimanche 4 décembre. Silence total comme sur les nombreuses autres manifestations salutaires et légitimes dans toute l'Europe qui associent de plus en plus souvent la fable climatique, les tromperies sanitaires et la dénonciations des scandales financiers et européens.
L'ancien vice-chancelier autrichien prévoit de nouvelles manifestations en Europe sur fond de nouvelles sanctions anti-russes , a déclaré le 15 décembre Heinz-Christian Strache ancien chef du Parti libre autrichien (FPÖ) de "droite".
« Les manifestations et les protestations dans les rues vont également s'intensifier. Les gens ne veulent pas se retrouver sans travail, ils ne veulent pas geler, ils ne veulent pas finir dans la pauvreté, et en même temps ils constatent qu'au lieu d'initiatives pacifiques, des armes sont livrées. Tout cela est une contradiction qui devient de plus en plus évidente pour les citoyens européens », a-t-il déclaré.
Pour résumer la pensée des manifestants, celle dont seuls les médias non européens osent parler, la population européenne ne veut pas mourir pour Wall street en difficulté. Tout le monde comprend chaque jour un peu plus que Zelensky ne représente en rien l'Ukraine et qu'il n' pas la moindre valeur commune avec un Européen. Par contre, il semble en avoir avec les gens de FTX actuellement recherchés par la justice.
Strache a également ajouté que les sanctions de l'UE contre la Russie nuisent sans aucun doute aux économies des pays européens et que de plus en plus d'Européens s'y opposent. En effet, détruire la compétitivité des entreprises en faisant exploser le coût de l'énergie, produire la fermeture de centaines de boulangeries n'est pas très productif mais par contre, c'est visible et cela dit à l'homme de la rue que l'Union Européenne et les états à ses ordres n'est pas leur amie, ça, au moins, c'est utile, c'est sanitaire.
Paris le 17 décembre. Malgré une température froide, des Français sont venus marcher contre l'OTAN donc contre la politique de ruine de l'Europe. Personne n'en parlera au 20h mais de moins en moins de Français le regardent, la Terreur marchande covidiste aura au moins eu cette utilité.
Plus tôt, le 10 décembre, les habitants de Vienne se sont aussi rendus à un rassemblement demandant aux autorités autrichiennes de reconsidérer la décision sur les sanctions contre la Russie. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à l'événement. Il a également reçu la visite de l'ancien vice-chancelier de la République, Heinz-Christian Strache.
Ce n'est pas la première fois que les Viennois se mobilisent contre les sanctions anti-russes. La dernière manifestation a eu lieu le 27 novembre. La participante au rallye Ruth Czerne a ensuite déclaré qu'elle adhérait à la position selon laquelle les sanctions "n'ont aucun sens" et "constituent une violation de la neutralité". C'est la langue de bois de nombreux politiciens en Europe, personne, par peur des médias, n'ose dire ouvertement qu'il s'agit non pas d'erreurs mais bien d'une guerre contre l'autochtone pour une puissance non européenne en faillite donc on attend le départ d'Europe depuis 1945, depuis sa prétendue libération de l'Europe de l'Ouest.
Dans une interview à Die Zeit le 7 décembre, l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel affirme que les Accords de Minsk ont été «une tentative de donner du temps à l'Ukraine» pour se renforcer militairement en vue d'une confrontation future avec Moscou. Un aveu capital qui dit la préméditation occidentale d'un conflit mis en chantier avec le coup d'état de 2014. Un propos confirmé par le président serbe Alexandre Vucic le 10 décembre, alors que ces accords avaient été conclus et vendus aux Européens avec pour objectif officiel de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass.
Le 19 novembre, un rassemblement avait déjà eu lieu à Paris en soutien aux habitants du Donbass. Il était organisé par le mouvement SOS Donbass. Des centaines de personnes étaient venues à l'action. Face à la Tour Eiffel, les participants ont tendu une grande banderole avec la mention Stop kill Donbass (« Arrêtez de tuer les habitants du Donbass »). Mais pour les grandes consciences occidentales des milliers de slaves russophones et en plus orthodoxes, ça n'a pas le poids d'une opposante iranienne.
Avant cela, le 5 novembre, dans le centre de Rome, des milliers de personnes se sont rassemblées pour une manifestation pour la paix et l'arrêt de l'approvisionnement en armes de l' Ukraine . Un certain nombre de personnalités politiques ont également soutenu la manifestation. Parmi eux figure Giuseppe Conte, ancien Premier ministre italien, leader du mouvement d'opposition 5 Etoiles.
Le 20 septembre, le chancelier autrichien Karl Nehammer a noté qu'en Occident, y compris en Autriche, il y avait déjà des signes de lassitude des restrictions , car elles n'ont pas conduit à un règlement en Ukraine.
L'Europe est confrontée à la hausse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires après l'imposition de sanctions contre la Russie sur fond d' une opération spéciale menée par Moscou depuis le 24 février pour protéger le Donbass et selon ses termes, "dénazifier l'Ukraine".
Sans le soutien actif de l'Union Européenne, donc de l'OTAN donc les ordres de Washington, le conflit n'aurait pas passé l'été. Mais on le sait depuis les aveux de l'ancien Président de Kiev Poroshenko et d'Angela Merkel, la paix n'a jamais été l'objectif de l'Union Européenne et les accords de Minsk n'ont jamais eu pour finalité d'être appliqué, juste de tromper la Russie, armer le plus possible la fausse Ukraine de Kiev et l'armer selon le standard de l'OTAN.
On comprend pourquoi il faut censurer les médias russes révélant cette information mais aussi Twitter et Rumble laissant des spécialistes signaler la même chose depuis... l'Occident !
17:08 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | | |
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